Le SISMIX est - enfin - de retour à Marrakech
Nos cours d'histoire nous avaient appris à diviser les époques en deux catégories : avant Jésus-Christ, après Jésus-Christ. Peut-être bien que les écoliers du futur se verront enseigner une nouvelle subdivision... Avant la pandémie, après la pandémie ! Et dans ce monde d'après encore jeune et incertain, chaque nouvel évènement Winamax est l'occasion de célébrer une sorte de retour à la normale, et de mesurer le temps dont l'écoulement n'a - hélas - aucunement été freiné par le Covid. En avril 2022, le Winamax Club Trophy nous avait permis d'enfin vous retrouver en live après deux longues années virtuello-confinées. Un mois plus tard, on fêtait à Madrid la première édition du Winamax Poker Open organisée en trois ans. En octobre 2022, on découvrait tous ensemble la première nouvelle destination de l'ère post-Covid : Bratislava, pour un WPO flambant neuf à la sauce slovaque. Il y a deux mois, le Winamax Poker Tour sacrait son premier champion français depuis 2018, et son premier champion espagnol tout court. Et enfin, cette semaine : Marrakech, terre de baptême du SISMIX, où nous sommes de retour pour la première fois depuis cinq ans.Pour le WiPT comme pour le SISMIX dans sa version marocaine, le Covid n'est pas le seul fautif de cette interminable attente. Tandis que notre grand circuit freeroll et amateur a dû batailler en justice pour retrouver la place qui lui était due, le SISMIX a de son côté vécu une petite escapade en Espagne : l'indisponibilité du casino Es Saadi au printemps 2019 nous avait motivé à tester les eaux de Lloret de Mar, pile au moment où les joueurs ibériques commençaient à se faire de plus en plus nombreux sur Winamax.
Ce long préambule pour vous dire une chose simple : Marrakech, ça faisait longtemps, et ça fait du bien. Certes, on a dû se réacclimater à certaines coutumes locales très éloignées de nos habitudes, et ce, dès notre arrivée à l'aéroport. "Monte devant, c'est plus sympa. Ha non, pas de ceinture, surtout pas. Ici, on ne met pas sa ceinture dans les taxis." Mais une fois arrivés au Es Saadi Resorts, c'est avec un plaisir intact qu'on a retrouvé le décor et les installations, d'un luxe oriental inégalé, de la maison qui a vu naître le SISMIX. Un évènement et un lieu chers au cœur des équipes Winamax, où le Team W s'est d'ailleurs payé le luxe de triompher pas moins de trois fois en cinq éditions, depuis Davidi Kitai la première année (2014) jusqu'à Adrian Mateos (2018), en passant par Kool Shen (2016). "J’adore l'appeler "le festival du dilemme, nous disait son papa Matthieu Duran la semaine dernière dans une interview XXL, car le programme est tellement chargé que tu ne sais jamais si tu vas te poser, faire la fête, aller à la piscine ou jouer au poker ! L’origine du SISMIX, c’est d’ailleurs de recréer un Las Vegas à trois heures de Paris, sur ses piliers : une ville qui ne dort jamais, une hôtellerie de luxe, le gambling 24h/24 et la teuf non-stop. Tu peux venir avec ton copain ou ta copine, ou pas..." À l'heure où vous lisez ces lignes, l'unique festival poker-teuf au monde a démarré depuis une petite poignée d'heures. Le premier des 19 tournois au programme affole déjà les compteurs (on vous en reparle très vite) et du côté de la piscine, on me dit que l'ambiance n'a pas tardé à prendre forme, les premiers DJs de la timetable ayant commencé à faire frémir les Pioneer. Des tables 6-max, des plongeons dans une mare de décibels, des animations débiles dont nous avons le secret, quelques pointures de la scène house francophone mixant pour vous jusqu'à l'aube dans le club voisin : voici ce qui vous attend au cours des six prochains jours... un programme rempli à ras-bord que la rédac' va s'appliquer à vous raconter du matin jusqu'au soir, à grands renforts de textes, photos, et vidéos. La seule chose qui n'est pas à l'agenda cette semaine, c'est du sommeil !