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Winamax Poker Open Bratislava 2023-Rubriques - Autres tournois

Comme un lundi

Bratislava accueille ses premiers fêtards Vous êtes déjà une bonne centaine à vous lancer sur les premiers tournois au programme du WPO édition 2023

Quelle ne fut pas notre surprise, en embarquant dans notre vol Paris - Vienne dimanche matin à l’aube, que de reconnaître au deuxième rang de l’appareil l’immanquable silhouette de Carl Cox. Mais notre joie fut de courte durée : à notre arrivée en Autriche, le légendaire DJ britannique a immédiatement suivi la direction indiquée par le panneau « Connecting Flights », anéantissant nos espoirs d’un set surprise pendant le Winamax Beer Pong Open, ou d’une victoire (encore plus surprise) sur le Midnight Deglingos Championship.

Qu'importe. J'ai l'intuition qu'aucune star de la musique électronique ne sera nécessaire pour que notre deuxième visite à Bratislava soit réussie. D'ailleurs, je reviens tout juste du casino, et c'est déjà la folie, regardez :

WPO Bratislava Winamax
Euh... mince. Je me suis emmêlé les pinceaux. Comme lors de la première édition, toutes les salles de l'hôtel Crowne Plaza (et de son établissement de jeux, le Banco Casino) vont être mises à contribution cette semaine. Elles vont se remplir au fur et à mesure de vos arrivées respectives. En attendant...
WPO Bratislava Winamax
... le premier tournoi au programme a démarré sur de bonnes bases : 108 inscriptions au total sur le Day 1A du Colossus à 150 € lancé à 13 heures. À 17 heures, il sera déjà temps de mettre en place le Day 1B, avant le Day 1C Turbo de 20 heures. Trois autres "Day 1" suivront mardi, avant la grande réunification du Day 2 mercredi, en même temps que le coup d'envoi du Main Event. Au moins deux grands noms étaient déjà sur le pied de guerre pour cette compétition d'ouverture : les Top Sharks Maxime Manzone et Estuelle Cohuet.
WPO Bratislava Winamax
Du côté du staff, on est d'attaque aussi : le bureau d'accueil (ici incarné par Matthieu et Raheel) est déjà ouvert pour répondre à vos premières interrogations brûlantes.
WPO Bratislava Winamax
Tout est branché dans le "DJ Booth" installé dans le bar principal du WPO : revenez en milieu de semaine pour voir s'y ajouter les experts de Wimix, le collectif d'ambianceurs du staff.
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Le programme des festivités comporte au moins une nouveauté de taille... Rendez-vous mercredi soir pour voir de quoi il en retourne.
WPO Bratislava Winamax
La boutique officielle est ouverte, et non, vous ne rêvez pas : les caleçons officiels Winamax dont disponibles pour la première fois, au prix imbattable de 10 €. Si avec ça, on ne vous motive pas à venir à Bratislava, je ne peux rien faire pour vous.

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Premiers gains, premiers qualifiés, premiers cris

Le premier gagnant du festival est un joueur du cru

WPO Bratislava 2023
Il y a an tout pile, la première édition du WPO Bratislava couronnait des joueurs français (plus de 80 % des trophées sont revenus chez nous), deux Lituaniens, un Polonais, un Autrichien... mais aucun Slovaque ! Une carence aujourd'hui réparée, dès la première soirée de l'édition 2023.

Pour prendre du blé d'entrée de jeu, vous aviez deux solutions. La première était de jouer le Sprint, un tournoi Turbo à 100 € programmé quotidiennement à 21 heures. Au milieu d'un field constitué très majoritairement de joueurs français, un local est venu défier toute cette cohorte tricolore. Andrej Desset n'est cependant pas un random du coin. Cumulant déjà plus d'un milion d'euros de gains sur Hendon Mob, Andrej parcourt le circuit européen depuis 2012, avec une bague WSOP Circuit remportée à Rozvadov en 2017, entre autres, et un titre World Poker Tour Prime remporté ici même à Bratislava en mai dernier. Hier soir, il remporte le premier trophée du festival face au toulousain Alexis Saban. On va essayer d'en savoir un peu plus sur Andrej au moment de la remise du trophée assortie de la photo souvenir, qui aura lieu aujourd'hui ou demain.

Passons maintenant à l’autre méthode pour faire rentrer du cash en ce lundi : elle est simple, elle est fun et ne demande aucun talent particulier… Je veux bien entendu parler du Midnight Deglingos, qui faisait hier son grand retour après avoir été absent de notre programme à Marrakech. Dès le premier soir, les cris ont fusé, les cordes vocales ont vibré, et les tables ont tremblé. Au total : 369 caves à 10 € ont joyeusement valsé, pas mal pour une première édition. L’ambiance dingue de fin de soirée s’est conclue avec la victoire d’un bon vivant, que l’on est très content de retrouver. Il s’agit de Sebastien « Fake » Lapeyre, héros il y a quelques années du documentaire One Time réalisé par Victor Saumont sur l’EPT Deauville et de l’émission La Maison du Bluff. Ayant quitté les tapis verts pour le développement Web (avec un détour entre-temps par l’équipe du support de Winamax, hé oui), ce jeune papa est venu kiffer avec ses potes autour d’une passion qui l’anime toujours autant. Il empoche un billet de 1 850 € (chiffre à vérifier), de quoi bien commencer le séjour.

Du côté du « vrai » poker, cette journée d’inauguration s’est principalement concentrée sur le Colossus KO, un tournoi Flight à 150 € l’entrée. Trois Day 1 se sont enchaînés hier, trois autres vont suivre aujourd’hui. Les premiers chiffres sont bons : déjà 302 inscriptions enregistrées, et un total de 17 joueurs qui n’auront pas à retenter leur chance sur les Day 1C, 1D, et 1E puisqu’ils ont passé le « cut » des 5 % de qualifiés lundi soir.

Découvrez le chip-count complet du Colossus ci-dessous… À noter : vous pouvez aussi le consulter sur l’appli Winamax Live (Android ou iOS) et sur le Google Doc officiel du festival, qui sera alimenté chaque jour avec les derniers résultats disponibles.

Colossus KO € 150 - Day 1A
108 inscriptions (re-entries inclus) - 6 qualifiés








































Joueur Pays Jetons
Mathias Sidhoum France 847 000
Etienne Ravet France 626 000
Nessym Guetat Italie 535 000
Raphaël Houmard Suisse 433 000
Antoine Bischoff France 319 000
Etienne Gourinchas France 167 000

Colossus KO € 150 - Day 1B 149 inscriptions (re-entries inclus) - 8 qualifiés

Joueur Pays Jetons
Gwenaël Pont France 755 000
Lionel Muggeo France 699 000
Joao Thibault France 628 000
Nicolas Verite France 595 000
Mindaugas Dvelys Lituanie 380 000
Dimitri Durand France 345 000
Mehdi Servat France 329 000
Lucas Dodengbe France 283 000

Colossus KO € 150 - Day 1C 45 inscriptions (re-entries inclus) - 3 qualifiés

Joueur Pays Jetons
Luka Zinic Croatie 898 000
Arthur Emig France 210 000
Adrian Ivasiuc Moldavie 122 000

Impatients d’en découdre

Des tables bien garnies dès le coup d'envoi du premier tournoi à gros buy-in du festival Battle Royale KO € 750 (Day 1)

On comptait déjà plus de 100 inscrits sur le Battle Royale même pas une heure après le coup d'envoi… Il sera possible d'entrer jusqu'à la fin du treizième niveau, ce qui laisse espérer une affluence total supérieure à celle observée il y a un an (244 inscriptions).

Le prix d’entrée du « BR » le place dans la catégorie des tournois les plus chers du festival. Logique, donc, que de croiser pas mal de têtes connues dans ce High Roller avant la lettre. Entre ceux qui découvrent Bratislava et ceux qui y reviennent avec plaisir, on vous en présente une poignée.

Romain Semler 3e pour 65 000 €
Il fut l'un de ceux pour qui l'édition 2022 du WPO Bratislava fut la plus lucrative : un an après sa troisième place à 65 000 € sur le Main Event, le prof de maths (et membre de la FNL) Romain Semler est de retour dans la capitale slovaque.
Pierre Calamusa et Baron Ben Bragi
En lisant les posts Facebook de Pierre Calamusa, on ne sait trop si LeVietF0u vient en Slovaquie pour remporter son second WPO, ou gagner son premier Beer Pong Open. Pour l'heure, c'est bien deux cartes en main qu'il tente de briller, épaulé par le community leader Baron Ben Bragi.
Estelle Cohuet
Entre la Grande Finale du WiPT français, celle de la version espagnole, et le SISMIX Marrakech, Estelle Cohuet s'est classée dans tous les Main Event Winamax disputés cette année en tant que Top Shark. Mais c'est bien sûr son formidable deep-run sur le "Big One", durant les WSOP - 68e sur 10 043 ! - qui restera dans toutes les têtes.
Clément Bonnant
Connu comme le loup blanc en ligne, Clément Bonnant cherche depuis deux ans à claquer une vraie perf en live. Cette fois-ci, c'est la bonne ?
Christian Ly
Christian Ly alias "alpachinois" alias "Celui qui a maté le Team Winamax l'an passé", en remportant le tournoi "Face the Pros"... avec une photo finish tout à fait NSFW à la clé !
Fred Chau
Les WIP seront nombreux à tenter le coup cette semaine. On a déjà repéré l'incontournable Mike d'Inca, ainsi que le plus rare Fred Chau.
Maxime Manzone
Un Top Shark peut en cacher un autre : ponctuée par des ITM back to back sur l'EPT Paris et la Grande Finale WiPT, puis trois autres cashes sur les WSOP, l'année de Maxime Manzone dans le Team W se poursuit à Bratislava.

Ce n’est pas au vieux shark qu’on apprend à hero call

Un ancien "November Nine" se rappelle à notre bon souvenir avec un très beau hero call Battle Royale KO 750 € (Day 1)

Pierre Neuville
Ce Day 1 de Battle Royale commence à voir débarquer de plus en plus de têtes d'affiche. Parmi elles, une que l'on n'avait pas croisée depuis quelques années : Pierre Neuville. Ce vétéran écume le circuit depuis le milieu des années 2000, avec quelques perfs de choix qui permettent au Belge de se classer à la quatrième place de la All Time Money List belge : deux fois runner-up sur un Main Event EPT (Vilamoura 2009 et Copenhague 2012), et bien sûr cette septième place sur le Main Event des WSOP en 2015, bonne pour plus d'1,2 million d'euros. Aujourd'hui, on dirait que cet ancien entrepreneur retraité de l'industrie du jeu de plateau est venu à Bratislava non pas pour faire de la figuration et étaler son palmarès, mais bien pour faire valser les jetons. Tant mieux !

Alors qu’il a perdu quelques plumes au début de cette journée, Pierre se retrouve dans un coup bouton contre BB. C’est sur un board final 3A1028 qu’il voit son adversaire en BB pousser son tapis au milieu, réclamant au belge ses 30 000 derniers jetons (cela représente tout de même 75 BB à ce stade précoce du Day 1).

Neuville ne se fait pas prier longtemps avant de call avec K10, une deuxième paire (et de beaux blockers) qui suffiront pour battre le 65 de son adversaire qui avait malicieusement décidé de tourner son tirage couleur manqué en un gros bluff rivière.

Click back dans les bacs

Battle Royale 750 € (Day 1)

La première pause permet aux joueurs de sortir se dégourdir les jambes. Les joueurs débriefent des coups, parmi eux Koering, membre du Stream Gang, en plein débat avec Sacha "PyroSC" Cohen. Ce dernier s'est embarqué dans un coup lors de la dernière main avant le gong.

Sacha Cohen PyroSC
L'action commence par une ouverture de Sacha (photo) au hi-jack avec As-9 dépareillés, qui sera payée deux fois, par le bouton et la grosse blinde. Le flop tombe Q78. Après un check de la BB, Sacha fait sa mise de continuation pour un tiers du pot, le bouton s'efface mais pas le joueur en BB, qui check/raise.

Ce dernier ne nous est pas inconnu puisqu’il répond au doux nom de Samy Dubonnet, membre éminent de la team Aim The Millions sévissant sur nos tables derrière le pseudo Miles Cordis (le 4 Million Event en 2022, cela vous rappelle quelque chose ?). Face à un tel adversaire, Sacha ne s’en laisse pas conter pour autant : avec sa hauteur As, il décide de « click back » - c’est-à-dire de 4 bet du montant minimum. C’est payé par Samy.

Samy Dubonnet
Le pot contient déjà 25 000 : la croupière retourne un autre 7 en guise de turn. Les deux joueurs checkent, la river est retournée : une nouvelle doublette, la Dame. Samy (photo) est premier à parler : il s'empare de ses rondelles pour envoyer une mise de 13 000. Mi-pot, donc.

Sacha prend le temps de réfléchir. Il nous le dira ensuite, il estime la mise de Samy polarisée entre une Dame et un bluff. Avec son hauteur As, le call est donc envisageable. Bonne décision… car Samy révèle un 9 et un 6, soit un tirage par les deux bouts manqué.

Arrivé en ville dimanche, PyroSC nous explique s’être mis à jouer immédiatement. « Mais c’est maintenant que les choses sérieuses commencent », précise-t-il. Cette hand history ne dit pas autre chose.

Enfin les vacances

Battle Royale 750 € (Day 1)

Mike d'Inca

Autre personnalité croisée pendant la pause, notre Mike d’Inca national. Habitué de nos évènements live depuis plus de dix ans, le WIP a bloqué ses vacances pour, enfin, tater quelques jetons. « Ce sont mes quatre jours de congé de l’été », sourit l’artiste. Il était temps ! Il faut dire que Mike sort d’une des périodes les plus chargées de sa carrière, avec une tournée qui n’en finit pas, mené avec Riké, l’autre voix de Sinsémilia. Gros succès dans toutes les salles de France pour leur spectacle intimistes mélangeant numéros acoustiques et anecdotes croustillantes, sorte d’autobiographie scénique revenant sur trente ans de carrière. Et ce n’est pas fini : en novembre, c’est le prestigieux festival de Montreux qui les accueillera.

23 joueurs au Day 2 du Battle Royale

Battle Royale 750 € (Fin du Day 1)

Battle Royale Day 2
Le premier tournoi assez chérot du WPO Bratislava 2023 a rassemblé 166 inscrits, formant une dotation de 111 220 €, une somme qui inclut les primes KO progressives de 300 € par tête. Le Day 1 s'est terminé peu avant minuit ce mardi soir : ils ne seront que 23 à revenir mercredi à 14 heures pour en finir et tenter d'aller décrocher le premier prix de 12 435 € - cette somme-là n'inclut pas les primes.

Les 23 prétendants sont listés ci-dessous… on y retrouvera pas mal de joueurs locaux, mais aussi Christian « alpachinois » Ly, un de nos grinders réputés sur Winamax, le membre de la FNL Romain Semler, finaliste du Main Event l’an passé, et Jérôme Launay, joueur affilié à Kill Tilt et grand habitué de nos tournois live depuis les temps immémoriaux.

Le Day 2 débutera avec dix minutes restantes aux blindes 5 000 / 10 000, le tapis moyen avoisine les 400 000. Rendez-vous ici même pour le récit de la table finale et le portrait du vainqueur !





































































































Joueur Jetons
Marko Pantelic 789 000
Dominik Desset 628 000
Matus Gabzdil 556 000
Eimantas Adomavicius 548 000
Michael Wehner 532 000
Mindaugas Sakinis 528 000
Zoran Sesum 528 000
Zoltan Kovacs 491 000
Yauheni Rudzianok 479 000
Picachu 435 000
Goulven Gauchet 420 000
Christian Ly 395 000
Ivan Banovic 356 000
Luca Bojovic 323 000
Victor Caballero Pinna 309 000
Andrej Tekel 285 000
Bastien Halin 241 000
Kevin Quillere 215 000
Romain Semler 205 000
Aliaksandr Abadouski 204 000
Gaillard Michet 173 000
Benoit Fiasson 167 000
Jerome Launay 149 000

Colossus : 853 inscrits, 45 au Day 2

Colossus Day 2
Ce mercredi, à l'ombre du coup d'envoi du Main Event, on gardera un œil sur la conclusion du massif tournoi "Flight" du WPO Bratislava : le Colossus. Les six Day 1 enchaînés lundi et mercredi ont permis d'enregistrer 853 inscriptions, créant une dotation de 110 890 €. La dure loi stipulant que seuls 5 % des engagés du Day 1 ont le droit de revenir pour le Day 2 fait qu'ils ne seront que 45 à se battre aujourd'hui pour les 7 000 € de la première place... Attention : cette somme n'inclut pas les (vraisemblablement) nombreuses primes d'élimination que le vainqueur aura collectées entre-temps.

Ci-dessous, découvrez les joueurs qualifiés lors de la deuxième vague de Flights joués mardi. Vous y reconnaîtrez, entre autres, le vainqueur du Winamax Poker Tour Sébastien Lesoif avec un stack très conséquent, et la figure de proue du Stream Gang Hadrien « Chance44 » Gallois.

Cliquez ici pour revoir les qualifiés des trois premiers Day 1 joués lundi.

Colossus KO € 150 - Day 1D
201 inscriptions (re-entries inclus) - 10 qualifiés




























































Player Country Chips
David Paturel France 968 000
Sébastien Lesoif France 833 000
Nicolas Cornevin France 770 000
Christopher Marcadet France 759 000
Tom Dupuy France 672 000
Rémi Gohlke France 448 000
Pablo Gallego Gonzalez Espagne 388 000
Mohamed Rezgui France 318 000
Bruno Domingos Pires Portugal 174 000
Benoît Vannier France 103 000

Colossus KO € 150 - Day 1E 257 inscriptions (re-entries inclus) - 13 qualifiés

Player Country Chips
Nicolas Wirtz France 1146 000
Fabien Buchweiller France 995 000
Tony Veille France 814 000
Hugo Zanotti France 692 000
Alexis Gotail France 630 000
Maher Jabnoun Tunisie 553 000
Julien Paixao France 551 000
Victor Fryda France 381 000
Hadrien Gallois France 329 000
Florent Boyer France 262 000
Nemo Israël France 253 000
Gil Munoz Espagne 246 000
Tri Xuong Nguyen France 79 000

Colossus KO € 150 - Day 1F Turbo 93 inscriptions (re-entries inclus) - 5 qualifiés

Player Country Chips
Dimitri Lineburg Israël 767 000
Andrei David Radu Roumanie 636 000
Anton Sonora Mendez Espagne 456 000
Sylvain Mobon France 413 000
Francois Gozzelino France 275 000

Les copains d’abord

Théo Rebour remporte son deuxième trophée Winamax de 2023 Sprint Tuesday 100 €

Theo Rebour - Vainqueur du Sprint Tuesday WPO Bratislava 2023
En découvrant au réveil la dernière story Instagram de Théo Rebour, on s'est demandé deux secondes si le Main Event ne s'était pas terminé très tôt, dès le deuxième soir du WPO, tandis que l'on était occupés à ronfler. Sur la vidéo : une horde de braillards dans le rail, un coup à tapis joué à 95 décibels, et des embrassades qui secouent l'objectif photo du smartphone. Le feu.

Mais non : c’est sur le petit tournoi Turbo programmé chaque soir à 21 heures, le Sprint, que l’ancien Red Diamond est venu chercher sa deuxième victoire en live sur le coup de trois heures du matin. « C’était pas le niveau de skill du Main Event, on n’avait pas de profondeur en finale, mais c’était clairement l’ambiance du Main Event ! » rigole Théo le lendemain, juste avant de risquer sa vie pour offrir à l’objectif de Caroline Darcourt une winner picture qui sort de l’ordinaire. La cause : en fin de partie tout le monde se connaissait, ou presque. « Sur les cinq derniers joueurs, on est quatre potes ! Du coup, le rail aussi, c’était que des potes aussi. Le floor a dû intervenir une ou deux fois pour nous calmer… »

On demande à Théo et Victor, son dernier adversaire, si cette ambiance familiale a favorisé l’émergence d’un deal. Les deux rigolent. « Euh… on a découvert ce qu’il y avait à gagner [2 250 € pour le vainqueur, 1 600 € pour le runner-up, NDLR] en allant à la caisse du casino ! En vrai, on se battait d’abord pour le trophée. » Pour Théo, c’est bel et bien une petite collection qui est en train de se monter : le trophée de ce Sprint va rejoindre celui du Monster Stack, remporté en mars lors de la Grande Finale du Winamax Poker Tour.

Entre les deux ? Rien ! « Je n’ai pas du tout joué au poker ces six derniers mois. Et puis arrive septembre, je reprends en ligne. Je n’avais pas prévu de venir à Bratislava mais comme ça se passe bien aux tables, je regarde les disponibilités, je vois qu’il reste des chambres au Marriot : une semaine avant, je me décide à venir. »

Pour le reste, ce spécialiste du format Expresso n’a pas changé de discours depuis notre première rencontre il y a un an tout pile (c’était ici à Bratislava). « Les tournois Winamax, c’est plus des vacances entre potes que la recherche de la perf. » Hier soir, Théo Rebour a parfaitement su concilier les deux.

Google Doc : tous les résultats du WPO Bratislava

Tir à la mèche

Damien Mecheri remporte le tournoi de Heads Up Heads Up sur iPad 100 €

Damien Mecheri
Une petite année après avoir découvert le poker, Damien Mecheri remporte son premier trophée, sur un évènement live Winamax, après avoir méthodiquement éliminé ses adversaires un à un, les yeux dans les yeux, mano a mano.

Ce jeune rhodanien de 25 ans a achevé l’épreuve de Heads Up en fanfare, battant le pro Maltais Victor Fryda. Rapidement, Damien a su prendre la mesure de son adversaire, creusant l’écart petit à petit sur chaque main. Tombé à 8 BB, Victor ne parviendra jamais à refaire son retard. Il partira à tapis préflop avec JT qui ne verra jamais sa main toucher ses outs face au Roi-2 dépareillé adverse.

Mais alors, qui est ce David, euh, Damien, qui semble avoir battu Goliath ? « Je suis un ancien joueur semi-pro d’Hearthstone, j’ai commencé le poker en octobre dernier. C’est un ami, Johnny Bambou, qui avait déjà transité vers le poker, qui m’a incité à m’y mettre. Il avait déjà un bon niveau et il coachait quelques élèves. C’est le côté « try harder » du poker qui m’a intéressé, j’étais motivé à fond et rapidement, j’ai vu ma bankroll grimper. »

"Par la suite, je suis tombé sur des vidéos de Baki qui m’ont plus donné envie de basculer vers le cash, j’ai pris sa formation et aujourd’hui, je ne joue quasiment que ce format. Bien sûr, à long terme, mon objectif est de vivre de cette passion."

Venu à Bratislava avec un pote, Damien nous confie : « Ça fait déjà trois festivals que j’ai un ticket pour le Main en rab, mais à Marrakech et à Paris je n’ai pas eu besoin de l’utiliser vu que je me suis à chaque fois qualifié sur ma première « bullet ». Donc, je l’utilise sur ce festival. Côté festivités, je n’en ai pas encore profité et j’avoue ne pas être trop fan des Midnight Déglingo, les jeux où il n’y a pas d’edge ça ne m’intéresse pas trop. » Effectivement, lorsqu’on regarde ses résultats sur Hearthstone - 48 000 $ en 24 tournois, un palmarès étalé sur cinq ans - on comprend que notre interlocuteur est un compétiteur né et qu’il a les crocs.

Ce mercredi soir, dominateur d'un field de 32 joueurs sur cette épreuve inédite au programme du WPO, Damien empoche 1450 €, et un beau trophée à ramener à la maison.

Heads Up WPO Bratislava 2023 Winamax
Heads Up WPO Bratislava 2023 Winamax
Heads Up WPO Bratislava 2023 Winamax

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Google Doc : tous les résultats

Battle Royale : I’m Halin !

Le monégasque Bastien Halin remporte le Battle Royale KO (17 735 €)

HALIN	BASTIEN vainqueur du Battle Royale Winamax Poker Open Bratislava 2023
Bratislava, 20 heures 50. Le téléphone s'illumine d'une notification : Davidi Kitai. On clique sans attendre : les textos du Belge sont toujours une affaire urgente.

« Benjo, mon pote Bastien est à 3 left du Battle Royale. Super mec. »

Pour une fois, j’étais en avance sur le Génie. Cela faisait un petit moment que j’étais installé devant la table finale du tournoi quasi-high roller de ce début de festival, le Battle Royale à 750 €. La phase de 3-handed durait depuis un moment, et j’avais bien repéré ce grand échalas à la casquette rigolote (« GTOTRIPOT »), tchatcheur en diable, qui semblait définitivement dans son élément sur la dernière ligne droite.

Redoublant d’attention, j’ai observé Bastien Halin entamer le heads-up final avec un net désavantage sur un Zoran Sesum qui venait d’éliminer Kevin Quillere grâce à un petit coup de pouce du destin (K3 contre A10, la rivière lui offre un 3). Le déficit de Bastien allait rapidement être retapé suite à une confrontation classique de fin de tournoi, un AJ vs A7 passé sans bobos. Comme ça, d’un coup, les deux derniers joueurs étaient désormais à égalité.

« Still no deal ? »
« Are you open for a deal ?
 »

La proposition venait de Bastien. Son Serbe d'adversaire a rapidement opiné du chef. Puisqu'il s'agissait d'un tournoi Knockout, la négociation reposait sur le partage des primes d'élimination. Le floor a fait les comptes : il restait sur la table 9 300 € en bounties. Comme le règlement imposait de laisser au moins 10 % de cette somme à la gagne, l'arrangement ne tarda pas à être trouvé : 4 000 € chacun dans la poche, et 1 300 € à jouer, plus le trophée.

HALIN	BASTIEN vainqueur du Battle Royale Winamax Poker Open Bratislava 2023
Le trophée, justement. "C'est pour ça que je joue", rigole Bastien. "J'ai acheté une étagère exprès !" Et Bastien de le démontrer aussitôt, envoyant son tapis à plusieurs reprises suite à des limps bouton de Zoran. Puis, rapidement, l'estocade : KK contre 44, tout part préflop, la meilleure main reste en tête. C'est fini.

Petit tour en tramway pour la photo, et rapide discussion à chaud devant le casino. « C’est bien ! Enfin un tournoi qui se finit bien. » Mais avant ça : cette connexion avec Davidi ? Facile : ingénieur de son état, Bastien est de nationalité française, mais né à Monaco, terre d’adoption du Belge. « Mon frère est pote avec Caroline [l’épouse de Davidi], du coup, de fil en aiguille, je suis devenu pote avec Dav’. » A 33 ans, Bastien a déjà passé un bon tiers de sa vie à jouer aux cartes. « Quand j’avais 21 ans, je suis allé à Las Vegas pour jouer en cash-game avec ma tête d’enfant. J’ai bien aimé. Ensuite, lorsque j’habitais à Paris, j’ai fait un peu de online. Mais plus les années passent, plus je passe de temps en live. »

C’est en 2022 que Bastien a signé son premier résultat officiel sur un tournoi « en dur », sur un tournoi annexe de l’EPT Monaco. Un festival auquel il a participé grâce au soutien financier de Davidi. « C’était ma première vraie expérience sur un tournoi live. » Derrière, Bratislava, la première édition, où Bastien est allé chercher deux places payées, sur le Starter et, déjà, le Battle Royale. En 2023, une excursion à San Remo, Monaco une deuxième fois… et, aujourd’hui, la validation : pas mal de blé, et un trophée. « Je kiffe grave, je suis heureux. En plus, il y a deux semaines, je n’étais pas encore sûr de venir ! » Un des potes intervient : « Et il a failli louper la late reg du Battle Royale, à cause d’une valise perdue à l’aéroport. » Bastien confirme : « Je suis arrivé avec deux heures de retard. Vendredi soir, sur le stream de Pierre Calamusa, j’écris dans le chat que j’hésite entre le Colossus et celui-là. Il me dit, ça dépend, ça te dérange de perdre 1 500 € en une journée ? Je me dis : vu comme ça, allez go, on va le faire. » Au final, au lieu de perdre 1 500, Bastien en a gagné presque 25 000 !

En finale, Bastien a longtemps été short… une situation d’autant plus compliquée à gérer qu’il avait sur sa tête le plus gros bounty. « Du coup, j’ai dû faire un truc que je sais pas faire : rester patient. » Quelques bluffs qui passent, un capital confiance au plus haut, et un chip-leader un peu trop passif lui ont permis de tenir la distance. « En heads-up, je faisais tapis à moitié en value, à moitié en bluff. J’ai un peu tremblé ! Mais dans l’ensemble, j’ai réussi à jouer détendu. »

Comme souvent sur nos tournois, la venue de Bastien à Bratislava est une affaire de copains. Ils sont huit en tout, tous porteurs de la fameuse casquette reprenant le pseudo d’un des leurs. « Tous les vendredis, on joue en cash-game à la maison. C’est le tripot ! » Initialement, Bastien avait prévu de rejoindre le Main Event sur le Day 1B de jeudi. Mais cette victoire acquise mercredi soir vient contrecarrer ses projets : il va d’abord falloir aller la fêter.

Battle Royale KO 750 €
166 inscrits (re-entries inclus) - Dotation 111 220 €

HALIN	BASTIEN vainqueur du Battle Royale Winamax Poker Open Bratislava 2023





























































# Nom Prénom Pays Prix
(sans les bounties)
1 Halin Bastien France 12 435 €
2 Sesum Zoran Serbie 12 435 €
3 Quillere Kevin France 8 450 €
4 Kovacs Zoltan Hongrie 5 600 €
5 Gabzdil Matus Slovaquie 3 750 €
6 Desset Dominik Slovaquie 2 550 €
7 Gauchet Goulven France 1 800 €

Tournois annexes : tous nos récits

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Ma famille d’abord

Thierry Despalungue remporte le Wanted Mystery à l'issue d'un deal à quatre

Thierry Despalungue Winner Photo Wanted Mystery

"Je suis venu avec mon neveu Enzo. Il vient de fêter ses 18 ans alors comme cadeau, je l'ai invité ici et je lui paie ses tournois." Avant même de parler de lui ou de la victoire qui lui vaut cet article, tels sont les premiers mots de Thierry Despalungue, lauréat dans la nuit de mercredi à jeudi du Wanted Mystery, l'un de nos tournois Knockout quotidiens organisés à 16 heures. "Je suis content pour lui, il a fait ITM dans le Sprint hier soir," poursuit-il. À la base, neveu et oncle étaient tous deux inscrits sur le Wanted, avant de suivre leurs progrès à distance.

Forte affluence oblige (405 entrants !), c'est sur les coups de 3 heures du matin que s'est faite la décision, les quatre derniers joueurs se mettant d'accord sur un deal à quatre. Légèrement mieux doté en jetons à ce moment-là, Thierry a de facto été couronné vainqueur. "Je sentais que mon adversaire néo-zélandais [Dylan Wrigley, NLDR] voulait vraiment le trophée. J'étais prêt à lui laisser, mais l'organisation a été claire."

Résultat des courses, Thierry encaisse 4 200 € (dont 300 € de bounties) et s'offre son tout premier titre en live, en une vingtaine d'années d'expérience à pratiquer notre jeu préféré. "Je joue depuis le début des années 2000, mais toujours de manière récréative. J'ai déjà fait les World Series mais je suis surtout un joueur online. Je suis tombé sur un jackpot x10 000 sur un Expresso 10 €, j'ai terminé 30e ou 40e d'un 3 Million Event..." Il faut dire que le jeu, ce Lyonnais expatrié à Montpellier a ça dans la peau. "Je fais aussi beaucoup de paris sportifs. J'étais trader avant, puis j'ai fait d'autres métiers dans la finance, je suis passé dans l'immobilier, les crypto-monnaies..." Une passion pour le gambling qui a donc infusé dans la famille. "J'ai joué aux cartes avant de jouer au foot, abonde Enzo, tombé dans la marmite dès tout petit. J'ai même gagné ma PS4 contre lui comme ça !"

Venu ici sans pression, presque en dilettante, Thierry a finalement parfaitement rentabilisé son temps. "On repart samedi, précise-t-il, donc on ne peut pas jouer le Main Event. Mais ces tournois sont très sympas, et pour Enzo, je pense que c'est mieux de commencer par ça plutôt que se lancer tout de suite dans un 500 € où il y a beaucoup de bons joueurs." À peine le temps de se prêter au jeu de la photo souvenir que les deux n'ont qu'une idée en tête : s'inscrire pour le Tornado qui démarre à 16 heures. "On se retrouve ici demain ?" Avec grand plaisir !

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Pas de répit pour les braves

24 heures après avoir franchi le Day 1A avec un énorme stack, l'amateur breton Abel Pruchon enchaîne avec une victoire sur le Sprint, sa première en live

Abel Pruchon
Qualifié pour le Day 2 dès sa première tentative, sur le Day 1A de mercredi (et avec le sixième plus gros tapis s'il vous plaît), Abel Pruchon pouvait jouir d'une denrée finalement assez rare sur un WPO : du temps libre. N'ayant pas besoin de remettre le couvert avec une nouvelle bullet sur le Day 1B (à l'inverse de tant de ses camarades), le Rennais n'avait aucun impératif poker hier. Délaissant les deux tournois annexes au programme jeudi, Abel a donc profité d'une journée de farniente... avant de se diriger, sur le coup de 19 heures, vers un des évènements majeurs de la semaine : le Beer Pong Open.

Avance rapide jusqu’au lendemain : c’est un Abel plein de reconnaissance envers ses adversaires sur le « BPO » que l’on retrouve devant le casino. « Je les remercie de nous avoir explosé dès le premier tour… et je remercie aussi mon binôme d’avoir été nul ! » Car après cette courte prestation balle orange en main, Abel s’est finalement décidé à rejoindre les tables 6-max du WPO, et s’inscrire au dernier tournoi au programme de la soirée, le traditionnel Sprint de 21 heures à 100 € joué en mode turbo.

« On est arrivés avec six pintes dans le bide ! Et à table, on a commencé à se payer des tournées. », rigole-t-il. Six heures plus tard, le houblon était digéré, et la victoire consommée : Abel venait de finir de dominer un field de 186 joueurs pour remporter 3 860 € et le trophée, son premier en live. Ce n’était pas sa première « winner picture », en revanche. « J’étais en soutien sur la première de la semaine, celle de Théo Rebour… »

Breton exilé à Paris, Abel travaille comme ingénieur dans le domaine de l’environnement. À 27 ans, il se définit comme « joueur récréatif »… mais un récréatif bien entouré. « Malo Latinois [« MysteryMalsy », vainqueur de la Million Week sur Winamax, entre autres, NDLR] est un bon ami, on était au lycée ensemble. » Mais sa pratique du poker est très récente : « J’ai commencé à jouer au poker il y a trois ans. » La fameuse « génération confinement » que l’on commence petit à petit à croiser sur nos tournois live… Depuis le reboot de la planète poker, Abel n’a de fait loupé aucun de nos évènements. « Je les ai tous faits depuis Madrid [en mai 2022]. » En ligne, il nous dévoile avoir déjà atteint la finale de notre Main Event hebdomadaire, dans sa version Master KO.

En finale du Sprint, Abel s’est lancé en remportant d’entrée un énorme pot. « Derrière, j’étais chip-leader, j’ai plus ou moins fait tapis toutes les mains. » La finale n’a donc guère duré… mais cela n’a pas empêché Abel de faire une nuit blanche. « Avec l’adrénaline, je n’ai dormi que deux heures ! » Pas de poker au programme ce vendredi soir : hors de question de risquer un nouveau deep-run qui l’emmènerait au bout de la nuit. Samedi dès midi, Abel aura un gros Day 2 à gérer sur le Main Event, muni d’un stack très confortable de 513 000. Après avoir porté le maillot de l’Ajax d’Amsterdam durant le Day 1, les choses sérieuses vont commencer : le Rennais portera demain le maillot de son club fétiche… de couleur jaune et verte. « Oui, je suis Rennais, mais je soutiens Nantes ! »

La belle histoire de Christopher Marcadet

Joueur pro depuis six ans, Christopher Marcadet remporte son premier tournoi live pour un peu plus de 13 000 €. De quoi repartir à Budapest avec un paquet de bons souvenirs, avant de se concentrer sur d'autres projets et continuer à vivre de sa passion sans se prendre la tête.

Colossus KO 150 €

Winner Marcadet 1
Il courrait après depuis le début de sa carrière de joueur. Après six ans en tant que pro de poker, Christopher Marcadet y est enfin arrivé : il s’adjuge son premier tournoi sur le circuit live ! Alors certes, il ne s’agit certainement pas du plus beau qu’il ait joué, lui qui avait par exemple atteint l’argent sur le Main Event des WSOP l’an passé : mais peu importe le flacon, pourvu qu’on ait l’ivresse. « Ce sentiment de gagner, d’être avec des potes, de soulever le trophée, d’avoir la photo souvenir qui va bien, c’est ce que je retiens, confirme Christophe, qui encaisse 7 000 € gains, et un peu plus de 6 000 € de primes. Dans le poker, tu es content quand tu finis deuxième, mais tu as toujours un peu ce goût amer. En plus, c’était un tournoi bounty : il y avait pas mal d’argent en jeu, on jouait pour environ 3 500 € en heads-up, avec les bounties. Alors ça me fait plaisir, ce sont des souvenirs. Si j’ai des enfants un jour, c’est quelque chose que j’aurai envie de leur raconter. »

Pour commencer, Christopher, qui on en doute pas sera toujours aussi disert au moment de conter ses exploits, pourra par exemple leur narrer comment a été prise sa mythique winner’s photo avec la présence (pas forcément voulue) de la police locale : "Cela n’a pas été évident, Caroline [notre photographe] a beaucoup d’imagination ! Le principe était de tenir le trophée dans une main et d’attraper ou d’agripper le tramway qui passait en bas du casino avec l’autre main. Le tout avec mes potes qui essayaient faisaient semblant d’attraper mon tee-shirt derrière moi, comme s’ils voulaient m’empêcher de partir avec le trophée ! Ce n’était pas hyper simple, d’autant que c’était pendant un break du Main Event, alors nous n’avions pas beaucoup de temps. Sauf que les trams ne s’arrêtent pas pour toi ! Mais le résultat est satisfaisant. Finalement, c’est celle avec les flics qui est sortie !"

Marcadet Winner 2
Quand ils seront en âge de comprendre le déroulement des tournois de poker et la technique inhérente à notre jeu préféré, Christophe pourra aussi raconter à ses gamins comment il a crush ce Colossus KO. Mais également pourquoi il a décidé de reprendre sur un 150 balles, alors qu’il n’avait pas tapé le carton en live depuis un été vegassien réussi : « On sortait du train, un peu fatigués, le Battle Royale se jouait en même temps, et il y avait pas mal de regs en table. Et je ne suis pas du genre à aller me casser les dents sur des regs… » Il ne le regrette pas : "Pour un 150 €, la structure était vraiment très belle, avec un dealer bonus. Les croupiers sont très compétents, c’est important de le souligner, ils dealent vite et font très peu d’erreurs. Je me suis qualifié pour le Day 2 avec une fois et demi la moyenne, et avec les levels qui passent à 25 minutes, tu as un peu plus d’edge. Il y avait quand meme de belles têtes en lice, comme zChance44 du Stream Gang, et Victor Fryda, quelques bons joueurs que j’étais surpris de voir sur un 150 €. Et le jour 2 s’est bien déroulé : il y a eu ce coup ou j’ai 3-bet shove 4-4 avec 20 blindes effectives, tombant contre deux Valets. Le flop est venu avec un Valet et deux piques. J’avais le 4, et ça a fait pique pique turn river… Ça m’a propulsé, j’avais deux fois et demi la moyenne en arrivant en TF, un tiers des jetons."

Une finale qui s’est jouée comme dans un rêve : "Après, franchement, j’ai déroulé. Il y avait des petits stacks, j’ai pu mettre la pression sur les stacks moyens, car il y avait quand même de l’ICM. Du coup, ça s’est super bien passé. En heads-up, j’avais 16,8 millions et mon adversaire avait quelque chose comme six millions. Et je ne suis pas trop mauvais en duel : j’ai joué un peu en Expresso, un de mes meilleurs potes Leandry, est pro du format Expresso, et parfois on parle stratégie, mon meilleur ami franco-espagnol était joueur de HU avant… Je pense aussi que l’expérience a joué, j’ai eu la chance de tomber sur un adversaire moins expérimenté. Et comme le tournoi n’est pas cher par rapport à ce que je joue d’habitude, je n’avais pas la pression de l’argent. C’était un heads-up à 4 000 €, et j’en ai déjà joué à 10-12 000 € online, 18 000 $ à Vegas."

Puis, quand ses progénitures seront assez grandes pour faire la teuf, Christopher pourra peut-être leur donner un petit aperçu des nuits praguoises. « Après la victoire, j’ai régalé, avec mes amis espagnols. On était huit, en petit comité, puis tout le monde nous a un peu rejoint. C’était bien d’avoir quelque chose à fêter, de se dire : c’est mon tour. Car je restais sur quelques places de deuxième récemment, une deuxième place à Vegas sur un 600 $ au Venetian il y a un an, c’était un beau trophée… J’avais un peu cette frustration, j’étais un peu resté là-dessus. » En revanche, pas sûr qu’il puisse vanter les mérites d’un travail acharné menant à la réalisation de ses objectifs : "Pour être totalement honnête, je ne suis pas vraiment un bosseur. Je pense que c’est pour ça que je n’ai jamais joué très très cher, ni les grosses limites online. Je ne me mens pas à moi-même, je joue les tournois ou j’ai de l’edge."

Marcadet 3
Mais pour commencer par la base, Christopher pourra aussi rendre visite en famille à l’Orléans Poker Club, dont il est toujours le vice-président, même s’il réside depuis deux ans à Budapest : "Je gère notamment le partenariat avec Winamax. Je suis toujours actif, je prends toujours du temps pour aller les voir quand je rentre à Orléans voir ma famille. Le club se porte super bien, on a fini à 120 licenciés l’année dernière. On veut privilégier cette ambiance familiale. On ne veut pas retomber dans nos travers quand on avait 400 licenciés en 2014, c’était l’usine. On veut que les gens viennent pour le plaisir, prendre l’apéro. C’est ma petite fierté, c’est mon bébé, c’est mes couleurs, c’est ma ville… Je suis fier de dire que je vient d’Orléans."

Enfin, Christopher pourra aussi faire visionner à ses chérubins des vidéos de ses streams poker, une activité qu’il a récemment fait évoluer : "Je prends moins de plaisir à jouer online, mais j’ai une communauté de 7 000 followers, j’étais l’un des premiers streamers poker. Sur les events Wina, il y a même des followers qui me demandent des photos, c’est étrange. En tout cas, je n’ai pas envie de m’imposer un planning de stream. J’adore streamer, échanger avec les gens, interagir. Même si des fois je sais que je peux froisser les gens et que je suis un peu vulgaire. Mais je suis-moi même, je ne fait pas semblant."

En tout cas, Christopher ne compte pas s’arrêter de jouer, même s’il porte désormais un regard différent sur la pratique de son activité : "Sur les six dernières années, j’ai passé quatre ans et demi à ne faire que jouer au poker. J’aime bien être sous pression, mais il me faut aussi ce coté plaisir. Pour les Series, je lance les deux premiers jours, et après je le fais presque par obligation. Je vois trop de joueurs de poker qui ne font ça que pour l’argent. Mais il faut prendre du plaisir. On fait un métier aux yeux des gens qui parait simple, mais qui est loin d’être simple en vérité. Il y a une vraie pression. J’ai vu des gens avec une mauvaise gestion de bankroll, des exemples de gens qui ont fait des années à 150 000 €, et qui maintenent jouent les 10 € ou les 20 €. Et vivre du circuit live, ce n’est pas évident."

Marcadet 4
D’ailleurs, l’Orléanais compte ajouter d’autres cordes à son arc : « J’ai un projet par rapport au poker, qui fera peut-être un peu de bruit dans les prochaines semaines. Ce n’est pas un énorme projet, mais c’est quelque chose qui me tient à coeur depuis un moment. Après, j’ai le projet d’ouvrir un commerce dans la restauration à Budapest en début d’année. » De quoi mettre temporairement ses déplacements sur le circuit en pause : « Je vais me calmer. J’aurai bien aimé aller à Vegas pour le WPT comme l’année dernière, mais sinon le projet n’avance pas, j’ai énormmément voyager depuis janvier, il est temps de se poser. » Après cette victoire, il l’a bien mérité !

Colossus KO 150 €
853 inscrits (re-entries inclus) - Dotation 110 890 €





























































# Nom Prénom Pays Prix
(sans les bounties)
1 Christopher Marcadet France 7 000 €
2 François Gozzelino France 7 000 €
3 Raphaël Houmard Italie 4 890 €
4 Mathias Sidhoum France 3 650 €
5 Alexis Gotail France 2 700 €
6 Lionel Muggeo France 2 100 €
7 Tony Veille France 1 650 €

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Alon d’un pas décidé

Alon Pinhasi remporte le Sniper Mystery

Alon Pinhasi Sniper Mystery
22 ITM sur le circuit live depuis 2019, une belle collection de drapeaux sur sa fiche Hendon Mob (Autriche, Bulgarie, Biélorussie, République Tchèque, Phillipines, USA...), mais aucun trophée. Enfin, jusqu'à hier. En dominant un field de 302 inscrits sur le Sniper Mystery à 150 €, Alon Pinhasi remporte 5 000 euros - primes non incluises - et sa première winners picture.

Alon est basé près de Tel Aviv. Lorsqu’on lui demande ce qu’il fait dans la vie, il se contente de faire en geste en direction des tables : « I play. » Avant d’ajouter : « Principalement ici. » En effet : depuis un an, Alon a collecté douze résultats au Banco Casino.

Back to back… to back !

L'amatrice Cécile Cazajus remporte son troisième tournoi live en un an Ladies Event 100 €

Cécile Cazajus
C'était il y a un an tout pile : Cécile Cazajus découvrait pour la première fois l'ambiance d'un gros festival de poker. Découvrir ? Le verbe manque de précision. En 2022, Cécile n'avait pas fait que découvrir le Winamax Poker Open. Non, elle se l'était mis dans la poche... en signant un exploit rare : remporter deux tournois l'espace d'une seule semaine, le Wanted KO puis le Rodeo KO.

Déjà membre d'un club restreint, la dentiste toulousaine rejoint aujourd'hui l'étage supérieur du Hall of Fame des joueurs de Winamax. Car l'anniversaire de ses débuts en live, elle le fête en remportant un troisième trophée à Bratislava, sur le Ladies à 100 €, au sommet d'un field de 18 inscrites.

Il y a un an, Cécile nous expliquait privilégier le format Expresso. Cela n’a pas bougé : c’est toujours sur les Sit&Go Turbo à jackpot qu’elle travaille ses ranges et développe les bons automatismes. Et concernant ses excursions sur le circuit, pas de changement non plus : lorsqu’on lui demande quelle sera sa prochaine destination, la réponse est sans équivoque : « le prochain festival Winamax ! » Rendez-vous est donc pris quelque part en 2024… pour la passe de quatre ?

Jean-Pierre se fait une toile

Le Belge Jean-Pierre Vieilletoile remporte le Desperado KO 150 €

Jean-Pierre Vieilletoile

C'est un habitué de Bratislava qui a remporté hier soir le Desperado, énième déclinaison de nos tournois Knockout à 150 € de 16 heures. "C'est la quatrième fois que je viens ici, mais pour cette fois, ce fut toute une histoire !," nous a confié Jean-Pierre Vieilletoile au lendemain de sa victoire, quelques heures avant de prendre l'avion pour retourner chez lui, à Liège. Car oui, comme tous nos amis belges, Jean-Pierre n'a malheureusement pas accès à Winamax.fr, bloqué outre-Quiévrain. "Heureusement, j'ai un ami qui est responsable poker ici, Yann. Il nous a trouvé une chambre ici au Crowne Plaza." Parfait pour faire ses débuts sur l'un de nos festivals. "Je ne joue pas beaucoup en live, ma femme ne veut pas trop. C'est pour ça que je n'étais pas venu ici l'an dernier, mais j'ai entendu dire que l'organisation était bonne, et je confirme !"

Ce trophée, c'est son troisième en live, après deux collectés à Spa et Namur entre 2012 et 2014, mais il est de loin le plus beau : 6 700 €, bounties compris, au terme d'une table finale où il "a toujours été gros !," nous dit-il en se tapotant le ventre. Un gain qui fait cependant pâle figure à côté de sa plus belle perf', acquise elle aux tables online. Car oui, ce "passionné à la retraite" après une carrière de délégue commercial, est en fait une terreur du .com. "J'ai terminé deuxième du Sunday Million pour 110 000 $," nous avoue-t-il. Respect.

Cette semaine, le run fut de son côté avec, outre ce titre, une sixième place sur le Sprint de mercredi. "Et encore, j'ai pris deux gros bad beats sur les deux autres tournois que j'ai joués. Sans ça, je serais reparti avec quatre trophées !" Un, ce n'est déjà pas si mal.

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La revanche de Jean-Luc

Jean-Luc Boyer remporte le Sprint de samedi

Jean-Luc Boyer Winner Photo

Au moment de l'interroger pour sa traditionnelle biographique de finaliste, Victor Hoogstoel nous parle d'un coup décisif remporté lors de la deuxième moitié du Day 2, sur lequel il élimine un joueur par mégarde avec Roi-2 contre As-Dame. Ce joueur, c'était Jean-Luc Boyer, sorti à ce moment-là en 29ᵉ position du Main Event. Sept heures et trente minutes plus tard, ce même Jean-Luc se vengeait de ce cruel coup du sort en remportant le Sprint, pour 2 920 €. "C'était une journée de fou hier !, nous raconte-t-il lors d'une pause du Sunday Mystery, sur lequel il est toujours engagé à l'approche des places payées. En fait, sur le coup contre Victor, j'ai poussé mon tapis sans dire "all-in", il ne l'a pas vu, a dit "call" et s'est retrouvé obligé de payer tout mon tapis. Il est censé me faire une petite dédicace d'ailleurs s'il gagne !"

Légèrement en rogne après ça, il a donc tenté de calmer ses nerfs sur le Sprint du jour... ce qui n'a pas tout de suite bien fonctionné. "J'ai très mal démarré, j'ai fait n'importe quoi pendant la première demi-heure." Puis la magie du Turbo a fini par opérer. "J'ai run très good, j'ai été très agressif. J'ai fait du Pierre Neuville quoi !" Jusqu'à arriver chipleader en table finale "sans pression. J'étais sûr de moi, sûr que j'allais gagner."

Un premier trophée donc, sur son tout premier festival Winamax. "Je joue au poker depuis douze ans et je fais du live depuis cinq ans, détaille celui qui est, dans sa ville de Bourgoin-Jallieu, dirigeant d'une entreprise spécialisée dans l'accompagnement de chefs d'entreprises. On a un groupe avec des amis, qui s'appelle "Les potos du poker". On est quatre à être venu ici et c'est un vrai plaisir. Franchement bravo, c'est super bien organisé. J'espère venir à Marrakech l'année prochaine." Avec plaisir, on se voit là-bas !

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La fidélité récompensée

Présent sur nos WPO depuis dix ans, le Lituanien Mindaugas Jonuskis remporte son premier trophée Winamax High Roller 1 000 €

Mindaugas Jonuskis

Son nom ne nous disait rien, autour d'une table finale qui manquait de têtes d'affiche à notre goût. Et pourtant, en la personne de Mindaugas Jonuskis, nous avions affaire à un top reg du Winamax Poker Open. "Je suis venu à Dublin lors de pratiquement toutes les éditions avant le Covid !, nous précise le Lituanien. Je me déplace toujours avec un groupe d'amis, c'est devenu une tradition, l'anniversaire de l'un d'eux tombait à chaque fois pendant le festival." Dirigeant d'une entreprise de confection de matériel de cuisine, Mindaugas fait donc partie de ses amateurs éclairés, qui aiment à voyager pour le poker. Ce que prouve une page Hendon Mob à 140 000 $, remplie de drapeaux différents : Lituanien bien sûr, mais aussi Estonie, République Tchèque, Pays-Bas, France, Espagne, Monaco, Irlande, États-Unis, Ukraine, Angleterre, Macao et les Bahamas. À faire pâlir d'envie le plus globe-trotter des grinders.

Sur ce petit High Roller à 72 entrants, Jonuskis a dû notamment dominer notre Top Shark Maxime Manzone (9ᵉ), Paul Amsellem (8ᵉ) et Mathieu 'Be Water' Quantin, au terme d'un très long heads-up. "C'est un très bon joueur, c'était très difficile. En fait, je voulais dealer, pour pouvoir avoir mon vol de ce soir, mais lui n'a pas voulu. C'est marrant parce qu'il s'était passé exactement la même chose lors de ma dernière victoire à Rozvadov, aussi sur un High Roller à 1 000 €. Je crois que je vais continuer de prendre mes vols retour pile sur les fins de festival, ça a l'air de me réussir !" Tant qu'il continue à prendre ses vols aller pour venir nous retrouver, ça nous va.

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Une victoire qui a du cachet

Sprint Friday 100 €

Nicolas Liesa vainqueur du Sprint Friday Winamax Poker Open 2023
Pharmacien de profession, Nicolas Liesa a trouvé la bonne posologie pour remporter le Sprint de vendredi soir devant 159 autres inscrits. Son ordonnance préconisait l'application d'une crème à base d'agression, assortie de quelques comprimés en provenance des labos Run Good. "Je suis passé chip-leader alors qu'il restait 50 joueurs", nous dit-il le lendemain de sa victoire en sirotant le remède numéro 1 des joueurs du WPO Bratislava (une bière).

« Dans l’ensemble, c’était très fluide : les coups qu’il faut absolument passer, comme les 70/30, je les ai remportés. » Mais la victoire, quand bien même elle s’est produite sur un tournoi Turbo, il faut aller la chercher : elle n’arrive pas toute seule. « J’ai eu plusieurs petites décisions post-flop à prendre. Et avant le flop, j’ai eu l’occasion de shove plusieurs fois quand en face ça limpait un peu trop. » Un coup de chance à noter, tout de même ? Deux : « en finale, un As-5 assortis qui gagne contre As-10 après un board As-Roi-Valet-x-5, et une paire de 4 qui s’améliore contre une paire de 8. »

Pour celui qui a commencé le poker en 2013 (« J’ai débuté sur des freerolls, avant de grind les MTT »), l’objectif numéro 1 sur ce Sprint était de remporter son premier trophée en live… quelques mois après être passé tout près sur un side event à 500 € de l’European Poker Tour Paris (runner-up pour 12 550 €). « En finale, mes adversaires étaient très compétents, mais 15 blindes de profondeur c’est ma zone de confort. » Et Nicolas de se rappeler cette époque où il ponçait jour et nuit le format Expresso, allant même jusqu’à taquiner les habitués des tables à 50 et 100 €… Signe que ce fut une partie coriace : ce n’est que sur le coup des quatre heures du matin qu’elle s’est achevée.

Originaire de Bordeaux, notre vainqueur a d’abord exercé son activité du côté de l’industrie pharmaceutique, à Paris. « Mais ça ne me plaisait pas. J’ai fini par démissionner. » Une décision qui lui a octroyé pas mal de temps libre. « Je me suis mis à grind la 1 € / 2 € du Cercle Clichy Montmartre. J’ai même fini par prendre un appart’ à Montmartre pour que ce soit plus confortable ! »

Puis le Covid est arrivé sans être invité. Nicolas en a profité pour écrire sa thèse, puis a repris le boulot. Toujours dans le même secteur, mais cette fois-ci dans un rôle plus traditionnel, au service du public. C’est là qu’une opportunité s’est présentée : la Suisse. Nouveau déménagement, nouvelle vie. La Confédération Helvétique est réputée pour son niveau de vie et ses salaires plus élevés. Six mois après avoir pris son nouveau poste, Nicolas confirme. Et cette nouvelle situation pourrait bien lui permettre de visiter plus fréquemment le circuit au cours des saisons à venir, et de jouer un petit peu plus cher. En suivant l’exemple du plus célèbre amateur de poker issu de l’industrie pharmaceutique ? « Le rêve, ça serait de pouvoir faire comme Jean-Noël Thorel. Enfin, toutes proportions gardées bien sûr ! » dit-il avec un rire. A Bratislava, on ne joue pas de Super High Rollers à 250 000 €, mais on s’amuse. « C’est surtout une histoire de potes. On est tous en vacances. Et c’est sympa de pouvoir mettre des visages sur des pseudos », dit celui qui suit régulièrement les streams animés par Chance44, Claedus, PonceP, Benny et Yu.

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