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Savoir jouer les paires moyennes

Salut,

voici un article de LivePoker Magazine : http://www.livepoker-mag.com/art.7.html

Comment jouer les paires moyennes ?

Par Raquel AZRAN extrait LivePoker n°2

Au No-limit Hold’em, les paires moyennes sont toujours difficiles à négocier. Pas assez fortes pour être serein, mais trop fortes pour ne pas leur donner une chance…Live Poker vous donne les meilleurs tuyaux pour en tirer le maximum, ou pour limiter les frais sans trop de dégâts.

Paire d’As ? Paire de Rois ? Facile, le coup est dans la poche (ou presque !). Et avec une paire de Dames ou de Valets, même si on ne se sent pas invincible, on envisage le coup avec une certaine confiance et un optimisme justifié. Une paire de Sept, de Huit, de Neuf, ou même de Dix, et les choses se compliquent. On se demande toujours comment aborder ces paires intermédiaires : vaut-il mieux être agressif ou au contraire privilégier un jeu tout en finesse ? Ma position est-elle favorable à l’une ou l’autre de ces deux options ? Et face à mes adversaires du jour, laquelle de ces techniques sera la plus payante ? Autant de questions dont les réponses sont variables.

Une seule certitude : si les grosses paires sont souvent gagnantes même sans amélioration, il est revanche bien difficile de remporter un pot dans lequel plusieurs joueurs sont impliqués avec une paire intermédiaire. A moins bien sûr d’avoir amélioré au flop. C’est-à-dire d’avoir trouvé son brelan. Soit à peine 12% de chances que cela arrive ! Par conséquent, dans 88% des cas, vous n’aurez guère plus après le flop que ce que vous aviez en main avant. Certes, une paire moyenne peut quelquefois s’avérer suffisante pour gagner au flop, si celui-ci est inoffensif (pas de possibilité de quinte ou de couleur, pas de grosses cartes…), autant dire une infime minorité de cas. Résultat des courses : pour gagner avec une paire moyenne, il faut améliorer au flop ! Sinon, il faudra « lâcher » le coup en cours de route, sous peine de perdre un « max » de jetons.
Alors comment jouer sa paire moyenne pour qu’elle devienne profitable ?

Jouez-la « masqué » !

Le joueur agressif qui choisit de relancer avec une moyenne paire comme il le ferait avec une grosse paire ou un « bel » As a pour unique espoir que tous les joueurs se couchent sans livrer combat. Car, dans le cas contraire, bon courage pour négocier un flop où les grosses cartes se bousculent, avec en plus un tirage à la couleur ! Or, dites-vous bien que, sur une table de 8 à 10 joueurs, même en relançant très fort, vous aurez toujours un « client ». Que vous ne ferez pas passer s’il a une grosse paire en main, un As bien accompagné ou tout autre bon jeu. Vous aurez donc inutilement perdu des jetons, là où il suffisait de « caller ».

C’est l’une des raisons pour lesquelles il est généralement déconseillé de relancer une moyenne paire pré-flop, mais ce n’est pas la seule.
La seconde raison est d’ordre plus technique : elle relève de la rentabilité et fait intervenir les pot odds, la cote financière. Puisque les paires intermédiaires n’ont que 12% de chances d’améliorer au flop (même si le gain n’est pas garanti à 100%, vous êtes en très bonne voie !), alors il faut que le « jeu en vaille la chandelle ». C’est-à-dire que les gains potentiels du coup doivent être à la hauteur des risques que vous prenez. En d’autres termes, il faut que le rapport entre la cote financière du pot et les chances de gains soit en votre faveur. Alors seulement vous aurez rentabilisé votre main.

Prenons un exemple concret

Vous avez une paire de Neuf en mains, et vous vous trouvez face à huit adversaires qui, comme vous, ont payé les 10$ de blind pour voir le flop. Le pot est alors de 90$, ce qui signifie que, si vous remportez le pot, vous gagnerez 8 fois votre mise. Ce rapport mise/gains de 8 pour 1 (80$ gagnés pour 10$ misés) est en adéquation avec vos chances de gains, qui sont de 12% (7,5 contre 1). A l’inverse, si vous n’êtes que deux joueurs dans le coup pour un pot de 20$, vous ne remportez qu’une seule fois votre mise (10$ gagnés pour 10$ misés), ce qui constitue un retour sur investissement de 1 pour 1, donc très faible au regard des probabilités d’amélioration de votre main.

Ainsi, contrairement à ce que l’on pourrait peut-être croire, il ne faut pas isoler ses adversaires lorsqu’on a une paire moyenne en main. Car les paires intermédiaires ne sont statistiquement rentables qu’avec un pot très supérieur à votre mise, donc avec un maximum de joueurs dans le coup.

Enfin, troisième argument : la profitabilité. Dans l’hypothèse fastueuse où vous « touchez votre brelan », il va falloir que ça rapporte. Pour cela, il faudra que votre adversaire touche lui aussi son jeu. Et ce sera chose d’autant plus probable si le pot n’a pas été relancé et que de nombreuses mains intermédiaires sont entrées dans la partie. Ainsi, imaginons que vous avez une paire de Sept. Vos adversaires ont des mains moyennes telles que R-10, D-V ou A-3 assortis. Et là, le flop s’affiche : A, 7, 3. Inutile de vous dire qu’avec votre brelan de Sept bien camouflé, vous n’aurez aucun mal à soutirer une bonne pile de jetons à votre adversaire qui floppe deux miraculeuses paires…

On comprend mieux maintenant pourquoi la relance pré-flop est un choix tactique douteux, à la fois risqué et peu rentable.

Risqué, parce qu’en relançant avant le flop, vous pourriez vous retrouver face à une grosse paire (ou du moins une paire supérieure), contre laquelle vous partez perdant à 4 contre 1. De plus, vous vous exposez à sur-relance qui vous placerait alors devant une décision difficile, voire marginale.
Peu rentable, car en plus de vous priver d’une bonne cote financière, vous décourageriez certains joueurs ayant des mains intermédiaires de rentrer dans le coup, ceux-là mêmes qui seraient susceptibles de vous payer.

Apprenez à jeter votre paire

Même si cela peut paraître inconcevable de prime abord, il est des situations où il vaut mieux jeter sa paire de Sept ou de Huit avant le flop. C’est une décision encore plus pénible si on n’a pas « eu de jeu » depuis 40 minutes, mais elle peut être salvatrice. Car si vous vous obstinez envers et contre tout (et tous !) à jouer votre moyenne paire, vous pourriez y laisser une bonne partie de votre tapis, sinon son intégralité. Comment faire pour éviter cela ?

La réponse est toute simple, mais elle mérite néanmoins d’être énoncée clairement : pour être sûr de ne pas s’accrocher à sa main et perdre tout un tas de jetons, il suffit de ne pas la jouer ! Oui, dans certaines situations précises, il peut être parfaitement raisonnable, et même vivement recommandé, de jeter sa paire avant le flop. Exemple : vous êtes UTG avec une paire de Huit, vous callez, un joueur relance, un autre passe, un autre encore sur-relance… et enfin un cinquième paye cette surenchère ! Vous la sentez comment, là, votre petite paire de Huit ? Avec toutes ces relances, payées rubis sur ongle, il y a fort à parier qu’une grosse paire (au moins) vous attend au tournant. Et même en considérant qu’il n’y a pas d’autre paire à la table mais uniquement des grosses cartes connectées, vous êtes certes légèrement favori face à des mains telles que A-R, A-V ou encore R-D prises séparément, mais vous êtes en revanche outsider à 2 contre 1 si vous les affrontez toutes à la fois. Sans compter que dans ce genre de situations, il est à prévoir que la suite du coup sera orageuse, que les jetons vont valser et les tapis s’envoler. Vous devrez donc absolument avoir « floppé » votre brelan pour rester dans le coup, car vous n’aurez pas de carte gratuite. Or, plus de 9 fois sur 10, il n’y aura pas de miracle…

Vous savez maintenant quelle est la façon la plus appropriée et la plus rentable de jouer les paires moyennes : caller, espérer qu’un maximum de joueurs entre dans le coup, ce qui vous garantit une bonne cote financière et augmente vos chances de tomber sur un adversaire qui, lui aussi, aura trouvé un jeu suffisamment gros pour vous payer (mais de préférence pas suffisamment gros pour vous battre …). Et à présent que ces mains « piège » n’ont plus de secret pour vous, vous ne les jouerez plus jamais au petit bonheur la chance ou au « feeling », mais comme un vrai pro. Vos adversaires n’ont qu’à bien se tenir !

Les 10 règles d’or

1. Les paires moyennes gagnent rarement sans amélioration (brelan ou mieux).
2. Les paires, quelles qu’elles soient, s’améliorent peu souvent (à peine plus d’une fois sur 10).
3. Les paires moyennes sont jouables si les enchères pré-flop ne sont pas élevées et que le pot est important, car alors votre cote financière est bonne.
4. Les paires moyennes doivent se jouer « masquées » et avec finesse.
5. Les paires moyennes, quand elles s’améliorent au flop, sont une arme redoutable pour attaquer des adversaires qui auraient floppé un gros jeu comme deux paires.
6. Pour gagner avec une paire moyenne, vous devez « toucher ». Sinon, apprenez à jeter vos cartes sans trop de regrets.
7. Méfiez-vous si vous avez affaire à de multiples surenchères pré-flop, car cela signifie presque à coup sûr qu’il y a – au moins – une grosse paire en face. Ne vous accrochez pas à une main dont vous savez qu’elle sera sûrement perdante.
8. Les paires moyennes sont parfaitement jouables face à une relance pré-flop, et peuvent être gagnantes si le board est inoffensif.
9. En short-handed, les paires moyennes se jouent comme des grosses paires.
10. Les paires moyennes sont de bonnes mains pour miser votre tapis pré-flop s’il ne vous reste que peu de jetons.

Merci pour cet article ercklum !

J’ai changé justement récemment ma façon de jouer les pp moyennes.

En regardant mes stats, je me suis rendu compte que j’avais perdu beaucoup de jetons avec en les jouant très agressivement hors position ou contre les mauvais joueurs (calling stations).

Maintenant je suis devenu beaucoup plus raisonnable en jetant carrément ma pp dans les tout premier de parole ou si une relance avant est trop importante pour la raison citée dans l’article, à savoir que nous n’améliorons que 12% du temps avec le flop et que souvent nous sommes obligé de lacher le coup au flop.

De plus, je limp beaucoup plus souvent (alors qu’avant je le disais je les jouais beaucoup plus agressif en attaquant pré flop et au flop selon les cartes qui tombaient et le nombre d’adversaire dans le coup) pour tenter d’emmener plusieurs joueurs dans le coup et ainsi m’offrir une cote de prise de risque acceptable.

Toutefois, en fin de parole et sans relance avant, je m’autorise selon les joueurs et la table et la façon dont j’ai joué jusque là de temps en temps les jouer agressivement, ce qui m’a permis notamment de passer un excellent bluff lors du dernier WAM et qui a conforté mon avance pour toucher la TF.

La remise en question de mon jeu m’a été profitable et maintenant, depuis un mois, je suis redevenu créditeur à jouer les pp de cette façon.

La ppJ reste encore et toujours la plus difficile à négocier…

Bon article.

C’est un pareil pour mon cas.

Je surjouai réguliérement mes pp moyennes. Souvent, je surrelancer un relanceur initial en middle position. Mon but dans cette stratégie, était de faire chuter mon adversaire en le destakant si je touchais mon brelan. J’ai réussi quelques bluffs, mais je me suis aperçu que sur le long terme, mes pp moyennes m’ont coutés plus chers que des bad beat avec de grosses pp en mains.

Résultat, j’ai changé mon approche avec ce genre de mains, je perd beaucoup moins de chips, mais j’en gagne un peu moins aussi. Mais en revanche mon M ne baisse pas dangereusement.

Par contre, je n’hésite pas à surrelancer, voir boiter sur une relance du CO ou du bouton. Mais je le fait sur des LAG pas des TAG. Les TAG auraient tendance à payer avec des monstres en main. Alors qu’un TAG, n’hésitera pas à payer la boite avec ppJ ou AK.

Content qu’il plaise cet article. Je trouve que Livepoker font des articles qui servent trés bien à la réflexion, et pour améliorer son jeu.

De plus, ceux qui hésitent encore avec ce genre de mains auront une approche trés simple pour savoir comment les jouer.

C’est dommage qu’ils ne parlent po par exemple de négocier une pp moyenne quand on est short stack en tournoi.

Y’a un truc aussi c’est que l’auteur ne prend po en compte les cotes implicites.

Dans son exemple un peu extrème (c’est surement extrème exprès pour bien mettre en valeur le problème) il parle d’un limp avec pp9 et 9 joueurs dans le coup ce qui nous donne évidemment la cote au flop.
On peut donc aussi prendre en compte les cotes implicites du flop si on touche son dernier 9 par exemple si, non po 9 joueurs sont dans le coup au flop, mais simplement 3, 4 ou 5.

Lorsqu’on trouvera 3, 4 ou 5 joueurs dans le coup on aura souvent une très bonne cote implicite au flop si on trouve notre carte et donc on peut je pense se permettre d’entrer dans le coup aussi tout en sachant qu’il serait stupide d’insister si nous n’améliorons po au flop à moins soit d’avoir de la moule ou d’avoir une lecture exceptionnelle du jeu adverse. Mais ça c’est une autre histoire…

merci ercklum,
je me sentait un peu fébrile en jouant mes petites paires de façon serrée, mais cet article m’a conforté dans mon approche, je pense que je vais maintenant laisser les choix cornéliens derrière moi et jouer ces mains de façon plus carré en tentant de limiter la casse. merci encore :mrgreen:

Merci pour ces conseils , personnellement , les paires moyennes je les joues pas plus loins qu’au flop si j’ai rien qui suit ( brelan ou double paire ) , cela depend aussi du nombres de mains en course , car en general un paire à de rare chances d’augmenté en turn et river , aprés bien sur on peut jouer le bluff :laughing:

vinzstar:
C'est dommage qu'ils ne parlent po par exemple de négocier une pp moyenne quand on est short stack en tournoi.

Y'a un truc aussi c'est que l'auteur ne prend po en compte les cotes implicites.

Dans son exemple un peu extrème (c'est surement extrème exprès pour bien mettre en valeur le problème) il parle d'un limp avec pp9 et 9 joueurs dans le coup ce qui nous donne évidemment la cote au flop.
On peut donc aussi prendre en compte les cotes implicites du flop si on touche son dernier 9 par exemple si, non po 9 joueurs sont dans le coup au flop, mais simplement 3, 4 ou 5.

Lorsqu'on trouvera 3, 4 ou 5 joueurs dans le coup on aura souvent une très bonne cote implicite au flop si on trouve notre carte et donc on peut je pense se permettre d'entrer dans le coup aussi tout en sachant qu'il serait stupide d'insister si nous n'améliorons po au flop à moins soit d'avoir de la moule ou d'avoir une lecture exceptionnelle du jeu adverse. Mais ça c'est une autre histoire...


Je suis d'accord avec toi. Mais je crois que le sujet de cet article, est comment aborder une pp moyenne plutôt que de trouver une réponse exact dans chaque cas précis ou l'on va trouver une pp moyenne en main.

Chaque coup sera différent en fonction des M, du style des joueurs et de l'objectif que tu peux te fixer pour jouer ta main.

Moi j'aime bien isolé un seul adversaire, je joue une pp moyenne comme une paire d'As. Je cherche le tête à tête. Il me semble plus facile de gérer n'importe quelle situation à isolant une personne, tu peux te permettre ainsi de jouer une CB agro avec ou sans le brelan. Si mes souvenirs sont bons, tu as 54% de toucher un flop sans figure. Ca te laisse une belle marge de manoeuvre au flop, quitte à boiter.

Maintenant, ça reste trés risqué et trés aléatoire comme façon de jouer. Mais si je touche mon brelan face à un monstre (ppQ ou ppK), je lui prend son stack sans trop me poser de questions.

Mais c'est vrai que j'aime bien être l'agresseur. Et j'ai tendance à fuir quand c'est moi l'agressé.

Tiens juste un test pour savoir comme on jouerait.

SnG 5$ à 10 joueurs
BB 50/100 : reste 9 joueurs. Ton stack 2000. Le CL à 3000 en ayant plumé un fish qui a boité PF avec KQs. Le CL a caller avec ppJ.
Le short stack à 600. Les autres ont un tapis équivalent à 1500 environ.

Tu es de SB et le CL est en BB. Un limpeur à 1500 chips dans le coup. Le short stack boite au bouton. Tu as en main une pp8.

Tu fait quoi ?

moi j’enrage et jette ma main… :arrow_right:
(mais j’ai un doute sur ma compréhension de ton énoncé)

Quoi donc ? :astonished:ops:

Salut Ercklum,
pour moi, je boîte pour premièrement virer le limper et ainsi me retrouver en tête à tête avec le fish qui aura « certainement » boité avec une carte haute…
C’est le genre de chose que je fais lors de tournoi.
Merci pour l’article sur les petites paires: très instructif!

Et le CL qui est en BB, tu en fait quoi ? :mrgreen:

De rien pour l’article :wink:

Je jete « debout sur la table » !!! :laughing:

600$ par rapport à mes 2000$ et aux blinds c’est beaucoup trop cher pour me pp8 et il y a encore un joueur a parler derrière moi.
Début de SNG, blinds 50-100, j’ai tout mon temps :smiley:

LOL.

A mon humble avis, il y a 2 solutions.

  1. tu es joueurs, tu prend beaucoup de risques et du décides de boiter. En boitant, tu écartes le limpeur qui ne doit pas avoir une main bien défendable. Et encore ce n’est pas sur. En middle position il peut trés bien tenter de cacher une ppJ ou alors un AK pour piéger.
    Ensuite, en BB, tu as le CL, qui lui peut caller tranquille avec tout et n’importe quoi. On a vu, qu’il est capable de payer une boite PF dés les 1er tours de BB avec ppJ sans sourciller. Il est capable de prendre des risques.

  2. Fold : 2 joueurs à parler juste derrière moi. Le CL et un limpeur. Comme je l’ai dit dans la solution 1, le limpeur peut cacher une belle main pour piéger ses adversaires.
    Le CL est capable de prendre des risques. Cette seule donnée me fait peur, et je préfère ne pas me frotter à un agro qui à foi en ses mains.

J’ai un bon stack, qui me permet d’attendre patiemment l’augmentation des BB donc une main plus forte dans le même genre de situation.

Je fold sans hésiter toutes mes mains jusqu’au top 4 des mains dans ce genre de situation.

Le call est à éviter je pense, car si le BB ou le limpeur boite en PF, on ne peut plus jouer sa pp8, car elle serait certainement battu, et que de toute façon, payé une boite aprés qu’un short stack est boité, c’est suicidaire :mrgreen:

POur une fois Vinz, on est d’accord.

Mais changeons la donne. Toujours les mêmes stacks, sauf que l’on est juste avant le short stack. Comment tu jouerais ta pp8 ?

Tu veux dire qu’on est SB et que le short stack est BB ?

Si c’est le cas relance à 300$ (3xBB) et si il envoi la boite je pense que je paye. Si il paye pour voir le flop (ce qui serait mal joué je pense à part avec un vrai vrai monstre en main) je lui demanderai le tapis au flop dans 80% des cas je pense.

vinzstar:
Tu veux dire qu'on est SB et que le short stack est BB ?

Si c'est le cas relance à 300$ (3xBB) et si il envoi la boite je pense que je paye. Si il paye pour voir le flop je lui demanderai le tapis au flop dans 80% des cas je pense.


Non, ce n'est pas à ça que je pensais. Le short stack est juste avant la SB (au bouton) et toi (ou nous) tu es juste avant. Comment tu joues ta pp8 ?


Mais pour en revenir à ton cas, je ne pense pas que le short stack se contente de te payer, en te callant il est commited. Il y a de fortes chances qu'il te boite avec n'importe quoi, même 96, juste pour défendre sa BB. Il te mettra sur un vol. Et tu seras obligés de payer. Trop classique comme situation :mrgreen:
ercklum13801:
Mais pour en revenir à ton cas, je ne pense pas que le short stack se contente de te payer, en te callant il est commited. Il y a de fortes chances qu'il te boite avec n'importe quoi, même 96, juste pour défendre sa BB. Il te mettra sur un vol. Et tu seras obligés de payer. Trop classique comme situation :mrgreen:


Hé ! Ho ! Classique toi même ! :lol:

Bah en fait c'est bien ce que je cherche avec ma relance standard. C'est qu'il pense à un vol et qu'il me boite.
Ma pp8 a quand même de bonne chance de remporter un jolie pot de cette façon. J'essaye justement de le pousser à faire l'erreur de vouloir voler le pot pré flop. Et si il a un monstre ou que je me prends un bad beat tant pis, je prends le risque :mrgreen:

Par contre si on est en middle position, je limperai. Je sais que je prends le risque de me faire relancer par le short stack au bouton en bluff mais je vais quand même tenter d'aller chercher ma cote pour un brelan.
Et si il boite, je lui laisserai le bénéfice du doute et attendrai une meilleure occasion gentillement ou... "classiquement" :mrgreen: :wink:

C’est pas plus simple de boiter avant le flop ? :mrgreen:

Bon alors, comment tu joues ta pp8 si le short stack est au bouton ?

ercklum13801:
C'est pas plus simple de boiter avant le flop ? :mrgreen:


Bah le truc c'est qu'en boitant pré flop je ne prendrai surement que sa BB et je cherche quand même un peu à rentabiliser ma main qui n'est quand même po si dégueu lol
vinzstar:
C'est pas plus simple de boiter avant le flop ? :mrgreen:


Bah le truc c'est qu'en boitant pré flop je ne prendrai surement que sa BB et je cherche quand même un peu à rentabiliser ma main qui n'est quand même po si dégueu lol

Je suis d'accord, mais avec 96 il peut te battre. Et il lui reste encore pas mal de mains pour te battre. En boitant tu prend sa BB. Tu l'as affaibli, et le CL s'occupera de lui plus tard. Au moins, tu ne prend pas le risque de perdre 600 chips dans l'affaire. Du moins, tu peux en boitant espérer les conserver car tu le feras douter sur sa main. Et tu ne l'obliges pas à se mettre commited parce qu'il te voit en vol de BB. Donc, de te retrouver d'être obliger de mettre 600 quoiqu'il arrive.

En boitant, tu surprotèges ta main, et tu lui laisse une chance de folder et de se vautrer plus tard. Et donc toi, d'économiser 600 chips.

L'attaque est la meilleure des défenses. Encore faut-il attaquer suffisemant fort pour le décourager.



:mrgreen: :twisted:

Alors là tu vois j’ai un peu de mal à être d’accord :mrgreen:

Autant je n’aime po qu’on me relance et je sais que je suis un peu weak, mais quand j’ai une occasion de pouvoir grapiller quelques jetons, quitte à prendre des risques, je le fais car je sais que même si je suis battu sur ce coup, je cherche à rentabiliser et encore une fois, ma pp8 a de bonnes chances d’être largement devant et je peux ainsi prendre quelques jetons.

Et si il boite en vol c’est tant mieux. C’est tout ce que je cherche avec ma main même si je sais pertinemment qu’il peut me battre. On n’a jamais gagné tant que les 5 cartes du board ne sont po apparuent, mais l’important pour moi ici est de l’amener à faire ce que je veux qu’il fasse quitte à prendre un mauvais coup.

Si il paye, malgré ma position ça ne me dérange po puisque de toute façon je sais déjà que je le pousserai à tapis au flop.

Je prends un risque mais je sais pourquoi je le fais tu vois ?
Et pourtant il parait que je suis weak hein :wink: