Patrick Bruel, porte-bonheur de Saint-Etienne
Ce jeudi midi, Patrick Bruel et les autres actionnaires de Winamax se sont rendus au centre d’entraînement de l’AS Saint-Etienne, club que le site de poker sponsorise depuis le début de la saison de Ligue 1. Comme les Verts, qui ont retrouvé les sommets du football français, Winamax est bien parti dans le marché des jeux en ligne. L’acteur-chanteur, amoureux de ballon rond, est revenu sur cette association gagnante.
La bataille des opérateurs de jeux en ligne se joue aussi sur les terrains de football. Winamax, Betclic ou encore Everest Poker apparaissent sur les maillots de certains clubs de Ligue 1, peu mécontents de posséder des sponsors plutôt fortunés et désireux de s’afficher publiquement depuis l’ouverture du marché des jeux en ligne. Sans sponsor maillot à quelques jours du début de la Ligue 1, l’AS Saint-Etienne avait remporté la mise du site de poker de Patrick Bruel (actionnaire avec le créateur de Meetic et les anciens patrons de Caramail).
Lors de la signature du contrat de deux ans, Winamax n’imaginait pas le retour sur le devant de la scène de l’un des clubs les plus titrés de France. S’affichant également sur le dos des maillots du PSG, le site de poker a frappé un grand coup dans le monde du football. « C’est un rêve d’enfant qui se réalise. Il était logique dans un premier temps de se rapprocher du PSG. Il était impensable de ne pas voir le logo Winamax sur ce maillot. Puis on eu envie d’élargir à d’autres possibilités dans ce secteur. Et quand le nom de Saint-Etienne est venu, un éclair a illuminé le visage de tout le monde. Qu’importe les résultats, l’ASSE a une histoire. Et je la connais très bien. L’épopée des Verts est un grand souvenir d’enfance », a ainsi expliqué Patrick Bruel, présent au centre d’entraînement de l’ASSE jeudi midi.
« Ça vaut le coup d’investir dans le foot »
Débarquée dans le Forez pour quelques heures en compagnie du président Bernard Caïazzo et son conseiller Dominique Rocheteau, la vedette de la chanson a pu rencontrer les joueurs à la fin de leur entraînement, avant de déjeuner avec les dirigeants stéphanois. Bruel en a profité pour les remercier: « Dès le départ, nous avons eu de bons contacts. Ils nous ont montré beaucoup d’enthousiasme. On n’avait aucune exigence. Etre associé à la réussite du club est une grande sensation. On a dit que Winamax a porté bonheur à Saint-Etienne. Mais Saint-Etienne nous porte chance aussi. Tout ça est une énergie globale. Ça vaut le coup d’investir dans un club de foot. » Le déjeuner a précédé un petit tournoi de poker, voyant d’ailleurs Patrick Bruel affronter l’entraîneur Christophe Galtier à une table.
Le club forézien ne boude pas son plaisir d’être encore plus médiatisé par le biais de son sponsor maillot. « C’est évidemment positif d’être associé à une telle idole. Il faut vivre avec son temps et le poker fait partie de cette nouvelle génération, qui a l’habitude d’y jouer et de le regarder à la télé », nous a expliqué le souriant co-président Roland Romeyer. « Winamax est une entreprise nouvelle et nous avons une équipe jeune, nos deux images collent parfaitement », ajoute Dominique Rocheteau, l’Ange vert qui a fait partie cette glorieuse époque durant laquelle l’ASSE s’est hissée en demi-finale et en finale de la Coupe d’Europe des Clubs Champions (en 75 et 76). Les dirigeants verts et ceux de Winamax ont notamment pu réfléchir à des événements autour du poker lors des matches au Stade Geoffroy-Guichard.