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EPT Prague 2015 par PokerStars - Jour - 5

Prêts à foutre le souk

Table 1

Kool Shen entame les demi-finalesavec la position sur le chip-leader Marc Macdonnel.

1/ Sebastian Gohr (Allemagne) 756,000 (25BB)
2/ Slaven Popov (Bulgarie) 1 760 000 (59BB)
3/ Thomas Butzhammer (Allemagne) 977 000 (33BB)
4/ Onur Unsal (Turquie) 654,000 (22BB)
5/ Gavin O’Rourke (Irlande) 1 746 000 (58BB)
6/ Marc Macdonnell (Irlande) 3 600 000 (120BB)
7/ Abbas Moradi (Iran) 484 000 (16BB)
8/ Bruno Lopes (France, Team Winamax) 984 000 (33BB)

Table 2

Les deux autres français sont assis côte à côte, en position aussi sur le gros stack autrichien, mais avec un dangereux russe sur leur gauche.

1/ Benjamin Lamprecht (Autriche) 3 190 000 (106BB)
2/ Olivier Ferrero (France) 589 000 (20BB)
3/ Ivan Deyra (France) 1 164 000 (39BB)

4/ Dominik Paus (Allemagne) 395 000 (13BB)
5/ Ilkin Amirov (Azerbaijan) 1 932 000 (64BB)
7/ Gleb Tremzin (Russie) 3 535 000 (118BB)
8/ Javier Gomez Zapatero (Espagne) 2 282 000 (76BB)

Table 3

1/ Vlado Banicevic (Montenegro) 1 032 000 (34BB)
2/ Preben Stokkan (Norvège) 336 000 (11BB)
3/ Henri Jaakkola Finland (411 000) 14BB
4/ Chris Walker (UK) 608 000 (20BB)
5/ Samuel Vousden (Finlande) 2 039 000 (68BB)
6/ Tomas Pleticha (Rep. Tchèque) 171 000 (6BB)
7/ Enio Bozzano (Brésil) 1 963 000 (65BB)
8/ Hossein Ensan (Allemagne) 700 000 (23BB)

Tableau de bord
23 joueurs restants (sur 1 044 au départ)
Blindes : 15 000/30 000 ante 4 000
Tapis moyen : 1,36 million
Prix minimum : 30 730 euros

Allez Bordeaux ! :mrgreen:

#FanClubdeValueMerguez

Démonstrations de force

Environ 150 mètres et un étage séparent l’ordinateur d’où je rédige mes news et les trois dernières tables du Main Event : vu l’intensité de l’action à laquelle on peut s’attendre aujourd’hui, les aller et retour entre la salle de presse et la salle de tournoi vont être sportifs aujourd’hui.

Du coup, je vais me contenter la plupart du temps du style télégraphique pour vous raconter ce qu’il se passe, afin de minimiser les chances qu’on gros pot impliquant nos trois français se déroule dans mon dos. Dans le même temps, n’hésitez pas à lancer le streaming live, disponible en plusieurs langues dont l’anglais et le français (un petit « EPT live » recherché sur Google vous y mènera rapidement) et où l’on retrouve notre Kool Shen national.

La poker face d'Ivan Deyra dès qu'il engage des jetons au milieu

« Avec son statut d’inconnu et son palmarès live très modeste, Ivan savait qu’il allait se faire 3-bet à gogo. Il avait donc déjà décidé de 4-bet d’entrée de jeu, histoire de les calmer un peu. » Ainsi parle Romain Lewis, ami Bordelais d’Ivan Deyra observant l’action depuis le rail en attendant la reprise du High Roller.

Ivan a en effet appliqué son plan dix minutes après le coup d’envoi, ouvrant UTG+1 puis envoyant un 4-bet à 323,000 après un 3-bet au bouton d’Ilkin Amirov. Ce dernier possède un plus gros tapis que notre jeune français mais ne désire pas aller plus loin.

En table TV, Bruno Lopes défend sa BB face à une relance d’Onur Unsal, puis check/call 55,000 sur le flop A107. Le turn 3 est checké, et Bruno mise 70,000 sur la rivière 7. Il est payé rapidement et montre deux paires avec A3 : malgré l'apparition du deuxième 7 sur la rivière, c’est la meilleure main.

Bonne entame de match pour nos joueurs !

J’ai compris qu’il n’y aurait plus de vidéos sur les coverages mais de là à enlever les pics des croupières c’est un sacrilège !

Gogo les w BORWDEL

Le malheur des uns fait le bonheur des autres

Terrible clash franco-français : Olivier Ferrero 3-bet à tapis préflop pour 455,000 après une ouverture de Gleb Tremzin. Olivier possède un AcJs légitime, mais derrière Ivan Deyra se réveille avec une paire de Dames et envoie la boîte. Gleb Tremzin s’écarte du chemin et les jeux sont retournés. Le croupier retourne un board KJ95A donnant in extremis l’avantage à Olivier, qui se refait une santé en passant à 950,000, tandis que le qualifié Winamax subit un sérieux revers - il tombe à 800,000 après 45 minutes de partie.

Une seule élimination à déplorer pour le moment : celle de Henri Jaakkola. Le Finlandais empoche 30,730 euros.

Ivan se bat comme un diable

Il est solide, ce petit. Loin de se laisser démonter après avoir perdu plus d’un tiers de son tapis contre Olivier Ferrero, sur un coup où il était statistiquement large favori, Ivan Deyra est resté concentré à 100% sur sa partie, saisissant tous les spots qui se sont présentés à lui pour combler son déficit.

Témoin cette main où Ivan ouvre à 65,000 UTG. Il est payé par Ilkin Amirov puis Benjamin Lamprecht au bouton.

Sur le flop 1072, Ivan c-bet à 72,000. C’est payé par Amirov. Le turn est un 3 et Ivan réfléchit un moment avant d’annoncer tapis. Un léger overbet qui provoque un fold immédiat chez son adversaire.

Ivan va ensuite tenter avec succès un 3-bet au bouton contre Lamprecht avant d’être déplacé en table télévisée, l’élimination d’un joueur demandant un rééquilibrage des tables. Dès sa première main, le jeune qualifié Winamax va se frotter à Kool Shen, défendant sa BB face à un relance du rappeur et plaçant un donk-bet sur le flop KKJ : Bruno abandonne aussitôt.

Cet engagement permanent d’Ivan lui permet de remonter à plus de 1,1 millions juste avant la pause : vu son manque de réussite, être even après un niveau de jeu constitue un petit exploit.

19 joueurs restants, dont trois français toujours en forme

Nos trois français sont bien rentrés dans leur match ! Acteur de nombreux pots (avec notamment un joli cold 3-bet face à deux joueurs, avant le flop), Bruno Lopes a augmenté son tapis de 50% durant les 90 premières minutes de jeu. Olivier Ferrero, lui, a fait encore mieux, remportant un 70/30 chanceux pour doubler son tapis, ce qui lui a permis d’accumuler assez de munitions pour se montrer agressif. Il multiplie son tapis par plus de 2,5 ! [EDIT : C'est même mieux que ça - Olivier a du gagner un gros pot durant les dernières minutes du niveau, car PokerNews le place à 2,4 millions alors que j'avais moi-même compté 1,65 million dix minutes avant la fin du niveau] Cela s’est fait au détriment d’Ivan Deyra, mais le jeune grinder ne s’est pas laissé démoraliser, réussissant à reprendre les jetons perdus en très peu de temps.

Olivier Ferrero 2 400 000 Bruno Lopes (Team Winamax) 1 494 000 Ivan Deyra (Qualifié Winamax) 1 132 000

Les éliminés du premier niveau du Day 5

20e Abbas Moradi (Canada) 35 800€ 21e Tomas Pleticha (Russie) 30 730€ 22e Preben Stokkan (Norvège) 30 730€ 23e Henri Jaakkola (Finlande) 30 730€

Tableau de bord 20 joueurs restants (sur 1 044 au départ) Bindes 20 000/40 000, ante 5 000 Tapis moyen 1,56 million Prix minimum 35 800€

High Roller : du beau lingie

Alors que le Main Event entrait dans sa dernière phrase, les déçus ont pu se consoler lundi avec un High Roller à 10 300 euros autorisant un re-entry. L’épreuve a pour l’heure attiré 247 joueurs, dont 56 ont eu recours à un re-entry, portant le total des inscriptions à 303.

Après dix niveaux d’une heure joués lundi, 152 ont survécu, dont huit Français. Runner-up du High Roller à 25 000 euros disputé sur un jour la semaine passée, Jean-Noël Thorel mène le clan tricolore avec plus de 150 000 jetons. Au lendemain de sa seconde place sur un side event à 2 000 euros (pour près de 80 000 euros de gains !), le jeune Romain Lewis (photo) a également pris part à l’évènement. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que son good run continue puisqu’il a empaqueté pas loin de 148 000 jetons.

Parmi les autres Français bien placés, Imad Derwiche (120 000) et Jean Souprayenmestry (95 700) n’ont pas démérité. Les joueurs de la Team OnPok Paul-François Tedeschi (68 200) et Adrien Allain (56 300) sont aussi au rendez-vous, tout comme Benjamin Pollak (56 100). Notre membre du Team Pro Sylvain Loosli ferme la marche avec 34 300 jetons - et ce dernier a malheureusement déjà été éliminé à l'heure où nous écrivons ces lignes, perdant un coin-flip peu après le coup d'envoi du Day 2.

Son coéquipier belge Davidi Kitai est quant à lui bien en place avec un beau tapis de plus de 153 300 pions.

Au lendemain de son premier résultat sur le sol européen (91ème du Main Event), l’Américain Kenneth Smaron occupe la place de chipleader avec 274 700 jetons pour la reprise aux blindes 1 000/2 000 ante 300. Dans les hauteurs du classement, on retrouve l’Australien Jeff Rossiter (252 400), le vainqueur EPT Anton Wigg (236 000) ou encore le génie online Dan ‘Jungleman’ Cates (211 400).

No news is good news ?

Le plus important ce ne sont pas les cartes

L’évidence n’est jamais aussi frappante que lorsqu’on fait face aux trois dernières tables d’un EPT qui en comptait plus de cent au départ : beaucoup plus d’un jeu de cartes, le poker est un jeu de jetons.

Car à ce stade de la partie, les 19 joueurs restants ont à gérer une infinité de paramètres aussi importants que les mains qu’il reçoivent : leur position par rapport à leurs adversaires, leur position au classement, l’échelle des prix… Certes, recevoir des bonnes cartes et remporter des showdown reste nécessaire pour espérer aller jusqu’au bout, mais nous sommes au moment de la partie où un excellent joueur pourrait tout à fait augmenter son tapis sans avoir à regarder ses cartes, se contentant de choisir avec soin les spots pour avancer ses jetons.

Prenez par exemple Kool Shen, qui 3-bet au bouton après une relance de son voisin au cut-off. A sa gauche, le dangereux Gleb Tremzin 4-bet à 435,000. Le cut-off passe et Bruno analyse la situation pour ce qu’elle est : un vol en bonne et due forme, motivé non par des bonnes cartes chez Tremzin mais par la situation en elle-même.

Du coup, avec son AQ, Bruno est tout à fait à l’aise pour 5-bet à tapis et, comme pressenti, Tremzin abandonne aussitôt. Voilà le pro du Team qui passe la barre des 2 millions d’unités, affichant un sourire d’une valeur évquivalente !

Déplacé en table TV, Ivan Deyra est moins à l’aise, avec plus de pots perdus que de gagnés depuis une heure. Le qualifié Winamax n’a plus que 600,000 de tapis devant lui, ce qui ne représentera que 12 blindes après la prochaine pause, prévue dans trente minutes. Il est le short-stack officiel d’un field tombé à 18 restants après la sortie de l’Allemand Dominik Paus (35,800 euros)

Un nouveau tirage au sort des sièges est prévu une fois que l'on sera tombé à 16 joueurs restants (cela correspond aux deux dernières tables). L'objectif du Day 5 est d'atteindre au minimum la table finale (8 joueurs), voire plus si cet objectif n'est pas atteint trop tard - les organisateurs seraient ravis de tomber à 6 joueurs afin que la journée de demain ne soit pas trop longue, ce qui pénaliserait tout le monde, organisateurs comme joueurs.

Pose ton gun

Kool Shen est éliminé en 18ème position

« Il est terrible ce jeu. En une minute, tout peut s’arrêter. Il suffit d’un flip... » Coach du Team Winamax, présence de tout les instants et soutien indéfectible de ses troupes, Stéphane Matheu est tout aussi déçu que Kool Shen de l’élimination de ce dernier aux portes de la table finale, à une belle mais décevante 18ème place.

Incroyablement, le coup qui a précipité l’élimination de Bruno Lopes est presque identique dans son déroulement à celui que nous vous racontions quelques minutes plus tôt, débutant par une relance au bouton d’Ilkin Amirov (80,000). De petite blinde, Bruno 3-bet logiquement avec en main une solide paire de Valets JJ (210,000). De BB, Glem Tremzin porte les enchères à 420,000. « Je sais qu’il a du jeu, cette fois », dira Bruno ensuite, sans que cela ne change quelque chose à sa décision : tapis pour 1,6 million après qu’Amirov ait jeté ses cartes. Tremzin paie dans la seconde, révélant AK. C’est LE pot du tournoi de Bruno, il contient plus de 3,2 millions d’unités. LE pot du tournoi est un coin-flip. Pile ou face. Cinquante cinquante. Stop ou encore ?

Bruno trouve un très bon flop qui conforte ses chances : 897.

Le turn est brutal : un K qui fait passer Tremzin en tête mais nombreuses sont les cartes pouvant sauver Bruno : les Valets, les 10, les piques... Las, le 5 retourné sur la rivière n’est pas l’une d’entre elles.

Ainsi s’achève brutalement, et bien trop tôt, un parcours de cinq jours : pour sa 18ème place parmi 1,044 joueurs, Kool Shen remporte 35,800 euros.

Ivan à tapis, Ivan survit

Après la sortie de Bruno, il nous reste donc deux Français à soutenir. Le plus en danger d’entre eux à lui aussi joué un coin-flip cruciale mais, pour Ivan Deyra, l’issue fut plus heureuse : sa paire de 10 a tenu contre le AK d’Onur Unsal qui, lui aussi short-stack, a poussé 1,03 million UTG (20BB). Derrière, le qualifié Winamax a fait de même pour 585,000.

Les chances d’Ivan restent intactes : le voilà assis derrière un stack de 1,275 million alors que les deux dernières tables sont maintenant constituées après l’élimination de Benjamin Lamprecht en 17ème place (40,860 euros).

Du bleu sur du bleu sur fond bleu : sur cette photo se cachent trois valeurs de jetons différentes (5,000, 25,000 et 100,000) : croyez-moi qu'à plus de trente centimètres de distance, il est assez ardu de les différencier... Une anomalie qui fait tâche au milieu du professionnalisme général qui règne sur les tournois EPT.

Tableau de bord 16 joueurs restants (sur 1 044 au départ) Blindes 25 000/50 000 ante 5 000 Tapis moyen 2 millions Prix minimum 40 860 euros

Good Luck les 2 frenchies ! :mrgreen:

€FanClubGirondinDeValueMerguez

Chaque main est cruciale

Trois éliminations en 90 minutes, c’est peu, mais c’est tout à fait logique au vu des enjeux colossaux auxquels font face les demi-finalistes.

Avec 1,3 millions d’unités, Ivan Deyra reste stable, parvenant à voler suffisamment de pots préflop pour emmener le même nombre de jetons d’un niveau à l’autre - mais du coup, sa profondeur de tapis se réduit petit à petit : il entamera le niveau 28 avec tout juste vingt blindes.

Olivier Ferrero est beaucoup plus confortable avec 2,85 millions, et s’implique dans de nombreux coups, en position de payeur comme en position d’agresseur. Il s’est chargé d’éliminer Sébastien Gohr avec une paire d’As battant facilement As-Dame. Un peu plus tard, c’est le coup inverse qui survient : il fait doubler le dangereux Turc Onur Unsal lorsque celui-ci a trouve une paire d’As slowplayée puis engagée sur un flop Valet-9-6 : Olivier avait floppé top-paire avec As-Valet, et la meilleure main est restée en tête.

Onur Unsal

Les dernières éliminations

15e : Enio Bozzano (Brésil) 45 930 euros 16e : Sébastien Gohr (Allemagne) 40 860 euros

Une pause dîner de 75 minutes se tiendra au terme d’un niveau qui s’apprête à débuter. La partie continuera ensuite jusqu’à la constitution de la table finale, composée de huit joueurs.

Sam suffit

Le spectacle et les dialogues à table vont en souffrir : on a perdu en quatorzième place un joueur taquin et facétieux, Samuel Vousden. Sa sortie fait suite à un coup inévitable, avec deux Valets contre le As-Dame d’Onur Unsal, dans une confrontation bouton/SB tout ce qu’il y a de plus classique : relance, 3-bet, tapis, snap-call. « Il n’y a rien qu’on puisse faire », sourit Unsal avant que le board ne tombe : celui-ci sera à son avantage avec aucune carte au dessus du 9. Il ne reste plus que 540,000 à Vousden, qui fait tapis quelques minutes plus tard avec Dame-10 : il est payé par Hossein Ensan avec Roi-Dame, et l’Allemand est drawing-turn sur le turn 108KK.

Pour sa 14ème place, il remporte 45,930 euros.

Ils sont tous partis à tapis, vous ne devinerez jamais ce qu’il s’est passé ensuite

J’ai déjà vu des tables finales s'étalant de plus de 18 heures. J’ai déjà vu des mecs en venir aux mains. J’ai déjà vu un mec renverser une table dans un tournoi pro, faisant voler cartes et jetons après s’être pris un bad beat. J’ai vu des mecs gagner un tournoi après être tombé à un seul jeton. Les quintes flush ne me font même plus tiquer, les quintes flush Royales me font baîller. Un jour, j’ai vu un mec faire une attaque cardiaque à la fin d’une table finale WSOP - il a refusé de se faire transporter à l’hôpital : le bracelet était trop important.

Douze années passées à regarder des tournois de poker de toutes sortes dans les casinos du monde entier : on serait blasé à moins mais, blasé, je ne l’étais point en observant aux premières loges cette main qui rentre instantanément au panthéon des moments les plus fous en douze années d'European Poker Tour.

UTG, Chris Walker pousse tapis pour 985,000 - quinze blindes. Juste derrière, Marc Macdonnel, réduit à moins de trois BB après avoir perdu un pot énorme avec full contre full, s’engage pour 165,000.

La parole arrive au chip-leader Ilkin Amirov au bouton : c’est payé. Pourquoi pas, le mec a une tonne de jetons.

Deux joueurs à tapis, un chip-leader qui complète : vous suivez ? Jusqu'ici rien de passionnant mais ce n'est pas fini : de grosse blinde, le récent vainqueur du WPT Prague Javier Gomez revient à tapis pour 2,58 millions ! La parole revient à Amirov qui paie en une micro-seconde !

La foule des grands jours pour un showdown mémorable

Pas moins de QUATRE joueurs sont à tapis ! Non, vous ne rêvez pas, nous ne sommes pas sur un freeroll Internet tout pété mais bien en demi-finales d’un tournoi à 5,000 euros avec presque un million à gagner !

Sans surprise, les joueurs retournent des mains très fortes :

JJ chez Walker
98 chez Macdonnel
KK chez Amirov
QQ chez Gomez

Même les joueurs à table dégainent leurs téléphone pour prendre en photo la tableau inédit. En l’état, ce showdown est déjà incroyable, mais le fait que ce soit le chip-leader qui retourne la meilleure main de départ, et que cette meilleure main de départ va rester en tête face aux trois autres relève proprement de l’inimaginable !

Très en verve, notre dealeuse préférée Alice va en effet retourner un board A9626 qui maintiendra le suspense intact jusqu’au bout pour chacun des joueurs, mais ne changeant rien au final aux position de départ.

C’est un strike massif que nous venons d’observer : TROIS joueurs sont éliminés simultanément par Ilkin Amirov, qui consolide donc son chip-leader tout en offrant aux aux joueurs survivant un bon immédiat sur l’échelle des prix - notre short-stack français Ivan Deyra n’en demandait pas tant !

Bien entendu, la hauteur des tapis des joueurs est le seul critère pris en compte pour déterminer l’ordre des éliminations :

13e : Marc Macdonnel (Irlande) 50 990€
12e : Chris Walker (UK) 50 990€
11e : Javier Gomez (Espagne) 56 950€

O’Rouke par la petite porte

Alors que nos têtes tournaient encore après avoir assisté à une triple élimination, celle de Gavin O’Rourke va passer quelque peu inaperçu. L’Irlandais est à tapis préflop avec une paire de 8 contre les Dames d’Onur Unsel, et ne trouve aucune aide sur le board : que de l'ordinaire une minute après que l'extraordinaire soit survenu.

Sa sortie en dixième place (56,950 euros de prix) provoque la constitution de la table finale préliminaire à neuf : Cocorico, deux Français y figurent !

La presque finale

Les superviseurs ont procédé à un ultime retirage des positions. Les voici, avec les hauteurs de tapis correspondantes, c’est PokerNews qui a effectué le décompte :

Siège 1 : Hossein Ensan (Allemagne) 2 245 000 Siège 2 : Ilkin Amirov (Azerbaïdjan) 9 845 000 Siège 3 : Ivan Deyra (Qualifié Winamax, France) 1 270 000 Siège 4 : Onur Unsal (Turquie) 3 120 000 Siège 5 : Slaven Popov (Bulgarie) 2 015 000 Siège 6 : Vlado Banicevic (Montenegro) 3 050 000 Siège 7 : Thomas Butzhammer (Allemagne) 1 270 000 Siège 8 : Gleb Tremzin (Russie) 6 015 000 Siège 9 : Olivier Ferrero (France) 2 315 000

Blindes : 30 000/60 000, ante 10 000

On trouve donc deux joueurs affichant 20BB (dont Ivan Deyra), un très très large chip-leader avec plus de 150 blindes, un Gleb Tremzin toujours confortable, et cinq autres joueurs situés entre 33 et 52BB (dont Olivier Ferrero).

Qui est le chip-leader Ilkin Amirov ? Pour l'instant, le mystère reste entier. Une source bien informée nous confie : "Je l'ai croisé à Vegas à une table de craps - il flambait beaucoup..."

BenjoDiMeo:
Les quintes flush ne me font même plus tiquer, les quintes flush Royales me font baîller.

:mrgreen: :mrgreen: :mrgreen:

Merci pour ce grand moment :)

PAUSE DINER

Reprise de l'action aux alentours de 20 heures 40... Nos deux français sont toujours présents autour de la dernière table, mais font figure de short-stacks.