redirection

EPT Deauville 2014 présenté par PokerStars.fr - Jour 2

Tout de suite, la suite
EPT Deauville - Day 2

Parlons peu mais parlons bien : le deuxième tour de l’EPT Français va débuter à midi au sein du Centre International de Deauville. Le coup d’envoi coïncidera avec la fermeture des inscriptions : nous pourrons donc annoncer les chiffres officiel :participation (aux alentours de 670), montant total de la cagnotte (un peu plus de 3,35 millions d’euros) et nombre de places payées (je table sur 100).

Pour l’heure, ils sont 385 survivants sur la ligne de départ. Six niveaux de 75 minutes seront joués aujourd’hui. Ce Day 2 se terminera donc aux alentours de 21 heures. Nous prédisons qu’il restera à ce moment là un peu plus de 100 joueurs…

Les 10 joueurs les mieux fournis en jetons

Ayman Zbib (Liban) 181 400
Alain Bauer (France) 160 100
Chris Day (UK)154 100
Jorma Nuutinen (Finlande) 154 000
Martin Schleich (Allemagne) 152 500
Yerai Iribarren (France) 151 900
Tatu Maenpaa (Finlande) 142 700
Ludovic Geilich (UK) 142 000
Niels Van Leeuwen (Pays-Bas) 141 000
Alessio Isaia (Italie) 131 500

Alain Bauer, premier Français au classement provisoire

La galaxie Winamax

Quatre joueurs du Team Winamax ont franchi le premier tour, menés par Patrick Bruel en personne. Ils seront accompagnés de cinq Français qualifiés en ligne. On gardera un oeil aussi sur Nicolas Levi et Aurélien Guiglini, tête pensante du Staff Winamax et auteur d’un superbe deep-run lors de l’édition 2013 du tournoi (14e sur 782)

Steven Comte (Qualifié Winamax) 93 100
Patrick Bruel (Team Winamax) 92 300
Manuel Bevand (Team Winamax) 68 700
Aurelien Guiglini (Staff Winamax) 62 000
Alexandre Amiel (Qualifié Winamax) 57 600
Patrick Bailleu (Qualifié Winamax) 51 300
Laurent Bachelet (Qualifié Winamax) 36 800
Bruno"Kool Shen" Lopes (Team Winamax) 34 500
Nicolas Levi (Ami du Team Winamax) 30 600
Nicolas Chappuis (Qualifié Winamax) 28 000
Gaelle Baumann (Team Winamax) 20 400

Pour référence
Bilan chiffré du Day 1A
Bilan chiffré du Day 1B

Tableau de bord
385 joueurs restants (sur 668 au départ)
Blindes : 400/800, ante 100
Tapis moyen : 52,000

Benjo & Kinshu

Les tables du Team Winamax

Jetons un œil à la composition des tables sur lesquelles vont débuter les quatre joueurs du Team Winamax en lice aujourd’hui.

Table n°13

Gaëlle Baumann partagera la table d’un ancien vainqueur EPT, le Suèdois Kent Lundmark (Barcelone - 2010), et d’un ancien finaliste EPT, le Français Abdul A. (MonteCarlo - 2005).

Siège 1 - Jerome Huge (France) 90 400
Siège 2 - Roland Rozel (France) 23 100
Siège 3 - Antonio Rodrigues (France) 79 700
Siège 4 - Koen Berendsen (Pays-Bas) 3 800
Siège 5 - Abdul A. (France) 13 600
Siège 6 - Gaelle Baumann (France / Team Winamax) 20 400
Siège 8 - Fabian Laute (Allemagne) 32 800
Siège 9 - Kent Lundmark (Suède) 37 100

Table n° 16*

Peu de visages connus à la table de Patrick Bruel où figure tout de même un joueur régulier de Winamax, le Français Hadrien ‹ Chance44 › Gallois.

Siège 1 - Mario Nagel (Allemagne) 56 200
Siège 2 - Victor Ilyukhin (UK) 26 200
Siège 3 - Tungel Lars (Suède) 41 900
Siège 5 - Hadrien Gallois (France) 19 800
Siège 6 - Niall Farrell (UK) 65 600
Siège 7 - Christopher Frank (Allemagne) 53 100
Siège 8 - Patrick Bruel (France / Team Winamax) 92 300
Siège 9 - Daniel Ghionoiu (Canada) 58 600

Table n°21

Deux joueurs Winamax à la même table : Manuel Bevand et Bruno Lopes, qui n’ont pas vraiment été gâtés au tirage puisqu’ils retrouveront à leurs côtés l’Américain David William et l’Israélien Ilan Boujenah.

Siège 1 - Andrew Sweeney (Irlande) 129 600
Siège 2 - David Williams (UK) 36 000
Siège 3 - Anders Pedersen (Norvège) 56 300
Siège 4 - Tobias Wenker (Allemagne) 11 200
Siège 5 - Ilan Boujenah (Israël) 18 200
Siège 6 - Nandor Solyom (Roumanie) 75 200
Siège 7 - Bryan Paris (USA) 19 100
Siège 8 - Manuel Bevand (France / Team Winamax) 68 700
Siège 9 - Bruno « Kool Shen » Lopes (France / Team Winamax) 34 500

Main de fer, gant de velours

C’est un Patrick Bruel jovial que nous avons retrouvé en table 16, souriant et engageant la conversation avec ses adversaires. Charmeur, oui, mais sans pour autant oublier sa mission en ce début de Day 2 : continuer à faire grossir son imposant tas de jetons.

Nous venons de voir P14B relancer à 1,600 en fin de parole. Au bouton, Mario Nagel (un joueur Allemand) sur-relance à 3,800. La parole revient à Patrick qui paie rapidement.

Le croupier retourne un flop [Qs][8d][5c] et Patrick décide de miser (2,700) plutôt que de laisser l’initiative à son adversaire. L’Allemand paie et un [Ts] est dévoilé. Patrick revient à la charge avec une mise de 6,500. Nagel abandonne sagement, et Patrick remporte un joli pot sans avoir à dévoiler ses cartes.

Gaëlle revient dans la course

Excellent début de journée pour Gaëlle Baumann qui est parvenue à doubler son tapis au terme d’une main rondement menée !

Après une ouverture à 2,200 du joueur UTG, Gaëlle découvre UTG+2 As-Valet, une main avec laquelle elle décide de 3-bet à 5,600. Payée, la joueuse du Team Winamax check le flop As-7-4 suite au check de son adversaire. Ce dernier mise alors 10,000 sur un anodin 2 turn. Avec 16,000 de tapis, Gaëlle engage ses derniers jetons et se fait logiquement call. Confronté à un As et un 10, son meilleur kicker fait la différence après l’apparition d’un nouveau 7 sur la rivière. La voilà revenue à hauteur de 45,000 !

Hat trick Bruel

Rien n’arrête Patrick Bruel en ce début de journée ! Sous les yeux de sa partenaire de jeu Sofia Lovgren, P14B s’implique dans de nombreuses mains. Outre celle racontée plus tôt par Benjo, Patrick confie « avoir joué trois mains, et remporté les trois : deux bluffs et une bien rentabilisée. » Lors d’une bataille de blindes, Patrick est en position avec Valet-Neuf et envoie trois banderilles sur un tableau J43-A-9. Payé par - semble-t-il - un as, il empoche le pot et grimpe à 130,000 jetons.

Au bouton, le squeeze il est automatique

Encore Patrick Bruel… Dont la table est, comme dirait notre Belge préféré Davidi Kitai, « chaud d’action » ! P14B s’est ainsi retrouvé pris en sandwich en deux occasions consécutives.

La première fois en position de grosse blinde : Patrick 3-bet à 5,800 après une relance au bouton de Niall Farrell, autre gros tapis de la table. Ce dernier 4-bet à 11,800 et Patrick abandonne. « As-Valet de trèfle », dit-il en faisant la moue.

Main suivante : Christopher Frank relance au bouton. De petite blinde, Patrick trouve une paire de 8 et complète. La grosse blinde 3-bet à 4,300. La parole revient à Frank qui 4-bet pour 8,000 ! Impossible de payer pour P14B, qui abandonne sagement. La grosse blinde reste dans le coup. Le flop tombe Dame-Valet-3. « Regarde, il a trouvé son brelan de Dames », me souffle Patrick. Et effectivement, c’est exactement la main que retournera le bouton sur la rivière, après que la BB ait envoyé son tapis en bluff avec une paire de 10. Lecture au rayon laser.

Analysé à la loupe

Personnage incontournable du paysage pokeristique français, Michel Leibgorin sillonne les tournois du monde entier depuis 1995 avec son objet caractéristique : une loupe lui permettant de palier une défaillance visuelle afin de voir les cartes. Malgré cette vingtaine d’années passées sur le circuit, le jeu de Michel reste encore parfois inexplicable.

Après une heure de jeu dans cette seconde journée, il décide de payer une relance en position à 1,600 sur des blindes 400/800 ante 100 (en conservant 6,800 derrière). Gaëlle Baumann complète sa grosse blinde et voit apparaitre un flop [As][5h][2d]. Elle check, le relanceur initial check et Michel pousse alors rapidement son tapis. Gaëlle paie (elle possède [Ac][Qs]) et l’autre joueur s’éclipse. « It was a pure bluff ! » se marre alors Michel en retournant… [6d][9d] ! Bien tenté, Michel, bien tenté. Un quatrième As sur le turn assure le pot à Gaëlle qui revient dans la moyenne avec un tapis de 55,000.

Manuel valse

Manuel Bevand n’aura pas joué longtemps à côté de son compère Kool Shen

Avec un tapis supérieur à la moyenne en ce début de Day 2, Manuel Bevand semblait bien parti pour effectuer un nouveau deep run dans un tournoi majeur du circuit. Mais une main jouée quelque peu étrangement par l’un de ses adversaires est venue mettre brutalement fin à son parcours. Que s’est-il passé ?

Tout démarre par une ouverture en début de parole à 1,700 d’Ilan Boujenah. Manuel est au hijack et découvre [Jc][Jd]. Le pro Winamax sur-relance à 3,900. En grosse blinde, Anders Pedersen augmente à nouveau les enchères : 10,000 ! Ilan passe… mais pas Manuel qui complète la somme demandée en position.

Flop [Qh][Qc][Ks] : Anders effectue une mise de continuation classique en proposant 12,400. Manuel call.

Turn [Ad] : Les deux joueurs tapotent la table l’un après l’autre.

River [Ah] : Le Norvégien, qui n’a pas l’air emballé par cette carte, check rapidement. Manuel décide de transformer sa main en bluff afin de ramasser le pot et annonce tapis pour 45,000 environ. Dix secondes s’écoulent et Anders susurre timidement « yeah… i call » en révélant [Ac][Kd] !

Groggy par ce check adverse river enchainé d’un petit slowroll, Manuel Bevand salue ses adversaires avant de rejoindre la sortie. Son EPT Deauville s’arrête ici !

A vive allure

On a dénombré une cinquantaine d’éliminations durant le premier niveau du Day 2 (75 minutes). Un rythme tout à fait logique au vu des disparités de tapis importantes entre les joueurs, et un rythme qui ne risque pas de faiblir vu que les blindes continuent de grimper : elles viennent de passer à 500/1,000 avec une ante de 100.

Parmi les premiers sortants du jour :

David Tavernier
Paul-François Tedeschi
ElkY
Stéphane Bénadiba
Léo Willefert
Alice Taglioni
Anthony Picault
Manuel Bevand (Team Winamax)

Alice Taglioni racontant un coup à Harper durant l’édition 2013 du tournoi

Tableau de bord
333 joueurs restants (sur 669 au départ)
Blindes : 500/1,000, ante 100
Tapis moyen : 60,000

Bataille de qualifiés

Deux qualifiés Winamax ont débuté la journée côte à côte : Laurent Bachelet (à gauche) et Alexandre Amiel (au centre). Ce dernier nous raconte deux mains, toutes deux débutées par un limp…

  • « Je paie avec As-Dix premier de parole et suis relancé à 2,500 par un Espagnol. Deux joueurs paient et j’opte alors pour un 3-bet à 7,100 afin d’arracher le coup. L’Espagnol hésite longtemps puis paye alors que les deux autres passent. Le flop est JT5 et je préfère checker hors de position. Il fait de même. Le turn est un 6 : je check de nouveau, il fait 6,200 et je paie. On check tous les deux un 4 à la rivière et il me montre une paire de Neufs. »

  • « J’ai reperdu pas mal ensuite face au joueur à ma droite (ndlr : le qualifié Laurent Bachelet). Je limp paire de Huit premier de parole, il veut me relancer à 3,600 mais se plante et envoie 4,600. Je paie et paie à nouveau 6,100 sur un flop QJJ. On check ensuite un As sur le turn et une brique sur la rivière : il a As-Roi. »

Bilan des opérations : Alexandre Amiel possède 60,000 et Laurent Bachelet 40,000.

Idris encaisse

Il faudra se méfier de lui à l’occasion de cet EPT Deauville : Idris Ambraisse fait le spectacle et est désormais large chipleader de sa table après avoir dépouillé un joueur arrivé avec 111,000 de tapis. « Il a tout distribué ! » disent en cœur les joueurs de sa table avec des yeux ébahis. La dernière main ? Une trentaine de blindes investies en une seconde par notre bienfaiteur avec Roi-Dame, une main derrière le As-Dame d’Idris qui grimpe à 150,000.

Olivier s’enracine

Discret, calé au fond de sa chaise, l’animateur de Radio Club Poker Olivier Piechaczyk a tranquillement multiplié son tapis de départ par 6 au cours des 100 premières minutes de jeu. De 15,000, Olivier est passé à 90,000, à l’aide notamment de deux coups à tapis avant le flop victorieux, l’un avec As-8 contre As-5, l’autre avec As-Roi contre As-Dame.

On est pas bien là ?

Jamais stressé, toujours souriant, bavard et affable, Aurélien Guiglini pratique un poker décontracté, et ce même lors d’un gros EPT à 5,300€ l’entrée comme celui-ci. C’est bien simple, si tous les joueurs affichaient à la table la nonchalance de notre collègue de Winamax, tous les tournois du circuit ressembleraient au Winamax Poker Open - avec un beaucoup plus de joggings gris, ceci dit, mais personne n’est parfait.

Et c’est donc « en toute détente », selon l’expression consacrée, que Guignol a récemment doublé son tapis pour rejoindre Patrick Bruel dans le club des « 100,000 et + ».

On écoute l’intéressé :

« Je paie une relance avec [Tc][9c], et derrière un mec squeeze. Comme les deux autres joueurs paient, je décide de mettre aussi les 5,000 demandés. Un gamble pour 10% de mon stack. »

Le flop est presque parfait :

[Kd][Qc][8c] : tirage couleur, quinte, et quinte flush.

« Le squeezer envoie 12,000, c’est payé une fois : j’envoie mes 43,000. Le premier abandonne et l’autre paie avec [Kd][Jd], je m’attendais à mieux tout de même. [Ac] sur le turn, tranquillement. »

Les tuyaux de Philou

Installé derrière un petit tapis inférieur à celui reçu au début du tournoi, Philippe Ktorza prend son mal en patience, tout en lâchant parallèlement quelques sacoches sur des paris hippiques. Et le joueur sponsorisé par PMU à l’air plus heureux au turf qu’au poker aujourd’hui. En témoigne cette petite cote à 4 contre 1 qu’il vient de rentrer.

Sympa, l’ami Philou nous lâche un petit tuyau, concernant la huitième course - le Prix de Gavray - qui a lieu à 16h25 à Vincennes : « Il faut jouer le 3, Apocalyspe Now ! Cote à 4 contre 1 ». Merci Philippe, je vais de ce pas miser tout mon PEL sur ce brave canasson !

20 minutes

Postés une vingtaine de minutes derrière la table de Bruno Lopes, nous avons pu le voir 1/ parler de l’élimination de Manuel Bevand (« c’est chaud d’action quand même »), 2/ rendre l’ensemble des mains que la croupière lui a confié sans investir de jetons, 3/ reparler de l’élimination de Manuel Bevand (« c’est très chaud d’action quand même ») puis 4/ doubler juste avant la pause avec As-Dame contre une paire de Valets, une Dame tombant sur le turn. Le pro Winamax grimpe à 70,000.

Et ça continue, encore et encore

Les deux premiers niveaux du Day 2 sont derrière nous. On est passé sous la barre des 300 joueurs restants. Pas loin de cent éliminations, donc, à recenser en 150 minutes de jeu.

Les dernières victimes de cette infernale machine à broyer les espoirs qu’est le poker de tournoi :

Alain Bauer (pourtant chip-leader Français au départ de la journée)
Anton Wigg
Benjamin Pollak
Otto Richard
Sergio Aido

Et la ravissante joueuse Allemande Natalie Hof

Quatre niveaux restent à jouer. Les chiffres officiels devraient être annoncés sous peu, notamment le nombre de joueurs qui seront récompensés sur ce tournoi (on table sur 100 tout rond)

Blindes : 600/1,200, ante 200.

Crie le bien fort, use tes cordes vocales

Après avoir explosé de joie, Jérôme Zerbib s’est empressé d’aller raconter son coup à ses amis installés aux tables voisines

« Yes ! Yes ! Yes !!! » entend-on beugler au beau milieu de la salle. En se rapprochant de la table d’où proviennent ces cris saccadés, on aperçoit un Jérôme Zerbib debout, et ses jetons au centre du tapis. Pas besoin d’être un génie pour comprendre que le régulier des cercles de la capitale a remporté un pot crucial.

Jérôme, qui avait déjà chauffé ses cordes vocales hier lors du Day 1B, s’est retrouvé à tapis avant le flop avec une paire de Rois contre le As-Dame de l’Anglais Andrew Teng. Un As est alors apparu sur le flop, mais un Roi sur le turn est venu changer la donne pour Jérôme qui passe à 85,000 dans ce Day 2.

Des ex qu’on n’oublie pas

On retrouve assis face à face en table 6 deux joueurs ayant parcouru un long bout de chemin au sein du Team Winamax : Antony Lellouche et Nicolas Levi. Cinq et six années, respectivement, durant lesquelles les deux joueurs ont vécu les plus belles heures de leur carrière en tournoi.

Aujourd’hui à l’EPT Deauville, les deux ex-Team Pro vivent des expériences dissemblables jusqu’à présent : si Nicolas vivote avec 24,000 (« on fait avec ce qu’on à », dit-il avec un sourire), Antony est de son côté impliqué dans de nombreux coups, tactique permise par un stack qui n’en finit pas de monter.

Dernier coup fumant en date, cette couleur trouvée contre Neuville (Pierre) et Neuville25w (Romain Baerts, faut pas confondre les deux). Avec [Qs][Ts], Antony mise sur le flop [Ad][6s][2s] et se fait relancer par le Belge. Baerts abandonne, mais pas Antony, qui paie et annonce « check dans le noir ». Le turn est un [9s]. Neuville checks aussi. Rivière : [5d]. Antony mise 10,000 et se fait payer rapidement par le Belge, qui n’a guère eu de chance avec son brelan de 6.

Bilan comptable : Antony Lellouche passe la barre des 200,000 et rejoint le clan des chip-leaders.

Plus belle la Vizioz

Drôle de coup remporté sans showdown par l’ancien candidat de La Maison du Bluff Matthieu Vizioz. Un minraise d’un joueur en début de parole, un 3-bet à 5,300 de celui au cutoff et un 4-bet shove de Mathieu en grosse blinde pour un peu plus de 12,000. Si le relanceur initial passe, on s’attend à un call rapide de l’autre joueur. Mais non, une minute d’intense réflexion plus tard, celui-ci se débarrasse étonnamment de ses cartes ! Une aubaine pour « La Chignole » qui, sous le regard ébahi de toute la table, remonte au-dessus de 20,000.

Lapeyre d’as

Alors qu’Iris Ambraisse a 6,500 jetons devant lui (sûrement un 3-bet) et un joueur au fort accent russe une sur-relance à 16,500 (le 4-bet, donc), Sébastien Lapeyre, le joueur ayant passé la grande majorité de la journée aux côtés de Gaëlle Baumann lors du Day 1, pousse son tapis pour 70,000. Après un fold d’Idris, le joueur de l’Est s’interroge sur la teneur de la main de Sébastien, qui répond : « je pourrais avoir paire de huit, paire de valets… Ou neuf et dix assortis ! » Sébastien vient juste de terminer cette phrase lorsqu’il voit son adversaire engager la somme avec As-Roi. Il retourne alors une paire d’As restant en tête sur un tableau anodin pour grimper à 150,000.