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WSOP 2009 - Jour 2

La quarantaine joyeuse
Bon anniversaire aux World Series of Poker !

10 heures 25. Amazon Room, Rio Hotel & Casino. Pour les grands jours, j’aime être prêt en avance. Deux bonnes heures avant le départ des quarantièmes World Series of Poker, je suis déjà installé sur le banc de presse, exactement à la même place que lors des 45 jours de l’édition 2008. Carnets, crayons, appareils photos, objectifs, cables et ordinateur portable : j’ai étalé mes affaires sur la table encore inoccupée. . Devant moi, l’océan de tables de l’Amazon Room n’est occupé que par quelques croupiers et superviseurs, préparant l’épreuve du jour.

Après un Day 1 consacré à l’épreuve des employés de casino (500 dollars l’entrée, 864 participants), les choses sérieuses commencent aujourd’hui au Rio. Pour fêter les 40 ans des World Series of Poker, une épreuve mastodonte de No Limit Hold’em a été organisée en tout début de festival. Le prix d’entrée : 40,000 dollars, bien entendu. Il fallait bien cela pour honorer le plus gros et le plus ancien festival de poker de la planète. Vu le prix extravagant de l’épreuve, on peut s’attendre à un field petit, mais costaud, constitué des joueurs les plus expérimentés et/ou les plus riches. La ligne de pari quasi-officielle fixée par Phil Ivey et Daniel Negreanu a été fixée à 228 joueurs. J’en prédis moins… Aux alentours de 189. En tout cas, on comptera deux joueurs du Team Winamax au départ. Plus d’infos à venir durant les prochains posts.

Que nous réservent les WSOP version 2009 ? Une quarantaine joyeuse, avec une affluence qui battra à nouveau tous les records établis les années précédentes ? Ou une crise de la quarantaine, avec un contexte économique réduisant de manière drastique le nombre d’entrées ?

Ce n’est que la première des nombreuses questions qui se posent à nous : nous aurons largement le temps d’y répondre durant les six semaines à venir.

Le reportage Winamax

Six semaines durant lesquels Winamax et son équipe de reporters sera présente de manière quotidienne au Rio. Voici à quoi vous pouvez vous attendre sur www.winamax.fr du 28 mai au 15 juillet 2009 :

  • Un point quotidien sur les épreuves en cours, publié chaque jour aux alentours de midi (21 heures en France) La plupart des journées du festival verront six tournois se disputer simultanément, autant dire qu’il y aura de quoi faire.
  • Une page récapitulant les résultats des WSOP, mise à jour quotidiennement : y seront listés les vainqueurs de chaque épreuve, et l’ensemble des performances françaises.
  • Une galerie regroupant les meilleures photos des WSOP.
  • Pour les plus assoiffés, un fil Twitter mis à jour en temps réel sur www.twitter.com/TeamWinamax
  • Des interviews de vos joueurs favoris, français et étrangers.
  • Une rubrique touristique pour vous faire découvrir les endroits les plus cools de Las Vegas.
  • Des vidéos exclusives signées Régis à partir du 23 juin.
  • Et bien sur, tout au long de chaque journée, infos, chip-counts, photos, récits de coups, rumeurs extravagantes, publiées à raison d’un article par heure et par tournoi, en vertu des règles en vigueur aux WSOP. Bref, le reportage classique, avec surement un peu moins d’emphase sur les Day 1 des « donkaments » à 1,500 dollars, où il ne se passe pas grand chose, et un focus plus approfondi sur les épreuves qui comptent vraiment : HORSE à 50,000 dollars, PLO à 10,000 dollars, etc, etc.

Aujourd’hui commence un marathon de six semaines, durant lesquelles nous ferons de notre mieux pour vous faire vivre l’événement en direct. Les joies et les peines de nos joueurs, les rires, l’émotion parfois, les grands moments d’histoire comme les petites anecdotes. J’espère que notre reportage vous plaira.

Bienvenue aux World Series of Poker, 40ème édition !

Benjo et Yuestud

Day 2 : demandez le programme

On commence ces WSOP en douceur avec seulement deux épreuves à suivre :

Midi : Spécial 40ème anniversaire – No Limit Hold’em 40,000 dollars (Day 1)
Restez branchés pour les premières infos à propos de cette épreuve inédite, organisée spécialement pour célébrer quatre décades de championnats du monde. Les inscriptions ne sont pas encore closes : le compteur affiche 194 joueurs (quatre de plus que ce que j’avais prédit, j’aurais du parier gros !) Il me semble que deux joueurs seulement ont été éliminés durant la première heure. Les français au départ : Cuts et CrocMonsieur du Team Winamax, David Benyamine et ElkY bien sur, ainsi que Bruno Fitoussi et Philippe Rouas, l’expatrié californien, que beaucoup ici considèrent comme 100% américain. On va couper la poire en deux en considérant que si Philippe arrive en table finale, il sera tout à fait français, et que s’il saute dans quinze minutes, il peut être ce qu’il veut.

14 heures : Epreuve des employés de casino (500$) No Limit Hold’em (Finale)
Une tradition des championnats du monde : un tournoi réservé aux milliers de travailleurs sans qui aucun casino, ni aucune partie de poker ne pourrait tourner : les employés de l’industrie du jeu. Ils étaient un peu plus de 850 au départ hier (un peu plus qu’en 2008), croupiers, superviseurs, chefs de salle et j’en passe. La table finale se déroulera aujourd’hui : à cette occasion y sera décerné le premier bracelet de l’été. Pour être honnête, je ne dispose pas d’autres infos sur ce tournoi dont j’ai manqué le départ hier. J’essaierai d’aller voir ce qu’il se passe une fois la table finale commencée.

La structure de l’Event #2 : No-Limit Hold’em 40,000 dollars

Les organisateurs ont constitué une structure qui met l’eau à la bouche pour ce tournoi anniversaire très spécial. Les ante seront tout bonnement présentes dès la première main ! Ce qui, note Nicolas Levi, va encourager un jeu agressif d’entrée de jeu : on ne devrait pas attendre des heures avant de voir se développer un gros pot.

Tapis de départ : 120,000
Durée des niveaux : 60 minutes

200/400, ante 50
300/600, ante 75
400/800, ante 100
500/1,000, ante 100
600/1,200, ante 200
800/1,600, ante 200
1,000/2,000, ante 300
1,200/2,400, ante 300
1,500/3,000, ante 400
2,000/4,000, ante 500

Quinze minutes de pause tous les deux niveaux. Pause-dîner de 90 minutes après le sixième niveau.

Au terme de ces dix niveaux, l’horloge devrait se trouver aux alentours d’une heure du matin. Les survivants emballeront leurs jetons, et reviendront vendredi à 14 heures pour disputer la suite de l’épreuve, et tenter de se qualifier pour la table finale.

Les WSOP s’offrent un cadeau d’anniversaire à 40,000 dollars
201 joueurs s’invitent à la fête

« J’étais assis dans le canapé, en train de me demander ce que diable j’allais pouvoir inventer pour commémorer le 40ème anniversaire des World Series of Poker. Ma femme s’est tournée vers moi, et m’a dit : « Hé bien, tu n’as qu’a faire un tournoi à 40,000 dollars ! » En voilà une excellente idée, me suis-je exclamé. Merci, chérie. »

C’est par ces mots que sur le podium, l’arbitre suprême des WSOP Jack Effel a accueilli les joueurs à midi. Jeffrey Pollack, le grand manitou du festival, a pris la suite pour souhaiter la bienvenue aux joueurs. Puis le champion du monde en titre Peter Eastage s’est emparé du micro. Le timide scandinave n’a prononcé que quatre mots, mais ô combien importants : « Shuffle up and deal ! »

Et ainsi, le cirque pouvait commencer. Il va s’étaler sur six longues semaines. Le futur, que nous réserve t-il ? Bien malin celui qui pourra prévoir ce qu’il va passer durant les 57 tournois des WSOP 2009. Nous avons notre propre avis sur les favoris de cette édition, que nous vous donnerons plus tard (de notre position d’observateurs, nous n’aurons guère le temps de jouer – c’est pour cela que nous nous consolons en lançant quelques paris). En attendant, intéressons nous à l’épreuve du jour.

Depuis 2006, les riches pros avaient déjà le HORSE à 50,000 dollars pour tester leur talents autour d’une réunion élitiste, nettoyée de tous ces amateurs-qualifiés-sur-internet-qui-jouent-n’importe-comment. Oui, vous savez, ces joueurs inconnus qui gagnent le Main Event à chaque fois. Cette année, ce tournoi anniversaire à 40,000 dollars, programmé dès le début du festival (quand les joueurs ont encore les poches pleines pour s’inscrire, disent les mauvaises langues) servira lui aussi de terrain de jeu pour les joueurs sponsorisés et/ou très riches et/ou très surs de leur talent.

Avec une différence de taille, cependant : la moyenne d’âge des compétiteurs ! Si le HORSE ressemble pour une grande part à une réunion de vieux gamblers aguerris, présents sur le circuit depuis vingt ans au moins, l’épreuve du jour accueille une majorité de joueurs qui n’étaient pas nés quand les WSOP ont été crées, ni même quand Stu Ungar remporta son premier titre en 1980. Car c’est de No Limit Hold’em qu’il s’agit, la variante qu’ont appris en premier 100% des joueurs ayant découvert le poker ces cinq dernières années.

Les petits génies du net sont là en force. On a déjà vu beaucoup d’entre eux autour des tables de l’European Poker Tour : Eric Liu, Lex « Raszi » Veldhuis, Peter Eastgate, Brian Townsend, Jason Mercier, Shannon Shor, James « mig.com » McKey, Isaac Baron, Amisha Barer, et j’en passe.

Mais bien entendu, la vieille garde est là, pas décidée à se laisser écraser par les jeunots. Les Doyle, Ivey, Negreanu, Greenstein, DevilFish, Liebert, Chau Giang, Josh Arieh… Ils sont tous là, ou presque.

On se souvient que l’année 2008 fut l’année des pros aux WSOP, avec seulement une poignée d’amateurs réussissant à remporter un bracelet. Cette année, je peux voir arriver un affrontement féroce entre les jeunes joueurs online, et les vieux pros « de salle ». En mettant une petite pièce sur les gamins.

Parmi les joueurs qui ne sont PAS là : Phil Hellmuth (sans doute en retard) et Gus Hansen (qui a préféré se rendre à Paris pour regarder Raphael Nadal disputer Roland Garros – le danois a misé 900,000 dollars sur la victoire de l’espagnol).

Peu d’européens sont déjà arrivés à Vegas. J’ai pu croiser les allemands Florian Langman et Johaness Strassman. Côté français, la liste définitive semble être composée de :

  • Nicolas Levi (Team Winamax)
  • Ludovic Lacay (Team Winamax)
  • Bruno Fitoussi
  • David Benyamine
  • ElkY
  • Philippe Rouas

« Seulement deux d’entre nous habitent réellement en France », constate, amusé, Bruno Fitoussi.

Pour nos deux joueurs du Team Winamax, il s’agit tout simplement du tournoi le plus gros de leur carrière, de par le prix d’entrée, la qualité de leurs adversaires, et l’enjeu. Mais aucun des deux ne semble trop contrarié par la pression…

Compositions de tables (non exaustif)

  • David Benyamine/Chau Giang/Josh Arieh
  • Jeff Lisandro/Dario Minieri/Phil Galfond/Daniel Negreanu/Denis Philips
  • Adam Junglen/Ralph Perry/Sorel Mizzi/Daniel Alaei
  • Bill Edler/Greg Raymer/Freddy Deeb/Michael Binger
  • Philippe Rouas/Sami « LarsLuzak » Kelopuro/Lee Markholt/Christian Harder
  • Tom Dwan (OUT)/Phil Ivey/Amisha Barer/David Pham
  • Mark Seif/Isaac Baron/Eric Liu
  • James McKay/Vanessa Rousso/John Juanda/Ivan Demidov/Johnny Chan
  • Nicolas Levi/Brian Townsend/Doyle Brunson/Shannon Shorr/Huck Seed/Greg « FTB » Mueller
  • Brandon Adams/Ted Lawson
  • Neil Channing/Lex Veldhuis/David Singer/Eli Elezra/Shaun Deeb/Gavin Smith
  • Bruno Fitoussi/Bill Chen
  • Markus Lehman/Kathy Liebert/DevilFish/Dan Shak
  • Justin Bonomo/Hasan Habib/Antonio Esfandiari/Per Hummer
  • Gavin Griffin/Andy Bloch/Yevgeny Timochenko/JC Tran/Alec Torellio
  • David Williams/John Duthie/Jennifer Harman/Tony G/Chris Moneymaker/Nikolay Evdakov
  • Eric Lindgren/Florian Langman/Ted Forrest/Steve Zolotov/Hoyt Corkins/Phil Laak/Chad Batista
  • Peter Eastgate/Humberto Brenes/Barry Greenstein/Chris Ferguson/Andy Black
  • Scotty N’Guyen/Johaness Strassman/Doug Lee/Kenny Tran
  • Kirill Gerasimov/Nenad Medic
  • Alex Jacobs/Annie Duke
  • Ludovic Lacay/ElkY/Mike Matusow/ Jason Mercier

Ambiance avant le départ

ElkY avec l’ami du Team Lex « Raszi » Veldhuis

Phil Ivey avec Daniel Negreanu et Barry Greenstein

Nicolas Levi avec Eric Liu

Tableau de bord

196 joueurs restants (sur 201 au départ)
Blindes : 400/800, ante 100
Tapis moyen : 123,000

Six français dans la course au titre

Toujours très occupé par son travail, l’homme qui a lancé le poker à l’Aviation Club de France ne joue que peu de tournois. Mais quand il se lance, c’est généralement en mettant une grosse somme sur la table. Logique, donc, que de voir Bruno Fitoussi au départ de cette épreuve à 40,000 dollars.

« Pour l’instant, je n’ai pas vu de jeu », soupire Bruno. « J’ai vu les Rois une fois et me suis contenté de payer une relance. Un As tombe au flop : je lâche ma main, et l’on me montre As-Roi. » Je lui réponds qu’il a perdu le strict minimum. « J’ai aussi été victime d’un joli setup avec AQ contre AK sur un flop AKQ. » Après ces quelques revers, Bruno pointe à 80,000, mais garde le sourire.

Quel plaisir que de revoir évoluer le meilleur joueur français du monde, un an après sa brillante victoire lors de l’épreuve de Omaha High-Low ici même au Rio. David Benyamine avait décidé de passer son tour pour l’EPT de Monte Carlo, et reste mystérieusement absent de ses tables online habituelles ces derniers temps. Bref, il était temps qu’on le revoit en action. David possède actuellement un tapis de 150,000. Winamax ne manquera pas de suivre ses progrès de près durant l’ensemble des WSOP 2009, et, pourquoi pas, réaliser une petite interview de ce joueur notoirement discret. On peut rêver !

Porte-drapeau de l’axe franco-américain, l’expatrié Philippe Rouas est assis derrière un tapis de 150,000.

C’était prévisible : ElkY et Cuts n’arrêtent pas de se tirer dans les pattes, assis à la même table qu’ils sont. Le dernier affrontement en date fut des plus sanglants :

ElkY relance en fin de parole à 2,000 (blindes 400/800). Au bouton, Cuts sur-relance à 6,000. Tout passe et l’action revient à ElkY, qui paie.

Flop [Ks][Kc][3h]. ElkY checke, et Cuts fait de même, n’optant pas pour un c-bet.

Turn [6d]. ElkY checke à nouveau. Dépourvu de monnaie, Cuts balance un jeton vert de 25,000, annoncant « nine thousand. » ElkY paie après réflexions.

Rivière [9d]. ElkY checke une dernière fois, et Cuts appuie à nouveau sur la gâchette avec une mise à 18,000. ElkY réflechit quarante-cinq secondes, et paie en silence. Cuts hôche la tête, montrant un [2h], puis une autre carte que je n’arrive pas à discerner. ElkY possède la meilleure main avec… [As][Jc].

Résultat des courses après ce coup : Elky = 145,000, Cuts = 60,000

Nico Levi, ici pris en photo avec ma collègue Claire Renaut de MadeInPoker (avec Winamax, le seul site à couvrir les WSOP en français) a joué un gros pot avec As-Dame, mettant son adversaire à tapis sur un flop [Qc][8c][6d], tout en se demandant si « il allait perdre tous ses jetons avec top-paire contre brelan, ce qui serait gonflé après seulement quatre heures de jeu. » Son adversaire a passé, et Nicolas a ramassé le pot pour remonter à 80,000. L’histoire n’est pas finie… Quelques minutes plus tard, Nicolas met Shannon Shor à tapis avec AQ sur un board A-8-4-9. Ce dernier paie avec 99. Comme il l’avait malheureusement annoncé, Nicolas perd donc avec top-paire contre brelan. Le joueur du Team Winamax n’est pas mort, cependant, et possède toujours 40,000.

Tableau de bord
174 joueurs restants (sur 201 au départ)
Blindes : bientot 600/1,200, ante 100
Tapis moyen : 138,600

Il s’est fait désirer

En bonne star et autoproclamé meilleur joueur du monde, Phil Hellmuth aime à retarder son entrée, histoire que tout le monde le remarque quand il arrive finalement, trois bonnes heures après le début de la partie. Aussitôt après qu’Hellmuth aie pris son siège, le rail est envahi par plusieurs dizaines de spectateurs. Hellmuth fait tourner un exemplaire de son nouveau bouquin. Phil Ivey le parcourt quelques minutes, et le passe à son voisin de droite – Scotty N’Guyen. Ce dernier regarde la couverture pendant une seconde, et balance le livre à travers la table, manquant de faire tomber la pile de jetons d’Hellmuth : « Yeah, it’s good ! »

Une table bien stackée !

Sans souffrir

L’excellentissime Phil Galfond s’est retrouvé à tapis préflop avec [Ac][As] contre [Ad][Kd], dans un pot de 220,000. Une confrontation pas trop compliquée, d’autant que le flop tombe directement [Ah][9d][9h] pour achever définitivement son adversaire, à qui il ne reste plus qu’une poignée de jetons (bon, il y aurait pu avoir 9 au turn et 9 à la rivière pour un split, mais nous ne sommes pas à Lourdes, hein)

Un nouveau t-shirt, spécialement conçu pour Mike Matusow : « Pas de craquages ! »

Pendant le break

Ils ont beau s’affronter sans pitié, les français se serrent tout de même les coudes et partagent leur break ensemble. Fabrice Soulier et Rémy Biéchel sont arrivés en soutien, après avoir échoué à se qualifier lors du satellite organisé hier (avec trois tickets pour cent joueurs, la tâche était compliquée)

Après la pause

Nicolas double rapidement son tapis au retour du break, engageant ses jetons avec deux Dames contre la paire de 9 de Doyle Brunson. Le joueur du Team Winamax trouve une Dame pour sceller définitivement son avantage, et remonte à 70,000.

Tableau de bord
171 joueurs restants (sur 201 au départ)
Blindes : 600/1,200, ante 100
Tapis moyen : 141,053

Ils ont (déjà) sauté

Johnny Chan
Peter Eastage
Isaac Baron
John Juanda
Daniel Negreanu
Dario Minieri
Per Ummer
Eric Cajelais
… et une trentaine d’autres

Notre père à tous

Peu habitué à jouer des tournois à gros buy-ins, ni même des tournois tout court, Chris Moneymaker se fait de plus en plus discret, ces dernières années. Mais je vais quand même consacrer un paragraphe à Chris, ne serait-ce que pour au moins le remercier.

Oui, Chris, merci pour avoir remporté le Main Event des WSOP en 2003, devenant le premier qualifié internet amateur à remporter un tournoi majeur télévisé (le plus gros de tous, qui plus est !) et donnant envie à des centaines de milliers de téléspectateurs de tenter leur chance en ligne, parce qu’après tout, si un comptable du Tenessee peut le faire, ben moi aussi je vais essayer, bobonne. Cela a donné le grand boom du poker online de 2004, et cela a donné un job à des gens comme moi. Chapeau l’artiste.

Congratulations mises à part, Chris Moneymaker est actuellement en train d’accumuler un joli tas de jetons dans la discretion la plus totale. Je viens de le voir faire une grosse sur-relance à 42,000 contre un joueur californien, sur un board [4c][3c][Qd][Ks]. Son adversaire, qui a déjà investi une tonne, décide tout de même de passer après avoir longuement réfléchi.

Chris est l’un des rares joueurs a avoir plus que doublé son tapis à ce stade de la partie, avec 270,000 de stack.

Un français se détache

Bruno Fitoussi, tout sourire après avoir floppé [un full contre un malheureux adversaire qui ne possédait que le brelan. Le français pointe à 200,000 !

L’ennemi à nos portes

Andy Black, réincarné en Raspoutine pour les WSOP 2009. « J’arrive pas à croire que tu aies réussi à rentrer sur le territoire américain », a rigolé Mike Matusow. « Tu es probablement sur la liste des terroristes recherchés par la CIA. »

Keep trying

Cuts a retrouvé un tapis confortable de 136,000, et se permet à nouveau quelques fantaisies. Témoin cette main jouée – à nouveau – contre ElkY.

Ludo paie une relance venue de son ami, depuis la petite blinde. Le flop [9h][8c][3h] n’entraîne pas de mise. Sur le turn [2s], Ludo en profite donc pour miser 5,500. Payé rapidement par ElkY.

Rivière [7h] Ludovic mise 14,000. ElkY paie sans sourciller.

Ludovic rigole en haussant les épaules : « jamais tu va jeter tes cartes une fois dans ta vie ? »

ElkY montre une paire de Dames, qui remporte bien sur le pot.

Matusow intervient, comme à son habitude : « Mec, j’ai beaucoup de respect pour toi, mais il faut vraiment arrêter d’essayer de bluffer ElkY. »

Ludo : « Je vais continuer d’essayer, tout la journée ! J’veux dire, il a checké le flop… J’ai le droit d’avoir couleur de temps en temps ! »

Dès la main suivante, Ludo limpe au bouton après que Matusow ait limpé en milieu de parole. Le joueur du Team Winamax paie (« float » la mise de l’américain sur le flop K-7-8 avec [4s][3s], et trouve un 3 sur le turn. Check/check le turn, check/check la rivière, Ludo remporte le coup contre un Matusow consterné. « J’avais l’intention de bluffer, mais du coup j’ai eu besoin », rigole Ludo.

Allo, la quatrième dimension ?

Plusieurs degrés de lectures possibles dans cette main complètement barrée. Je n’ai vu que la fin, mais ça vaut largement le coup.

OK, donc le board final est [6d][8s][3s][2h][5s].

Il y a 30,000 au milieu, et Lee Markholt mise 20,000.

La balle est dans le camp de Philippe Rouas. Longue réflexion, trrrrès longue réflexion de Rouas, qui finit par avancer les jetons au milieu.

Suivant la règle, c’est Markholt qui doit retourner ses cartes en premier. Il s’éxectue, montrant

[7c][6c] pour une paire de six.

J’entame un dialogue télépathique avec Philippe

« Bravo Phil, bien payé, il a transformé sa main en bluff, t’es devant, allez, retourne tes cartes. »

Phil me répond (toujours pas transmission de pensée) :

« Merde, j’ai déconné, j’ai juste [As][Kh] »

Moi : « HEIN ? Tu déconnes, Philou, me dis pas que t’a payé avec moins bien que cette paire de 6 à la noix, quand même. Allez, arrête tes conneries, et retourne moi une paire de Neuf, ou un truc dans le genre. »

A ce moment, je perds le signal (les réseaux télépathiques sont encore peu performants en 2009), et Philippe retourne effectivement [As][Kh].

Lee Marlkholt ramasse le pot avec un air très soulagé, et lance un commentaire assez hallucinant à son adversaire français : « La vache, heureusement que t’avais rien. J’avais mal lu mes cartes, j’étais persuadé d’avoir deux paires [5c][6c]. »

Vraiment ? Markholt aurait donc fait un value bet avec ce qu’il croyait être deux petites paires sur un board contenant à la fois une couleur et une quinte ? J’ai du mal à le croire…

Tableau de bord

165 joueurs restants (sur 201 au départ)
Blindes : 800/1,600, ante 200
Tapis moyen : 146,000

Il a les jetons

Avec plus de 400,000, le chip-leader du moment est Antonio « J’ai rien gagné depuis 2004 mais je continue de faire parler de moi quand-même » Esfandiari.

Quelques infos Twitter pour patienter durant la pause-dîner

Rappel : n’oubliez pas de suivre le Team Winamax sur www.twitter.com/TeamWinamax

  • Doyle Brunson a misé sur Cleveland (contre Orlando)
  • David Benyamine est le premier joueur français a quitter le tournoi aujourd’hui (et même le premier français à quitter les WSOP 2009, tout court, il aime battre des records, le David). D’après Rémy Biechel, qui a vu l’action de loin, le MJFDM a payé son tapis sur la rivière, et s’est levé en se voyant montrer une couleur.
  • Nicolas Levi est de retour en forme, avec 120,000 de tapis. A sa table, Doyle a éliminé Greg Mueller avec un brelan. « Doyle est difficile à jouer », m’a dit Nicolas. « Il aime miser fort. »
  • Eliminés récents : Annie Duke, David Wiliams, Johnny Chan, Peter Eastgate.
  • Juste avant la pause, et juste après avoir doublé à 70,000 sur Howard Lederer (AQ contre AJ en bataille de blindes) Cuts a été déplacé à la table de Vanessa Rousso, Sorel Mizzi, Glen Chorny et James « mig.com » McKay. Avec un tapis encore modeste malgré le double-up, le joueur du Team Winamax aura fort à faire contre un tel casting.

Tableau de bord
163 joueurs (sur 201 au départ)
Blindes : 1,000/2,000, ante 300 après la pause-dîner
Tapis moyen : 157,650

Prize-pool : 7,718,400 dollars
27 places payées
Vainqueur : 1,891,000 dollars
27ème : 71,858$

ARRET-DINER 90 MINUTES

Reprise

La citation de la pause-dîner, dans un restaurant italien derrière le Palms, sur Flamingo Road :

« Howard Lederer a de très belles mains. »

Et Ludovic ne parlait pas de ses cartes.

Nouvelle rubrique : Nos favoris pour les WSOP 2009

Allez, on va se mouiller un peu, et en profiter pour parler des joueurs qu’on aime bien. Dans cette nouvelle rubrique quotidienne, nous vous présenterons quelques joueurs dont les chances de remporter un bracelet sont supérieures à la moyenne. En un mot : les favoris. Mais attention, pour figurer dans cette rubrique, ces favoris devront aussi et avant tout être des types sympas. Des mecs bien. A la cool. Tranquilles. Chill out, dude. Parce que je sais pas pour vous, mais moi, quand un mec sympa gagne un tournoi, ça me fait plaisir.

Aujourd’hui, on commence avec Jason Mercier.

Impressionnant, le palmarès que le natif de Floride a accumulé en tout juste un an. En avril 2008, Mercier (aucun lien avec Isabelle) se révélait pour son premier gros tournoi live. C’était à San Remo pour l’EPT, et Jason avait battu l’un des plus gros fields de l’époque, et une table finale ultra relevé où evoluaient Dario Minieri, Antony Lellouche, William Thorson et Eric Koskas, contre lequel il réussit un call extraordinaire avec la quatrième paire du tableau.

Depuis, Mercier a enchaîné les résultats, pratiquant un poker de grande classe malgré son jeune âge :

  • Trois places payées aux WSOP 2008
  • La finale à l’EPT de Barcelone
  • La victoire au High Roller de l’EPT Londres
  • Une victoire dans un side-event lors du Los Angeles Poker Classic
  • Une finale en Omaha aux WSOP Europe
  • Une victoire dans le Wynn Classic

Et tout cela en moins d’un an.

Pour ne rien gâcher, Jason Mercier est l’un des types les plus amicaux du circuit, toujours relax et de bonne humeur. Raison pour laquelle nous en faisons l’un de nos favoris pour les WSOP 2009. En apprenant la nouvelle, Jason a eu les mots suivants : « Ah, merci les gars, trop cool, je vais faire de mon mieux. » On espère bien, Jason, car sinon après, on aura l’air de bênets si tu ne fais aucun résultat.

Lay, lady, lay

Si je vous présente les adversaires actuels de Cuts, c’est uniquement pour avoir une excuse de publier des photos de charmantes demoiselles :

OK, donc celle-ci, je ne sais pas qui c’est, mais Yuestud m’assure qu’il s’agit d’une régulière des tournois hebdomadaires du Bellagio. Soit. Manque de bol, la madame vient de sauter lors d’un coup qui a fait sourire Cuts.

« Ben oui, c’est Sorel Mizzi, il s’amuse à 3-bet light, et quand elle envoie le tapis, il est commit pour payer avec son 10 et 6 dépareillé. Bien entendu, il gagne contre As-Roi. Quand je fais ça, on me tombe dessus, et lui, on le vénère. »

A la même table, Vanessa Rousso. De plus en plus jolie, la franco-américaine réalise une superbe année 2009 jusqu’à présent, avec une finale au NBC Heads-Up Championship, et une victoire lors du tournoi High-Roller de l’EPT Monte Carlo. Deux performances bonnes pour un gain total dépassant le million de dollars.

Big Pot for Big Papa

Sur un board 5-4-5-2-4, Doyle Brunson envoie un gros over-bet de 30,000. Il est payé par un autre champion du monde, Huck Seed. Brunson montre [Ad][5d], et remporte un autre gros pot.

Le reconnaissez-vous ?

Le runner-up du HORSE 50K Michael de Michele est méconnaissable…

AVANT (2008)

(photo: Card Player)

APRES (aujourd’hui)

Les éliminés récents

Andy Bloch
Barry Greenstein
Jennifer Harman
Brandon Adams
Ivan Demidov

Tableau de bord
134 joueurs restants (sur 201 au départ)
Blindes : 1,200/2,400, ante 300 pendant une heure
Tapis moyen : 180,000

New kid on the block

Davidi Kitai est arrivé à Las Vegas ce soir, rejoignant Cuts et Nicolas, en attendant les autres, qui arriveront petit à petit durant les jours qui viennent. « C’est presque émouvant de retrouver cette ville, un an après. » Davidi va jouer son premier tournoi samedi : l’épreuve spéciale « petit budget » à 1,000 dollars, qui devrait attirer 4,000 joueurs.

Je sais que Davidi garde son bracelet WSOP enfermé dans le coffre d’une banque, mais je lui pose quand même la question : l’a t-il emmené avec lui, un an après sa victoire historique ? « Oui, j’ai ramené mon bracelet. Mais je ne le porterai que si j’en gagne un second. Ca ferait une belle photo ! »

C’est tout le mal que l’on te souhaite, Davidi !

One out, one up

L’heure qui vient de s’écouler a apporté une mauvaise nouvelle avec l’élimination de Ludovic Lacay. Avec K-J, Cuts a trouvé un move assez logique en poussant son tapis après une énième relance de Sorel Mizzi (qui ouvrait 70% des pots). Hélàs, c’est à ce moment là que le canadien à choisi de trouver As-Roi.

Consolons nous avec Nicolas Levi, qui va entamer l’avant-dernier niveau de la journée avec un tapis de 200,000, tout juste la moyenne. Après être tombé très bas avant la pause-dîner, CrocMonsieur s’est refait une santé, avec notamment un brelan de 10 bien rentabilisé. Le joueur du Team Winamax a plus que jamais une partie difficile, pris en sandwich entre les légendaires (et bien stackés) Doyle Brunson et Huck Seed. Daniel Alaei est venu s’assoir à la place de Greg Mueller, et il n’est pas non plus à prendre à la légère. J’informe Nicolas que sa table ne cassera pas, étant située au fond de la salle. « Assez déprimant », soupire t-il. « Personne ne fait d’erreur à cette table. »

De son côté, Bruno Fitoussi peut se vanter de figurer dans le top 10 actuel, avec un tapis de 400,000. « Je suis crevé », dit Bruno derrière ses verres fumés. « J’ai hâte de pouvoir rentrer me coucher. »

Je vais aller voir ce qu’il se passe du côté de Philippe Rouas et ElkY, ce dernier ayant été déplacé à la table Ivey/N’Guyen/Pham.

Tableau de bord
118 joueurs restants (sur 201 au départ)
Blindes 1,500/3,000 ante 400
Tapis moyen : 204,407

La matinale

Tout d’abord, bonjour à tous ceux qui viennent de se lever. Ici, on approche de minuit, et le Day 1 de ce tournoi anniversaire à 40,000 dollars se terminera dans une heure.

Je vous avais promis des nouvelles de Philippe Rouas et ElkY, deux des quatre joueurs français encore en course.

Du côté de Phil, l’affaire est vite réglée : le californien est short, très short – dix blindes - et patiente en attendant de pouvoir faire tapis. Oh attendez, tandis que je tape ces lignes, je jette un coup d’oeil en direction de sa table. Bingo, le siège de Rouas est inoccupé. Busto, affaire réglée, suivant !

ElkY est lui aussi très short, et fait face à un casting assez tendu, composé de Steve « MrSmokey1 » Billirakis, Phil Ivey, Scotty N’Guyen, David « Dragon » Pham et Phil Hellmuth. Scotty porte cinq chaines en or diverses par dessus son maillot de type « marcel », et sirote sa bière favorite – Michelob. Je suis quasi sur qu’il est sponsorisé par cette marque pour en boire cinquante par jour. Phil Ivey possède un gros stack, mais semble plus occupé par la lecture des nouvelles sportives sur son Blackberry que par l’augmentation de son taux de relances préflop, au point mort à l’heure actuelle.

Phil Hellmuth est aussi short qu’ElkY, et se livre à ses tactiques bizarres habituelles – dans le cas présent, une mini-relance préflop à 6,000 en début de parole. Payé par ElkY, payé par MrSmokey, payé par la grosse blinde.

Tout le monde checke le flop [8s][8s][4c]. ElkY mise 12,500 sur le turn [5h]. Payé par MrSmokey. Hellmuth passe en ralant.

Rivière [Ad].ElkY envoie directement le tapis pour 45,000. MrSmokey réfléchit une plombe, et passe. ElkY remporte ce pot en forme de bouffée d’air frais.

Sanglante bataille de blindes

A la table de Nicolas, tout le monde passe jusqu’à la petite blinde, un joueur que je ne connais pas, qui fait une relance standard. Son voisin de gauche n’est autre que Daniel Alaei, qui sur-relance promptement. Surprise, la petite blinde sur-relance à nouveau, pour 75,000. C’en est trop pour Alaei, qui envoie le tapis pour 250,000. Il possède une paire de Rois, et est horrifié quand son adversaire snap-call, révélant une paire d’As.

Une confrontation inévitable qui se termine logiquement par la sortie d’Alaei. Tu joues ton meilleur poker huit heures durant, et au final tu ne peux éviter ce genre de coups. Tout ça pour ça ! Je raconte le coup à mon ami Ryan Daut qui passait par là, et l’on tombe tous les deux d’accord : les tournois, c’est vraiment nul. Vivent les cash-games !

L’heureux bénéficiaire de la confrontation AA contre KK

Davidi, c’est pour toi

« Quelle question aimerais-tu poser à n’importe quel joueur, qu’il soit vivant ou mort ? » A cette question rituelle de l’émission de radio du ClubPoker, Davidi Kitai répondait : « J’aimerais demander à Doyle Brunson s’il n’en a jamais eu marre de jouer au poker. »

Hé bien, le grand Doyle est toujours en vie, continuant de faire ce qu’il a si bien fait toute sa vie durant : être un sacré bon joueur de poker. Nicolas Levi a donc posé à son voisin de droite la question de Davidi.

« Des fois, le poker me lasse un peu, c’est vrai. Cela fait tellement longtemps que je joue. Mais à chaque fois que je m’arrête, je ne tiens pas un mois. J’y reviens toujours. » Doyle conclut avec une grimace de vieux singe : « Je crois qu’on peut dire que je suis accro… »

Tableau de bord
106 joueurs (sur 201 au départ)
Blindes 2,000/4,000, ante 500 (dernier niveau de la journée)
Tapis moyen : 227,500

Game Over

Une dernière news amère pour le Team Winamax : en même temps qu’ElkY, Nicolas Levi a sauté quelques minutes avant la fin du Day 1, sur un coup assez méchant. Croc relance en début de parole avec [Ac][Jc]. Il est payé par la petite blinde et trouve un flop de rêve : [Ad][7c][3c]. Nico c-bet, son adversaire check/call.

Turn [3s]. Check/check.

Rivière [9c]. La petite blinde checke. Nico mise. Son adversaire envoie le tapis. Nico paie, et joue contre un full aux 9 par les 3 joliment 1/ slowplayé et 2/ chatté sur la rivière.

C’en est fini du Team Winamax pour cette épreuve inaugurale des WSOP. On retrouvera nos joueurs pour l’épreuve #4, un No Limit Hold’em au prix d’entrée de 1,000 dollars. Aux antipodes du tournoi qui nous a intéressés aujourd’hui, quoi.

Quelques stacks en fin de Day 1

Bruno Fitoussi : 812,000
Michael DeMichelle : 635,000
Chris Moneymaker : 590,000
Lex « Raszi » Veldhuis : 580,000
Sorel Mizzi : 370,000
Antonio Esfandiari : 360,000
Doyle Brunson : 280,000
Phil Ivey : 270,000
Jason Mercier (favori officiel Winamax) : 210,000

L’ami du Team Winamax Lex « raszi » Veldhuis entamera le Day 2 avec l’un des plus gros tapis

Justin Bonomo possède 430,000

Same Player Shoot Again : Bruno Fitoussi a gagné son ticket pour le Day 2 de fort belle manière – il est le dernier français en course !

Tableau de bord
91 joueurs restants (sur 201 au départ)
Blindes : 2,500/5,000, ante 500 en début de Day 2
Tapis moyen : 265,000

Demandez le programme du Day 3 des WSOP

Deux épreuves seront à suivre vendredi… Un départ, et un redémarrage :

Midi : Event #3 – Omaha High-Low 1,500$ (Day 1)
14 heures : Event #2 – Special 40th Annual No Limit Hold’em 40,000$ (Day 2)

Étant donné que l’event #2 ne s’annonce pas comme l’un des plus excitants de l’année (du Omaha High Low ! En Limit ! A 1,500 dollars ! Waouh ! [sic]), notre reportage commencera aux alentours de 14 heures, soit 23 heures chez vous, pile à l’heure pour la reprise de l’évent #2. Pas de panique, cependant, j’irai faire un tour du côté des tables de Omaha pour vous donner au moins quelques infos, du genre, quelle est la meilleure main de départ, où, quel est l’âge du capitaine (42 ans). Pour le reste, nos efforts seront concentrés sur l’épreuve à 40,000$. Étant donné que le tournoi est programmé sur quatre jours, je ne sais pas quelles sont les intentions des superviseurs pour le Day 2. Atteindre les places payées, peut-être ? Elles sont au nombre de 27. Quoi qu’il en soit, la table finale ne sera atteinte que lors du Day 3, programmé samedi.