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WSOP 2009 - Jour 16

Day 16

Day 16, demandez le programme

Midi : Event #24 – No-Limit Hold’em 1,500$ (Day 1)
Today is donkament day ! 2,455 joueurs au compteur, dont le joueur du Team Winamax Arnaud Mattern, Almira Skripchenko du Team Winamax, et quelques autres français.

14h : Event #20 – Pot-Limit Hold’em 1,500$ (Finale)
Erik Seidel en piste pour un neuvième bracelet ! Le vainqueur repartira avec la somme de 194,434 dollars. Le casting complet, par ordre décroissant de tapis :
JP Kelly (UK) 627,000
Jason Dewitt (USA) 476,000
Erik Seidel (USA) 337,000
Kyle Carlston (USA) 320,000
Marc Tschirch (USA) 268,000
Andrew Radel (USA) 250,000
Kirk Steward (USA) 231,000
Aaron Virchis (UK) 191,000
Ravi Raghavan (USA) 145,000

14h : Event #21 – HORSE 3,000$ (Finale)
Un français en course parmi les 21 joueurs restants, et pas des moindres. L’ami du Team Winamax Gabriel Nassif débutera l’ultime journée du tournoi avec le septième tapis, et pourra bien devenir le second finaliste tricolore des WSOP 2009. La compétition sera relevée, avec la présence au départ de joueurs tels que Gavin Smith, Chau Giang, Matt Hawrilenko, Ylon Schwartz et James Van Alstyne.

14h : Event #22 – No-Limit Hold’em Shootout 1,500$ (Day 2)
Les cent qualifiés du premier tour vont se retrouver autour de dix tables, pour disputer dix SNG en simultané. Les dix vainqueurs qui en résulteront avanceront directement au troisième tour : la table finale. Parmi les cent candidats à la finale, on compte Joe Beevers, Cristiano Blanco, Tony Cousineau, Mats Gavatin, Jared Hamby, Barry Schulman, Alan Smurfit, et deux français : Antoine Amourette et Franco Brunetti. « Solody » s’est qualifié hier dans la Brazilia Room après une main très controversée jouée entre ses deux derniers adversaires. Brunetti est un expatrié résidant en Californie – en 2008, il terminait 28ème d’une épreuve de No-Limit Hold’em aux WSOP.

14h : Event #23 – World Championship Deuce to Seven No-Limit 10,000$ (Day 2)
Seuls 57 joueurs ont survécu sur les 96 qui étaient au départ hier. Roland de Wolfe mène la danse avec un tapis de 180,000. Les trois français ayant pris part à l’épreuve ont tous survécu, ce qui est assez rare pourêtre souligné : David Benyamine est classé dixième, suivi de près par Patrick Bueno (12ème)., et Bruno Fitoussi (26ème). L’objectif du jour : passer le cap des places payées (au nombre de 14), et atteindre la table finale (sept places disponibles). Rappelons que Benyamine avait terminé en septième place de cette épreuve en 2008.

17h : Event #25 – Omaha/Stud High-Low 2,500$ (Day 1)
Les jeux de partage seront à l’honneur dans cette épreuve jouée entièrement en Limit. OK… Un tournoi où l’on partage le pot 90% du temps… Qui plus est joué en Limit. Il est clair que ce tournoi va durer trois semaines.

Un français en finale aujourd’hui ?

Gabriel Nassif pourrait bien devenir le second français à atteindre une table finale des WSOP cette année, deux semaines après le départ du festival. Après un peu plus d’une heure de partie, le field du HORSE à 3,000 dollars s’est rétréci pour atteindre treize joueurs. Il n’y a que huit places disponibles autour de la dernière table, et « yellowhat » s’est maintenu.

« J’ai un peu « spew » au début de la journée, sur un ou deux coups que j’aurais pu éviter… Mais rien de trop horrible. Après, j’ai touché quelques bonnes mains. »

La partie s’est interrompue quelques instants, le temps de se lever pour l’hymne américain, joué pour la seconde fois en cinq jours en l’honneur de Brock « t soprano » Parker, qui rentre ainsi dans le club très sélect des joueurs ayant remporté deux épreuves WSOP durant la même saison. Gabriel ne fut pas le dernier à applaudir, étant un bon ami de Parker depuis l’époque où ils parcouraient le circuit des tournois de Magic.

Deuce to Seven : les High-Rollers français sont de sortie

On va suivre de près le redémarrage de l’épreuve de 2-7 No-Limit à 10,000 dollars aujourd’hui… Qui comporte pas moins de trois français au départ… Et sans doute les plus gros « high-rollers » tricolores des WSOP, étant au départ de toutes les épreuves de spécialistes au buy-in élevé.

J’ai vu Patrick Bueno démarrer une partie agressive, profitant de l’absence du gros blind pour relancer au bouton. Manque de bol, le petit blind à sur-relancé, et Patrick a du passer. Quelques minutes plus tard, Patrick paie une relance hors-position contre le même joueur, et demande une carte avant de miser au second tour d’enchères – il remporte le pot sans showdown.

Voici les compositions partielles des tables des français :

Patrick Bueno : Andy Black, Kenny Tran et Max Pescatori
Bruno Fitoussi : Eli Elezra, Mickey Appleman et Johnny Chan
David Benyamine : John Juanda, Steve Sung et Freddy Deeb

Bruno Fitoussi a opté pour une tactique agressive contre Eli Elezra en le sur-relancant à tapis dès le premier tour d’enchères. Elezra était couvert, et n’a pas voulu risquer son tournoi avec T-9-5, un tirage qui aurait pu très bien être « drawing dead ».

Tableau de bord
46 joueurs restants (sur 96 au départ)
14 places payées
7 places en finale
279,742$ pour le vainqueur
Blindes : 1,000/2,000, ante 250
Tapis moyen : 62,600

Shootout : bon départ de solody

Antoine Amourette a débuté le deuxième tour de l’épreuve Shootout à la table de Joe Beevers (UK) et Alan Smurfit (Irlande). Ce dernier a encore et toujours cette manie d’afficher son bracelet WSOP bien en évidence devant son tas de jetons – ne pouvait-il pas trouver un porte-bonheur moins prétentieux ?

Mais qu’importe. La bonne nouvelle, c’est qu’après une heure de partie, solody a doublé son tapis de départ pour passer à 90,000 (chaque joueur a entamé le Day 2 avec 45,000 aux blindes 200/400)

« C’est un coup assez inévitable, franchement », me raconte Antoine. « Le joueur le plus actif de la table relance à 1,200 en fin de parole. Je trouve [Kc][Ks] de grosse blinde, et sur-relance à 3,500. Il me paie.

Le flop est [8s][5d][3c]. Je mise 5,000. Payé à nouveau.

Turn [2d]. »

Antoine checke, une tactique qui marche 100% du temps contre les joueurs agressifs. Son adversaire mise 10,000, et Antoine check/raise à tapis pour 26,000 de plus.

« Il n’a pas vraiment d’autre choix que de payer avec [Qs][Qc], vu qu’il s’agit d’un tournoi « winner takes all ». Je pourrais faire la même chose avec [Ad][Kd], par exemple. »

La rivière ne change rien, et le français double son tapis, prenant un excellent départ dans ce SNG. Il reste toujours dix joueurs à la table, car l’adversaire de solody possédait un poil plus de jetons que lui.

Un coup finement joué par David Benyamine

Phil Ivey (déplacé à la table du MJFDM après l’élimination de Freddy Deeb) relance. DB (coiffé d’une inhabituelle casquette de base-ball aux couleurs de son sponsor) paie au bouton, et un short-stack sur-relance de petite blinde. Ivey passe rapidement, et Benyamine pose tout aussi rapidement une grosse pile de jetons roses (5,000) au milieu. La petite blinde (à qui il ne reste plus que trois ou quatre jetons) est bien obligée de payer.

Le joueur demande une carte, mais ne prend même pas la peine de la découvrir en voyant le 7-6-5-3-2 « pat » de Benyamine, qui essayait sans doute piéger Ivey pour le restant de ses jetons (ce dernier n’a pas un tapis énorme non plus)

Nos français sont tous les trois bien fournis en jetons, alors qu’on vient de passer à 36 joueurs.

Zzzzzzzz
Shootout (Day 2)

Alan Smurfit vient de sauter à la table d’Antoine Amourette : après trois heures de partie, l’irlandais n’est que le second joueur à quitter la table.

Commentaire de solody : « Vu le jeu tight-agressif qui est pratiqué, les blindes ont le temps de monter très haut avant que la situation ne se débloque. T’a pas un oreiller ? »

Situation plus ou moins identique sur les neuf autres tables : ce deuxième tour sera long. Le tapis d’Antoine n’a guère bougé depuis son double-up : « Je n’ai joué qu’une ou deux mains en une heure. »

2-7 News

Mickey Appleman relance à 5,000 en début de parole. Avec sa crinière blonde en bataille et ses haillons surement dénichés dans une brocante, Appleman ne paie pas de mine. Mais c’est un vrai vétéran du circuit, ayant participé aux WSOP depuis ses débuts, ou presque.

Bref, Fitoussi paie au bouton, et Ville Walhbeck (1 bracelet, 1 finale jusqu’à présent cet été) fait de même de petite blinde.

Chacun des joueurs tire une carte. Au second tour d’enchères, Ville check, Appleman mise 5,500. Fitoussi jette ses cartes, et Walhbeck paie avec un bon 9-7-6-3-2, suffisant pour battre le tirage manqué d’Appleman.

A la table d’à côté, Phil Ivey a perdu le peu qui lui restait. Benyamine continuant de se montrer actif, relancant en position, puis demandant une carte après avoir été payé par un joueur dans les blindes. Au second tour, Benyamine remporte le pot avec une mise, et montre T-T-x-x-x : « J’étais obligé de le bluffer, celui-là ! »

Eli Elezra a sauté un peu plus tôt, toujours à la table de Fitoussi, manquant son excellent tirage 8-5-4-2. Eli retourne sa cinquième carte le plus lentement possible, et voit trois trèfles sur une moitié de celle-ci, signifiant qu’il a soit un 6, un 7 ou un 8 lui donnant 70% de chances de gagner – évidemment, il s’agit d’un 8, et Elezra est éliminé.

Some heavy tanking

C’est la première fois que je suis témoin de cela : Michael Binger (troisième au Main Event en 2006 et type bien en général) a demandé la « clock » sur lui-même dans l’épreuve de Deuce to Seven, non pas parce qu’il trouvait qu’il avait pris trop de temps pour réfléchir à payer ou passer devant une mise (comme cela se fait couramment), mais parce qu’il ne savait pas combien de cartes demander au tirage !

Binger faisait face à Archie Karas, qui était à tapis avant le tirage, et était resté « pat ». Après moult tergiversations, Binger décide finalement de « casser » sa main, c’est à dire de tirer une carte alors qu’il avait un jeu fait (en général, on fera ça avec un 10 ou un 9, voire même un 8 si l’on sent l’adversaire en face béton et qu’on veut garder une chance de s’améliorer)

Archie Karas retourne aussi 2-3-4-5-7 : les « nuts » au Deuce to Seven.

« I’m drawing dead », pleure Binger en montrant 3-4-6-7. Incroyablement, Binger tire tout de même un 2, lui donnant la deuxième meilleure main possible !

Pendant ce temps, on est passé à 27 joueurs répartis autour de quatre tables. Greg Raymer, Chris Bjorin et Mickey Appleman.

Bruno Fitoussi a rejoint la table de Patrick Bueno : les deux joueurs sont assis de part et d’autre du croupier, et sont tous deux en train de se faire administrer un massage. Un tableau d’une symétrie parfaite. En ce qui concerne leurs états de santé respectifs, c’est une autre histoire : Bruno est tombé en dessous de la moyenne après avoir perdu plusieurs coups à la suite. Il m’explique que chaque fois qu’il avait un bon jeu (genre un 8 ou un 9), quelqu’un avait mieux. Bueno, lui, figure parmi les chip-leaders avec plus de 140,000. A côté, Benyamine possède un tapis dans la même zone. Bref, de bonne augure pour la suite en ce qui concerne nos français, à dix minutes de la pause-dîner.

*** DINNER-BREAK ***

Ce soir, j’essaie le buffet du Wynn…

Belle soirée en perspective pour les français

Je risque d’avoir plus de boulot que d’habitude ce soir… En effet, à mon retour dans l’Amazon Room, j’ai constaté que l’on avait des compétiteurs tricolores dans chacune des trois épreuves majeures en cours :

HORSE 3,000$ : Gabriel Nassif s’est assis autour de la table finale avec le cinquième tapis. Il est entouré de joueurs peu ou pas du tout connus. Après Pascal Leyo dans l’épreuve de Omaha High-Low à 1,500$, Gab est officiellement le second français à atteindre une finale WSOP cette année. Il est assuré de remporter au moins 32,647 dollars, mais je suis sur qu’il ne saura se contenter de la huitième place. Le vainqueur empochera 311,899 dollars.

Deuce to Seven No-Limit 10,000$ : Il reste 24 joueurs autour de quatre tables, et nos trois français (Fitoussi, Benyamine et Bueno) sont en piste pour rentrer dans l’argent (14 places) et peut-être atteindre la finale (6 places)

Shootout 1,500$ : Plus que quatre joueurs autour de la table d’Antoine « solody » Amourette : il est large chip-leader ! Une victoire lui permettrait d’avancer jusqu’en table finale…

Brutale fin de parcours pour solody

En revenant de pause-dîner, je constatais la domination d’Antoine « solody » Amourette dans le deuxième tour du Shootout à 1,500 dollars. Le temps de publier la bonne nouvelle, faire un tour aux toilettes et fumer une clope : je reviens dans l’Amazon Room, et trouve Antoine avec un petit tapis, engageant ses derniers jetons sur la rivière 8-T-4-A-J. Son adversaire montre A-T pour deux paires. Antoine se lève : il est battu avec deux paires A-4, et est éliminé en quatrième place, remportant 5,500 dollars et des poussières alors qu’il possédait 40% des jetons en circulation autour de la table quelques minutes plus tôt.

Que s’est-il passé ?

Tout en observant du coin de l’oeil un match à rebondissements entre les Lakers de LA et les Magics d’Orlando, Antoine me raconte l’histoire.

Je vous avais déjà relaté son double-up survenu durant la première heure. Étonnamment, le joueur contre qui s’est produit la confrontation KK contre QQ a réussi à survivre, puis à remonter son tapis, pour finalement se retrouver au même niveau qu’Antoine : 95,000 de tapis (deux fois la cave de départ)

Antoine va à nouveau affronter ce joueur (appelons le « Kyle », si vous le voulez bien) sur un coup assez spectaculaire.

Kyle relance à 3,200. De grosse blinde, Antoine sur-relance à 9,200 avec [Jc][Tc]. « C’était un joueur agressif qui n’arrêtait pas de faire des moves. »

Kyle sur-sur-relance pour 15,000 de plus. « Selon moi, il n’aurait jamais 4-bet avec AA, KK ou QQ. Je le vois donc sur AK, ou sur rien du tout. Je paie, sachant que mon JT se défend bien contre ces deux mains. »

Flop Q-T-3 dépareillé. Antoine checke, puis paie les 25,000 misés par Kyle.

Turn Q. Check/check

Rivière : une brique. Antoine checke une dernière fois. Kyle annonce « tapis. » Antoine réflechit un long moment, et décide de faire confiance à ses instincts : il paie. Kyle montre [6s][7s] pour… du vent.

Solody passe ainsi à 180,000 alors qu’il ne reste plus que six joueurs autour de la table, table qui contient 450,000 jetons partagés entre les joueurs.

C’est à ce moment là qu’il va perdre plusieurs coups cruciaux, qui vont le faire passer de leader à éliminé en un temps record. D’abord, Solody double le tapis de Kyle (qui a encore réussi à se maintenir, incroyable) avec Q9 contre 33.

Puis ce coup, très méchant, survenu contre un joueur assez déglingo qui était déjà à la table d’Arnaud hier.

Antoine relance UTG+1 avec AQ, payé par le déglingo de BB. Flop Q-3-2. Solody se fait check/raiser à 20,000 – il paie. Turn K. Une mauvaise carte. Check/check. Rivière : une brique. Antoine paie une mise de 15,000, et perd contre… K9 !!

Notre français reprend quelques jetons au même joueur avec une paire de 9 jouée à tapis sur un flop 6-4-2 (le délingo check/raise à nouveau, mais cette fois Solody envoie le tapis, et remporte le pot sans showdown)

Puis un coup que Solody regrette. Même adversaire (le débile), même main (99). Antoine sur-relance à 15,000 depuis le bouton – la relance venait du cut-off. Flop K-8-2. Antoine mise, il est payé. Il check/raise ensuite à tapis sur le turn 7, et le déglingo « tanke » une heure avant de payer avec [Kh][Qh].

Le chemin de croix de solody n’est pas loin de prendre fin : le français perd une énorme coin-flip à 180,000 avec AQ contre JJ. Il ne lui reste plus que 60,000 après cette main : il perdra ses derniers jetons sur le coup raconté en tout début d’article (deux paires contre deux paires)

Grosse déception donc pour Antoine Amourette, qui ne sera pas passé loin d’une première table finale aux WSOP. On le retrouvera très vite dans d’autres épreuves…

Deuce to Seven : la bulle est proche

Le passage à trois tables (21 joueurs) a donné lieu à un retirage complet des tables de l’épreuve de Deuce to Seven. Patrick Bueno ayant mordu la poussière il y a un peu plus d’une heure, seuls dans français sont encore en course, et par le plus grand des hasards (bon, OK, il y avait une chance sur trois), il sont assis à la même table, de part et d’autre du croupier.

Bruno Fitoussi et David Benyamine se connaissent bien, et depuis longtemps. Ils ont souvent croisé le fer à l’Aviation Club de France. Bruno a vu « grandir » Benyamine et devenir peu à peu un formidable joueur de poker, avant de quitter la France pour aller s’installer à Vegas en 2006.

Le casting de la table compte justement deux joueurs que David affronte régulièrement au Bellagio, lors des parties very high-stakes de la Bobby’s Room. Saurez vous les retrouver ?

1/ Bruno Fitoussi 27,000
2/ Doug Booth
3/ Michael Binger 125,0000
4/ Nick Schulman : gros tapis
5/ Tim Phan 40,000
6/ Roland de Wolfe : gros tapis
7/ David Benyamine : 140,000

David mise gros après le tirage : il est payé par Roland de Wolfe. Le français annonce « voilà une main que j’ai eu sept fois aujourd’hui », en retournant 2-3-4-5-7 pour le jeu max. Je commence à comprendre comment DB a accumulé autant de jetons.

Bruno Fitoussi est hilare. « Je suis pas de taille contre ces gars là ! Pour être un grand pro, il faut aussi être cultard ! »

Bruno est tombé à moins de dix blindes, et doit s’incliner quelques minutes plus tard, faisant tomber le compteur à 18 joueurs. Il ne reste plus que quatre éliminations avant la bulle, et David Benyamine est le dernier français en course.

Autour des autres tables, quelques pointures (Max PEscatori, JR Bellande, John Hanson, Ville Wahlbeck), et une poignée de vieux que je ne reconnais pas. Des vétérans de ce jeu que l’on apellait dans le temps « Kansas City Lowball »…

Comme cette photo ne le montre pas, DB est plutôt détendu à la table, discutant de tout et de rien avec ses adversaires (mais discutant surtout de poker, rassurez-vous)

Tableau de bord
18 joueurs restants (sur 96 au départ)
Blindes : 2,000/4,000, ante 1,000
Tapis moyen : 160,000

Nassif tombe de sa monture

Fin de parcours en septième place pour Gabriel Nassif dans le HORSE à 3,000 dollars. Comme il me le racontera plus tard, Gab n’a jamais bénéficié de réelles occasions en tables finale, et son tapis à progressivement fondu pour atteindre la zone rouge. Gab sa finalement posé sa grosse blinde de 30,000, et a envoyé les 40,000 qui lui restaient derrière après une relance adverse.

Nous étions en Omaha High-Low, et Gab a retourné un pas terrible [Kc][Qc][Jc][3h], qui avait, si c’était possible, l’air encore moins sexy contre le [As][Ad][4h][7s] en face.

Le flop est tombé [9h][6s][Td] pour donner quelques espoirs à Gab, qui jouait désormais 9 cartes pour « scooper » le pot. Des espoirs rapidement mis en pièces par un [4d] sur le turn, et un [Ts] sur la rivière.

« Il y a une ou deux mains que j’ai passé en finale et que je regrette, je crois. J’ai sans doute manqué des occasions de « gambler » un peu… Mais j’ai surtout manqué de réussite, j’ai du abandonner la plupart de mes tirages sur le deuxième ou troisième tour d’enchères. Et quand j’ai finalement trouvé une paire d’As en Hold’em, tout le monde a passé jusqu’à ma grosse blinde !»

Gabriel collecte 38,000 dollars pour sa septième place : un gain qui le ferai entrer directement en seconde place des gagnants français aux WSOP. On le retrouvera bien sur au départ de plusieurs épreuves dans les semaines qui viennent.

Concernant le reste de la table, elle est composée de joueurs relativement obscurs, mais tous très bons selon Gabriel. Après son départ, le chip-leader est l’américain James Van Alstyne, plusieurs fois finaliste lors d’épreuves WPT et WSOP (2,9 millions de dollars de gains)

Douchebag

C’est finalement Jean-Robert Bellande qui est sorti à la place du con dans l’épreuve de 2-7 à 10,000 dollars. Une place qui porte bien son nom ce soir : Bellande – qui, de son propre aveu, est un joueur dégénéré broke en permanence - ne jouit en effet pas d’une meilleure réputation sur le circuit, que ce soit auprès de ses collègues joueurs ou des médias.

« Je ne sais pas comment décrire mon dégôut pour ce mec », a commenté un reporter bien connu d’un site américain. « Ce type est juste un bon gros blaireau, et tout ce qu’il dit ou fait va dans ce sens. »

« Et tu as vu comment il traitait sa copine ? », rajoute une collègue féminine. « Il la commandait comme un esclave. A vomir. »

Bref, on ne pleurera pas le « bubble-boy » de cette épreuve.

Chacun des sortants à venir est assuré de remporter au moins 17,000 dollars, une somme qui ne devrait pas les faire sauter de joie, vu le palmarès fourni que la plupart d’entre eux possèdent.

La nouvelle répartition des tables :

Table 76

1/Max Pescatori
2/ Michael Binger
3/ Ville Wahlbeck
4/ Inconnu
5/ Archie Karas
6/ John Juanda
7/ Inconnu

Table 77

1/ Inconnu
2/ Steve Sung
3/ Nick Schulman
4/ Roland de Wolfe
5/ Inconnu
6/ Inconnu qui ressemble à (et est habillé tout pareil que) TJ Cloutier mais qui n’est pas TJ Cloutier
7/ Le meilleur joueur français du monde et des galaxies avoisinantes

Yuestud : deuxième place au Venetian !
Le Team Manager de Winamax remporte 44,000 dollars lors de la « Deepstack Extravaganza »

Excellent ! Le manager de l’équipe Winamax a battu les pros à leur propre jeu, en se hissant à la seconde place de l’épreuve à 500 dollars organisée au Venetian Casino dans le cadre de la « Deepstack Extravaganza ».

Plusieurs centaines de joueurs étaient au départ du tournoi. Au terme de la première journée, Yuestud possédait le second tapis avec 24 joueurs restants.

Notre collègue et ami est revenu aujourd’hui au Venetian avec la ferme intention de gagner, et c’est (presque) ce qu’il a fait.

« Nous avons fait un deal à trois joueurs entre moi, le chip-leader américain et Yann « lastchance » Brosolo. Comme l’américain voulait à tout prix le titre, cela nous a permet de mener la négociation en notre faveur. »

Au final, Yuestud empoche 44,000 dollars, Yann 35,000, et le chip-leader 46,000.

Félicitations à Yuestud, qui réalise ce soir le plus gros gain Winamax aux WSOP à ce jour ! Un fin joueur de poker, à n’en point douter…

Day 17, demandez le programme

Je quitte le Rio tandis que trois épreuves sont encore en cours… Vendredi, le reportage commencera vers 14 heures (soit 23 heures en France)

Midi - Event #26 : Limit Hold’em 1,500$ (Day 1)
Un donkament qui ne devrait pas attirer autant de joueurs que les autres, car il sera joué en Limit, format où les donkeys sont dans l’incapacité d’envoyer tapis avant le flop.

14h – Event #22 : No-Limit Hold’em Shootout 1,500$ (Finale)
Un bon casting de randoms sera au départ demain (trouvé sur www.worldseriesofpoker.com) :
Andrew Margolis, Brandon Wong, Christopher Moore, Eugene Tatchalov, Jason Somerville, Jeffrey Carris, Joseph Cutler, Joshua Tieman, Michael McNeil, et Ralph Shannon.

14h – Event #23 : World Championship 2-7 No-Limit 10,000$ (Finale)
Depuis mon dernier post, la partie est au point mort, et l’on a perdu que deux joueurs. Beaucoup de stars parmi les onze joueurs restants : John Juanda, Michael Binger, Ville Walhbeck (encore lui !), Steve Sung, Nick Schulman, mon chouchou Roland de Wolfe, le légendaire Archie Karas, et un français, David Benyamine. Il n’y a que sept places en finale : j’espère bien entendu que le MJFDM en fera partie – cela consituerait un doublé pour DB, après sa septième place en 2008.

14h – Event #24 : No-Limit Hold’em 1,500$ (Day 2)
La bulle a éclaté vers une heure trente du matin. Les survivants tenteront samedi de se qualifier pour la table finale d’une épreuve qui ne m’a guère interessé aujourd’hui. On verra si cela change avec la découverte du casting du Day 2.

14h - Event #25 : Omaha/Stud High-Low 2,500$ (Day 2)

17h – Event #27 : Pot-Limit Omaha High-Low 5,000$ (Day 1)