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World Poker Tour - Prague 2013 - Day 2

WPT Prague, Day 2 : quatre pros Winamax au départ

Retour au Card Casino pour le Day 2 du World Poker Tour Prague dans lequel 175 joueurs environ vont reprendre la compétition sur des blindes à 400 et 800. Quatre joueurs du Team Winamax sont sur les rangs : Sylvain Loosli et Manuel Bevand - au dessus de la moyenne, Yann Del Rey - légèrement en dessous de la moyenne, et Davidi Kitai qui profite de la possibilité de Re-Entry en tout début de Day 2 pour revenir en jeu avec le tapis de départ, soit 30,000 jetons. On jouera aujourd’hui cinq niveaux de 90 minutes. Autant vous dire que les éliminations vont aller bon train. Et que de 175 joueurs (environ), nous devrions chuter à moins de 70. Rendez-vous d’ici quelques minutes pour les premiers faits marquants de ce Day 2 !

Top 10

Vasili Firsau 167,700
Jason Duval (photo) 153,000
Khazret Nebezhev 142,300
Andrey Vlasenko 139,000
Kuljinder Sidhu 133,200
Ryan Spittles 125,400
Tim Reilly 124,000
Mark Dalimore 119,900
Adrian Mateos 118,300
Andrea Benelli 117,300

Joueurs notables

Fabrice Soulier (photo) 110,000
Maxence Dupont 100,900
Roger Hairabedian 92,500
Marvin Rettenmaier 89,600
Kevin MacPhee 83,800
Will Failla 83,400
Marc-Etienne McLaughlin 81,000
Sylvain Loosli (Team Winamax) 79,400
Anton Wigg 78,000
Sonny Franco 67,400

Manuel Bevand (Team Winamax) 65,400
Martin Staszko 62,100
Kara Scott 61,800
Giacomo Fundaro 57,200
Chanracy Khun 55,800
Mustapha Kanit 53,700
Marcin Wydrowski 52,800
Roberto Romanello 52,100
Samuel Chartier 46,600
Yann Del Rey (Team Winamax) 41,800

Paul-François Tedeschi 41,200
Yann Dion 37,400
Max Lykov 36,400
Anthony Rodrigues 35,500
Shannon Shorr 33,700
Davidi Kitai (Team Winamax) 30,000
Erwann Pecheux 29,700
Nazim Guillaud 29,400
Salvatore Bonavena 29,400
Stéphane Bénadiba 28,200

Marc Trijaud 25,200
Nicolas Le Floch 22,900
Ilan Boujenah 20,700
Kitty Kuo 18,400
Michael Tureniec 17,000
Stanislav Barshak 16,300
Liv Boeree 15,000
Philippe Ktorza 13,900
Brian Benhamou 11,100

Structure du jour

400-800 ante 100
500-1,000 ante 100
600-1,200 ante 200
800-1,600 ante 200
1,000-2,000 ante 300

Kinshu

Encore plus gros Roger

Dès les premiers instants du Day 2, Roger Hairabedian a décavé l’un de ses adversaires - Jakub Michalak. Le joueur polonais a jugé bon de relancer, puis de 4-bet all-in pour 28,000 avec une paire de 9 après un 3-bet massif du mastodonte du poker tricolore qui a payé debout sur la table avec sa paire de Rois. La meilleure main l’a emporté, permettant à Roger de passer à plus de 120,000 d’entrée de jeu.

Sylvain rouge

Entame très difficile pour Sylvain Loosli. « je n’arrive pas à gagner un coup » confie celui qui était chipleader du clan Winamax au début de ce Day 2 et qui est depuis retombé dans le ventre mou du classement.

Et la tendance n’a pas l’air de s’inverser pour Sylvain : au bouton, il ouvre à 1,800 et se fait 3-bet à 4,400 par le joueur au grosse blinde. Le pro Winamax choisit alors de 4-bet à 8,400, mais son adversaire effectue une ultime relance - tapis pour plus de 35,000. Sylvain abandonne vite et chute à moins de 45,000.

Davidi, c’est déjà fini

C’est un Davidi Kitai tout penaud qui débarque entre les tables du bar du casino (qui fait office de salle de presse pour l’occasion) : le pro Winamax n’aura joué qu’une petite heure dans ce Day 2 qu’il avait démarré avec 30,000 suite à son Re-Entry.

Le coup fatal a été disputé face à Paul Berende : le Néerlandais relance à 1,600 en milieu de parole et obtient un call chez Davidi en possession de [Kc][Qc]. Sur le flop [4c][7h][8c], Paul check-raise directement à tapis l’ouverture à 2,800 de notre Belge préféré qui fait le choix d’engager ses derniers jetons (17,500). Confronté à [8h][6h], Davidi joue beaucoup pas mal de cartes, mais aucune ne vient l’aider turn et river. Le joueur Winamax est éliminé, définitivement cette fois.

Bevand en poupe

Junior, content d’être le chef d’équipe de la série Dans la tête d’un pro (et du gros burritos qu’il vient de s’enfiler), Manuel, content de la hauteur de son tapis et Sylvain Loosli, content d’avoir enfin empoché un pot.

Stimulé par les caméras des équipes de la série Dans la tête d’un pro, Manuel Bevand réalise pour le moment un parcours sans faute dans ce WPT. Le pro Winamax a parfaitement négocié son début de journée en trouvant une paire d’As et surtout un adversaire désireux d’offrir son tapis (30,000) avec un As et un Valet. Après 90 minutes de jeu, Manu est en passe de franchir la barre des 100,000 jetons. Et ça c’est cool.

Deux briques et deux brokes

Un plan à trois a tourné au vinaigre pour Salman Behbehani. All-in avec Valet-10 face à deux joueurs - l’un avec une paire de 7, l’autre avec une paire de 9, l’Américain a vu le croupier révéler un flop 9-5-2 suivi de deux bonnes briques des familles. Bilan : deux brokes, dont l’ami Salman, et un mec content d’avoir triplé son tapis.

Un cheval à terre

Pas vraiment en veine ces derniers temps en tournois (car aux machines à sous ce n’est pas la même), le jovial Philippe Ktorza n’a pas passé son flip de survie.

A tapis pour 11 blindes avec une paire de 6, le joueur du Team PMU (« PMU PMU PMU» , ça y est j’ai la pub qui résonne dans ma tête) s’est fait payer par un joueur doté d’un As et d’un Valet. Un As sur le turn est alors venu mettre un terme au tournoi du joueur tricolore.

Where is Brian ? Brian is in the Darling

Dans une situation aussi critique que son camarade du PMU, Brian Benhamou a également connu le même sort. L’ancien régulier du Barreau (il était avocat avant de passer du côté obscur de la force) a engagé UTG ses 12 dernières blindes avec [Ah][9h]. Payé par l’Italien Giacomo Fundaro en possession de [Qc][Qs], Brian n’a pas touché de tableau miracle.

Alban décolle

Parmi la trentaine de joueurs qui ont déboursé 3,300 balles pour Re-Entry avant le début du Day 2, le Français Alban Juen, qui a depuis fait fructifier son capital.

« J’ai bien rentabilisé une flush » explique Alban qui a pris une tonne de pions à un adversaire avec [Ah][4h] sur tableau affichant [3h][3c][8h][Ts][Jh]. Installé en face de Kitty Kuo et d’Erwann Pecheux, le grindard (si vous n’avez pas compris ce terme, cela signifie que vous n’avez pas suivi le reportage du Day 1C, et ça c’est mal) pointe à 53,000 alors que les blindes sont de 500 et 1,000.

Liv score

Roger Hairabedian a renfloué involontairement Liv Boeree. Après un limp de derrière les fagots effectué par le Français en début de parole, puis un call, l’Anglaise pousse son petit tapis de 15,500 au milieu. La parole revient alors à Roger qui shove et isole ainsi la miss.

Roger : une casquette, des lunettes noires et [Qc][Qd]
Liv : un pull vert, une bière et [Ac][Jd]

Le tableau : de jolis tons pastels, un moucheté de vermillon et surtout deux As qui permettent à Liv de revenir à hauteur du tapis de départ.

Scott un jour, Scott toujours

Petit flip gagné par la voluptueuse Kara Scott. Ce n’est pas spécialement intéressant, je le sais, mais comme j’étais devant la table au moment de l’action, bah j’ai bêtement noté le coup. Alors autant vous le raconter.

Derrière une ouverture à 2,500 (blindes à 600 et 1,200) de Roberto Romanello, la journaliste anglaise 3-bet à 6,300. Mais un autre joueur surenchérit un peu plus encore en faisant tapis pour 18,000. Si le Gallois passe, Kara mail, heu, Kara paye, et dévoile deux Valets. Face à As-Dame, elle évite les balles sur le tableau et grimpe à 70,000.

Comment Sam marche

Croisé sur les marches du casino : un Sam Chartier au regard de chien battu. Le Québecois a vu son tapis de 20 blindes partir chez Anton Wigg à la suite d’un coup all-in avant le flop où le Roi-Dame du Suédois est parvenu à dominer son As-Roi. Pas de bol (de guacamole).

Anton noir

Croisé sur les marches du casino : un Anton Wigg au regard de chien battu. Le Suédois a vu son tapis de 40 blindes partir chez… Merde, j’ai l’impression de me répéter. Mais le pire c’est que je n’invente rien.

Anton Wigg a éliminé Sam Chartier, puis a sauté à son tour. Qui sera le prochain à s’asseoir sur les marches ?

Le Floch en stock

Vautré sur l’une des chaises de la salle de presse, Nicolas Le Floch sirote tranquillement un verre (d’eau). Contrairement aux apparences, ‹ Choco75 › ne vient pas de se faire sortir du tournoi. Non, non, non, ça fait en fait belle lurette qu’il s’est fait éliminer (vous avez kiffé ce slowroll ?) : dès la première main de la journée ! Nicolas a relancé avec As-Dame puis call un 4-bet shove de Carla Solinas qui était juste au dessus avec As-Roi. Allez, y a plus qu’à attendre 20 heures que le Darling ouvre.

Del Rey on

Yann Del Rey poursuit son petit bonhomme de chemin dans ce tournoi avec un tapis qui flirte désormais avec les 100,000. Allez, on se fait deux coups clés remportés dernièrement par le pro Winamax :

Main #1 : Avec une paire de 9, Yann touche un full face à deux joueurs sur un flop 9-4-4. Il en embarque un jusqu’à la river qui finit cependant par passer sur une mise du français. Pas grave, notre Top Shark a quand même empoché assez de jetons pour augmenter son capital de l’équivalent d’un tapis de départ.

Main #2 : Pot 5-bet préflop initié par Alban Juen au hijack qui relance à 2,400, puis 4-bet à 8,300 suite au 3-bet à 5,300 de Yann. Le joueur Winamax surenchérit à tapis et réussit à faire passer son voisin.

Rémi se ferre

C’en est fini du vainqueur de l’EPT Deauville 2013, Rémi Castaignon, victime d’un banal coinflip où sa paire de 10 n’a pas résisté face à un As-Roi adverse. ‹ Lacaste32 › n’a pas grand chose à se reprocher : il n’avait plus que 25,000 au moment où les pions ont volé au milieu.

Son pote David Susigan est lui toujours en course, assis à la table de Yann Del Rey, Sylvain Loosli, Alban Juen et consorts.

Moins de 100 joueurs

On est tombé sous la barre anecdotique des 100 joueurs restants. Parmi les compétiteurs ayant déjà chuté aujourd’hui, citons en vrac Tim Reilly (en photo), Davidi Kitai, Steve O’Dwyer, Samuel Chartier, Salman Behbehani, Paul-François Tedeschi, Philippe Ktorza, Ilan Boujenah, Brian Benhamou, Anton Wigg, Michael Tureniec, Marvin Rettenmaier, Rémi Castaignon, Liv Boeree et Kuljinder Sidhu (oui, le mec était le 5e plus gros tapis au début de la journée).

Tableau de bord
99 joueurs restants (sur 306 entrants)
36 places payées
Blindes 800/1,600 ante 200
Tapis moyen : 92,700

Fabrice saoulé

Je ne sais pas si le fait d’avoir patienté une heure pour se faire servir une salade Caesar en ayant pourtant commandé un Risotto a modifié la façon de jouer de Fabrice Soulier après la pause « dîner », mais le joueur français n’est pas au mieux dans le tournoi.

Premier de parole, Fabrice dégaine à 3,600 et obtient un call de Marcin Wydrowski au bouton. Mais le joueur en petite blinde surenchérit à 11,000. Le Français et le Polonais call. Sur le flop [9s][2h][5c], Fab’ est le seul à payer le c-bet à 15,000 du type en petite blinde, puis profite d’un check sur le [Kc] turn pour lâcher une mise à 17,000. Payé, il check après un nouveau check adverse sur le [Jd] révélé sur la rivière. Fabrice voit son adversaire montrer [Qs][Qh], muck calmement, et chute à 55,000.

Sur le Bevand de la scène

Dans le haut du classement avec un conséquent tapis de 170,000 jetons (la moyenne ne dépasse pas les 110,000), Manuel Bevand est pourtant torturé (ouais je sais, on dirait pas comme ça quand on voit sa tête sur la photo) : le pro Winamax se demande comment adapter son jeu face à Maxim Lykov qui ouvre 100% des pots. Les deux heures restantes avant la fin des débats nous diront si Manu a réussi à résoudre l’énigme russe.

Pour monter aussi haut, Manuel a notamment éliminé un joueur : ouverture de Lykov (on reste dans la thématique), squeeze all-in à 35,000 d’un joueur en possession d’un As et d’un 10, call du joueur Winamax en petite blinde avec deux Rois, fold de Lykov, et pas de mauvaise surprise sur le tableau.

Le fameux flip qui ne passe pas

Fin de partie pour Sylvain Loosli ! Relance à 3,200 et 3-bet à 7,600 avant lui : le pro Winamax découvre une paire de 10 et décide de 4-bet à tapis pour 38,000. Si le premier de ses deux adversaires passe, le second - le Français David Susigan, snapcall avec As-Dame. Le flip se transforme alors en flop avec l’apparition immédiate d’une Dame, scellant ainsi le sort de Sylvain qui aura été très patient aujourd’hui après un début de journée plutôt délicat.