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Winamax Poker Tour - Étape de Blois

Nous sommes à Auxerre, Blois, Fécamp, Grenoble et Perpignan !

Bonjour à toutes et à tous ! Le sixième week-end d’étapes live et freeroll du Winamax Poker Tour a débuté ce matin à dix heures précises. Cette semaine, nous nous sommes installés à Auxerre, Blois, Fécamp, Grenoble et Perpignan.

Si nous connaissons déjà bien les villes d’Auxerre, Grenoble et Perpignan, déjà visitées lors des saisons précédentes du WiPT, c’est la première fois que nous posons nos valises à Fécamp et Blois. Avec un plaisir non dissimulé, en particulier pour Blois, où c’est carrément le château royal de la ville qui nous a ouvert ses portes : un écrin EX-CEP-TIO-NNEL pour un tournoi de poker !

Du côté des pros et « WIP », les joueurs de Perpignan auront le plaisir d’accueillir le presque-champion-du-monde Sylvain Loosli, tandis que ceux d’Auxerre recevront Moundir.

Château royal oblige, c’est Blois que nous avons choisie cette semaine comme ville-étape pour réaliser notre reportage hebdomadaire. Photos d’ambiance et anecdotes vous seront proposées tout au long du week-end !

Benjo

Cadre royal pour le WiPT Blois

Le Winamax Poker Tour est un circuit de poker unique au monde : le plus grand de par le nombre de ses participants (plusieurs centaines de milliers au départ des qualifs live), le plus gros de par la quantité de villes visitées chaque année (41), et aussi le plus varié, de par la diversité des lieux qu’il nous permet de découvrir.

Au fil des trois années d’existence du circuit, on en a vu défiler, des terrains de golf grand luxe, des stades de football ou de rugby chargés d’histoire, des anciens cercles de jeux du 18ème siècle, des anciennes foires à bestiaux reconverties en halles de spectacle…

Et cette semaine, je crois que nous avons atteint l’acmé du prestige avec la toute première étape WiPT jamais organisée à Blois. Gentes Dames, gentihommes, nous sommes carrément installés dans l’une des salles du château royal pour organiser le tournoi.

Que l’on se sent petit, dans ce majestueux édifice qui a vu durant plus de six siècles défiler les dynasties, qui a vu des familles se déchirer, où des futurs Rois ont vu le jour, où des Reines se sont éteintes, où des Ducs se sont fait dézinguer au petit jour, où des guerres ont été déclarés, des complots fomentés, et quantités d’alliances nouées, trahies, et renouées.

C’est donc avec humilité que nous avons installé notre tables de poker dans ces lieux qu’ont fréquenté en leur temps d’illustres figures de l’Histoire de France telles Charles Quint, Henri IV, Catherine de Médicis, le Duc de Guise, Louis XIV, avant d’être pillé et laissé à l’abandon par les Révolutionnaires de 1789.

Canne en main et bicorne sur le crâne, notre arbitre en chef Guillaume Gleize donne le départ, « entre Gaston d’Orléans et son frère Louis XVIII », postés de part et d’autre de la salle, l’un en statue, l’un en peinture.

"Entre Gaston d'Orléans et Louis XIII", le #WiPT #Blois démarre au château royal. Reportage et photos > https://t.co/Fcro829OtO
RT @EspritPoker: Mike de #Sinsemilia est éliminé au #Wipt #Grenoble et offre en bounty son dernier album ! @TeamWinamax @mikedinca https://t?
@BerquetRobin Merci Robin ! On esdt @winamax maintenant :slight_smile:
@EspritPoker Merci les mecs ! Attention, on est simplement @Winamax maintenant
L'aile Louis II du château de #Blois #WiPT https://t.co/EUxcpPKhmR
Galerie de la Reine #Blois #WiPT https://t.co/sc0eLshLBM
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Charles IX, Roi de France et premier hipster #Blois #WiPT https://t.co/G8spDz03bQ

Hello Benjo,

bon coverage et amuse toi

donne le bonjour a Guillaume
et
GL A TOUS LES PARTICIPANTS

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Moult joutes de haute volée, Messire

Après une pause d’une heure durant lesquels joueurs et organisateurs ont pu se restaurer, la partie a repris… Toujours sous la présidence de Gaston d’Orléans et Louis XIII, postés en hauteur de part et d’autre de la salle.

Il reste 95 joueurs sur les 115 ayant participé à ce tout premier WiPT « individuel » jamais organisé à Blois. Blindes : 400/800.

Une question de style

Comme l’explique le guide, les chantiers successifs vécus par le château de Blois après le Moyen-Age permettent de voir l’édifice actuel comme un panorama retraçant plusieurs siècles d’architecture.

L’aile Louis XII, par laquelle le visiteur d’aujourd’hui pénètre dans la cour intérieure, date du début du 15ème siècle.

L’aile François 1er est marquée par le style Renaissance. Visez un peu l’escalier !

L’aile Gaston D’Orléans, à l’intérieur de laquelle est disputé le tournoi aujourd’hui, est la plus récente (milieu du 17ème siècle) et la moins aimée, car inachevée et jugée trop sobre.

Visitons l’aile François 1er

La salle du Roi ! Espace public servant à tout un tas de trucs : repas, réceptions, audiences avec le souverain, salle des pas perdus… Elle est garnie d’objets nous rappelant qui c’est le chef, et qui c’est qu’est le plus riche : emblèmes royaux, tapisseries, meubles qui en jettent…

Le monarque qui donne son nom à celle aile du château de Blois…

En plus d’être l’un des inventeurs du mécénat artistique (notamment envers Leonardo de Vinci), et un bâtisseur, François 1er a conduit moult batailles…

… Parmi lesquels celle de Marignan (vous connaissez surement la date je présume)

La galerie de la Reine et son carrelage de folie. Sur la photo, on aperçoit un clavecin authentique sur lesquels les Richard Clayderman de l’époque comptaient fleurette aux galantes de la cour. (A cette époque, le « Oh meuf, tu baises ? » n’était pas encore couramment usité comme méthode de drague, de même que le sexto, et je ne vous parle même pas de Tinder)

Boucle d’oreille, barbichette, couvre-chef demodé : pas de doute, nos Rois de France étaient les premiers hipsters. Et lorsque DJ Duc de Guise s’emparait des platines dans les soirées du Comte de Bourgogne, je peux vous assurer personne ne restait assis.

Marie de Médicis et le dauphin Louis (début 17ème)

Guère de place dans le pieu de la Reine : pour la partouze royale, on repassera.

Le cabinet de Marie de Médicis, ou studiolo, avec ses placards secrets où elle dissimulait ses exemplaires de Closer et Voici, bannis de la cour par le Baron du Loir et Cher.

Photos ! On visite l'intérieur du château de #Blois > https://t.co/gndjVhxG0d #WiPT

Le vitrail, ancêtre d’Instagram

@Nico_shuffle00 C'est possible, il faut que je me renseigne.

Cinq tables

Il reste moins de cinquante joueurs en course dans cette étape individuelle de Blois : plus de la moitié du chemin a été parcourue. Les blindes viennent de passer à 1,200/2,400. La moyenne est de 15BB environ (36,000 alors que le stack initial était de 15,000)

C’est avec la dextérité naturelle d’un vieux routard que l’arbitre Guillaume « Route 66 » Gleize casse les tables au fur et à mesure des éliminations, et assigne aux joueurs encore en course de nouveaux sièges.

Pendant ce temps, les épreuves annexes ont débuté : des tournois 1-table (SNG) permettant aux joueurs éliminés trop tôt de continuer à jouer, et tenter de remporter des tickets Revolution.

J’ai hâte d’être à demain, ça fait deux ans, que j’y habite, et j’ai toujours pas foutu les pieds dans le château ! ^^

Revenons dans la salle de tournoi

Bon, suffit de jouer les Lorant Deutsch, place au tournoi. Voici quelques visages croisés aujourd’hui autour des tables.

Voici Patrick du Blois Poker Club, photographié après que sa paire d’As se soit fait craquer par un tirage de quinte ventrale.

Chip-leader en début de journée, Valérie a tenté un énorme bluff mais son adversaire a réussi à payer flop, turn et rivière avec la quatrième paire du tableau. Du coup elle faisait un peu la gueule.

Là, c’est Jean, le frère de Paul (président du Tour Poker Club). Comme on peut le voir sur cette photo, son brelan n’a pas tenu face à un mec qui pédale sa couleur.