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Winamax Poker Open 2018 - Main Event - Fin

Celui qui deal, c’est celui qui ne perd pas

Après avoir fait le forcing pour un deal, Sam Baneham termine 4e pour 50 094 € Main Event 550 € (Finale)

Sam Baneham

Il a bien réussi son coup Sam Baneham. Certes, on imagine que l'Irlandais n'aurait pas dit non à un peu de rab' sur ce Main Event mais, pour l'instant, on dirait bien que c'est lui qui réalise la bonne opération, après un arrangement financier à quatre qu'il a largement contribué à mener à bout. On s'explique : short stack officiel au retour de la pause dîner, avec une petite douzaine de blindes devant lui, il n'aurait, en cas d'élimination prématurée, récupéré "que" 36 650 € selon le payout originel. C'est finalement plus riche de 50 094 € qu'il quitte ce Main Event, suite à une ultime confrontation perdue face à Matthieu Lamagnère.

Au bouton, le Dublinois envoie ses derniers 5,2 millions avec A3 et doit améliorer contre la paire de 10 du dernier Français de ce tournoi. Le flop J89 est tout à l'avantage de "SixCoups", avant qu'un A ne débarque turn pour faire passer Sam sur le siège conducteur. Sauf que ce troisième trèfle offre aussi une palanquée d'outs supplémentaires à Matthieu, qui a alors encore 40% de chances de remporter le coup. La rivière est un 3, qui brise les maigres espoirs de titre qui pouvaient rester à Sam Baneham. L'essentiel avait été gagné avant pour l'Irlandais, qui pulvérise du même coup son plus gros gain en tournoi live.

Matthieu Lamagnère

Sourire retrouvé pour Matthieu Lamagnère... du moins pour un temps. Remonté à 12 millions, de nouveau au contact d'un Andrew Dooleyb qui venait de doubler face à Karol Wojciechowski, l'ancien Local Hero a perdu un énorme pot qu'il avait lui-même 3-bet préflop. Sur 10710K8, il a envoyé deux salves à 1,6 et 3 millions flop et turn, avant de check/back river sans pouvoir montrer mieux que le KJ de l'Irlandais. Il va falloir trouver un double up, et vite !

Le deal du Cl est incompréhensible il pouvait mettre une pression de fou !

Un podium, et un record

Mathieu Lamagnère termine sur le podium (59 304 €) Le plus fidèle des joueurs du WPO remporte le plus gros gain de sa carrière Main Event 550 € (Day 2)

Lamagnère Matthieu
Il nourrissait de grandes ambitions (avant la finale), avant de les revoir à la baisse (une fois la finale entamée)... pour finalement terminer à une troisième place qui semble sur le papier logique, puisqu'il avait entamé la dite finale avec le troisième plus gros tapis. C'est peu dire que Matthieu Lamagnère a vécu des hauts et des bas dans ce Day 3. Chipleader à l'entame de la journée, le Bordelais était confiant : "J'avais de grandes ambitions. En tant que chipleader, on se dit que tout est fait". SixCoups a connu une première partie de journée sans trop d'accrocs, malgré quelques coups discutables en demi-finales : "J'ai trop bluffé Karol Wojciechowski, qui faisait des hero calls", se souvient Matthieu.

En finale, Matthieu s’est lentement fait destacker pour se retrouver en mode push or fold. « A ce moment, je voulais surtout gratter des paliers. J’étais content d’être encore là à quatre left ». Matthieu a donc fini par accepter le deal entre les quatre derniers joueurs, avant de sortir Andrew Dooney, puis de perdre les jetons tout just gagnés, le laissant avec un stack bien inférieur à celui de ses deux adversaires.

Finalement, le co-recordman des participations au WPO perd ses neuf dernières blindes sur une main anecdotique : Andrew Dooney le pousse à tapis de petite blinde, et Mathieu call avec K7. Jouant contre K10, il ne peut renverser la vapeur après un tableau Q10JK10. Pour sa perf", Matthieu encaisse 59 304 €, son plus gros cash en tournoi live. « Je suis satisfait, confiait-il à chaud. Je relativise. J’ai perdu un gros pot à trois joueurs left qui m’a fait mal. Finalement, j’ai beaucoup déchatté contre Karol, qui a touché toutes les rivers. »

Mathieu va maintenant pouvoir souffler après trois jours de tournoi éprouvants, mais en restant dans l’esprit du WPO: « Je vais faire un petit beer-pong avant de partir ! »

Duel ? Deal !

Karol Wojciechowski et Andrew Dooley concluent un deal (encore un) Main Event 550 € (Heads up final)

Avant d'entamer l'ultime phase du tournoi, nos deux compères Irlandais se sont entendus pour renégocier l'échelle des prix. Une seconde fois ! Rappelez-vous, c'était il y a une heure : en compagnie de Matthieu Lamagnère et Samuel Baneham, ils s'entendaient pour laisser 20 000 euros pour le vainqueur, et s'assurer de belles sommes correspondant à leurs stacks respectifs.

Cette fois, la négociation a été plus simple, ne tenant pas compte des stacks : Karol Wojciechowski et Andrew Dooley se sont mis d'accord pour se mettre 5 000 € dans la poche, immédiatement. Ils ne jouent donc plus que pour 10 000 euros… Et le trophée, bien entendu, qui reviendra à un joueur étranger (je veux dire : non-Français) pour la première fois depuis la victoire de Tom Kitt en 2014.

Karol Wojciechowski
Karol Wojciechowski (Irlande) 38 millions (63 BB)
Assuré de remporter 79 720 euros

VS

Andrew Dooley
Andrew Dooley (Irlande) 21 millions (35 BB)
Assuré dee remporter 57 390 euros

Face the Pros : la passe de 4 de Thierry

Team Pro
Traditionnellement l'une des dernières épreuves du festival, le Face the Pros offre un format de jeu original, et est à mon goût l'une des meilleures affaires de la semaine. Pour seulement cinquante euros, vous avez en effet la possibilité d'affronter en heads-up les pros du Team Winamax. L'objectif : remporter quatre duels de suite - sur l'appli Winamax, mais en chair et en os, face à la star - et empocher 1 000 euros.

Pouvoir affronter à un prix aussi bas des joueurs ayant pêle-mêle gagné plusieurs bracelets WSOP, atteint la TF du Main Event, remporté tous les tournois de Winamax et/ou la Top Shark Academy, ou remporté le SISMIX, le WPO Dublin, et quantité d'autres épreuves un peu partout dans le monde : avouez que l'offre est alléchante.

Thierry
Battre quatre de ces lumières à la suite, c'est le bel exploit réalisé par Thierry aujourd'hui. Venu au WPO de La Réunion sur invitation de son fils Alexandre, Thierry a profité au maximum du programme offert par le festival, que ce soit autour des tables que dans la Leisure Room : le duo père-fils a atteint la finale du Winamax Beer Pong Open, s'inclinant face au love duo formé par O RLY et Harper. Au passage, mea culpa : contrairement à ce que nous avons pu écrire, Thierry n'a jamais été boxeur professionnel : c'est en amateur qu'il a pratiqué le noble art et développé un féroce instinct de compétition. "C'est pas grave", rigole t-il : grace à vous, on m'a respecté toute la semaine. Personne ne bronchait lorsque je mettais des bad beats !"

« J’ai joué contre Romain Lewis, puis LeVietF0u, Sylvain Loosli et enfin Volatile. » Comment on s’y prend, pour battre une belle brochette ? « J’ai réfléchi au genre de coups qu’ils attendaient de moi… Et j’ai fait l’inverse ! » Un contre-pied gagnant pour le formateur en maths appliquées à la retraite, qui va bientôt s’installer au Québéc, après plusieurs aller et retours qui l’ont fait tomber amoureux de la province canadienne. « A La Réunion, on a un casino, il y a une offre hebdomadaire, mais j’y vais peu. » Les choses vont changer : à Montreal, le Playground offre un espace de jeu ample, des tables pour toutes les bourses, et de grands évènements réguliers : WPT, WSOP Circuit, partypoker Millions… "Maintenant que je suis à la retraite, je vais pouvoir jouer un peu plus régulièrement, et sans pression."

Le Face the Pros en images

Gaëlle Baumann
Gaëlle Baumann
Harper / Leo
Leo Margets face à Harper
Steven Romain Lewis
Veunstyle s'incline face à son pote Romaon Lewis
Guillaume Diaz
Le Volatar
Davidi Kitai
Davidi Kitai
Ivan Deyra
Ivan Deyra
Sylvain Loosli
Sylvain Loosli
Pierre Calamusa
Pierre Calamusa
Joao Vieira
Joao Vieira en pleine séance de vlogging
Ivan Deyra

Dooley a fini par craquer

Après un duel indécis, Andrew Dooley a perdu pied suite à un setup et termine second pour 62 390 € Main Event 550 € (Heads Up final)

Andrew Dooley
Un setup. Il aura juste fallu un setup pour que ce heads up bascule. Car après avoir dealé une nouvelle fois avant le début du duel final, les deux derniers prétendants au titre, Andrew Dooley et Karol Wojciechowski, se sont livrés une lutte acharnée durant une heure. Andrew Dooley est en effet parvenu à remonter son désavantage en jetons, avant de que les deux joueurs ne s'échangent le chiplead à de multiples reprises. Puis est arrivé ce coup, décisif.

Muni de 10-8 sur un board 10-5-10-4-A, l’Irlandais décide de check-call trois barrels de Karol Wojciechowski, pour 1,5M, 3M, et 6M river. Mais le Dublinois a la mauvaise surprise de découvrir 5-5 chez Karol, pour un full floppé dévastateur. Un pot qui coûte à Andrew la bagatelle de 12 millions de jetons, le faisant chuter à 14 millions, soit moins de 20 big blinds. La suite ne fut qu’une succession de coups perdus, Andrew tombant à huit blindes avant de partir à tapis avec A8. Karol payait avec une 66, et remportait ce flip moustache après un tableau 5J277.

Dooley-Karol
Andrew Dooley, qui a entamé la finale avec le second tapis, termine donc « logiquement » runner-up, pour un gain de 62 390 € (après deux deals en TF), ce qui constitue le 4ème plus gros gain de son palmarès live. Cet ancien croupier se montre évidemment heureux de sa nouvelle perf' en tant que joueur : "Je suis vraiment content, nous a tout naturellement répondu l'Irlandais avec un sourire jusqu'aux oreilles. Dans les premières heures de la finale, j'étais simplement heureux de pouvoir franchir quelques paliers. En ce qui concerne le deal, je mentirai en disant que je n'ai pas d'abord pensé à sécuriser l'argent. Globalement, je me sentais vraiment bien à table, je pense avoir eu la meilleure attitude lors du heads up, et je n'ai pas l'impression d'avoir fait d'erreurs. Peut-être que si j'avais pu jouer avec ses cartes à lui, les choses auraient été différentes."

Mais si Andrew a globalement laissé une bonne impression durant le tournoi, les commentateurs du streaming Winamax, qui ont suivi l’intégralité du duel final, sont plus nuancés, à l’image de PonceP : « C’était clairement le meilleur, il était solide, appliqué… Mais on a senti que ce n’était pas un joueur professionnel. Il n’a pas été capable de s’adapter à son adversaire. Il a raté quelques spots de value et fait quelques bluffs inutiles. » Jamais titré sur le circuit, Andrew sait ce qui lui reste pour soulever un premier trophée en live…

Andrew Dooley 2

Ils étaient chez eux

Le WPO 2018 s'achève sur une finale au fort accent local

Finalistes

Avec quatre Irlandais sur sept finalistes, dont un Karol Wojciechowki largement en tête au départ, le scénario d'une victoire vert-blanc-orange sur le Winamax Poker Open, pour la première fois depuis 2014 et le sacre de Tom Kitt, semblait se dessiner de plus en plus clairement devant nous. Pourtant expérimentés et habitués aux honneurs sur nos tournois live et online, respectivement ex membre du Team Winamax et Local Hero, Adrien Guyon et Matthieu Lamagnère n'ont véritablement jamais eu les armes pour se dresser devant cette armada de joueurs locaux. Retour sur une finale qui ne semblait pas pouvoir leur échapper.

Antoine Fontaine

Short stack pour une poignée de blindes au départ de cette finale, Antoine Fontaine a tenu exactement un niveau avant de rendre les armes, sans avoir véritablement pu batailler. Tombé à dix blindes suite à un véritable désert de cartes, il juge son K8 suffisamment bon pour tout envoyer depuis le cut-off. Avec A6 en small blind, le chipleader Karol Wojciechowki n'est que trop heureux de le cueillir. Grand pote de Pierre Calamusa et Flavien Guénan, le Grenoblois repart de son troisième festival live (seulement !), avec une belle septième place, et un beau chèque de 13 440 €.

Adrien Guyon

Jusqu'au bout, la réussite aura fui Adrien Guyon aujourd'hui. Avant même de s'asseoir autour de cette finale, il avait fait preuve d'un manque de réussite flagrant dans les confrontations à tapis préflop, faisant doubler un à un des adversaires qu'il dominait presque sans problème par ailleurs. Un temps pointé au-delà des 15 millions à huit joueurs restants, c'est amputé de près de la moitié de ce capital qu'il se présente une élimination plus tard. La dernière main de celui qui s'est longtemps fait appeler shakkkiraa est à l'image de son Day 3 : Adrien l'attaque devant, avec As-Roi contre le Roi-Dame de Sam Baneham et la perd, à cause d'une Dame qui débarque sur le turn. Pour sa quatrième place payée sur le Main Event du WPO (après 2013, 2014 et 2016), le Poitevin termine 6e, pour 18 500 €.

Robert Liu

Il ne faut ensuite qu'une poignée de secondes avant de connaître l'identité du nouveau sortant. Probablement soulagé par l'éllimination d'Adrien, Robert Liu pousse ses quinze dernières blindes avec un KQ qui se heurte aux deux Dames de l'intouchable Karol. S'il a parfois agacé ses voisins de table pour ses tanks jugés quelque peu excessifs, il a surtout fait souffler ce petit vent de fraîcheur propre aux joueurs amateurs. Aficionado de cash game live, notamment en Omaha, le Dublinois signe son premier gros résultat en tournoi, et en Hold'em, avec cette cinquième place qui lui rapporte 26 000 €.

Sam Baneham

La deuxième partie de cette finale fut une histoire de gros sous. Au retour de la pause dîner, les quatre derniers joueurs se penchent vers l'ordinateur de Thomas Gimie pour tenter de trouver un arrangement financier. Malgré les réticences que semblent d'abord afficher Karol Wojciechowki et Matthieu Lamagnère, un deal est tout de même signé, assurant à tout le monde un gain supérieur à celui de la troisième place originelle, tout en laissant un chèque de 20 000 € au vainqueur. Instigateur numéro 1 de ce deal, Sam Baneham sera aussi le suivant sur la liste des sortants. Son A3 poussé pour dix blindes ne sera passé devant la paire de 10 du Français que temporairement, le long d'un board à suspense 9J8A3. Meilleur en négociation que pour remporter des coups à tapis préflop, Baneham signe à son tour sa meilleure perf' live, et encaisse 50 094 € pour cette quatrième place.

Matthieu Lamagnère

Le bad beat infligé à Adrien Delmas lors des demi-finales l'avait placé en position idéale pour le titre. Non seulement il devenait alors le premier joueur à franchir la barre des vingt millions de jetons, mais il se payait en plus le scalp du joueur le plus dangereux du field. Pourtant, à partir de ce moment-là, le tapis de Matthieu Lamagnère n'a fait que fondre, les jetons partant notamment du côté d'un Karol Wojciechowki qu'il a, de son propre aveu "trop bluffé." Arrivé en finale avec 26 BB, au beau milieu de la meute à la poursuite de l'ami Karol, le Bordelais a pris son mal en patience jusqu"au dinner break, s'invitant parmi les quatre à négocier un deal. D'abord réticent, il a ensuite choisi de s'assurer 59 034 €, avant de régler son compte à Sam Beneham. Andrew Dooley aura finalement raison de lui en deux temps, le laissant aller collecter son plus gros gain en tournoi live, en guise de récompense pour cette très belle médaille de bronze.

Andrew Dooley

Les Français définitivement hors course, ne restait plus qu'un ultime duel fratricide à livrer entre ceux qui occupaient les deux premières places en début de finale. Après deux heures de heads-up où Karol et Andrew n'ont cessé de se croiser, il aura fallu un setup pour créer le premier véritable écart du match, où, sur un flop 10-10-5, le premier floppe un full avec sa paire de 5 quand le second trouve trips. Un flip moustache plus tard perdu avec As-8 contre une paire de 6, c'est un Andrew Dooley tout sourire et fier de lui qui est allé récupèrer les 57 930 € qu'il a réussi à négocier. Plébiscité par la quasi-intégralité des joueurs qui ont tapé le carton ne serait-ce que quelques minutes à sa table, Andrew restera à jamais sur ce tournoi ce joueur discret mais solide, appliqué mais qui a finalement pris trop peu de risques pour pouvoir prétendre à la gagne. En avait-il seulement envie ? N'était-il pas déjà trop heureux d'en être arrivé là ? Personne ne lui en tiendra en tiendra rigueur, et surtout pas Koral. À défaut d'être celui d'une personne, ce dimanche était avant tout celui de l'Irlande.

Garder la coupe à la maison

Karol Wojciechowski remporte le Winamax Poker Open 2018

Heads Up
Depuis l'élimination de Matthieu Lamagnère en quatrième place, on savait que l'édition 2018 du Winamax Poker Open allait sacrer un joueur local, comme cela fut le cas en 2010 (Alan Trueick) et 2015 (Tom Kitt). Forcément, du côté de l'organisation, difficile de cacher une petite déception de ne pas voir le Bordelais, fidèle parmi les fidèles au tournoi le plus fun de l'année depuis ses tout débuts, soulever le trophée.
Karol Wojciechowski
Mais nous n'en oublions pas pour autant qu'à Dublin, nous, le clan Winamax, ne sommes que des invités. Des invités nombreux, des invités en surnombre face à la population de joueurs du cru, mais des invités quand même. Et c'est un honneur et une fierté pour nous que de pouvoir organiser le plus gros tournoi de 6-max du continent dans la ville qui fut la porte d'entrée du Texas Hold'em en Europe. C'est vrai : notre jeu préféré fut importé de Las Vegas par un bookmaker Irlandais, Terry Rodgers. Fasciné par ses premières visites à Las Vegas à la fin des années 70, et ses rencontres avec Doyle Brunson, Amarillo Slim et autres Stu Ungar, Rodgers s'empressa de recrér les WSOP à Dublin. L'Irish Open. Presque cinquante ans plus tard, le poker à l'Irlandaise n'a rien perdu de son côté joyeux et festif, qui colle parfaitement à ce que nous essayons de créer année année avec le WPO.
Karol Wojciechowski
Et les amateurs de Guinness sont en forme, en ce moment : témoin la victoire de Karol Wojciechowski ce soir. Avec 121 résultats recensés sur la base de données Hendon Mob (bientôt, il y en aura 122), la plupart enregistrés sur des épreuves au buy-in ne dépassant pas les 60 euros, le Dublinois d'origine Polonaise est un peu le John Hesp local. Cette victoire à 90 000 euros - sa onzième de l'année, mais de loin la plus importante - double le total de gains de carrière du chef d'entreprise.
Karol Wojciechowski
"J'ai découvert ce tournoi l'an passé, je n'avais pas fait le Main Event, mais j'avais terminé second d'un side. J'adore les Français !" C'est au début de la table finale que Karol s'est pour la première fois dit que ce soir était son grand soir. "Je suis arrivé en position de chip-leader. Et j'adore le format 6-max, qui permet de jouer plus agressif." Sa domination en finale ne fut jamais remise en question... Jusqu'au duel final contre l'ancien croupier Andrew Dooley, qui lui a donné du fil à retordre au cours d'un long match. "Un très bon joueur", confirme t-il, rappelant la bonne dynamique que vivent actuellement les joueurs Irlandais : "On avait deux représentants en finale de l'EPT Barcelone." Mais l'amateur garde pour autant la tête pour les épaules : son prochain gros tournoi ne sera pas avant janvier, avec le très attendu PokerStars NLHE Players Championship à 25 000 $ pour lequel il s'est qualifié... en freeroll !

En direct de Dublin, nous nous joignons à toute l'équipe Winamax pour féliciter Karol Wojciechowski, et remercier Dublin de son accueil pour une neuvième année supplémentaire. Vivement la dixième !

Quelques side-events sont toujours en cours à l'heure où nous bouclons cet article. Le temps de rentrer à la maison, et nous mettrons à jour tout cela. Surveillez cette page d'ici deux ou trois jours, donc, pour un dernier article en forme de bilan.

Benjo, Flegmatic, Ponce et Rootsah pour les articles
Caroline Darcourt pour les photos

Résultats - Winamax Poker Open 2018
1 191 inscriptions (re-entry inclus) - Dotation 570 489 €

Karol Wojciechowski
Vainqueur : Karol Wojciechowski (Irlande) 89 716 € (après deal)
Runner-up : Andrew Dooley (Irlande) 57 386 € (après deal)
3e : Matthieu Lamagnère (France) 59 304 € (après deal)
4e : Samuel Baneham (Irlande) 50 094 € (après deal)
5e : Robert Liu (Irlande) 26 000 €
6e : Adrien Guyon (France) 18 500 €
7e : Antoine Fontaine (France) 13 440 €

Liste complète des 150 joueurs primés sur le Main Event

Franchement super cette dernière partie de main event, ya eu du suspense, des surprises et de la tension…Du beau spectacle

Qui a gagné finalement ce tournois à Dublin ? :slight_smile:

Aucune idée

c est pas moi :mrgreen:

La Poker Therapy qui fait Dublin

WPO DUBLIN

Chaque année, en septembre, les mêmes symptômes reviennent. Une curieuse démangeaison, une envie de taper le carton en short-handed ou de faire un rebond surprise dans un beer-pong tardif et imbibé de houblon. Une envie de conclure son été en beauté, pour mieux faire passer la pilule de ces beaux jours qui raccourcissent et de ces arbres qui se déplument. Une envie de retrouver les copains avec qui on discute à distance toute l’année, les réguliers qui ne manquent aucun festoche, les complices de fin de soirée, et d’en rencontrer de nouveaux, aussi. C’est plus qu’une envie, en fait. C’est un manque. Un manque de poker, de fiesta, de fous rires, de rencontres, de partage, de souvenirs. Un manque de vous, un manque de Dublin.

WPO DUBLIN

L’ordonnance est simple : une bonne dose de WPO annuelle, pendant une semaine, sans interruption. C’est le meilleur des traitements possibles, et on en prendrait bien toute l’année, à condition de tenir le rythme. Un peu comme ce sirop pour la toux à la banane, on en boirait des litres entiers. D'ailleurs, le moins que l’on puisse dire, c’est qu’on a visé juste cette année avec le thème du « poker therapy » : ce jeu de cartes est parfois vital.

WPO DUBLIN

Le principe d’un plaisir renouvelé, c’est d’oublier à chaque fois à quel point il nous fait du bien, et combien on en a besoin. La rentrée 2018 ne partait pas franchement sur les chapeaux de roue, la faute à des mauvaises nouvelles qui avaient assombri le ciel du poker français. Tout d’abord la fin du Winamax Poker Tour tel que nous le connaissions, ensuite la fermeture du Cercle Clichy-Montmartre, temple de tellement de bons souvenirs. Le temps d’une semaine passée bien trop vite à notre goût, on s'est soigné aux bonnes ondes et on a refait le plein de bonne humeur.

WPO DUBLIN

Quel autre meilleur endroit pour se rappeler ce qui nous fait aimer ce jeu ? Des centaines de passionnés réunis pour faire la fête et partager une table, sans se prendre la tête. Car c'est évidemment avant tout pour vous et grâce à vous que le WPO existe. Cette édition a battu des records et vous pouvez compter sur nous pour préparer la suivante avec la même ferveur. Laissez-nous juste le temps de nous remettre de la semaine et, promis, on repart en cure tous ensemble dès l'année prochaine.

WPO DUBLIN

En attendant de se remettre au boulot et de vous concocter un programme live aux petits oignons pour 2019, on vous laisse avec le résumé complet des vainqueurs du festival et la compil' de quelques unes des plus belles photo de Caroline Darcourt. À la revoyure !

WPO DUBLIN

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WPO DUBLIN

Benjo, Flegmatic, Rootsah et PonceP

bravo pour les reportages et les animations

vivement l annee prochaine