Winamax Poker Open 2017 - Finale

Day 3 : le Seat Draw

La partie reprend aux blindes 40 000 / 80 000 / 10 000 avec des niveaux d'une heure.

Matthieu

Feature Table

Siège 1 : Laurent Decauwert (France) 2 635 000 Siège 2 : Matthieu Martin (France) 1 570 000 Siège 3 : Matthieur Vincendeau (France) 7 375 000 Siège 4 : Sonny Franco (France) 2 595 000 Siège 5 : Jason Tompkins (Irlande) 4 585 000 Siège 6 : Lozano Manzanares (Espagne) 2 740 000

Table #2

Siège 1 : Sébastien Zanolini (France) 2 680 000 Siège 2 : Adrien Decramer (France) 4 675 000 Siège 3 : Didier Bernard (France) 1 430 000 Siège 4 : Guillermo Sanchez (Espagne) 935 000 Siège 5 : Michael O'Sullivan (Irlande) 4 750 000 Siège 6 : Tony David Nadau (France) 1 300 000

Table #3

Siège 1 : Teuni Kooij (Pays-Bas) 3 500 000 Siège 2 : Jean-Robert Autran (France) 3 770 000 Siège 3 : Otto Richard (France) 3 040 000 Siège 5 : Jonathan Barusta (France) 2 350 000 Siège 6 : Knut Berntsen (Norvège) 3 405 000

Allez ouste

Jonathan Barusta est éliminé en 17e place (4 700 €)

De l'action dès la deuxième main de ce Day 3 ! Il faut dire que Laure, notre croupière bordelaise préférée, s'est chauffée d'entrée de jeu en distribuant à deux des joueurs de la table 3 des mains avec lesquelles ils n'ont eu d'autre choix que de partir à tapis.

UTG, Knut Berntsen ouvre à 175,000. De petite blinde, Otto Richard découvre un Roi, puis un deuxième. Le 3-bet est automatique. A sa gauche, Jonathan Barusta soulève deux Dames. La suite n'est pas difficile à prévoir : tapis chez Barusta, fold d'un Bernsten échaudé par tant d'action, et snap-call du Red Diamond.

Les cinq cartes retournées par Laure au milieu de la table ne changeront rien à l'affaire : trois jours après sa 16e place sur le Highroller, Jonathan Barusta est éliminé en 17e place sur le Main Event, pour un prix de 4 700 euros. On aurait aimé pouvoir observer un peu plus ce fin joueur en demi-finales, mais les cartes en ont décidé autrement.

Battu est Decauwert

Laurent Decauwert est éliminé en 16e place (4 700 €)

Une deuxième élimination, un deuxième setup inévitable : au hi-jack, Sonny France ouvre avec une paire de 10. Laurent Decauwert est de petite blinde avec As-Roi : avec 2,5 millions (30BB) sa décision est on ne peut plus simple. Fold ! Non, je déconne : Laurent envoie le tapis, bien entendu, et Sonny le paie dans la foulée. Ce dernier ne possède que 100,000 unités de plus que Laurent : le coup est aussi crucial pour l'un que pour l'autre.

Résultat de ce coin-flip caractéristique des fins de tournoi ? Un board 7-2-3-4-7 qui élimine Decauwert en 16e place. Pendant ce temps, Sonny se repositionne parmi les leaders avec plus de 5 millions d'unités.

Tous les espoirs sont permis pour notre Wameur

Et si l’histoire était belle ? Le dernier représentant du forum Wam Poker Matthieu « Ritou » pourrait très bien réaliser un exploit rarement observé lors des tournois live Winamax, à savoir en sortir vainqueur après s’être qualifié sur internet pour une somme dérisoire.

Ritou laetrem WPO2017 2

Sur cette photo datée de la fin du Day 2 avec Rémi « laetrem » en arrière-plan avant son élimination en 19e position, Matthieu « Ritou » semble confiant pour la suite des événements. A l’entame du troisième jour de compétition, il figure pourtant parmi les short stacks avec précisément 19 blinds à faire fructifier. Avant d’aller prendre place en table télévisée – que vous pouvez suivre en direct sur notre chaine Twitch – le Wameur donnait son plan de bataille : « Je vais continuer à jouer tranquillement comme je l’ai fait jusqu’à maintenant. J’ai un style un peu conservateur mais là je n’ai pas beaucoup de marge de manœuvre donc il va falloir prendre les spots quand ils se présenteront. A ma table, il y a le pro Sonny Franco et le chip leader assis juste à ma gauche, donc on sait que ça ne va pas forcément être facile ».

Sanchez, ni haine, ni jetons

Il ne restait même pas dix blindes à Guillermo Sanchez lorsque la parole lui arrive en petite blinde sans que personne n'ait misé. Il ne lui faut alors pas longtemps pour tout envoyer au milieu, surtout avec une main de type "bien mais pas top mais quand t'es shortstack ça passe" comme K9. Problème pour l'Espagnol, Michael O'Sullivan découvre à sa gauche A6 et paie avec plaisir. Un As dès le flop conforte l'avance de l'Irlandais, qui met fin au parcours du short stack officiel de ce Day 3 en 15e position. Pour avoir tenu quelques secondes de plus que Laurent Decauwert, il franchit un palier lui permettant d'empocher 5 400 €. Hasta luego !

J’ai une anecdote assez incroyable sur le chipleader !
Ce gars-là ne serait pas assis là avec tous ces jetons si ils n’avait pas balancé de toute ses forces un paquet de cartes sur la table en gueulant lors du Club trophy.
Il serait intéressant de l’entendre à ce sujet… il a vraiment chatter grave ce jour-là :mrgreen:

Adrien Decramer, ou l’art du timing

C'est à peine sorti de l'avion que nous avons rencontré Adrien Decramer : dans l'escalator menant à la file des taxis, il m'interpelle pour me demander si je vais au CitiWest Hôtel, espérant ainsi trouver un compagnon de route pour partager les frais. Bonne pioche puisqu'il fera finalement le trajet gratuitement avec des membres du staff Winamax.

Adrien Decramer WPO2017 3.1

Hier durant le Day 2, il m’interpellait à nouveau, toujours assis autour des tables du Main Event : « La chance que j’ai eue avec toi à l’aéroport, elle ne m’a pas quitté depuis. Tout se passe bien, j’ai pas mal de jetons » racontait-il enjoué. « D’ailleurs je te paie une bière quand tu veux pour te remercier pour le taxi ! »

Aujourd’hui, Adrien fait partie des derniers prétendants à la victoire. S’il sait manier les cartes, il n’est pourtant pas habitué du live : « Je n’en fais presque jamais. J’ai déjà joué deux finales du Winamax Poker Tour à Paris et j’avais terminé 40e une fois, et j’ai aussi joué deux autres tournois, mais c’est tout. C’est plutôt sur internet que j’ai beaucoup joué à une époque. J’avais remporté deux titres Winamax Series il y a deux et trois ans sous le pseudo ‘’JamesBond73’’. Maintenant je ne fais plus de volume mais je continue à jouer le dimanche ».

Le Day 2 d’Adrien a été relativement calme. Il a même bénéficié d’une belle livraison lui permettant de continuer sereinement sa route : « Un mec s’est un peu emballé contre moi en envoyant 70 blinds au milieu avec une paire de Valets quand j’avais les Rois ». Il a donc entamé ce Day 3 avec le troisième plus gros tapis, de quoi jouer son meilleur poker.

<span style="font-size: 18px; color: brown; font-weight: bold">Day 3 : le Seat Draw</span>
<p><b>La partie reprend aux blindes 40 000 / 80 000 / 10 000 avec des niveaux d'une heure.</b></p><p><div class="align-center post-image" style=""><a target="_blank" href="https://static.winamax.fr/img/editorial/2017/09/24/Day2-119_bd.jpg"><img alt="Matthieu" style="max-width:100%;" src="https://static.winamax.fr/img/editorial/2017/09/24/Day2-119_bd.jpg" class="align-center post-image"/></a></div></p><p><strong>Feature Table</strong></p><p>Siège 1 : Laurent Decauwert  (France) 2 635 000
Siège 2 : Matthieu Martin (France) 1 570 000
<strong>Siège 3 : Matthieur Vincendeau  (France) 7 375 000</strong>
Siège 4 : Sonny Franco (France) 2 595 000
Siège 5 : Jason Tompkins (Irlande) 4 585 000
Siège 6 : Lozano Manzanares (Espagne) 2 740 000 </p><p><strong>Table #2</strong></p><p>Siège 1 : Sébastien Zanolini (France) 2 680 000
Siège 2 : Adrien Decramer (France) 4 675 000
Siège 3 : Didier Bernard (France) 1 430 000
Siège 4 : Guillermo Sanchez (Espagne) 935 000
Siège 5 : Michael O'Sullivan (Irlande) 4 750 000
Siège 6 : Tony David Nadau (France) 1 300 000</p><p><strong>Table #3</strong></p><p>Siège 1 : Teuni Kooij (Pays-Bas) 3 500 000
Siège 2 : Jean-Robert Autran (France) 3 770 000
Siège 3 : Otto Richard (France) 3 040 000
Siège 5 : Jonathan Barusta (France) 2 350 000
Siège 6 : Knut Berntsen (Norvège) 3 405 000
 </p>

Pas de cadeau pour Nadau

Tony Nadau

Avec 16 petites blindes devant lui pour attaquer ce Day 3, Tony Nadau ne faisait pas vraiment partie des favoris pour la gagne, ni même pour la table finale. Mais à ce jeu, rien n'est jamais écrit à l'avance, et un double up pouvait le remettre illico dans la course. Malheureusement pour lui, le timing ne fut pas exactement le bon quand, après une ouverture au bouton d'Otto Richard, il décide de tenter un resteal à tapis avec KQ. En possession de la plus belle main de départ du Texas Holdem - les As quoi - le Red Diamond Winamax ne pouvait pas payer plus vite, et reste devant à l'issue du board.

"Je suis quand même un peu frusté, explique Tony après coup. Mes 4-5 dernières heures ont été assez horribles, j'ai navigué entre 15 et 20 blindes tout le temps." Deux ans après avoir terminé 4e du Highroller du SISMIX, Tony peut se consoler avec cette belle 13e place, bonne pour 6 100 €.

Un peu trop impulsif

"En tout cas, nos joueurs n'ont pas peur d'avancer les pions".L'analyse à chaud de nos commentateurs est un parfait résumé de la main de folie qui vient de se dérouler. Ceux qui craignaient que l'action mette du temps à démarrer en ont pris pour leur grade, nos demi-finalistes sont bouillants.

PulsarTeunis
C'est sur la Table 3 que la première main de légende de cette journée s'est déroulée. Jean-Robert "Pulsar83" Autran relance 200 000 UTG et se fait payer par Teunis Kooij en BB. Les deux joueurs disposent de 3 500 000 jetons.

Le flop vient 788.

Teunis check/raise le continuation-bet de 150 000 de Pulsar83 Ã 405 000 et se fait payer.

La turn est la Q.

Teunis ne ralentit pas et avance 600 000 jetons, encore payé par Jean-Robert.

La river est l'A.

Teunis n'attend pas trop et annonce all-in, provoquant un sourire et une grande réflexion chez Jean-Robert. Après cinq bonnes minutes, Teunis décide de demander le "Time", et Jean-Robert se résout à payer au bout de quelques secondes.

Showdown please : A8 chez Teunis pour un full quasi-max et... 33 chez Jean-Robert pour sixième paire. "Je ne pensais pas que allais check-raise une telle main au flop", se justifie un Pulsar83 dépité en prenant sa veste. L'ex-énorme chip leader à 60 left nous quitte malheureusement prématurément en quatorzième place pour 5 400 €. Le néerlandais Teunis Kooij passe énorme et domine désormais les débats à treize joueurs restants.

Seb, c’est un peu mieux

Sébastien Zanolini éliminé en douzième position

Sébastien Zanolini

En mars dernier, nous faisions la rencontre de Sébastien Zanolini à l'occasion de la Finale du Winamax Poker Tour, qu'il bouclait en 30e place pour 2 600 €. Entre temps, l'ami Seb s'est chauffé pour une petite virée à Vegas pour les WSOP, et en est reparti avec deux places payées sur un Event à 1 500 dollars et le Crazy 888.

De retour dans l'ambiance un tantinet plus décontractée d'un tournoi live Winamax, Sébastien s'est de nouveau montré sous son meilleur jour, parvenant à se hisser jusqu'en douzième place du deuxième plus gros WPO de l'histoire. Tombé à une quinzaine de blindes, il a fini par tout pousser au milieu avec QJ, et a eu la mauvaise surprise de voir son voisin de gauche Adrien Decramer le payer sans sourciller avec deux belles pointures au-dessus, AJ. Aucune aide n'arrive pour notre short stack sur un board hauteur 9, le poussant vers la sortie et un chèque de 6 100 €. On se voit à Clichy Seb ?

Les demi-finales ont (déjà) débuté !

Rail
Amis railbirds retardataires, depêchez-vous d'arriver au City West : l'action est folle et furieuse

Une heure de jeu à peine a été nécessaire pour passer de 17 à 12 joueurs ! C'est officiel : les demi-finales du Winamax Poker Open ont débuté. Nos joueurs vont-il continuer à envoyer des sacoches de poney, ou au contraire calmer le jeu. Je n'en ai strictement aucune idée, arrêtez avec vos questions ! Ce que je sais, c'est qu'Otto Richard vit un début de journée rêvé.

Table TV
1/ Lozano Manzanares 4 280 000
2/ Sonny Franco 3 400 000
3/ Adrien Decramer 7 090 000
4/ Matthieu Vincendeau 6 265 000
5/ Otto Richard 8 850 000
6/ Jason Tompkins 6 175 000

Table pas TV
1/ Teunis Kooij 7 000 000
2/ Didier Bernard 1 700 000
3/ personne !
4/ Matthieu Martin 1 300 000
5/ Knut Berntsen 2 000 000
6/ Michael O'Sullivan 5 000 000

Chhriis:
J'ai une anecdote assez incroyable sur le chipleader !
Ce gars-là ne serait pas assis là avec tous ces jetons si ils n'avait pas balancé de toute ses forces un paquet de cartes sur la table en gueulant lors du Club trophy.
Il serait intéressant de l'entendre à ce sujet... il a vraiment chatter grave ce jour-là :mrgreen:

Ca a l'air intéressant mais on n'a pas très bien compris, faut nous en dire plus ;)

Ok je développe.
J'étais donc à sa table au Club Trophy.
Il s'est retrouvé à Tapis avec TT vs JJ (qui a le même stack environ) vs QQ (qui est shortstack)... jusqu'ici, ça part mal pour lui. Le board est dévoilé... un J apparait, le mec avec JJ prend tout, et donc Matthieu est sorti du tournoi, ou se retrouve avec 1 ou 2 BB peut-être. Les jetons sont donnés, les cartes reprises, le nouveau jeu de cartes est coupé... et là c'est le drame... on s'aperçoit que le dealer s'est trompé, en prenant un jeu de carte différent pour la donne préflop et pour ensuite donner le board ! Matthieu réclame donc un floor a juste titre...
Perso, je me dis alors que c'est peine perdue, le coup est totalement terminé, il n'aura pas gain de cause, surtout que je me suis retrouvé dans une situation similaire à une étape WiPT, où j'ai du quitter le tournoi quand même, après m'être aperçu que le jeu de carte qui avait servi à donner contenait des cartes de 2 couleurs!

Le floor indique clairement que le coup est terminé, que rien ne sera fait pour lui. Le jeu de carte qui aurait dû servir au board a été coupé, donc impossible de dérouler le coup comme il aurait du l'être. Là, Matthieu perd sa bonne humeur constante, s'emporte vraiment, gueule après le floor, et balance finalement un paquet de cartes qu'il tenait dans les mains de toutes ses forces sur la table. La table est médusée, le directeur de tournoi (Thomas Gimmie?) intervient, demande des explications... et donne raison à Matthieu !!! Nouveau rebondissement dans cette affaire, le coup est finalement annulé, chacun essaye de retrouver le nb de jetons qu'il avait au début du coup. On a perdu 15min dans cette affaire. Il a fallu retrouver le gars qui avait QQ qui s'était barré depuis longtemps, le gars qui avait JJ a du redonner tout ce qu'il croyait bien avoir gagné, et Matthieu a pu rejouer et dérouler jusqu'en HU pour décrocher son sésame pour le WPO (et sans prendre de pénalité en plus!)

Bref, il aurait pu perdre un 20/80 classique sans erreur de donne, ou bien encore sortir malgré l'erreur après l'intervention du 1er floor, ou bien encore perdre son 20/80 si le jeu n'avait pas été déjà coupé et qu'on avaoit pu remettre le bon board. Mais non, il est passé à travers tout ça, et le doit en partie à son magnifique jeter de cartes :mrgreen:

Curieux de voir ce qu'il en dit le Matthieu !

Changement de table fatal pour Matthieu « Ritou »

Il s’était forgé une image solide qui ne lui aura finalement servie à rien : à peine changé de table, Matthieu « Ritou » Martin s’est fait éliminer en 11e place.

Ritou WPO2017 3

Il ne lui restait que 12 petites blinds lorsque la parole lui est arrivée au bouton. Avec Valet-Dix dans un pot non ouvert, le Wameur n’a pas hésité un seul instant à les envoyer au milieu de la table. De son côté, le joueur en grosse blind ne s’est pas fait prier pour engager la somme avec As-Dame. Le flop apporte immédiatement un dix, donnant le meilleur jeu à notre ami. Mais le poker a ceci de cruel qu’il sait immédiatement vous retirer ce qu’il vous a offert. C’est ainsi un As qui est venu s’abattre sur le turn, ré inversant le rapport de force. La rivière étant anecdotique, le parcours de Matthieu a pris fin après un magnifique deep run l’amenant jusqu’à la 11e place pour un gain de 6 856 €.

Jusqu’ici, le plus gros gain de Matthieu était… un voyage à Las Vegas ! « En octobre dernier, j’avais gagné le tournoi de Winamax La Barre qui m’a permis d’aller sur le terrain avant le match Nantes-Bastia. A 25 mètres de distance, on a deux tentatives pour tirer sur la barre transversale du but et j’y étais arrivé. J'avais remporté le voyage à Vegas mis en jeu, et j’ai même pu faire une petite virée à Los Angeles ».

Avec son résultat sur ce WPO, celui qui ne joue presque jamais en live ajoute une ligne de choix à son palmarès et il a promis à ses supporters présents dans la salle une (deux ? trois ?) tournée de Guinness. « C’est vraiment super de se sentir soutenu comme ça, ça m’a beaucoup touché. Le téléphone n’arrêtait pas de sonner, et il y avait aussi tous les messages sur internet. C’est sûr que je reviendrai. Pour le moment, je pense qu’on va aller en ville pour arroser ça, peut-être au fameux Temple Bar ».

Knut-Out

Knut
Le norvégien Knut Berntsen n'aura pas vraiment eu le temps de sortir ses armes de viking dans ce Day 3. Après une relance UTG de 200 000 d'Otto Richard, il décide d'envoyer son tapis de 1 400 000 depuis le cut-off. Otto s'acquitte des douze blindes supplémentaires et nous sommes en situation de coin-flip : A7 pour Knut, 66 pour Otto.

Le board est cruel : A8TA... 6.

Grâce à cette jolie river, Otto accroît un peu plus son avance, il navigue désormais avec plus de onze millions de jetons, ou deux averages, et est confortablement installé dans le fauteuil de chip leader. Knut Berntsen nous quitte en dixième position pour 7 600 €.

<span style="font-size: 18px; color: brown; font-weight: bold">Day 3 : le Seat Draw</span>
<p><b>La partie reprend aux blindes 40 000 / 80 000 / 10 000 avec des niveaux d'une heure.</b></p><p><div class="align-center post-image" style=""><a target="_blank" href="https://static.winamax.fr/img/editorial/2017/09/24/Day2-119_bd.jpg"><img alt="Matthieu" style="max-width:100%;" src="https://static.winamax.fr/img/editorial/2017/09/24/Day2-119_bd.jpg" class="align-center post-image"/></a></div></p><p><strong>Feature Table</strong></p><p>Siège 1 : Laurent Decauwert  (France) 2 635 000
Siège 2 : Matthieu Martin (France) 1 570 000
<strong>Siège 3 : Matthieur Vincendeau  (France) 7 375 000</strong>
Siège 4 : Sonny Franco (France) 2 595 000
Siège 5 : Jason Tompkins (Irlande) 4 585 000
Siège 6 : Lozano Manzanares (Espagne) 2 740 000 </p><p><strong>Table #2</strong></p><p>Siège 1 : Sébastien Zanolini (France) 2 680 000
Siège 2 : Adrien Decramer (France) 4 675 000
Siège 3 : Didier Bernard (France) 1 430 000
Siège 4 : Guillermo Sanchez (Espagne) 935 000
Siège 5 : Michael O'Sullivan (Irlande) 4 750 000
Siège 6 : Tony David Nadau (France) 1 300 000</p><p><strong>Table #3</strong></p><p>Siège 1 : Teuni Kooij (Pays-Bas) 3 500 000
Siège 2 : Jean-Robert Autran (France) 3 770 000
Siège 3 : Otto Richard (France) 3 040 000
Siège 5 : Jonathan Barusta (France) 2 350 000
Siège 6 : Knut Berntsen (Norvège) 3 405 000
 </p>

Super Didier

Les éliminations s'enchaînent à un rythme à la limite du soutenable. En tout cas nos fragiles nerfs sont mis à rude épreuve car nous avons déjà atteint le main-par-main de la bulle de pré-table finale en même pas deux niveaux.

DidierB
Â

Didier Bernard, Ã droite

C'est encore sur la table 3, annexe à la feature table, que l'action s'est déroulée. Michael O'Sullivan ouvre pour deux blindes depuis le bouton, Teunis Kooij paye simplement depuis la small blind, et Didier Bernard en profite pour envoyer son tapis de douze blindes. Le plan semble fonctionner puisque Michael O'Sullivan se couche, mais en revanche ce n'est pas le cas de Teunis qui insta-call. Et pour cause, le néerlandais possède As-Roi et se retrouve en très bonne position face au As-Sept de Didier.

Le board 62289 n'améliore pas la situation de notre frenchy qui peut tranquillement se diriger vers le cashier pour encaisser les 8 500 € de sa neuvième place. Tous les joueurs sont désormais assurés de remporter un minimum de 10 000 €.

La mascotte du WPO 2017 manque sa finale

Certaines sorties sont plus douloureuses à vivre que d'autres. Très clairement et sans quelconque favoritisme, celle de Matthieu Vincendeau nous fait un petit pincement au coeur, tout simplement car le gaillard est à la fois sympathique et doué pour animer une table. Après nous avoir littéralement régalé deux jours durant, le chip leader de ce début de Day 3 nous quitte malheureusement en huitième position. Il remporte 10 000 € pour son super parcours et envoie ses sept adversaires en pré-table finale.

MattSonny
Tout s'est passé très vite sur la Feature Table. Suite à une ouverture de Lozano au cut-off pour 260 000 jetons, Sonny Franco call. Matthieu retourne alors As-Neuf et décide d'envoyer ses 3 300 000 jetons au milieu depuis la small blind. Lozano abandonne, mais pas Sonny qui s'empresse d'ajouter la somme requise, et pour cause, il détient deux beaux Rois. Le board 36348 est anecdotique, aucun As ne vient sauver notre sympathique Nantais. Ce qui ne l'empêche pas de chanter l'hymne de ses supporters avec son rail en arborant le sourire d'un homme heureux et fier de lui.

"Bien sûr, je suis un peu frustré, mais demain ça ira déjà beaucoup mieux", nous confie-t-il. "Aujourd'hui, j'ai senti qu'il y avait un réel fossé entre l'amateur que je suis et les joueurs pros que j'ai eu à ma table. Autant hier, j'ai run super good, du coup les écarts étaient lissés, autant aujourd'hui j'ai juste eu le sentiment de ne pas pouvoir gagner un coup." Matthieu relativise avec philosophie. "Je suis avant tout super fier de moi, huitième au WPO, c'est énorme. En plus, mon club, mes amis, ma famille, tout le monde me suivait. Même ma mère qui a regardé le stream sur une tablette au boulot. Maintenant, c'est l'heure de décompresser, de profiter... et de boire de la bière."

PokerClub

Le Poker Club de l'Ouest de Nantes soutient son champion

Ils sont jeunes, ils sont deep

Découvrez les finalistes du Winamax Poker Open 2017 Age moyen des finalistes : 29,5 ans Tapis moyen des finalistes : 47BB Bios réalisées avec un coup de main de Steven du ClubPoker

Otto Richard - 33 ans, Paris (vit à Brighton) 12 555 000 jetons (78BB)

Otto Richard
Malgré un âge loin d'être vieux (celui du Christ !), Otto Richard est le joueur le plus âgé de cette très jeune finale, et au vu de son expérience, il pourrait presque faire figure d'ancien combattant au tour de cette finale. D’ailleurs, ceux d'entre vous qui suivent le monde du poker depuis longtemps ne manqueront pas de sourire en voyant cette vieille connaissance entamer la finale au poste de chip-leader. Il faut dire qu'Otto est tombé dans les cartes très jeune. Ses études ne le passionnaient guère : "Je passais mon temps à Ostelen, un game center à Paris, en compagnie d'autres gens qui séchaient les cours comme moi." Là-bas, Otto jouait à Magic : The Gathering, sans aucun doute le jeu de cartes le plus révolutionnaire de ces vingt dernières années, en compagnie de mecs comme Farid Meraghni, Gabriel Nassif ou Manuel Bevand. Le point commun entre tous ces gens : tous ont joué à Magic à très haut niveau, et tous ont fini par se mettre au poker de façon intensive. Pour Otto, la bascule s'est opérée vers 2006. Son palmarès live, qui totalise 200,000$ de gains "seulement" en onze ans, est l'arbre qui cache la forêt : si ses voyages poker sont peu fréquents, son volume en ligne, en tournoi comme en cash-game, le place dans la catégorie des grinders les plus acharnés. Pour son tout premier Winamax Poker Open, Otto a re-entry lors du Day 1A, et se rappelle d’un joueur suédois ayant « tenté deux fois le même bluff » contre lui. « Je lui ai fait deux hero calls ! » Otto (qui nous avoue pratiquer le piano classique dans son temps libre, je savais pas où caser cette info) sera soutenu en finale par sa copine et Thanh, l’un de ses plus vieux amis, ainsi que par, on imagine, pas mal de joueurs de Magic et de poker de la vieille époque.

Sonny Franco - 28 ans, Montpellier (vit à Marrakech) 11 395 000 jetons (71BB)

Sonny Franco
Il l’une des deux têtes d’affiches françaises de cette table finale : Sonny Franco, professionnel de poker depuis quelques années, dispute avec succès et pour la première fois de sa vie le Winamax Poker Open. Inscrit au jour 1A, il a tout de même du utiliser l’option re-entry afin de poursuivre l’aventure : « Et en toute fin de journée, j’ai remporté un pot de 600 000, ce qui représentait trois fois la moyenne à ce moment là. J’avais AK contre QQ et JJ et j’ai trouvé un As sur la rivière ! » Depuis ce coup clé, Sonny s’est mis en ordre de marche afin d’imiter son grand ami Antonin Teisseire, champion en titre. 'Tonin sera d’ailleurs dans le public, en compagnie de Sarah, la petite amie de Sonny, qui n’aura pas manqué une miette de l’action hier et aujourd’hui. Déjà victorieux de 11 tournois live dans sa carrière (dont 6 victoires à Marrakech et une bague WSOPC), Sonny n’a qu’une chose en tête, ajouter ce WPO à son tableau de chasse. Il ne jouera d’ailleurs que pour ça, la victoire !

Adrien Decramer – 28 ans, Divonne-les-Bains (France) 11 220 000 jetons (70BB)

Adrien Decramer
Originaire d’Aix-les-Bains, Adrien a commencé le poker en même temps que ses études voilà déjà dix ans. Manager dans une société de services, il nous avoue aimer les cartes et boire des coups. (On est pareils !). Peu habitué du live, il n’a pourtant pas hésité à utiliser l’option re-entry pour le Day 1B après avoir fait deux tentatives infructueuses lors du Day 1A. Pour son tout premier WPO, ses amis le suivent plus sur Internet que depuis le rail. C’est d’ailleurs online qu’Adrien avait l’habitude de sévir à l’époque où il jouait beaucoup, ayant remporté à peu près tous les tournois de la grille Winamax : à titre d’exemple nous pouvons citer quatre HighRollers, deux Winamax Series, ou encore un Summer Shot. Tout de même !

Teunis Kooij - 29 ans, Amersfoort (Pays-Bas) 6 350 000 jetons (40BB)

Teunis Kooij
Originaire d'une petite ville proche de Rotterdam, Teunis est un autodidacte du poker qui joue exclusivement en live. "J'apprécie les voyages et les rencontres. Je joue pour passer un bon moment et j'ai le sentiment que le jeu live est là où je peux mettre à profit mes qualités." Le néérlandais compte à son palmarès un deal en heads-up de l'Estrellas Poker Tour en 2016 pour plus de 370,000 €. Teunis a dû s'y reprendre à deux fois pour se qualifier lors du Day 1A : la seconde bullet fut la bonne. Il a passé quasiment tout son Day 2 en Table TV, perdant notamment un gigantesque setup avec deux Dames contre deux Rois qui lui a couté les trois quarts de ses jetons. Mais le joueur professionnel est parvenu à remonter tranquillement la pente, au point d'atteindre à un moment la barre des dix millions de jetons (il est retombé depuis, mais son stack reste compétitif). "C'est mon tout premier WPO, et je suis impressionné. Je n'ai jamais vu un festival qui gâte à ce point ces joueurs. Toutes les activités qui sont proposées et l'ambiance globale du tournoi forment une atmosphère unique. Je reviendrai !" Il a même eu la chance de croiser le fer avec Patrick Bruel hier. "Je ne le connaissais pas, il m'a expliqué qui il était. Il était super sympa et très drôle, on a passé un super moment". Teunis pourra compter sur ses potes Belges et Allemands pour pousser un peu de la voix s'il atteint la table finale, ce qui est plutôt bien embarqué.

Jason Tompkins - 32 ans, Kildare (Irlande) 4 425 000 jetons (28BB)

Jason Tompkins
C'est il y a environ huit ans que Jason a découvert le poker. Ce fut le coup de foudre : de passionné, l'irlandais est rapidement passé pro, et a collectionné les succès, en ligne ("J'ai tout gagné !", rigole t-il, évoquant des titres SCOOP et WCOOP) comme en live (750,000$ de gains de carrière), avec notamment une finale WSOP en 2012, des side events remportés en Irlande, et une jolie cinquième place à feu l'EPT San Remo en 2012, l'année de Ludo Lacay ! Jason est un grand habitué du WPO : il n'a pas manqué une édition ces cinq dernières années. "C'est le meilleur festival de poker", explique t-il. "C'est vraiment génial de pouvoir jouer tous les tournois en 6-max, et les gens sont toujours de bonne humeur." Jason n'a pas eu besoin de re-entry pour franchir le Day 1B, après avoir joué sans succès le Highroller deux jours plus tôt. Il nous avoue ne pas se souvenir de coups marquants sur les trois jours de l'épreuve : "J'ai simplement grind tout du long, je ne suis jamais tombé en dessous des vingt blindes". Jason présente clairement un des profils les plus dangeureux autour de la dernière table : on ne le perdra pas des yeux en finale !

Raul Manzanares Lozano – 25 ans, Valence (Espagne), vit à Manchester (Angleterre) 4 405 000 jetons (27,5BB)

Raul Manzanares Lozano
« Je suis venu parce que des potes à moi de Manchester avaient déjà joué le WPO les années précédentes et voulaient y retourner. Mais pour moi, c'est la première fois. » Valencien immigré sur les terres de David Beckham et des frères Gallagher, Raul – puisque tel est son prénom – est plus du genre à arpenter les tables online que les événements live, mais on l'imagine mal se plaindre à l'issue de sa semaine dublinoise. Quelques jours après s'être classé 10e du Highroller pour 3 300 €, le voici désormais parmi les sept survivants de ce Main Event. Mais ce ne fut pas sans mal. « J'ai joué une heure sur le Day 1A avant de me faire sortir, et j'ai dû re-entry sur le Day 1B. » Un apprentissage du live qui ne s'est donc pas fait tout seul pour celui qui avoue jouer sur Internet « depuis 5-6 ans, » mais qui lui assure déjà un gain minimum de 12 000 €. Pour sa première grande finale sur le circuit, il pourra compter sur une bonne partie de la cohorte d'Espagnols présents ici au WPO, à commencer par son pote Guillermo Sanchez, sorti plus tôt en cours de Day 3. Vamos !

Michael O'Sullivan – 32 ans, Dublin (Irlande) 3 135 000 jetons (20BB)

Michael O'Sullivan
Born and raised in Dublin, Michael O'Sullivan fait partie des joueurs les plus expérimentés de cette table finale. Du haut de ses 32 ans, l'Irlandais joue en effet depuis... 14 ans ! Il a commencé jeune, donc. « Je jouais beaucoup online avant, précise-t-il, mais maintenant je privilégie le live, je trouve qu'il y a plus de value. » Un grinder sur Internet repenti qui a donc pour objectif de se transformer en régulier du circuit. « J'ai fait un tour à Vegas cet été pour les WSOP [où il a notamment terminé runner-up d'un Daily Deepstack du Rio à 365$ pour un peu plus de 10 000$], et j'étais à Barcelone le mois dernier. » La semaine dernière, Michael était également de la partie sur un autre festival de l'autre côté de l'Irlande, avec une table finale à la clé. Au City West, il s'est pointé dès le lancement du WPO, jouant notamment le Highroller, sans parvenir à entrer dans l'argent. Voilà ce qui s'appelle un homme « qui n'en veut. » C'est ainsi avec une seule et unique bullet, dépensée sur le Day 1B, que Michael a gagné sa place pour le Day 2, qu'il a d'ailleurs terminé tambour battant : « J'ai gagné avec une paire de 4 contre les As pour rester en vie, et ensuite avec une paire de Dames contre As-Roi et As-8. Ah et j'ai fait une quinte flush aussi lors du Day 1 ! Avec A10 contre un joueur qui avait trouvé un brelan de Dames. C'était plutôt sympa ! » Autour de la finale, il devrait être soutenu par quelques-uns de ses potes. « Il y en a un qui a 10% de mon action donc je pense qu'il va venir ! Il voulait prendre 5%, je lui ai dit que ce n'était que 25 €, du coup il a pris plus ! » On te rassure Mike, même avec 90% de 92 000 €, il y a de quoi faire.

La finale a débuté !

Jamais dans l'histoire du WPO nous n'avons vu une table finale débuter aussi tôt : à seize heures, en plein milieu de l'après-midi ! Qui pour succéder à Antonin Teisseire ? Le rail de supporters rappelle furieusement celui de l'édition 2016 : forcément, Sonny Franco est un grand ami du nicois.

Pour découvrir le gagnant en direct, installez-vous confortablement devant notre stream commenté par Harper, Jay Pee, et leurs nombreux invités.

Table finale WPO Dublin
Voici les positions...

Siège 1 : Adrien Decramer (France) 11 220 000
Siège 2 : Sonny Franco (France) 11 395 000
Siège 3 : Teunis Kooij (Pays-Bas) 6 350 000
Siège 4 : Michael O'Sullivan (Irlande) 3 135 000
Siège 5 : Lozano Manzanares (Espagne) 4 405 000
Siège 6 : Jason Tompkins (Irlande) 4 425 000
Siège 7 : Richard Otto (France) 12 555 000

Et les prix…

Vainqueur 92 000 €
Runner-up 67 000 €
3e : 45 000 €
4e : 32 500 €
5e : 23 000 €
6e : 16 000 €
7e : 12 000 €