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Vegas Show - WSOP 2016 - Main Event - 1C

Lundi 11 juillet : demandez le programme !

10h (19h en France) : Multiplex Poker en direct des WSOP !

Comme chaque jour, ce sont deux belles et bonnes heures de radio qui vous attendent entre 19 et 21 heures, diffusées en direct de Las Vegas, au coeur des Championnats du Monde. Vos animateurs préférés reçoivent les Français des WSOP, vous font gagner des tickets en direct, discutent des dernières news fraîches et rumeurs non vérifiées, et vous font partir à Vegas ! Avouez que cela fait quand même un paquet de raisons de lancer le client Winamax en début de soirée, ou de lancer cette page, où l'émission se lancera automatiquement à 19 heures.

11h : Main Event - NLHE 10 000$ (Day 1B)

La troisième journée de départ du Main sera de loin la plus populaire. Au vu des chiffres du Day 1A (764 joueurs) et du Day 1B (1733), similaires à ceux des éditions précédentes du plus gros tournoi du monde, il est facile d'estimer le nombre de joueurs attendus au Rio lundi : 3500 au bas mot, largement de quoi remplir les trois salles de poker que constituent les WSOP, et pourquoi pas forcer des joueurs à débuter leur Day 1C dans le couloir, autour de tables montées en catastrophe. Cela s'est déjà vu. Au milieu de ce merdier, la tâche des reporters Français sera rendue encore plus compliquée par le bousculement provoqué par l'Euro : tous ceux qui ont décalé leur entrée pour regarder la finale seront au départ du Day 1C ! En conséquence, il se pourrait bien que le nombre de Tricolores à suivre aujourd'hui dépasse les soixante... Nous retrouvons au départ l'ensemble des jouers du Team Winamax qui n'avaient pas participé au Day 1A (Pierre Calamusa, les Top Sharks, Kool Shen Patrick Bruel, Davidi Kitai, Sylvain Loosli, Aurélie Quélain), l'équipe gagnante du KING5, et des dizaines d'autres représentants Français.

Full house !

Autant être honêtes avec vous : c'est avec anxiété que nous abordons cette journée, probablement la plus chargée de l'été aux World Series of Poker. En effet, après deux Day 1 plutôt calmes, ce sont plus de 3500 joueurs qui sont attendus au centre de convention du Rio pour la troisième et dernière journée de départ du Main Event, dont un contingent Français massif comprenant huit joueurs du Team Winamax, une pelletée de qualifiés dont les gagnants du KING5 2016, et grosso modo tous les Tricolores qui nous n'avons pas encore croisés autour des tables du Main Event ces deux derniers jours. Les douze heures à venir s'annoncent sportives, mais nous ferons de notre mieux pour vous donner un maximum d'infos sur l'entrée en matière du clan Tricolore. Coups fumants, anecdotes débiles, statistiques futiles, photos à gogo : c'est parti pour une avalanche de news constante à raison d'un article par heure. Let's go !

Main Event : la structure du Day 1

Tapis de départ : 50 000 (contre 30 000 l’an passé) Durée des niveau : 120 minutes

Coup d’envoi : 11 heures (20h en France)

Progression des blindes 75/150 150/300 150/300, ante 25 200/400, ante 50 250/500, ante 75

Les survivants savoureront une pause de vingt minutes entre chaque niveau, ainsi qu'une pause-dîner de 90 minutes après le troisième niveau, vers 18h. Fin de journée prévue aux alentours de 23h30.

Main Event : le programme

Samedi 9 juillet : Day 1A Dimanche 10 juillet : Day 1B Lundi 11 juillet : Day 1C Mardi 12 juillet : Day 2A et Day 2B Mercredi 13 juillet : Day 2C Jeudi 14 juillet : Day 3 (rassemblement des fields) Vendredi 15 juillet : Day 4 Samedi 16 juillet : Day 5 Dimanche 17 juillet : Day 6 Lundi 18 juillet : Day 7 (jusqu'à la finale)

Level 1, il est là le rêve Américain

Blindes 75/150

Les trois conseils du Champion du Monde en titre

1/ Annoncez vos mises, et avancez les sur le tapis. Il faut faciliter le travail des croupiers : ils ont bossé dur tout l'été.
2/ N'attendez pas trop longtemps pour prendre vos décisions. Si quelqu'un à votre table joue trop lentement de manière répétée, n'hésitez pas à demander le temps.
3/ C'est un tournoi unique dans l'année : profitez-en ! Et surtout : amusez-vous !

Ainsi parle Joseph McKeehen, dont on serai avisé d'écouter les sages paroles : après tout, il est le dernier joueur en date à avoir été jusqu'au bout du plus gros et du plus beau tournoi du monde.

Non non, cet amas de pierres précieuses tout en sobriété n’est pas d’une plaque d’immatriculation balla, mais bien le bracelet que recevra le Champion du Monde 2016. Il me semble gigantesque, mais on m’assure que sa taille n’a pas changé par rapport à l’édition précédente.

Première étape obligatoire après que McKeehen ait prononcé les mots magiques « Shuffle up and deal » : faire le tour du propriétaire. Bien entendu, le listing qui va suivre ne représente qu’un aperçu très partiel des forces en présence aujourd’hui : au moment du coup d’envoi, la majorité des tables n’étaient occupées que par quatre, cinq ou six joueurs. Disons que l’exercice est surtout utile pour identifier les joueurs les plus ponctuels. Quoi qu’il en soit, vu l’affluence massive en ce Day 1C, ce tour de table sera découpé en plusieurs parties. On y va.

Brasilia Room : 92 tables

Zone Bleue (19 tables)

L'ancien finaliste du Main Event Dennis Philips a été aperçu dans la zone Bleue, de même que Phil Ivey, pour son tout premier tournoi des WSOP 2016. Les habitués seront ravis d'apprendre que ses supporters numéro 1, les époux Humphrey, étaient sur le pont dès le coup d'envoi.

Zone Silver (25 tables)

Le Champion du Monde 1996 Huck Seed a entamé son Day 1C sans la zone « argent », de même que le jovial champion EPT Andreas Hoivold (Dortmund 2007, cela ne nous rajeunit pas) et Valentin Messina.

Zone Bronze (20 tables)

William Wachter‏ avait fait sensation en 2015 en atteignant les places payées du Main Event à l'âge de 94 ans. Cette année encore, il devrait être le joueur le plus âgé du field. Nos respects à ce vétéran de la Seconde Guerre Mondiale.

Dans cette zone, nous avons aussi croisé Chris Moorman et Isaac Haxton (assis face à face) et Mike Leah.

Zone Rouge (28 tables)

Ilan Boujenah fait partie des joueurs qui étaient fermement décidés à entamer leur Main Event à l'heure. "Quand tu vois les coups de Gaëlle dans le coverage du Day 1A, tu te dis qu'il ne vaut mieux pas manquer les spots de début de tournoi. C'est vraiment la seule épreuve où je n'ai aucune envie de louper une seule main." Ilan débute son Day 1C en compagnie de deux stars quelque peu rares sur le circuit ces derniers temps : la Franco-Américaine Vanessa Rousso et le Costa-Ricain Humberto Brenes.
Florian Decamps dispute son premier Main Event au sein du Team Winamax, et formule une première silencieuse : "Dieu des bad-beats, épargnez moi..."
Comme un seul homme, tous les membres de l'équipe gagnante du KING5 ("les frères pétard") sont réunis dans la Brasilia. Ici, Denis Savoy.

Amazon Room : 120 tables

Pour la première fois depuis le début de ce Main Event, l’Amazon Room ne sera pas aujourd’hui la salle qui concentrera le plus de tables, même si, au vu de la quantité de têtes d’affiches croisées, elle ne manquera certainement pas d’action.

Zone Gold (15 tables)

Notre position depuis le banc de presse nous permettra de suivre presque en temps réel le déroulé de la journée du November Nine 2015 Federico Butteroni, l’Italien étant assis littéralement à quelques mètres en face de nous. Non loin de là, le légendaire Erik Seidel a également pris place dès 11 heures, rapidement rejoint par Martin Jacobson. Situés juste à côté de la sortie, ils pourront qui plus est partir en pause avant tout le monde. Vous avez dit privilégiés ? Entre les deux, notre confrère Victor Saumont alias Tapis_Volant a débuté son proverbial « tournoi d’une vie » après avoir gagné sa place sur un satellite live à 565 dollars. « Je ne reconnais personne à ma table, » m’a-t-il glissé. Mieux vaut cela que de se retrouver à côté de Fedor Holz ou Jason Mercier.

Zone Orange (42 tables)

Puisque l’on parle du loup, le double vainqueur de cet été est lui aussi au rendez-vous ce matin, entouré notamment par la Chinoise Celina Lin, l’Australien Martin Kozlov et le Britannique Simon Deadman. Exilé sur la table située juste dans le coin de la salle, notre qualifié online François Pirault est également de la partie. « Je me suis blessé hier au foot, » m’explique t-il, en me montrant son attelle à la cheville celui qui a remporté la World Cup of Vegas en compagnie d’une poignée d’autre Français comme Guillaume Diaz, Florian Decamps, Adrien Allain ou Ivan Deyra. La victoire était visiblement à ce prix.

Zone Violette (40 tables)

Ce quart de l’Amazon Room est pour l’instant estampillé coin du Team Winamax. On y retrouve notamment Aurélie Quélain, qui dispute là son tout premier Main Event, le susnommé Guillaume Diaz, et Sylvain Loosli. Ce dernier partage sa table avec le runner-up de l’EPT Malte Alen Bilic. « La table était plus sympa avant qu’il arrive, » lâche le November Nine 2013, qui n’est cela dit pas du genre à être impressionné pour si peu. Également aperçus autour d’eux : la superstar et 11e du dernier Main Event Daniel Negreanu ainsi que le multiple finaliste EPT Frederik Jensen.

Zone Tan (23 tables)

Peu de tables mais finalement une assez bonne concentration de Français ici avec Timothée Marlin, que j’ai déjà vu gratter un pot contre le sosie de merde l’Agent Smith, un autre Champion du Monde de Vegas de foot Jean-Marie Peyron et un certain Manuel Bevand. Oui, Manub est de retour au Main Event après avoir sauté l'édition 2015 !

Anecdotes, statistiques et citations à la con

2 : sur 10, la note que nous attribuons au mini-spectacle proposé en introduction au Day 1C. Deux chanteurs massacrant des standards high-rock pour faire la promo d'un spectacle actuellement en résidence au Rio. Plutôt me planter des fourchettes dans les oreilles en avalant des éponges que d'entendre cela.
Certains ne sont pas si préssés de commencer leur tournoi, préférant badiner en direct de la radio Winamax : n'est-ce pas Kool Shen ?
Certains ne reculent devant rien pour tenter d'en imposer à leurs adversaires.

0% : le pourcentage de joueurs enrhumés demandant la permission avant de se servir dans la boîte de Kleenex posée à côté de Flegmatic.

« Ha bon, Phil Ivey est broke ? Mouais, j’aimerais bien être broke comme lui : le mec est déjà en train de se faire masser, et ça devrait durer toute la journée. » - Signé : un reporter Winamax incrédule lorsqu’on lui rapporte les dernières nouvelles de la planète high-stakes.

Fedor : conquistador !

Après Antonio Esfandiari, Daniel Colman et Jonathan Duhamel, c’est donc Fedor Holz qui a ajouté dimanche soir son nom à la liste des vainqueurs du tournoi One Drop, empochant dans le même temps près de cinq millions de dollars. Un événement pour le jeune allemand, qui concrétise un été tout simplement hallucinant, l’ayant vu remporté quatre tournois en l’espace d’un mois, pour plus de dix millions de dollars de gains : « Je n’ai pas vraiment de mots. Simplement, j’avais un gros feeling pour ce tournoi », confiait-il durant la conférence de presse après sa victoire sur ce One Drop, « je réalise que mon run est indécent, je vous rassure, et j’essaie juste de profiter de chaque instant. »

L’expression « Run comme Jesus » a depuis quelques temps été adaptée en « Run comme Fedor ». Il y a de la jalousie dans cette expression remasterisée, mais aussi un peu de réalisme. Ce joueur ne semble pas connaître la variance, où du moins il la domine parfaitement : « Les gens m’ont vu faire des choses folles dans le passé, sur des streamings, des coverages, donc forcément, je me fais call light assez souvent. » Mixer son jeu, être en bluff, avoir le jeu max, et dans les deux cas, toujours mettre une pression permanente à ses adversaires, c’est le style Fedor Holz : « Pour éliminer trois joueurs sur trois mains consécutives, [Il s'est débarrassé de McKeehen 6e, Brian Green, 5e et Jack Salter 4e)]je dois bien reconnaître qu’il faut être chanceux. Mais hormis ça, tout le tournoi j’ai plutôt joué de façon serré en fait, j’ai remporté les flips qu’il fallait remporter et j’ai surtout beaucoup grind. Mais ça forcément, les gens le retiennent moins. »

After 2 years of travelling to every live stop I finally made it to #1 worldwide. #pokergoals pic.twitter.com/Jiau0muVSJ

— Fedor Holz (@CrownUpGuy) 15 juin 2016

En très peu de temps, Fedor Holz est passé de jeune espoir Allemand du poker a superstar propulsée au rang des meilleurs. Sa place de numéro mondial au GPI, il ne l’a d’ailleurs volé à personne. « C’est vrai qu’en quelques années, j’ai très vite progressé. Je dois beaucoup aux joueurs qui fréquentent les High rollers avec moi, je les observe tous et je tire un maximum d’informations de chacun d'eux pour m’en servir. Je dirais que Mike « Timex » Macdonald a été une très bonne source d’inspiration, peut-être la meilleure. Aujourd’hui, être numéro 1 mondial est immense honneur, et c’est aussi pour ça que j’ai enchainé tous ces tournois. »

L’été n’est pas encore terminé pour Fedor, qui se verrait bien réaliser un nouveau gros deeprun sur le Main Event, comme l’an passé (25e/6420), et après ça, promis, il coupe un peu avec les cartes: « Il va être temps que je fasse un break bien mérité après ces WSOP. » On parie qu’on le reverra dès l’EPT Barcelone fin aout pour aller décrocher un nouveau Super High Roller ?

10 millions de dollars de gains en... six semaines à peine !

Level 1, allez viens, on est plein, plein plein

Blindes 75/150

Notre deuxième tour du propriétaire (centré exclusivement sur la Pavilion, salle ô combien impressionannte, de loin la plus grande salle de poker du monde, durant les WSOP, et en particulier aujourd’hui) nous a permis de croiser beaucoup plus de joueurs : forcément, des tas de joueurs se sont pointés durant la première heure. Il y a encore pas mal de queue au bureau des inscriptions, et les derniers satellites tournent dans la Pavilion. Nous n’en sommes pas encore arrivés au stade (désespéré) des satellites « flash » à mille balles joués en une seule main, mais ce moment viendra bien assez tôt. Durant l’heure qui vient, nous allons repasser au peigne fin les salles Brasilia et Amazon afin de repérer de nouveaux Français.

Pavilion Room : 231 tables (!)

Zone Blanche (54 tables)

Ce quart de la plus grande salle des World Series of Poker rassemble nombre de joueuses de renom du circuit pro : j’y ai croisé l’ancêtre Kathy Liebert, Ally Shulman (la femme de Barry, le patron du magazine Card Player et vainqueur des WSOP-E en 2009), Kitty Kuo, Loni Harwood (photo, 2 bracelets), la toujours souriante Cindy Violette, le mannequin Lacey Jones, et Ness Kourdourli, auteur d’un beau deep-run l’an passé (244e).

Dans cette section, j’ai aussi croisé le Bréslien Felipe Ramos, Robert Mizrachi, l’ancienne gloire Erik Lindgren (qui joue sa vie sur ce genre de tournois, puisqu’il doit plusieurs millions dollars au FISC, à PokerStars, et à des tas de joueurs suite à des paris sportifs mal avisés), et un seul Français (jusqu’à présent) : Giuseppe Zarbo, qualifié suite à un satellite. « Il s’annonce bien, ce Main Event en freeroll ! » a rigolé le Franco-Italien hier soir.

Zone Verte (64 tables)

Au moins deux Champions du Monde sont installés dans cette vaste zone d’ordinaire reservée au cash-game (seule une dizaine de parties subsistent à l’heure actuelle) : Jamie Gold (2006) et Jonathan Duhamel (2010). Deux pros du Team Winamax s’y trouvent aussi : Kool Shen et Pierre Calamusa, assis à des tables adjacentes tout au fond de la salle. Très rare en tournoi, Rui Cao a délaissé ses énormes partie de CG en Asie pour disputer le « Big One ». Mike McDonald et Olivier Busquet ont aussi été aperçus dans cette section.

Zone Noire (45 tables)

Passé sous nos radars au moment de notre ratissage dans ce coin de la salle, l’ancien membre émérite du Team Winamax Arnaud Mattern est venu se manifester à notre banc de presse pendant la pause. « Table 183, pavillon noir, Winter is Coming, » nous a-t-il révélé. Photo à venir au prochain épisode.

Bon nombre de têtes de séries ont été dispatchés ici, à commencer par les trois vainqueurs de bracelet 2015 Andrew Lichtenberger, Adrien Mateos et Kristen Bicknell. Celle qui a été conquise quelques mois plus tôt par les tables de 6-Max du SISMIX – et qui a promis de venir faire un tour à Dublin pour le WPO – Leo Margets (photo) est également venue se joindre à la fête, tout comme Barry Greenstein, George Danzer et Ludovic Geilich.

Zone Jaune (68 tables)

Beaucoup de tables et donc forcément beaucoup de monde dans cette contrée lointaine, très lointaine du Rio – tout simplement la plus éloignée du banc de presse situé dans l’Amazon. Quatre petits Frenchies sont apparus sous nos yeux : Maxime Chillaud, Erwann Pécheux ainsi qu'Émile Petit (photo) et Jean Montury, tous deux réunis à la même table.

Ryan Riess a de son côté rejoint le clan des Champions du Monde inscrits sur ce Main Event tandis que Tony Dunst représente celui des gagnants de cette année. La Suédoise Sofia Lovgren (photo), le Britannique Max Silver et l’Allemand Ole Schemion complètent ce tableau non exhaustif, mais déjà bien rempli.

Anecdotes, statistiques, et citations à la con

La mode des déguisements semble être presque complètement passée. Pas sûr qu'on le regrette, au final.

"On sent qu'on approche de la fin des WSOP, 1e fois que je vois un croupier s'endormir au milieu d'une main. Sa journée va être longue" - Signé : un Sylvain Loosli médusé, et légèrement inquiet pour les petites mains des WSOP.

Les chiffres provisoires du Day 1C :

120 tables dans l'Amazon Room
92 tables dans la Brasilia
231 dans la Pavilion

Ce qui représente un total de 443 tables pour le moment, avec un maximum de neuf joueurs par table. Il y a donc de la place pour 3987 joueurs (dans la moyenne des années précédentes), mais les organisateurs pourront bien sûr, en cas de nombreuses arrivées en retard, placer des joueurs au siège 10, ou ouvrir de nouvelles tables. Quoi qu'il en soit, on s'achemine vers une affluence totale similaire aux récentes éditions du Main Event, avec un total d'inscrit tournant autour de 6500.

Level 2, les Français n’ont pas froid aux yeux

Blindes 150/300

Tapis Volant dans son élément

Tendu, l'ami Victor Saumont au moment de jouer son tout premier Main Event ? Que nenni. "Je suis même pas stressé !," a laissé échapper Tapis_Volant sur les réseaux sociaux. Un coup pour le prouver ? "J'ouvre au cutoff à 350 (blindes 75/150) avec Q6. Le joueur en petite blinde, avec qui je me suis déjà pas mal chauffé deux, trois fois paie." Derrière, notre confrère couvreur envoie trois salves à 425, 1025 puis 2325 sur un board idyllique pour lui : As-6-4-6-Dame. "Il tank trois bonnes minutes river et finit par payer." Après s'être value cut deux fois contre ce même adversaire lors de coups précédents, Victor récupère ses jetons et remonte au tapis de départ.

"J'ai une table folle"

Ces mots, ce sont ceux d'un Guillaume Diaz tout sourire qui a vécu un premier niveau de rêve. "Il y en a un seul qui sait jouer à ma table, explique le Grenoblois, pour le reste le niveau est très faible." Parmi les quelques pots glanés à droite à gauche par Volatile durant ces deux heures de jeu inaugurales, retenons-en un. "Je défend As5 de petite blinde après une ouverture du joueur UTG. La grosse blinde paie également avant de donk bet sur le flop Dame-Valet-5 avec deux carreaux. Turn 3, il met 1500 de plus, je le relance à 4800 et j'envoie 6000 sur la doublette du Valet à la river. Il paie avec une Dame." Et voilà, entre autres, comment le benjamin du Team Winamax se retrouve assis devant un tapis de 83 000 jetons.

Les Français sont très nombreux aujourd'hui

Gilles Huet, en pleine forme et tout sourire, conscient de la chance qu'il a de participer au plus beau tournoi de l'année

Pierre Merlin, concentré comme jamais, visera un premier ITM sur ce tournoi

Fabrice Soulier le connait bien ce tournoi. Son meilleur résultat date de 2009, il avait fini 49e

Karim Lehoussine aimerait conclure en beauté ses WSOP 2016

Et un second membre de la team des "Frères Pétards", vainqueur du King5, il s'agit d'Allan Lorant

Alexandre Reard, parfaitement camouflé sous une épaisse capuche

Un peu de douceur dans un monde de brutes, avec la présence de Xuan Liu

Anecdotes, statistiques et citations à la con

Un conseil : ne venez pas raconter vos bad beats au joueur de droite.

Ouvrons le point Jacques Dessange de ce coverage. Le chignon pour homme, ou man bun - appelez-le comme vous voulez - c'est non.

Level 2, de l’action à qui mieux-mieux

Blindes 150/300

Volatile s’envole

Quel début de tournoi pour Guillaume Diaz ! Lui même ne pensait pas qu’il pourrait run comme ça sur le tournoi de l’année. Pour le moment, il est en train de faire exactement l’inverse de son parcours en 2015 : « Incroyable ce début de day ! » lâchait-t-il sur la dernière main avant la seconde pause de la journée. « Attend je joue cette main et je te raconte. » Guillaume en profite pour défendre après s’être fait 3-bet, puis il check call flop, et les deux joueurs vont check le reste d’un board AK679. Guillaume montre AQ et il s’agit de la main gagnante. « Indécent ! » Guillaume n’en démord pas, son début de journée ressemble à un rêve éveillé. « Tout à l’heure, pareil, un joueur fait 800, je fais 2300, c’est payé par le joueur au bouton, et le joueur en petite blinde fait tapis. Je suis le seul à payer, j’ai paire de rois, il a paire de neuf ! » Avec 125 000 devant lui, Guillaume Diaz est assurément parmi les chipleaders de ce Day 1C. Pourvu que ça dure.

Le mec a voulu bluff Kool Shen

Mais quelle mouche a piqué le Brésilien Thiago Nishijima ? Le vainqueur d’un bracelet WSOP (2015) a tenté de bluffer le vainqueur du SISMIX, Kool Shen. Très très mauvaise idée l’ami : « J’avais As-Roi, j’ai fait l’as au flop et il a 3-barrel. Il y avait deux cœurs au flop et un cœur turn. Mais je ne l’ai pas cru. » Bien vu, Nishijima va rendre ses cartes au croupier sans les retourner à la rivière, signe qu’il n’avait vraiment pas grand chose. Bilan : Kool Shen est à 65 000, en toute détente.

Pas le départ rêvé

Pierre Calamusa a pris une petite claque derrière la tête dans ce tournoi. Muni de Roi-Neuf dans un pot qu'il a lui même squeeze, et après avoir trouvé un flop K99, il pensait bien prendre un bon paquet de jetons. Il a check le flop comme ses deux adversaire, puis a check/call 3500 sur une turn Q et 11 000 sur un as à la rivière. Son adversaire montré... une paire de dames pour un full supérieur à la turn ! « ça pique ! » Allez Pierre, on s'accroche, 35 000 ça fait encore un beau tapis.

En vrac

Soupe à la grimace chez Patrick Bruel, tombé à 35 000. Patrick est concentré et dans sa bulle, on repassera plus tard pour avoir de l’info croustillante et fraiche. Il est dans une zone de la Pavilion Room qui n’est pas la plus agréable pour jouer, de par la présence de beaucoup de monde tout autour, spectateurs et joueurs de cash game. Mais avec Johnny Cash qui tourne dans ses oreilles, Patrick devrait rapidement (on l’espère) retrouver des jetons et le sourire.

Erwann Pecheux s’amuse comme un petit fou sur cette loterie géante : « Ça y est, les mecs font n’importe quoi. Ça 3-bet des 7 et 2, des Dame-Valet, il y en a un à ma table qui devient fou. Il ne supporte plus, et à chaque fois il aboie gentiment sur tout le monde. » Et au milieu de tout ça, Erwann n’a ouvert que des paires : « J’ai eu les valets, les rois, les dames, les 10… tout les paires ! Ça se passe plutôt très bien pour l’instant ». Avec 58 000 en face de lui, Erwann a pris un départ correct.

A la table à côté de la sienne, un visage angélique ne laisse personne indifférent, ce visage on a pu l’observer en table finale du Ladies Event, il s’agit de la charmante Natalia Breviglieri. « Je n’ai pas beaucoup profité de faire la fête après la table finale. J’ai plutôt dormi et j’ai aussi fait un peu de shopping. » Et voilà qu’on se met à parler fringues, basket… et mince, j’ai oublié de lui demander la taille de son stack. Heureusement, je n'ai pas oublié la photo. Elle possède la moitié du tapis initial, soit 25,000.

Des nouvelles de l'international

Bon nombre de têtes d'affiches étrangères ont rejoint ce Main Event en cours de route. Voici un petit tour d'horizon de quelques petits nouveaux que nous avons pu observer dernièrement au gré de nos pérégrinations dans l'Amazon et la Pavilion Room :

Après un titre et trois demi-finales en 2015, Byron Kaverman connaît un été difficile cette année avec un seul ITM sur l'Event #59 (30e, 18 830$).

Dzmitry Urbanovich a le regard qui tue.

L'Allemande Natalie Hof nous a fait la joie de nous rejoindre.

Le Lionel Messi du poker argentin Ivan Luca - à qui je trouve de plus en plus des airs de Javier Bardem jeune, mais ça n'engage que moi - va tenter d'accrocher sa deuxième place payée WSOP, après sa victoire sur l'Event #30 l'an dernier.

Multiplex Poker Vegas : les replays sont en ligne

Chaque matin, on cause des World Series of Poker dans votre poste, avec un décrochage spécial du Multiplex Poker en direct des World Series of Poker. Si vous n’avez pas encore écouté l’émission, l’intégralité des shows sont en ligne sur notre chaîne Soundcloud. Ci dessous, quelques uns de nos préférés...

Day 1C du Main Event : avec Manub, Tapis Volant, et une myriade de joueurs du Team Winamax :

Une discussion passionnante avec Ilan Boujenah, pour sa première apparition du micro du Multiplex Poker :

Pierre Calamusa se fait philosophe, et nous dévoile ses vrais sentiments à propos du poker, de la vie, et du reste :

La chaîne Soundcloud officielle de Winamax

Anecdotes, statistiques et citations à la con

82 : au bas mot, le nombre de joueurs qui constituaient, à notre dernier passage, la file d'attente vers les guichets d'enregistrement pour le Main Event.

Ils ont sauté avant même qu’on ait le temps de les apercevoir à table :
Phil Laak
John Racener

Level 3, on avance pas à pas

Blindes 150/300, ante 25

LeVietF0u assure le spectacle

Nous avions laissé Pierre Calamusa quelque peu groggy, après un coup encaissé avec full contre full supérieur. Bonne nouvele, LeVietF0u a repris du poil de la bête. "J'ouvre 84 à 800 en milieu de position, raconte le Grenoblois. Je me fais 3-bet à 2,300 par le bouton. La grosse blinde paie et moi aussi.Tout le monde check le flop Valet-8-Roi avec deux piques et un coeur. Turn 4. La BB lead pour 3 500, je relance à 12 000. Il check la river J et je fait tapis pour 25 000." Son adversaire abandonne alors le coup sans demander son reste, permettant à Pierre de remonter à 60 000.

C'est si bon de monter des jetons

Nous ne vous avions pas encore parlé aujourd'hui de l'un de nos six qualifiés en lice dans ce Day 1C, Laurent Cessy. Propulsé au milieu du plus beau tournoi de poker du monde grâce à un l'un de nos satellites dominicaux à 750 euros, Laurent a retrouvé des couleurs après "deux premiers niveaux difficiles. J'ai jeté une paire d'As river, détaille-t-il. Un flush draw était rentré, il y avait une doublette et un tirage quinte." En clair, ce ne sentait pas bon. Alors tombé à 35 000, le Français parvient à remonter en attrapant en plein bluff un autre de nos compatriotes assis au Siège 2, Benjamin (photo, à gauche), alias Benjipirate. "Je place un 3-bet préflop avec une paire de 4, rembobine Laurent, et derrière un joueur qui n'avait pas vu ma relance se trompe en voulant simplement payer." Benjamin tente alors d'en profiter avec un petit 4-bet des familles qui ne fait pas fuir notre qualifié. Ce dernier va ensuite payer deux mises turn et river sur un board 2-2-8-7-6 et remporter le coup face au Roi-9 de Benji qui était effectivement en pleine pampa. Résultat des courses : tout va bien pour nos Frenchies qui pointent tous deux aux alentours des 65 000.

L’objectif principal du génie

Davidi Kitai a fait son entrée sur ce Main Event des WSOP au début du 3e niveau. Une entrée ranquille, comme Davidi qui ne ressent pas vraiment le besoin d’arriver trop tôt sur un tournoi aussi deep-stack. Le Belge détient de nombreux titres dans sa carrière, mais il n’a jamais réussi à aller très loin sur le tournoi principal des Series. Et c’est clairement ce qui manque à son bonheur. Davidi ne s’est jamais caché de faire de ce tournoi un des objectifs principaux de son été. On va donc suivre son parcours de très près.

Ça part mal

Deux tables plus loin, une douce voix Française avec le soleil dans la voix participe également à ce Day 1C, il s’agit de Sarah Herzali. Mais si la jolie brune garde le sourire, c’est plutôt un sourire bien jaune, car son tapis a véritablement fondu. Avec seulement 18,000 devant elle, Sarah n’est pas au top de sa forme. A priori, son voisin de gauche l’a quelque peu martyrisé.

Value cut

Sur un board final QK58A, Pierre Merlin est premièr de parole en SB et prend le temps de la réflexion avant de miser 2,500 dans un pot contenant 6,000 unités.

Son unique adversaire est au bouton, et je le reconnais comme Michael McClain, premier éliminé de la table finale du Main Event 2004 (remporté par Greg Raymer). Ce dernier demande le compte exact, marque un bref temps de pause, et complète la mise. Confiant, Pierre montre KJ pour la top paire au flop, mais McClain s’est amélioré sur la rivière avec son AJ.

"On commence à en avoir assez"

Je m’approche de la table de Florian Decamps, et commence à compter mentalement la hauteur de son tapis - pas facile car le Top Shark l’a déjà fait croître quelque peu. Son voisin de gauche me coupe dans mon élan : « J’ai déjà compté. Il a 75,000. Il est de loin le chip-leader. Et on commence à en avoir assez. » Tout cela est dit avec un sourire, mais un sourire de couleur jaune. Florian m’explique qu’il a payé un 3-bet avec une paire de 6 et a floppé le brelan face à 3 joueurs. Le flop comporte un tirage couleur, et personne ne mise, y compris le joueur ayant 3-bet. Le turn est une brique et Florian paie une mise de 5,000, tout comme son voisin de gauche. La rivière ne fait pas rentrer le tirage : Florian value-bet pour 7,000 et se fait payer une fois. Le Français ne verra pas la main de son adversaire, car il montre en premier sa main : elle est gagnante.

Que la claque fait mal

Aurélie Quelain dispute le Day 1C de ce Main Event, ravie comme une gosse de jouer dans l’Amazon Room. On allait écrire qu’il n’y avait rien à signaler chez la jolie blonde… mais ça c’était avant le coup qui vient de se passer. En milieu de parole, elle ouvre à 600 et se fait 3-bet à 1800 par le joueur au bouton. Elle paye avec AdKd dans les mains pour découvrir un flop 9d6h6c. Les deux joueurs n’investissent pas le moindre jeton, alors que sur la turn 2d, son adversaire prend le lead pour 3100. Aurélie paye et croise les doigts pour voir un carreau… river Jd ! Son adversaire mise 7600 ! Il y a un loup quelque part, non ? Aurélie réfléchit un bon moment avant de jeter un jeton au milieu de la table. C’est payé donc et son adversaire montre 96ss pour un full floppé ! Cette mauvaise nouvelle fait chuter Aurélie à 35,000. Allez, on souffle un bon coup, ça va aller beaucoup mieux bientôt.

Quand Savoy pas...

« Une paire de Rois craquée par 10d9d, les Dames qui perdent contre les Valets… » Denis Savoy semble impuissant face à son run en ce Day 1C du Main Event. Mais avec 23,500 restants aux blindes 150/300, le membre de l’équipe victorieuse du KING5 a encore laaaaargement assez de munitions pour redresser la barre. Comme disait ma grand-mère : il n’y a pas le feu au lac.

Mais ils sont où ?

Nous avons repéré 33 Français autour des centaines de table du Day 1C, auxquels il faut ajouter Adrien Allain et David Benyamine : leur présence nous a été confirmée, mais nous ne les avons pas encore vus.

Tapis Volant a déjà disparu ?? Ah non, il a simplement été déplacé sur une table annexe de la table télévisée, en compagnie d'un certain Martin Jacobson ! (Ah, et d'ailleurs, au cas où vous vous demanderiez, les caméras ne tournent pas encore, et il n'y a PAS de streaming - si mes souvenirs sont bons, il n'y en aura pas sur l'ensemble du Main Event : l'exclusivité est pour la chaîne de télévision ESPN. C'est dur, mais c'est comme ça.)

Level 3, il commence à faire faim vous ne trouvez pas ?

Blindes 150/300

Allan et Todd

Vainqueur du KING5 avec son équipe des Frères Pétards, Allan Lorant vit plutôt sereinement son début de Main Event. "J'étais tombé à 37 000 mais je viens de remonter à 47 000, me raconte celui que vous avez peut-être déjà affronté sur Winamax sous le pseudo nalan22. Et encore je viens de perdre environ 5 000 avec une paire de 10. Mais bon, on a encore le temps. Et on va bientôt partir manger là, ça va faire du bien."

Allan a trouvé un client de choix à sa table en la personne de Todd Brunson. Avec 50 places payées aux WSOP et un bracelet décroché en Omaha Hi/Lo en 2005, il y a bien longtemps que le fils de Doyle s'est fait un prénom [Et il est par ailleurs un grand habitué des tables de CG mid-stakes et high-stakes de Vegas, son gagne-pain de toujours, ND Benjo]. Il sera donc forcément à joueur à surveiller pour notre qualifié, d'autant que l'Américain reste sur deux tables finales atteintes cet été sur les Events #32 et #43. "Je ne l'avais pas reconnu, me glisse ce dernier, merci pour l'info." Il n'y a pas de quoi.

Un tour en Pavilion

Jason Mercier a demandé sa petite amie en mariage récemment sur le "Thunderdome", la table télévisée dans l'Amazon... et le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il ne s'est pas moqué d'elle pour la bague de fiançailles ! Natasha Barbour dispute le Day 1C avec une énorme bijou au doigt

Un Français de plus à rajouter à la liste : Thomas Sobolewski

Ness Reilly a pris un bon départ dand ce tournoi et pointe à 65 000. Un peu le même départ que l'an passé, lorsqu'elle avait réussie à se hisser à la 244e place

Joseph Cheong, November Nine 2010, partage sa table en compagnie de la charmante Samantha Abernathy

Giuseppe Zarbo est un spécialiste de ce tournoi. Entre 2011 et 2014, il a réussi à entrer dans l'argent à chaque fois. Et puis l'an dernier, le Franco Italien a subi un coup d'arret. Cette année, son tournoi a mal démarré, "Gius" se plaignait de ne pas avoir gagné un coup. Son stack avait déjà fondu de moitié lors de notre dernier passage...

Anecdotes, statistiques et citations à la con

6 : le nombre de joueurs à la table 63 de la Brasilia Room, absolument passionnés par l'énième match de baseball retransmis sur la télé à côté d'eux, et dont on aura bien du mal à vous donner l'affiche.

2 : Le nombre de touristes nous ayant demandé où se situait la table de Daniel Negreanu. Au milieu de la marée humaine que constitue ce Day 1C, nous confessons ne pas encore avoir la réponse, mais on ne saurait que trop conseiller à ces gens de se dépêcher : le site officiel des WSOP annonce un Daniel tombé à 12,000 unités.

Les Champions du Monde croisés aujourd’hui :

Huck Seed (1996)
Scotty N’Guyen (1998)
Chris Moneymaker (2003)
Joe Hachem (2005)
James Gold (2006)
Joe Cada (2009)
Jonathan Duhamel (2010)
Greg Merson (2012)
Ryan Riess (2013)
Martin Jacobson (2014)
Joe McKeehen (2015)

Les Champions du Monde déjà éliminés aujourd’hui :

Jamie Gold (pourquoi nous ne sommes pas surpris ?)

Les Champions du Monde qui (à notre connaissance) n’ont pas joué le Main Event (liste non exhaustive) :

Doyle Brunson (1976,1977)
Pius Heinz (2011)
Jerry Yang (2007)
Peter Eastgate (2008)

Phil Hellmuth n’a pas encore été vu non plus, mais pour parier sur son absence, il nous faudrait une très grosse côte.

1 : le nombre de joueurs que nous avons vu s’occuper en remplissant des grilles de Sudoku. Aux dernières nouvelles, il en serait à la grille 27 du niveau Difficile.

PAUSE-DINER JUSQUE 19H35 (4H35 du matin en France)

Jamie Gold, un des plus grands moments de poker à la TV… Nostalgie…

Event #66 - WSOP.com Online NLHE 1 000$

Clayton Maguire 210 279$

1247 inscriptions Pas de Français ITM sur cette épreuve Photo : WSOP.com

nice coverage Flegmatic, sympa dtavoir rencontre, bon boulot , on a finit a Vegas ici. Gl aux frenchies encore en course! :arrow_right: :slight_smile:

Level 4, tout le monde est chaud patate

Blindes 200/400, ante 50

Pose ton gun

Il est (probablement) le premier au sein du clan Français, et il ne sera (hélas) pas le dernier : Kool Shen a tiré sa révérence lors du niveau 3 joué avant la pause-dîner. Le vainqueur du SISMIX nous a relaté une histoire de tirage monstre au flop (Valet-10 qui joue la couleur et la quinte) tombant contre un brelan qui reste en tête sur le turn et la rivière.

Fidèle au poste

Absent des WSOP jusqu'à présent, Arnaud Mattern a fini par se motiver à traverser l'Atlantique pour le Main Event, l'un des derniers tournois qui le fait encore rêver depuis qu'il a pris sa retraite des tournois. Classé 165e en 2014, Arnaud aimerait bien revivre le même parcours (voire mieux), mais est bien conscient que l’aventure sera très longue pour au moins rééditer l’exploit. Pour le moment, RAS chez le vainqueur de l’EPT Prague en 2007 (ça ne nous rajeunit pas ma bonne dame) qui pointe à 55 000 : « J’ai très peu de mains jouable, et je ne force pas. »

Lorenzo ça monte

Un jogging de l'Olympique de Marseille qui brille au milieu de la Pavilion Room, j'ai presque envie de lâcher une petite larme tellement c'est beau par ces temps de crises sur la canebière. Lorenzo Lavis ne devait pas jouer ce tournoi... « Et puis j’ai fais le sat à 1000$ hier, et j’ai gagné mon ticket ! » Lorenzo est bien rentré dans sa partie : « J’ai 150 000 après avoir fait trois brelans. Là, je viens de 4-bet As-Dame et c’est passé. » Qu’est-ce que c’est beau et facile le poker de tournoi quand ça se passe comme ça.

Merci, Philippe

Un homme heureux table 322, un ! Philippe Ktorza est plus rayonnant que jamais. « Il est génial votre coverage, bravo ! » Sympa, Philou. « Mon tournoi se passe plutôt bien, même si j’ai un asiatique un peu fou à ma table. Tout à l’heure il m’a 3-bet avec 9 et 2 quand j’avais Roi-Valet. Bon, il a fait full sur un board 9-6-3-2-2. Ça m’a couté 11 000. Mais je me suis rattrapé, j’ai limp paire de Valets, payé 5 foid et j’ai touché un brelan. Puis j’ai 4-bet une pairasse, payé 3 fois (!) et sur un tableau hauteur roi, j'ai envoyé 3 barrels, et il y en a un qui a tout payé. J'ai 72 000 maintenant »

Zarbonisé

Giuseppe Zarbo ne réussira pas un nouvel ITM sur ce tournoi magique. On a assisté à son élimination. Dans un pot 3-bet et sur un board 4A6QT, Gius a check back le flop, bet la turn 5 200, avant de payer pour ses 15 000 derniers jetons, lorsque son adversaire, une Américaine, décidait de le mettre à tapis. Madame a retourné KJ pour flush, tandis que le Franco-italien détenait AQ. Ciao bello.

Cardyn divin

Un Français de plus pris dans nos filets ! Nicolas Cardyn evolue dans la zone Orange de l’Amazon Room. Après trois niveaux de deux heures, le premier bilan est satisfaisant : le londonien pointe à 86,000.

Regarder la télé pendant le boulot

Son iPad posé sur le rebord de la table, David Benyamine est plongé dans ce qui semble être un épisode de Game of Thrones (ou peut-être est-ce Maguy, on n'est pas sûrs à 100%). La séance de télévision ne semble pas trop distraire DB de son objectif dans le Main Event : le résident de la Bobby’s Room affiche un tapis de 150,000 environ. Pour formuler autrement, il a triplé durant les trois premiers niveaux de jeu.

C’est à cette heure-ci que tu arrives ?

Dernier Champion du Monde spotté dans l’Amazon Room : Phil Hellmuth. On aurait pu parier qu’il serait le dernier arrivé : le vainqueur du Main Event 1989 est connu pour ses arrivées très tardives. Il a en revanche laissé tomber les costumes et les animations ultra-kitsch qui avaient marqué ses apparitions durant l’ère Moneymaker (boxeur, pilote de voiture de course, empereur romain, général d’armée, etc : on a eu droit à tout !) Là, l’homme aux 14 bracelets s’est contenté de prendre place, son anonymat rapidement brisé à mesure que les railbirds reconnaissaient sa silhouette de deux mètres. A sa table, le très amusant Dan Heimiller, qui possède deux bracelets et plus d’ITM que Phil Ivey ! Vous ne nous croyez pas : vérifiez ici.

De la WCOV aux WSOP

Nous vous en parlions en cours de Day 1B, la France a été sacrée hier Championne du Monde de football des joueurs de poker, après avoir remporté la World Cup of Vegas (WCOV), organisée par le pro Timothy Adams. Aujourd'hui, une bonne partie de l'équipe s'est donnée rendez-vous aux tables du Main Event pour en découdre cartes en main. Parmi ceux-là, Adrien Allain est le dernier à avoir foulé la moquette du Rio. Ce qui n'empêche pas le Breton d'être déjà assis devant un tapis de 91,000 jetons. À peine le temps de féliciter Zlatan35 pour son dernier titre - « J'y ai laissé mes genoux, je n'avais pas les bonnes chaussures. » que le Breton coupe court. « Désolé, mais mon voisin a tendance à péter un câble dès que je me mets à parler français avec quelqu'un. » On ne voudrait pas lui porter préjudice, À noter qu'Adrien a pris place à la même table qu'un Timothée Marlin également en grande forme, qui a réussi à monter 120 000 jetons.

Non loin de là, dans la Zone Tan de l'Amazon Room, se trouve le capitaine de cette équipe de France qui elle, remporte ses finales : Jean-Marie Peyron. Pour son tout premier Main Event en trois séjours à Vegas, le jeune Français vit une première partie de tournoi un peu plus compliquée, puisqu'il stagne toujours aux alentours du tapis de départ, avec 46 000. Celui qui est aussi et surtout un grand régulier des rooms online n'est pas complètement dépaysé puisqu'il retrouve à sa table un joueur qu'il connaît bien, l'Israëlien Ran Niv. « J'ai perdu contre lui en heads-up du premier tournoi que j'ai deep run à San Remo en 2013, précise-t-il. C'est marrant de le retrouver là. »

Terminons ce tour d'horizon des Champions du Monde tricolore avec François Pirault. Blessé lors du troisième match de la compétition, notre qualifié Winamax n'a pas eu l'honneur de disputer la finale face à la Norvège de l'ancien latéral gauche de l'AS Monaco et du Liverpool FC, John Arne Riise, mais cela ne l'a pas empêché de grandement contribuer à la folle épopée bleue : « J'ai joué défenseur, puis milieu, puis attaquant. » C'est ce qu'on appelle un joueur complet. Et côté poker ? « Je ne suis pas monté plus haut que 56 000, mais je ne suis jamais descendu plus bas que 43 000. Et là j'ai 51 000. » Solide. Tel un Patrick Vieira de la grande époque.

Statistiques, anecdotes et citations à la con

« Et après, vous sortez un peu ? » - Signé : Une Polly Morisson qui n’a plus qu’une soirée à passer à Vegas, mais ignore semble t-il les cadences de travail des reporters.

Nombre de touristes avec un chapeau Chinois observant la table de Nicolas Cardyn : 1

Quelques chip-counts en vrac, collectés pendant le niveau de blindes 200/400 :

Lorenzo Lavis 150 000
Nicolas Cardyn 86 000
Ness Reilly 67 000
Philippe Narboni 63 000
Patrick Sacrispeyre 62 000
Arnaud Mattern 55 000
Davidi Kitai 32 700
Thomas Sobolewski 30 000
Kool Shen OUT
Giuseppe Zarbo OUT

A priori, tout se passe bien pour Alexandre Réard… (Orange = 5000, jaune = 1000)

Level 4, le prize-pool a de quoi faire perdre la boule

On avait épuisé le stock de rimes en "âtre" Blindes 200/400, ante 50

Le Day 1C fut comme une vague qui a tout submergé sur son passage

Le bureau des inscriptions pour le Main Event a fermé ses portes à la fin de la pause-dîner : une heure plus tard, l'organisation rendait publics les chiffres officiels de la participation.

Au total, 6737 joueurs ont participé à l’édition 2016 du plus gros tournoi du monde, en grande partie grâce à une troisième journée de départ (Day 1C) massive, durant laquelle 4240 joueurs ont rempli presque à ras bord les salles Amazon, Pavilion et Brasilia. De fait, ce Day 1C est bel et bien le plus important de l’histoire de l’épreuve. Pour vous donner une idée : en 2004, le Main Event c’était 2576 joueurs « seulement », et 268 dix années plus tôt.

Cependant, il convient de noter que l'affluence du Main Event ne croît plus depuis longtemps, comme vous pouvez le constater ci-dessus. L'apogée fut atteinte l'année de la rocambolesque victoire de Jamie Gold, en 2006, avec 8773 participations. Depuis, on tourne toujours aux alentours de 6500. Mais on peut tout de même se réjouir : le "Big One" enregistre son meilleur score depuis 2011, et se classe cinquième au classement des affluences du Main Event depuis sa création en 1970.

Concernant l'argent, nous ne pouvons encore vous détailler l'échelle des prix, mais on connait déjà l'essentiel :

63,327 millions de dollars de dotation
1011 places payées
8 millions de dollars pour le vainqueur
15 000 dollars pour le min-cash

Qui fait le malin, tombe dans le ravin

Fort de son incroyable année sur le circuit Européen (8 tournois gagnés depuis février 2015, dont l’EPT Dublin), Dzmitry Urbanovich avait abordé son premier Vegas avec un objectif archi ambitieux : trois bracelets, rien que ça. Le tout assorti d’un pari assez chez avec Vanessa Selbst. Résultat des courses après six semaines de grind : trois petites places payées, et pas la moindre finale. Un Vegas tristounet en forme de camouflet pour celui qui a tant run good de l’autre côté de l’Atlantique ces quinze derniers mois. Allez, va, le Polonais n’est pas le premier à se casser les dents au Rio. Il lui reste deux chances de sauver son été : sur ce Main Event et, dans le pire des cas, sur le One Drop à 1111$ dont la première des trois journées de départ débute mardi.

La recette du succès

Pourtant présent depuis le tout début de ce Day 1C, Manuel Bevand n’était pas encore apparu dans nos colonnes aujourd’hui. Voilà l’anomalie désormais réparée. Mais il y a mieux que de revoir ManuB assis autour d’une table du Main Event. C’est de revoir ManuB assis autour d’une table du Main Event, avec de belles colonnes de jetons devant lui. « Je suis en plein rush !, avoue l’ancien pensionnaire du Team Winamax, aussi et surtout présent cet été à Vegas pour assister à la 200e rencontre UFC qui a eu lieu samedi dernier. Je suis revenu de la pause dîner avec 49 000, et maintenant j’ai 127 000. J’ai touché des flops avec presque toutes mes mains, et remporté les coups sans showdown. Du coup tout le monde pensait que j’étais constamment en bluff. Il y a quelques minutes, j’ouvre pour la sixième fois de suite (!) et un de mes voisins de tables, qui en avait sans doute plus que marre, a fini par envoyé ses derniers 35 000 avec As-Roi. Évidemment j’avais deux As. Du coup ils m’ont tous demandé ce que j’avais mangé au dîner. » La réponse ? « Des nouilles asiatiques aux crevettes avec des chicken wings. » Un vrai repas de champion. « Volatile est toujours énorme ?, finit-il par demander, il faut que je le rattrape. » Pas d’affolement Manu, puisque de fait, tu as même déjà dépassé un Guillaume Diaz pointé à 105 000 au dernier recensement.

Il connaît le chemin

Les Français sont cachés partout dans cet énorme complexe du Rio. Il a fallu se rendre sur la table la plus au fond de la Brasilia Room pour tomber sur Yorane Kerignard, en possession de 76 000 jetons. Pour le coup, lui connaît exactement la route à suivre puisqu’il a atteint la 23e place de ce tournoi en 2014 : « Ouais enfin un moment donné, il faudra me redonner un coup de main, parce que je m’étais planté dans un virage cette année là aussi… » Yorane est un champion loin de se satisfaire des « places d’honneur. » Finaliste EPT à plusieurs reprises, finaliste WSOP l’an passé, Yorane est plus habitué à viser la première place qu’autre chose. « Si je me souviens bien, en 2014, j’avais terminé le jour 1 avec deux fois le tapis de départ, c’est au Day2 ou Day3 que j’étais tombé à 30 000… » Avant d’effectuer une folle remontée donc, pour s’incliner à trois tables de la finale. Aujourd’hui, le premier niveau a été compliqué pour lui, puis la machine s’est mise en route gentiment, et le voici donc avec un tapis proche du tapis moyen pour le Day 2.

Des hauts et des bas

Fabrice Soulier pensait avoir tiré une bonne table en début de journée, « et puis en fait les mecs 3bet, 4bet dans tous les sens c’est la folie ! J’ai un peu plus que le tapis de départ, et je suis comblé en vrai. J’ai eu AA, KK, QQ deux fois, j’ai bien été servi, mais la table n’est vraiment pas simple. En cause, des jeunes à casquettes.

Le rouleau compresseur

Il s’agit surement du Français le plus en forme aujourd’hui : Alexandre Reard pointe actuellement à 165 000, grâce à quelques coups de poker qui ont du faire s’accélérer quelques cœurs dans la salle. Comme lorsque muni de 67, il décide de flat derrière une ouverture à 900, trois fois la blinde. Le joueur en BB a squeeze à 3 000, le joueur à l’origine de la relance a payé et Alex a complété à son tour. Sur J53, un c-bet à 3100 est posé par le joueur en BB, payé par le premier coco et Alexandre. Turn un 4, qui offre la quinte à Alexandre, check des deux premiers, mise d’Alex à 8 500. Le premier passe, mais pas le joueur à l’origine de la toute première relance, qui paye pour plus de la moitié de son stack. Alex va lui proposer de mettre le reste, sur une rivière 8, et ce dernier ne va pas se priver pour payer avec… je n’ose pas l’écrire… bon d’accord : paire de 2 ! Merci, au revoir. L’autre coup important, il est simple : Alex a trouvé un brelan avec paire de 7 en main, il est parti à tapis sur un flop Q75 et est tombé… contre QQ. Il a remporté le coup sans toucher le dernier 7. On vous laisse réfléchir pour trouver le pourquoi du comment, vous avez une heure.

Anecdotes, statistiques et citations à la con

« Midi : caisse du Rio,15h : piscine àvec Mik22,pas le programme initialement prevu ! » - Signé : un Emile Petit qui va bronzer plus vite qu’il ne deviendra riche cette semaine.

« J’ai eu AA KK QQ JJ JJ JJ JJ JJ TT 99 99 88 77 55 44 33 22 en 7h de jeu sur ce main event. Plus que 2h pour acquérir la paire de 6, la seule manquante à la collection ! » - Signé : un Erwann Pecheux qui ne pointe pourtant qu’à 22,000 à deux heures de la fin du Day 1C.

Très pratique, dites donc, cette machine (payante) permettant de recharger son portable. Encore plus pratique, cette trappe grande ouverte laissant apparaître des tas de prises en accès libre.

Level 5, celui où le Boss trinque

Blindes 250/500, ante 75

Fin de la galère pour P14B

Le supplice de Patrick Bruel sur ce Day 1C a finalement pris fin après quatre niveaux. À la suite d'une journée où "[il] n'aura pas gagné un coup," le Boss a fini par pousser ses derniers jetons avec une paire de 7. Mais parce que décidément aujourd'hui, rien ne devait se passer comme prévu, P14B s'est fait payé par la paire supérieure et n'a pas trouvé d'aide sur le board. Après avoir signé la meilleure performance du Team Winamax l'an passé (237e), Patrick rejoint Kool Shen dans le rang des W rouges déçus ce lundi.

Les Frères Pétards tiennent le bon bout

Les membres des Frères Pétards, vainqueurs sans coup férir de la dernière édition du KING5, continuent d'avancer groupés. Ils étaient quatre ce matin à entrer dans la Brasilia Room pour jouer leur tout premier Main Event. Ils sont encore quatre en course au moment d'attaquer le cinquième et dernier niveau de ce Jour 1. Et c'est pour l'instant Julien Virgili (photo, à droite du croupier) qui mène les troupes avec 68 000 jetons devant lui. "Je commence un peu à fatiguer," me glisse-t-il après un peu plus de huit heures de jeu qu'e l'onimagine éreintantes. Dju9122AA, comme il se fait appeler sur Winamax, fait face depuis un bon moment au Champion du Monde 2009, l'Américain Joe Cada. Pas de quoi l'effrayer pour autant. "Je me suis chauffé sept, huit fois avec lui depuis son arrivée. Pour l'instant c'est lui qui mène, mais j'ai réussi à lui prendre 10 000 juste avant la pause. En tout cas, j'apprends beaucoup avec lui, il joue vraiment très bien." "Je pense qu'au début, mes voisins de table m'ont pris un peu de haut, poursuit-il, mais maintenant, ils ont compris que je n'étais pas du genre à me laisser marcher dessus." Exactement le genre de discours que l'on aime entendre.

À quelques mètres de lui, son compère Allan Lorant a réussi à se refaire une santé, pour atteindre la barre des 60 000. C'est exactement cinq fois plus que Denis Savoy, qui se débat tant bien que mal avec 12 000 jetons. "Je n'ai pas eu grand chose, m'explique-t-il, et quand j'ai touché je me suis avoir." Aïe, dit comme ça, cela parait effectivement compliqué. Enfin, replié dans un coin de la Brasilia, n'oublions pas Tony Baron, qui continue de croire en ses chances avec environ 25 000. "Ils ont l'air fatigués à ma table, lâche-t-il, ils ne jouent pas comme en début de journée. Moi aussi probablement, mais je sens qu'il y a quelques failles à exploiter." Alors, n'hésite pas, fonce !

Voyage Voyage

La fin est proche, et il est temps de penser au Day2 pour la plupart des joueurs… mais pas tous : « J’essaie de réserver des vacances là, mais je n’ai pas d’idée. Avec les enfants c’est toujours compliqué. » Aurélien Guiglini a en effet d’autres projets, celui de savoir où il va pouvoir aller se dorer la pilule bientôt. Côté poker, pas grand chose à signaler pour Guignol : « J’ai une table pas très compliquée. Il faut juste que j’arrive à chatter contre le Roumain deux crans à ma droite. » Sinon moi on te propose Zanzibar, une archipel de l’Océan Indien, en face de la Tanzanie. Il fait une trentaine de degrés en permanence et l’eau y est plutôt clair, tu devrais te régaler.

Fini de faire le lâche

Une journée pas évidente, c’est ce que vit Davidi Kitai aujourd’hui. « Je me suis beaucoup fait 3-bet en début de journée, et j’ai souvent abandonné. » Sauf qu’il ne faudrait pas prendre le génie Belge pour un jambon : « J’ai attrapé un bluff avec bottom pair. On m’a deux barrels, et puis ça fait check check à la rivière et j’ai gagné. J’ai pris 9 000 de bénéfice, c’était mon plus gros pot » Kitbul aurait même pu prendre un pot plus important lorsqu’il a fait deux paires contre deux paires inférieures, sur la turn d’un board A-8-9-6, sauf que la rivière a apporté un 7 et que l’action a été gelé. « J’avais As-Six, il avait Neuf et Huit. » Dommage. Il possède cependant 54 000, et s’en contente très bien, puisque c’est le tapis maximum qu’il a eu de toute la journée.

Stop au sexime

Depuis la reprise du dinner break, Guillaume Diaz a reçu la visite d’une charmante joueuse dont on a évoqué le nom plus d’une fois cet été dans ce coverage : Cate Hall. L’Américaine semble passionner Guillaume : « J’ai regardé ses résultats poker, et en cherchant un peu, je suis tombé sur son blog. Elle parle du sexisme dans le monde du poker. » Guillaume semble quelque peu intrigué et envouté par la demoiselle aux tatouages bien visibles. Mais qui ne le serait pas ? En attendant, pour revenir aux cartes, volatile38 a un peu perdu de sa superbe, même s’il lui reste un tapis plus que confortable de plus de 100 000 jetons.

Le coup le plus improbable de la journée

Me promenant dans la Pavilion Room (toujours bouillonnante d’excitation à deux heures de la fin de la journée), je tombe à une table où un siège est ostensiblement inoccupé, malgré la présence de jetons devant le siège en question. Oh, trois fois rien : à peine deux pions noirs (valeur : 100), et trois verts. Même si ce joueur venait à revenir à sa place dans la minute qui vient, je ne donne pas cher de ses chances de survivre au tour de blindes 250/500, ante 75. Mais d’ailleurs, où est-il ? Embouteillages au retour du resto ? Urgence familiale ? Lassitude de ce jeu pourtant formidable qu’est le poker ? Le mieux sera de demander à ses collègues de table.

« Oh là là, tu as une minute ? », s’exclame le siège 2. « Parce que c’est une longue histoire ! » « Une histoire à dormir debout », renchérit le siège 1. « Mais pas facile à raconter », intervient le siège 9. « Je n’avais encore jamais vu ça de ma vie » dit le siège 4 en secouant la tête.

Il se trouve que je suis arrivé à la table la plus sympa du Main Event, où absolument tout le monde est prêt à expliquer à un reporter anonyme le truc apparemment extraordinaire qui vient de se passer. Voici donc le récit à neuf voix de l’affaire…

« Alors, le mec était de petite blinde… » « Au bouton, non ? » « Non non non, de petite blinde, il était le premier à parler rivière. » « Bref, on s’en fout, il y a une relance là bas, un 3-bet à droite, et le mec 4-bet, je suis certain qu’il était en petite blinde. » « Le premier relanceur passe, mais moi je paie…. » « Et là, le truc de dingue, c’est qu’en payant le 4-bet, notre ami retourne sans le faire exprès une de ses cartes. » « Ouais, j’ai montré un Roi. Mais le jeu continue normalement. Le mec sait maintenant que j’ai au moins un Roi, mais le coup se poursuit. » « Le flop tombe 2-3-4. La petite blinde mise. » « Et je paie ! » « Turn : un Roi. Et évidemment, tout le monde sait que le monsieur là-bas à un Roi dans sa main. » « Le mec checke. Je mise 7,500 avec mon Roi. Il paie ! » « Rivière, un 5. Maintenant, il y a 2-3-4-5 sur le board, tu suis ? N’importe quel As fait quinte. Et que fait la petite blinde ? Tapis pour 60,000 ! » « Maintenant je peux te le dire : à côté de mon Roi exposé, j’ai un As. Je réfléchis, je réfléchis, je me dis qu’il a pas pu montrer autant de force avec un 6 en main. Je finis par payer. » « Et c’est là, très cher reporter, qu’arrive le vrai bad beat de cette histoire. Ce joueur de petite blinde portait des écouteurs, il a pas bien entendu la décision de monsieur, tu vois. Il a pas entendu « call », il a entendu « fold ». Du coup, qu’est-ce qu’il fait ? Il rend ses cartes au croupier en soufflant ! » « Ses cartes étaient perdues ! Il a hurlé quand il a compris, en disant qu’il avait les As ! » « Mais c’était trop tard. Ca aurait du être un pot partagé, mais à la place j’ai tout gagné. » « Du coup, il lui restait deux blindes. Il s’est barré direct. » « En plus, le croupier a fait une erreur. La règle est claire quand il y a tapis sur la rivière : toutes les mains doivent être montrées. Il aurait du retourner les cartes de la SB au lieu de les ranger dans le muck. » "Du coup, on ne sait pas à 100% si c'était vraiment un split-pot. Mais c'est quand même une histoire de dingues."

On ne vous contredira pas, les amis.

Anecdotes, statistiques et citations à la con

Quelques statistiques intéressantes en provenance directe du bureau de presse des World Series of Poker…

Valeur combinée des tapis des 6737 joueurs : 336,85 millions
Jetons en circulation dans le tournoi (avant chip-race) : 229 058
Croupiers employés sur le Main Event : 866
Jeux de cartes utilisés : 1 522
Pays représentés : 80
Age moyen des participants : 40,08 (NB : l’âge moyen augmente de presque un an chaque année !)
Joueur le plus âgé : William Wachter (New York), 95 ans (il a ITM l’an passé)
Joueur le plus jeune : Evan House-Hull (Illinois), 21 ans et 19 jours (sera au Day 2B)
Participants masculins : 6 469
Participantes féminines : 268 (soit 4%, en augmentation si je ne m’abuse)

Quelques célébrités ayant participé au Big One : les acteurs Brad Garret, Jennifer Tilly, Kevin Pollack et Ray Romano, les sportifs Richard Seymour (NFL), Jason White (pilote), Shane Warne (cricket) et plein d’autres que je ne connais pas, le réalisateur Nick Cassavetes, et l’homme politique Robert Hue (Parti Communiste).

Les présentations sont terminées

Fin du Day 1C… …Et du premier chapitre du plus gros tournoi du monde

Minuit à Vegas : le sentiment qui prédomine chez les reporters à l’issue du Day 1C du Main Event est le soulagement, assorti du soupir de soulagement qui va avec. Car pour les observateurs que nous sommes, le plus dur est passé : avec 4240 participants, la troisième journée de départ du Main Event fut à la fois la plus grosse de l’été, point culminant d’un été de cinquante jours et nuits passées au sein du centre de convention du Rio, et tout simplement la plus importante, en termes d’affluence, de l’histoire du tournoi. Dès le coup d’envoi, la gigantesque salle Pavilion offrait la vision étourdissante d’un océan d’hommes et de femmes, deux milliers d’entre eux massés autour de plus de 200 tables, tous ayant acheté leur ticket à 10,000 dollars pour participer à la plus belle loterie du monde. Les salles Amazon et Brasilia étaient elles aussi pleines à craquer, et si j’en crois mon smartphone, j’ai parcouru plus de 10 kilomètres et marché 12 000 pas entre ces trois salles aujourd’hui à la recherche des dizaines de compétiteurs Français engagés aujourd’hui : amateurs qualifiés en freeroll via le KING5, highstakers venus du bout du monde, réguliers du circuit, génies d’Internet, businessmen en vacances…
Mes deux collègues en ont fait de même, mais impossible pourtant de prétendre à l’exhaustivité lors cette journée : avec 51 représentants Tricolores recensés au départ du Day 1C, nous n’avons pu vous présenter que des bribes d’informations, quelques poignées d’anecdotes glanées ça et là, une sélection partielle de hand histories, et quelques bons mots de temps à autre. D’autant que, finalement, les éliminés Français furent peu nombreux aujourd’hui, et beaucoup de nos joueurs ont réussi à se constituer de beaux, voire de très beaux tapis. Jugez plutôt, avec ce relevé effectué au terme de la dixième heure de jeu, au moment d’emballer les jetons :

Rui Cao 201 000 Alexandre Réard 190 000 David Benyamine 168 000 Maxime Chilaud 145 300 Lorenzo Lavis 143 800 Guillaume Diaz (Team Winamax) 143 200 Benjamin Ané 130 700 Manuel Bevand 124 700 Adrien Allain 124 400 Bruno Soutavong 118 900

Arnaud Mattern 100 100 Yohan Guilbert 96 500 Yorane Kerignard 92 100 Fabrice Soulier 91 900 Thomas Sobolewski 89 000 Ness Kourdourli 78 900 Pierre Merlin 68 100 Timothée Marlin 76 200 Nicolas Cardyn 74 400 Teddy Palermo 69 300

Tapis moyen : 67 000

Philippe Ktorza 66 600 Victor Saumont 65 900 Florian Decamps (Team Winamax) 64 000 Aurélien Guiglini 63 300 Gilles Huet 62 200 Sylvain Loosli (Team Winamax) 61 000 Jean-Marie Peyron 58 900 Philippe Narboni 57 800 Aurélie Quélain (Team Winamax) 56 100 Sarah Herzali 55 150

Allan Lorant (KING5) 50 000 Julien Virgili (KING5) 50 000 Patrick Caverivière 48 000 Ilan Boujenah 47 000 Jean Montury 44 000 Pierre Calamusa (Team Winamax) 43 000 François Pirault (Qualifié Winamax) 30 700 Laurent Cessy (Qualifié Winamax) 28 300 Pierre De Almeida 24 400 Erwann Pécheux 11 800 ————————————— Chip-count inconnu Martial Blangenwitsch ? Patrick Sacrispeyre ? Grégoire ? Karim Lehoussine ? ————————————— Kool Shen (Team Winamax) OUT Giuseppe Zarbo OUT Emile Petit OUT Patrick Bruel (Team Winamax) OUT Denis Savoy (KING5) OUT Tony Baron (KING5) OUT Valentin Messina OUT

Bonne journée pour les spécialistes des high-stakes, donc : David Benyamine et Rui Cao (photo) ont parfaitement géré leur journée. Le premier dispute l’un de ses rares tournois de No-Limit de la saison, et le second prend part à son premier Main Event depuis quatre ans, après des vacances en famille à New York. Rui joue principalement en cash-game pour des enchères très élevées, mais a retrouvé l’envie de disputer une épreuve super deep-stack contre un field de joueurs majoritairement amateurs. Bien lui en a pris : « J’ai joué plein de coups, et j’ai eu beaucoup de jeu ! »
Ce Day 1C fut globalement réjouissant pour les Français : très peu d’éliminés (le Team Winamax a tout de même perdu ses deux artistes en la personne de Patrick Bruel et Kool Shen), et énormément de tapis bien au dessus de la moyenne, appartenant à des habitués (Guillaume Diaz, Alexandre Réard, Maxime Chilaud, Adrien Allain - photo), comme a des jeunes retraités du circuit pro (Manuel Bevand, Arnaud Mattern).

Les présentations sont terminées, l'introduction est derrière nous : nous passons maintenant au second chapitre du Main Event. Un Main Event qui, à partir de maintenant, ne va faire que rétrécir, à toute vitesse jusque la table finale, que l’on connaîtra le lundi 18 juillet au soir. Prochaine étape : le Day 2, qui sera lui aussi très long avec deux journées distinctes. C’est qu’il reste encore aux alentours de 5000 joueurs en course ! 1010 ces joueurs, très exactement, seront payés : le min-cash vaut 15 000 dollars, mais il y a bel et bien huit millions de dollars à aller chercher au bout...

Mardi se tiendront en simultané les Day 2A et 2B, rassemblant (vous l’avez deviné) les survivants des Day 1A et 1B. Parmi eux : deux pros du Team Winamax (Gaëlle Baumann et Michel Abécassis) et sept qualifiés Winamax, pour un total de 27 Français. Comme chaque jour depuis le début des World Series of Poker, nous serons sur le pont pour vous raconter leur histoire.

L’Américain Timothy Sheehan termine chipleader de ce Day 1C, et du même coup chipleader de tout le tournoi, avec un tapis de 405 000. Il ne s’agit pas d’un coup d’essai pour ce joueur, qui avait déjà terminé 263e l’an passé sur ce Main Event. Cette année, il ne compte qu’une seule place payée, sur le Millionaire Maker, l’event #14 à 1500$, sur lequel il a terminé 1065e, pour un min cash (2250$). Il abordera le Day2 avec 675 blindes !

L’équipe gagnante du KING5 enverra deux représentants au Day 2

BenjoDiMeo:
<<strong>6</strong> : le nombre de joueurs à la table 63 de la Brasilia Room, absolument passionnés par l'énième match de baseball retransmis sur la télé à côté d'eux, et dont on aura bien du mal à vous donner l'affiche.


Étonnant, la saison de MLB est actuellement en pause pour le All Star Game, il s'agit sûrement du Home Run Derby, le concours de Home Runs, remporté hier par Giancarlo Stanton !

3253 joueurs franchissent le Day 1C

Top 10

1/ Timothy Sheehan (USA) 394 100 2/ Adam Krach (USA) 293 800 3/ Sergi Reixach (UK) 265 400 4/ Benjamin Vinson (UK) 256 700 5/ François Safieddine (USA) 224 300 6/ Danny Boyaci (Canada) 217 500 7/ Brendon Rubie (Australie) 211 200 8/ Bowdy Tolhopf (Australie) 208 800 9/ Doug kim (USA) 208 200 10/ Dejan Pustoslemsek (Slovénie) 207 000

58 Français

13/ Rui Cao 201 100 20/ Alexandre Réard 191 000 34/ Mesbah Guerfi 173 800 47/ David Benyamine 167 000 100/ Maxime Chilaud 145 300 105/ Lorenzo Lavis 143 800 111/ Guillaume Diaz (Team Winamax) 143 200 183/ Benjamin Ané 130 700 191/ Manuel Bevand 129 700 235/ Adrien Allain 124 400

282/ Bruno Soutavong 118 800 326/ Martial Blangenwitsch 114 600 519/ Arnaud Mattern 100 100 586/ Johan Guilbert 96 200 606/ Joseph Teanotoga 95 200 678/ Fabrice Soulier 91 900 685/ Yorane Kérignard 91 100 735/ Thomas Sobolewski 89 000 933/ Sébastien Comel 80 400 977/ Ness Kourdourli 78 800

994/ Ilan Boubli 78 400 1050/ Timothée Marlin 76 200 1102/ Nicolaq Cardyn 74 400 1266/ Teddy Palermo 69 300 1310/ Pierre Merlin 68 100 1359/ Philippe Ktorza 66 600 1378/ Victor Saumont 65 900 1383/ Franck Eburderie 65 700 1436/ Stéphane Bazin 64 300 1441/ Patrick Sacrispeyre 64 200

1443/ Florian Decamps (Team Winamax) 64 100 1471/ Aurélien Guiglini 63 300 1513/ Gilles Huet 62 200 1557/ Sylvain Loosli (Team Winamax) 61 000 1621/ Jean-Marie Peyron 58 900 1670/ Philippe Narboni 57 800 1721/ Aurélie Quélain (Team Winamax) 56,100 1746/ Sarah Herzali 55 150 1750/ Romain Feriolo 55 100 1769/ Nicolas Coquelin 54 700

1865/ Fabien Mathieu 52 300 1920/ Grégoire Boissenot 50 900 1984/ Allan Lorant (KING5) 49 400 2024/ Ilan Boujenah 48 100 2029/ Patrick Caverivière 48 000 2085/ Julien Virgili (KING5) 46 500 2089/ Gaël Onillon 46 400 2175/ Jean Montury 44 000 2221/ Pierre Calamusa (Team Winamax) 43 000 2400/ Benjamin Bonnardot 37 600

2457/ Arnaud Peyroles 36 000 2525/ Alexandre Viard 34 200 2635/ Jean Bros 31 300 2658/ François Pirault (Qualifié Winamax) 30 700 2768/ Laurent Cessy (Qualifié Winamax) 27 300 2845/ Pierre De Almeida 24 400 2870/ Roy Daoud 23 700 3157/ Erwann Pecheux 11 800

Le reste du field (sélection)

15/ Joseph Cheong (USA) 196 000 25/ Dan Heimiller (USA) 184 100 88/ Jay Farber (USA) 150 200 120/ Sorel Mizzi (Canada) 141 700 161/ Liv Boeree (UK) 134 800 167/ Adrian Mateos (Espagne) 133 500 180/ Andrew Lichtenberger (USA) 131 000 255/ Chris Moorman (UK) 121 000 360/ Joe Cada (USA) 111 500 380/ Joe McKeehen (USA) 110 100

402/ Todd Brunson (USA) 108 500
405/ Loni Harwood (USA) 108 400
477/ Olivier Busquet (USA) 102 300
981/ Roland De Wolfe (UK) 78 700
1048/ Jens Kyllonen (Finlande) 76 300
1229/ Neil Channing (UK) 70 400
1234/ Martin Jacobson (Suède) 70 100
1296/ Daniel Colman (USA) 68 600
1532/ Chris Moneymaker (USA) 61 700
1830/ Davidi Kitai (Belgique, Team Winamax) 53 100

1831/ JC Tran (USA) 53 100
2439/ Annette Obrestad (Norvège) 36 500
2516/ Erik Seidel (USA) 34 500
2798/ Phil Ivey (USA) 26 100
3005/ Daniel Negreanu (Canada) 18 600

3252 survivants sur 4240 partants
Blindes au départ du Day 2 : 300/600, ante 100

1443/ Florian Decamps (Team Winamax) 64 100
1471/ Aurélien Guiglini 63 300
1513/ Gilles Huet 62 200
1557/ Sylvain Loosli (Team Winamax) 61 000
1621/ Jean-Marie Peyron 58 900
1670/ Philippe Narboni 57 800
1721/ Aurélie Quélain (Team Winamax) 56,100

Et parmi les Wina … De parfaits inconnus … :wink: