Top 5 : les joueurs surpayés après un mondial
Chaque Coupe du monde nous réserve son lot de surprises et de révélations. Parfois éphémères, elles ont tout de même permis à certains joueurs de connaitre leur heure de gloire.
1998 : Stéphane Guivarc’h à Newcastle
À l’été 1998, l’attaquant breton est au sommet de son art. Avec Auxerre, il sort d’une des saisons les plus abouties de sa carrière, avec 21 buts en championnat et un titre de meilleur buteur de D1 à la clé. S’il traverse le mondial sans inscrire un seul but, le champion du monde 98 est tout de même recruté par Newcastle pour plus de 30 millions de francs. La suite ? Quatre petites rencontres avec les Magpies et un titre honorifique de pire attaquant de l’histoire de la Premier League, décerné par le Daily Mail.
2010 : Asamoah Gyan à Sunderland
En 2010, l’attaquant du Stade Rennais sort d’une saison pleine alors que se profile la Coupe du monde en Afrique du Sud. Décisif à trois reprises, il permet au Ghana d’atteindre les quarts de finale de la compétition. Une performance historique, puisque c'est seulement la troisième fois qu'une nation africaine atteint ce niveau, mais qui aurait pu l’être encore plus s’il n’avait pas envoyé son penalty dans les tribunes à la 120e minute de la rencontre face à l’Uruguay. Qu’importe : Sunderland casse sa tirelire en fin de mercato et s’offre le Ghanéen pour environ quinze millions d’euros, une somme record pour le club anglais. Un an et demi plus tard, il rejoint les Emirats.
2014 : Enner Valencia à West Ham
En 2014, l’Equatorien évolue dans le club mexicain de Pachuca. Auteur de 18 buts en 23 apparitions, il est logiquement retenu pour participer au mondial brésilien. Placé dans le groupe de la France (alors éliminée en quarts, mais qui, rappelons-le, deviendra CHAMPIONNE DU MONDE en 2018), l’Equateur ne dépasse pas le premier tour de la compétition. Cependant, l’attaquant s’illustre avec trois buts en autant de rencontres. Suffisant pour attirer l’œil de West Ham, qui le recrute pour environ 15 millions d’euros. Trois ans plus tard, il retourne au Mexique.
2014 : James Rodriguez au Real Madrid
Eté 2013 : Monaco frappe un grand coup sur le marché des transferts en s’offrant Radamel Falcao et James Rodriguez. Les deux Colombiens se retrouvent après avoir déjà joué ensemble à Porto, la Coupe du monde en ligne de mire. Un an plus tard, El Tigre, blessé au genou, est finalement contraint de déclarer forfait. Promu au rang de leader des Cafeteros en l'absence de son numéro 9, James, réalise un mondial exceptionnel et termine meilleur buteur de la compétition avec six réalisations. Quelques semaines plus tard, il rejoint le Real Madrid contre la modique somme de 80 millions d’euros. Il y remplit son palmarès de deux Ligue des Champions, mais ne parvient pas à s’imposer dans le onze type, ce qui précipite son départ vers le Bayern en 2017.
2018 : Benjamin Pavard ?
Les suiveurs réguliers de la Bundesliga n’étaient pas vraiment surpris de voir Benjamin Pavard se faire une place parmis les 23 Bleus de Didier Deschamps, même s’ils avaient des doutes quant à sa capacité à performer à un poste de latéral droit qui n’est pas le sien en club. Pour les moins connaisseurs, il sort de nulle part. Une frappe de bâtard et une Coupe du monde plus tard, l’ancien Lillois s’est fait un nom, au point d’attiser les convoitises de nombreux cadors européens, comme le Bayern ou Tottenham... mais Stuttgart ne compte pas lâcher le morceau facilement. Affaire à suivre.
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