Une envie de parler un peu du tilt…
Donc, comme chacun sait, le tilt est un ennemi redoutable quand il s’empare d’un joueur. Celui qui me dit qu’il n’a jamais tilté, je le mettrai d’office dans la catégorie des mythomanes, qui se raconte des histoires et finit par y croire.
Peut-on prévenir le tilt, existe-t-il un moyen (efficace) pour réduire sa fréquence (si c’est récurant) ou mieux, un « truc » pour ne pas se laisser emporter par lui quand il advient? Çà serait bien, non? Utopique me direz-vous? Je ne pense pas (enfin parfois un peu trop!).
Alors, les causes du tilt? Et bien à mon avis, elles ne sont QUE mentales. Quand j’utilise le terme « mental », je parle des pensées et émotions. Si vous êtes bien attentifs aux mouvements de votre propre esprit, vous avez certainement remarqué que l’émotion vient après la pensée. Même si l’espace de temps entre les deux est très court souvent, et donne même l’impression que l’émotion surgit indépendamment de la pensée ou est confondue avec elle, c’est bien la pensée qui vient en premier et qui va « aller chercher » l’émotion, la « tirer du dedans » pour ainsi dire. Voilà pour le « comment ça marche ».
Le tilt est une réaction à une situation qui nous a perturbé, contrarié. Quelles sont les évènements dans le jeu qui nous contrarient, nous perturbent au point de « péter un câble »?
On les connait, pas besoin de tous les citer. Le plus courant, le « bad beat » me servira d’exemple. J’ai AA en main, chouette non? N’ai-je pas la meilleure main preflop du No Limit Holdem? Déjà, voyez comme votre esprit projette ses rêves et ses espoirs à la simple vue de cette main. Il construit un avenir merveilleux sur un futur possible, voire légitime (les AA quand même!). Ca n’est pourtant qu’une main, et aucune n’est imbattable. Émotionnellement on est perturbé, agité, bref, pas posé et serein pour jouer notre main dans les meilleurs conditions et prendre la ou les bonnes décisions. Et je ne parle pas ici des mauvaises expériences du passé stockées dans la mémoire, qui ont leur place dans le processus. Donc on joue nos AA, et là paf, bad beat! Qu’est-ce qui se passe alors? Regardez en vous, prenez du recul sur votre souk mental et intérieur. Adieu veau, vache, cochon, notre rêve et notre espoir se font craquer. La colère, le dépit, l’amertume, le ressentiment débarquent comme une avalanche, non? Que des émotions. Elles vont générer un véritable monstre, presque solide, la souffrance. Elle prendra des formes d’expression variées selon le moment et nos propres fragilités. La « victimite aigüe » en est une (c’est rigged, la caliméro attitude!), ou « mais quel connard putain, c’est qui ce guignol de m… » (libre à chacun de colorer à sa sauce!). La conséquence est funeste pour la suite, et au poker on appelle ça le tilt et c’est souvent violent…
Voilà comment ça marche. Bien sur cela n’est et ne reste que ma vision des choses, ça va sans dire. Mais peut-être que cela aura-t-il un écho chez certains d’entre vous.
Les remèdes et les moyens de prévenir ce fameux tilt alors, me direz-vous? Ce sera pour un autre post, c’est épuisant de réfléchir et d’ordonner la pensée 
Et puis vous les avez surement, donnez les moi…
Imo faut voir le poker comme le scrabble avec une tasse de thé. Si tu vois le poker comme les montagnes russes avec ton adrénaline qui expose régulièrement, alors forcément tu seras sujet au tilt parce que tes nerfs seront tendus au max bien trop souvent. Voilà, tu comprends à peu près ?
Après il y a les gens qui jouent justement pour avoir des émotions fortes et donc qu’ils le veuillent ou non acceptent de tilter, imo c’est plus de 75% des joueurs.
Donc, comme chacun sait, le tilt est un ennemi redoutable quand il s'empare d'un joueur. Celui qui me dit qu'il n'a jamais tilté, je le mettrai d'office dans la catégorie des mythomanes, qui se raconte des histoires et finit par y croire.
Peut-on prévenir le tilt, existe-t-il un moyen (efficace) pour réduire sa fréquence (si c'est récurant) ou mieux, un "truc" pour ne pas se laisser emporter par lui quand il advient? Çà serait bien, non? Utopique me direz-vous? Je ne pense pas (enfin parfois un peu trop!).
Alors, les causes du tilt? Et bien à mon avis, elles ne sont QUE mentales. Quand j'utilise le terme "mental", je parle des pensées et émotions. Si vous êtes bien attentifs aux mouvements de votre propre esprit, vous avez certainement remarqué que l'émotion vient après la pensée. Même si l'espace de temps entre les deux est très court souvent, et donne même l'impression que l'émotion surgit indépendamment de la pensée ou est confondue avec elle, c'est bien la pensée qui vient en premier et qui va "aller chercher" l'émotion, la "tirer du dedans" pour ainsi dire. Voilà pour le "comment ça marche".
Le tilt est une réaction à une situation qui nous a perturbé, contrarié. Quelles sont les évènements dans le jeu qui nous contrarient, nous perturbent au point de "péter un câble"?
On les connait, pas besoin de tous les citer. Le plus courant, le "bad beat" me servira d'exemple. J'ai AA en main, chouette non? N'ai-je pas la meilleure main preflop du No Limit Holdem? Déjà, voyez comme votre esprit projette ses rêves et ses espoirs à la simple vue de cette main. Il construit un avenir merveilleux sur un futur possible, voire légitime (les AA quand même!). Ca n'est pourtant qu'une main, et aucune n'est imbattable. Émotionnellement on est perturbé, agité, bref, pas posé et serein pour jouer notre main dans les meilleurs conditions et prendre la ou les bonnes décisions. Et je ne parle pas ici des mauvaises expériences du passé stockées dans la mémoire, qui ont leur place dans le processus. Donc on joue nos AA, et là paf, bad beat! Qu'est-ce qui se passe alors? Regardez en vous, prenez du recul sur votre souk mental et intérieur. Adieu veau, vache, cochon, notre rêve et notre espoir se font craquer. La colère, le dépit, l'amertume, le ressentiment débarquent comme une avalanche, non? Que des émotions. Elles vont générer un véritable monstre, presque solide, la souffrance. Elle prendra des formes d'expression variées selon le moment et nos propres fragilités. La "victimite aigüe" en est une (c'est rigged, la caliméro attitude!), ou "mais quel connard putain, c'est qui ce guignol de m..." (libre à chacun de colorer à sa sauce!). La conséquence est funeste pour la suite, et au poker on appelle ça le tilt et c'est souvent violent...
Voilà comment ça marche. Bien sur cela n'est et ne reste que ma vision des choses, ça va sans dire. Mais peut-être que cela aura-t-il un écho chez certains d'entre vous.
Les remèdes et les moyens de prévenir ce fameux tilt alors, me direz-vous? Ce sera pour un autre post, c'est épuisant de réfléchir et d'ordonner la pensée :lol: Et puis vous les avez surement, donnez les moi...
On tilt parce qu’on est trop orienté court-terme, on accorde trop d’importance au résultat du coup / tournoi et quelque part c’est prendre ses désirs pour la réalité et ne pas accepter que le poker est un jeu de hasard et que ce sont les cartes qui choisissent le moment où tu perfes. Si tu penses pouvoir contrôler les événements tu finis forcément frustré.
Il faut essayer de juste prendre les bonnes décisions et être détaché du résultat.
Et puis c’est important d’accepter et de connaître sur le bout des doigts les différents mécanismes du poker sinon difficile de relativiser ou de bien vivre ce qu’il se passe à la table. Il y a un travail sur soi et sur ses croyances sur le jeu à faire.
hyppo, une fois tu avais mis une bonne citation sur le hasard il me semble … tu t’en souviens pas??? m’en souviens plus et j’avais bien aimé.
Hmmm… 
Je crois qu’un jour j’avais posté « les probabilités n’ont pas de mémoire » ou quelque chose comme ça (juste l’idée que les coups ne sont pas liés entre eux) et ça avait fait réagir quelqu’un. Ca doit venir du bouquin Poker Mindset si c’est ça.
bien vu hyppo c’est cela même… j’aime bien cela… ça fait relativiser parfois…
Sujet intéressant.
Tellement à dire et à faire sur le domaine du « tilt ».
Une suite, une suite !!!
mci jb! excellent! 