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SISMIX Costa Brava 2019 - Main Event - 1C

Such a perfect day (pour jouer au poker)

Main Event 500 € (Day 1C)

Croupière

En parcourant les quelques dizaines de mètres qui séparent notre hôtel du Gran Casino Costa Brava, une pensée nous est immédiatement venue : ce Day 1C ressemble à la journée parfaite pour s'enfermer dans une salle et jouer au poker de midi à minuit. D'abord, parce que la météo espagnole ne semble pas vouloir se montrer sous son meilleur jour, au point de nous faire regretter de ne pas avoir pensé à caser un parapluie dans notre valise.

Contrairement à hier, où la piscine et la terrasse de l'hôtel étaient the places to be pour s'ambiancer et participer au toujours plus fou Winamax Beer Pong Tournament, il n'est pas dit que grand-monde aura envie de s'envoyer en l'air pour rejoindre les festivités. Mais rassurez-vous, même si le ciel ne daigne pas nous sourire, il y aura largement de quoi faire niveau poker, le temps d'une journée qui s'apprête à être la plus fournie en joueurs que le SISMIX ait jamais connu. Au coup d'envoi, la clock du tournoi affichait autour de 470 inscrits, soit un chiffre déjà tout proche des 518 entrées comptabilisées l'an dernier, dernier record en date.

Leo Margets

Bonne nouvelle supplémentaire pour ceux qui avaient peur de ne finalement pas pouvoir taper le carton, annoncé complet avant même de démarrer, le Day 1C a finalement rouvert ses portes à une trentaine de joueurs supplémentaires et une liste d'attente a été mise en place. Et puis il y a l'une des nouveautés de cette année, un Day 1D Turbo avec des niveaux de 15 minutes annoncé depuis mercredi comme un énorme carton, qui devrait rassembler ultimes retardataires et éliminés prématurés qui vont enfin pouvoir assouvir leur soif de re-entry.

Dépasseront-on les 2 000 joueurs ? Une troisième tente sera-t-elle installée en catastrophe sur la pelouse du Monterrey ? Le directeur de tournoi Thomas Gimie s'effondrera-t-il de fatigue entre les tables en pleine après-midi ? Tant de question auxquelles nous brûlons de vous donner les réponses. Le tout, en continuant de vous présenter une partie - infime certes, mais on fait ce qu'on peut - de ceux qui vont faire de ce vendredi un indéniable succès, et ce quelle que soit la météo : vous, les joueurs. Vamos cabrones!

15 ans de poker, mais premier live

Main Event 500 € (Day 1C)

Pour décrire les débuts de David « chiosale » au poker, on peut se contenter de quelques mots tant il s’agit d’un grand classique : WPT, Bruel, Wam Poker. C’est bon, vous avez tout ? La suite en revanche est moins banale.

David « chiosale » SISMIX 2019 1C

Piqué au vif par le jeu et l’engouement du forum à une époque où le marché était en pleine effervescence, David s’est investi corps et âme dans cette nouvelle activité, au point de devenir administrateur d’un autre site bien connu qu’est le Club Poker Dream’s. C’est donc avant tout online qu’il s’adonne à sa passion, rencontrant virtuellement une quantité astronomique de joueurs tout aussi fous de cartes que lui.

En ligne, après quelques freerolls puis après avoir déposé une trentaine de dollars sur le réseau OnGame de l’époque, le Wameur a monté sa bankroll en Double or Nothing avant de s’orienter définitivement vers les tournois au prix d’entrée allant de 1 à 10 €. Bien lui en a pris puisqu’il s’était notamment adjugé la victoire d’un Winamax Series à 10 € pour un gain d’environ 5 000 € !

Et le live dans tout ça ? Il n’a pas vraiment sa place dans la routine de David. Hormis quelques freerolls de club entre amis, c’est le néant. Chiosale dispute donc aujourd’hui son tout premier gros tournoi, avec bien sûr une petite pincée de stress qui commence à poindre au moment d’aller s’installer à table : « Bien sûr, il y a un peu d’appréhension, mais je me suis échauffé hier sur le Bounty histoire de me mettre dans le bain, et même s’il n’y a pas eu de résultat c’était une bonne chose à faire ».

C’est de toute façon avant tout pour se faire plaisir que notre ami s’est payé le buy-in du Main Event, et il compte également profiter d’un peu de temps avec sa famille. Plutôt plage ou pool party ? Il n’est rien que le temps ne révèle, mais pour l'heure le Day 2 reste un premier objectif que David compte bien atteindre.

Allez Go David " Chiosale" la winne :stuck_out_tongue: :stuck_out_tongue:

yeahhhh,

Go go david et gl :wink:

Gl aussi à Gilou in également :wink:

Le one time les gars!! Faites, vous plaisirs et surtout la win des coins flips :laughing:

Gogogo Les CPDS !

Ils Sont où les fish

Mister Giloutou " Gildas G…"
et
Mister Lawson47x " Guillaume A…"

Pas de pool, mais quand même la party

SISMIX
Inutile de tourner autour du pot : aujourd'hui à Lloret de Mar, il fait très moche. Même pas 15 heures qu'on a tous déjà mis nos pulls, en regrettant de ne pas avoir emporté nos anoraks.

Pas de panique : on a quelques atouts dans notre manche. A commencer par deux tournois bonus rajoutés au programme. On a trouvé quelques tables full ring qui traînaient dans une remise du casino, et des croupiers extra viennent de débarquer de toute l'Espagne :

14H - Hyper Turbo 60 € - FREEZEEOUT
22h - Hyper Turbo 60 €- FREEZEOUT

Cela en plus du One Day de 16h, complet depuis longtemps. Et si vous n'avez pas envie de jouer aujourd'hui ? Certes, la piscine est fermée, mais hors de question de renvoyer nos DJ à la maison : on a tout délocalisé au buffet, au dessus de la piscine. Les tables de beer pong sont abritées aussi, et un émissaire est parti en ville afin de nous ramener une brouette de jeux de société. Il ne manque plus que le plaid (prochain objet dans la boutique ?) et un feu de cheminée, et on se sentira comme durant les vacances chez mémé dans les Vosges.

Invité… par sa femme

Main Event 500 € (Day 1C)

Preuve que ce nouveau SISMIX Costa Brava a suscité un engouement hors norme, on y retrouve nombre de joueurs qui n’ont jamais ou presque jamais participé à un tournoi live, à l’image de José « Davidi Jojo ».

José « David Jojo » SISMIX 2019 1C

José s’est fait embarquer par sa femme sur ce tournoi, Nathalie « Nath.1967 » qui est l’une des modératrices du forum Wam Poker. C’est d’ailleurs par son intermédiaire qu’il a découvert le jeu : « J’ai découvert le poker quand Nath a décidé d’organiser un grand live à la maison avec des amis rencontrés sur Wam. Je n’y connaissais rien mais j’avais décidé de lui faire une surprise, et sans rien dire j’ai fabriqué une table de poker pour leur Main Event. Quand ils ont vu ça, ils ont tous dit que je devais jouer et je n’ai pas vraiment eu le choix. Alors ils m’ont fait un pense-bête avec l'ordre des mains et je me suis lancé avec eux. Au final, j’ai terminé à la deuxième place ! »

José s’est ensuite inscrit sur Wam et sur Winamax, notamment pour participer aux tournois privés online sur lesquels ses amis se retrouvaient régulièrement. Même s’il ne joue que très peu, c’est avant tout le live qu’il aime pratiquer : « Là par exemple, ça fait presque un an que je n’ai pas joué, mais moi j’adore le live car j’aime beaucoup le contact et les rencontres. Même si c’est mon premier tournoi payant si on oublie un passage en casino sur un 50 €, je ne suis pas stressé du tout. Je veux juste me faire plaisir et en profiter. D’ailleurs, si on me met à tapis préflop sur la première main, je suis prêt à coucher les Rois et les As en les montrant ! Je ne veux pas jouer mon tournoi sur une seule main et je compte bien faire durer le plaisir ».

Et pour que le plaisir soit complet, José n’a pas eu à payer le buy-in puisque c’est sa femme qui le lui a offert. Compte-t-il pour autant partager les éventuels gains ? « Absolument pas », répond-il tout de go, avant d’ajouter un petit mot à l’attention des Wameurs : « Bonne chance à tous, en particulier à ceux que je connais. Mais surtout, j’espère que tout le monde prendra beaucoup de plaisir à être là et à faire des rencontres, car c'est ça le plus important ».

La Drôme, terre de poker

Main Event 500 € (Day 1C)

Thibaud Lemoniak

Ah, la Drôme. Ses cours d'eau, ses montagnes, ses champs de lavande, son nougat et... ses clubs de poker ! S'il y en a un qui en sait quelque chose, c'est bien Thibaud (photo). "Je fais partie de pas mal d'associations de la région, explique celui que vous avez peut-être pu croiser à nos tables online sous le pseudo Lemoniak. Je suis au Poker Club Tain Tournon, un club qui regroupe deux communes de Drôme et d'Ardèche, je fais aussi partie du SPANQ et du Gambetta Poker Club, un club de Romans-sur-Isère grâce auquel j'ai justement gagné ma place pour ce Main Event, en remportant leur championnat online, et je connais bien le MAD de Mike d'Inca." Une qualification décrochée haut la main qui lui permet de disputer son tout premier tournoi à 500 €. "Je ne joue que très peu en live, au mieux je vais faire des tournois à 150/300 € à la Grande-Motte mais c'est très rare."

Un homme multi-casquettes donc, dont l'allégeance penche tout de même du côté du PCTT. "J'ai fait le KING5 avec des joueurs du club, dont le président Stéphane, avec qui je suis d'ailleurs venu sur ce SISMIX. On est allés loin, on a fait la bulle des packages live, en terminant 13e sur 50 du Stade 4, pour huit équipes qualifiées." Un très beau résultat qui doit beaucoup à Thibaud, tant ce dernier, également capitaine de l'équipe, a porté ses coéquipiers à de nombreuses reprises.

Déjà vainqueur d'un Sunday Surprise à l'été 2017, cet habitué de nos MTT entre 5 et 20 €, qui travaille à plein temps dans un laboratoire d'analyse des eaux, va maintenant pouvoir tenter de soulever un trophée en dur, avant de pouvoir le ramener dans sa belle région, paradant de salle en salle et de club en club. Voilà qui ferait une belle tournée !

Poids lourds des KO

Romain et Martial

Les belles histoires du SISMIX Costa Brava ne s'écrivent pas toutes sur le Main Event ou autour de la piscine. Les nombreux Side Events quotidiens apportent aussi leur lot de bonheur et de milliers d'euros. Et si certains ne viennent d'ailleurs que pour les jouer avant de profiter du soleil, les Sidespeuvent aussi permettre de freeroll le séjour dès les premiers jours pour les plus aguerris qui sont "in dans tout".

Martial Rival (à droite sur la photo) et Romain Bier ont exactement vécu cette bonne aventure en remportant les Events 12 et 16, des tournois Knockout Progressif à 150 €. Tous les deux âgés de 24 ans, ils vont pouvoir continuer leur semaine le cerveau et le portefeuille plus légers, puisqu'ils sont assurés de repartir de Lloret de Mar plus riches qu'ils n'y sont arrivés, ce qui n'est pas chose si évidente malgré le coût raisonnable de la vie locale.

Martial Rival

Ancien croupier passé par les casinos de Saint-Raphaël, d'Annemasse et de Genève, Martial réside aujourd'hui en Suisse et collectionne les beaux résultats sur Winamax, dont un deal du Main Event pour près de 18 000 € en octobre 2017 sous son pseudo (peu inspiré, disons-le) de M.Rival. C'est pourtant la première fois qu'il met les pieds dans un festival live du W rouge, et on dirait bien qu'il aurait mieux fait de venir plus tôt. "C'est top, l'organisation est super et tout est fait pour que les gens passent une super semaine avec une tonne de choses à faire en plus des tournois." Avec 2 900 € remportés pour sa victoire, assortis de 2 800 € de primes, Martial de quoi voir venir pour sa semaine, d'autant qu'il a remporté son buy-in avec son club du Lyon Hold'em. Ceci explique sans doute la générosité dont il a fait preuve au moment de passer par la case pourboire. "Je sais ce que c'est qu'être croupier et je connais l'importance des tips. J'ai laissé 300 € et le floor a fait des gros yeux en me remerciant, mais je trouve ça normal." Beau gosse.

Romain Bier

La belle semaine de Martial n'est pas encore terminée, puisqu'il a également pris des parts de la victoire de Romain sur le même tournoi, le lendemain. Le staké et coaché en MTT par SpinElite a l'habitude de vendre des packages pour ses lives et ses acheteurs l'en remercient. "J'avais déjà remporté un Hyper Turbo au dernier WPO pour 1 800 € et j'ai terminé 32e et ITM du Starter en début de semaine. Là, j'ai pris 7 200 € en tout sur le KO, c'est le pied. Autant d'un point de vue organisation et programme poker, j'ai un faible pour le WPO, autant d'un point de vue vacances et kiff, le SISMIX à Lloret de Mar c'est un truc de malade." Joueur régulier online, le Roannais a la banane jusqu'aux oreilles, et Caro Darcourt en a profité pour l'immortaliser.

Si Romain est encore en course dans ce Day 1C, j'apprends à l'instant que Martial va devoir passer à la caisse des re-entries pour retenter sa chance sur le Day 1D Turbo après une cascade de mauvaises rencontres inévitables. C'est la loi, Martial.

De Top Shark à top coach

Main Event 500 € (Day 1C)

Adrien Guyon
Une fois qu'on y est rentré, on ne sort jamais vraiment de la grande famille Winamax. Adrien Guyon en est un bon exemple : vainqueur de la Top Shark Academy en 2015, celui qui était à l'époque un gros grinder online de la room au W avait intégré le Team Winamax pour un an, signant notamment une 16e place à l'EPT Deauville la même année sous nos couleurs.

Depuis, Adrien ne manque pas de revenir sur les events lives de son ancien sponsor, où il peut retrouver de vieilles connaissances, et se faire plaisir. « Ici, l’endroit est vraiment top, confie celui qui était connu sous le pseudo de « Shakkkiraa ». Il y a la mer, de bons restos… S’il y avait eu une troisième salle pour jouer, ça aurait pu être monstrueux… » En plus, Adrien est plutôt en réussite sur les festivals estampillés du W rouge : 31ème du Main Event SISMIX 2015, il a même atteint la table finale du dernier WPO Dublin (6e pour 18 500 €). Il faut dire que le Poitevin connait la recette : « Il faut jouer small ball, et ne surtout pas mettre son tapis en danger. En plus, mon adversaire à ma gauche est plutôt faible, » chambre t-il en tapant l’épaule de son voisin de table.

Ces perfs’ sont d’autant plus notables qu’Adrien se fait rare sur le circuit, même s’il nous a avoué qu’il allait retourner à Vegas cette année durant 15 jours pour se tenter sa chance sur des petits events WSOP. Depuis maintenant trois ans, Adrien a en effet stoppé son activité de joueur de poker professionnel : "Je n’ai plus la foi pour jouer tous les jours. Bon, je me motive quand mêmes pour les Winamax Series par exemple. En live, je joue pour le plaisir, dans des endroits qui me plaisent. Maitenant j’en profite, je fait autre chose que le trajet hôtel-casino."

On se souvient également qu’Adrien avait monopilisé l’attention il y a quelques mois en affrontant en duel Roger Hairabedian, dans un heads up live haut en couleur en novembre dernier au casino de Namur. Visiblement un mauvais souvenir, entre provocations et trash-talk, même si Adrien a finit par l’emporter sur le fil : "C’était très désagréable. J’y ai laissé trois mois de ma vie. C’est allé beaucoup trop loin…"

Mis à part cette parenthèse désanchantée, Adrien se consacre maintenant à sa plateforme de coaching, CoachPoker.fr, créée il y a trois ans et demi : « J’ai plusieurs dizaines d’élèves, ça fonctionne au bouche-à-oreille. » D’ailleurs, plusieurs d’entre eux pnt rejoint le boss à Lloret, et pas pour enfiler des perles : « Le vainqueur et le runner-up du tournoi Bounty font partie de mes élèves ! » (Résultats à venir). Une nouvelle activité à succès donc, qui lui permet de s’épanouir à 31 ans passés : « Je vis un peu au jour le jour. Je suis heureux comme ça, dans mon rapport avec les gens, je ne cherche pas forcément à développer le truc encore davantage. Sinon, tu ne penses plus qu’à faire de l’argent. Je suis content d’être parmi les coachs les moins chers… » A Lloret, Adrien va plutôt essayer de faire parler à nouveau son talent de joueur…

Un étudiant à Lloret

Main Event 500 € (Day 1C)

14h57. Alors que je me lève de ma chaise en salle de presse pour partir à la rencontre d'un joueur avec qui tailler le bout de gras pendant le premier break de la journée, je reçois sur Twitter un message d'un certain @iDraky_ : "Hey, si jamais tu as un peu de temps, il y a une histoire de fou au niveau du siège 6 de la table 96 avec un certain Joachim !" (bon, il a aussi dit que le taff fait dans ces colonnes était incroyable mais je ne suis pas ici pour publier des flatteries).

Joachim Akimotto

Un rapide détour par notre fichier de qualifiés plus tard, il s'avère que Joachim n'est pas n'importe qui, mais en fait le vainqueur de la dernière édition de la Winamax Campus League, une compétition étudiante entièrement gratuite organisée chaque fin d'année entre novembre et décembre. Après s'être défait de plus de 1 900 autres joueurs issus de toute la France, Akimotto, puisque tel est son pseudo, s'est offert la plus belle des récompenses : un triple package pour nos trois prochains tournois live ! "C'est mon neveu qui m'a fait découvrir, il y a un peu moins d'un an, précise notre champion. Online, je joue principalement des freerolls et à côté je regarde aussi pas mal de vidéos sur Winamax et Kill Tilt, pour essayer de progresser. Sur la Campus League, ça s'est très bien passé mais j'ai eu beaucoup de réussite, notamment lors du heads-up final où j'ai touché énormément de jeu, contrairement à mon adversaire."

Mieux, cette victoire ne lui a pas seulement profité à lui, mais à tous ses potes joueurs de l'ENSSAT Lannion, école d'ingénieur des Côtes-d'Armor, par le biais de trois tables et cinq mallettes de jetons griffées Winamax, directement expédiées du côté de la Bretagne. "Ça nous a permis de fonder un club, dont je suis devenu le président ! On se réunit au moins une fois par semaine dans la cafet', c'est super sympa." Une joyeuse bande qui n'a malheureusement pas pu accompagné Joachim, la faute à une période de partiels et de révisions peu propices aux virées sur la Costa Brava. "De mon côté ça va, je suis serein, même si j'ai dû laisser quelques potes de classe terminer un projet sur lequel on bossait," finit-il par avouer.

De quoi nous amener jusqu'à aujourd'hui et aux choses sérieuses, avec son tout premier tournoi live payant. Un Main Event auquel Joachim a bien failli ne pas pouvoir participer, la faute à un petit incident survenu à l'aéroport de Rennes. "J'ai perdu ma carte d'identité entre le check-in et l'embarquement. Je n'ai pas eu de souci à l'atterrissage mais pour jouer le tournoi, ça aurait été problématique. Finalement, elle a été retrouvée. J'ai simplement dû payer un covoiturage pour qu'on me l'amène jusqu'ici." Tout est bien qui finit bien donc, ne reste plus qu'à se concentrer sur le poker.

Pas trop stressé d'ailleurs, pour cette grande première ? "Un peu quand même !, sourit-il. La main tremble légèrement mais ça va, l'ambiance est bonne, ça aide à se tranquiliser. La seule chose qui me manque pour l'instant, c'est de rencontre un membre du Team Winamax. Ah tiens, justement, voilà Volatile !" Allez, je vous laisse papoter, bonne chance !

Prends un coach, ça ira mieux

Main Event 500 € (Day 1C)

Joueur depuis longtemps, Hugues « Keby74 » s’est réellement remis au poker depuis fin 2017 après avoir fait un long break : l’accumulation de pertes a eu raison de sa motivation, mais le Wameur revient plus fort aujourd’hui.

Hugues « Keby74 » SISMIX 2019 1C

Afin de se remettre au jeu dans les meilleures conditions, Hugues n’a pas fait les choses à moitié en mettant toutes les chances de son côté : « Depuis mon retour sur les tables, j’ai pris deux coaches, et en ce moment je suis les conseils de Fabien Perrot. Ca m’a réellement fait passer un cap dans mon jeu, et les résultats commencent à arriver ».

Pour mettre son travail à profit, le Wameur sévit essentiellement online, après avoir couché les trois enfants qui pimentent sa vie : « Je fais des sessions où je joue entre 30 et 40 tournois par soir, ce qui me fait coucher assez tard. Je commence d’ailleurs à me tourner vers le cash game car ça permet d’avoir plus de flexibilité dans la gestion de ma session et je peux plus facilement adapter mon temps de jeu à mes contraintes, vie de famille oblige ».

Pour ce SISMIX, Keby74 espère faire mieux que lors de ses participations aux rares live auxquels il avait pris part : « J’ai du mal à transposer mes connaissances online au live, mais là vu que c’est du 6-max je m’en sors mieux. La table est sympa et même s’il y a de bons joueurs, il y a des possibilités de monter du jeton donc on va essayer de trouver les bons spots ». Qualifié et n’ayant donc pas eu à débourser les 500 € du buy-in, Hugues est très heureux de rencontrer les Wameurs avec lesquels il échange au quotidien sur le forum et qu’il retrouve régulièrement sur les ligues Wam.

A noter que peu de temps après la pause, nous avons perdu José « David Jojo ». Il avait pourtant bien débuté en montant un stack de 80 000 jetons (pour 50 000 au départ), avant de perdre une succession de petits coups finissant par lui indiquer la porte de sortie : « Je suis content de mon tournoi, j’y serais bien resté un peu plus bien sûr, mais je pense avoir joué correctement donc pas de souci », commentera-t-il à froid, avec la bonne humeur qui le caractérise.

Chhriis:
<span style="font-size: 18px; color: brown; font-weight: bold">Invité... par sa femme</span>
<p><em><strong>Main Event 500 € (Day 1C)</strong></em></p><p>Preuve que ce nouveau SISMIX Costa Brava a suscité un engouement hors norme, on y retrouve nombre de joueurs qui n’ont jamais ou presque jamais participé à un tournoi live, à l’image de <strong>José « David Jojo »</strong>.</p><p><div class="align-center post-image" style=""><a target="_blank" href="https://operator-front-static-cdn.winamax.fr/img/editorial/2019/05/24/502A4933_bd.jpg"><img alt="José « David Jojo » SISMIX 2019 1C" style="max-width:100%;" src="https://operator-front-static-cdn.winamax.fr/img/editorial/2019/05/24/502A4933_bd.jpg" class="align-center post-image"/></a></div></p><p>José s’est fait embarquer par sa femme sur ce tournoi, <strong>Nathalie « Nath.1967 »</strong> qui est l’une des modératrices du forum Wam Poker. C’est d’ailleurs par son intermédiaire qu’il a découvert le jeu : « <em>J’ai découvert le poker quand Nath a décidé d’organiser un grand live à la maison avec des amis rencontrés sur Wam. Je n’y connaissais rien mais j’avais décidé de lui faire une surprise, et sans rien dire j’ai fabriqué une table de poker pour leur Main Event. Quand ils ont vu ça, ils ont tous dit que je devais jouer et je n’ai pas vraiment eu le choix. Alors ils m’ont fait un pense-bête avec l'ordre des mains et je me suis lancé avec eux. Au final, j’ai terminé à la deuxième place !</em> »</p><p>José s’est ensuite inscrit sur Wam et sur Winamax, notamment pour participer aux tournois privés online sur lesquels ses amis se retrouvaient régulièrement. Même s’il ne joue que très peu, c’est avant tout le live qu’il aime pratiquer : « <em>Là par exemple, ça fait presque un an que je n’ai pas joué, mais moi j’adore le live car j’aime beaucoup le contact et les rencontres. Même si c’est mon premier tournoi payant si on oublie un passage en casino sur un 50 €, je ne suis pas stressé du tout. Je veux juste me faire plaisir et en profiter. D’ailleurs, si on me met à tapis préflop sur la première main, je suis prêt à coucher les Rois et les As en les montrant ! Je ne veux pas jouer mon tournoi sur une seule main et je compte bien faire durer le plaisir</em> ».</p><p>Et pour que le plaisir soit complet, José n’a pas eu à payer le buy-in puisque c’est sa femme qui le lui a offert. Compte-t-il pour autant partager les éventuels gains ? « <em>Absolument pas</em> », répond-il tout de go, avant d’ajouter un petit mot à l’attention des Wameurs : « <em>Bonne chance à tous, en particulier à ceux que je connais. Mais surtout, j’espère que tout le monde prendra beaucoup de plaisir à être là et à faire des rencontres, car c'est ça le plus important</em> ».</p>

Et nath1967 !!!
Une photo 🙏paraît qu’elle a changé de coupe
Et elle adore les paparazzis 😂

Supplément Chantilly

Main Event 500 € (Day 1C)

Alain Leyvaroux
Alors que Comanche et Shishi sont en train de concocter une belle interview de notre Team Pro Adrian Mateos Diaz, l'un de leur ex-compère à Club Poker Radio a également effectué le déplacement en Espagne : il s'agit d'Alain Leyvaroux, plus connu sous le pseudo de "Favel-as". L'ancien chroniqueur et animateur confie qu'il n'a pas touché des jetons depuis longtemps et que ce SISMIX est également l'occasion de "revoir des potes, comme François "Starbob" Robert ou Sylvain Loosli. Je retrouve plein de monde."

Ces dernières années, "Favel-as" s'est également taillé une petite réputation dans le milieu du poker en créant la marque de tee-shirts Real Balla, des imprimés de portraits de célébrités cuisinés à la sauce poker qui ont connu un joli succès auprès de la communauté. Surfant sur la vague et souhaitant diversifier l'activité, Alain a ensuite créé il y a trois ans et demi le site tshirt-corner, une entreprise qui compte maintenant une douzaine d'employés. "C'est nous qui avons imprimé les chemises avec les bières offertes aux vainqueurs du tournoi de Beer-Pong. Nous avons aussi un partenariat avec différentes émissions de la radio RMC. Je bosse pas mal avec mes contacts du poker", renseigne le Francilien, qui gère son affaire du côté de Chantilly, dans l'Oise. Une destination que les joueurs de clubs affiliés à Winamax connaissent bien, puisque la ville a accueilli quelques éditions du Winamax Club Trophy.

115ème de la Grande Finale du WiPT en 2015 (sa seule ligne Hendon Mob à ce jour), Alain va maintenant tenter de faire mieux dans ce SISMIX 2019. Au pire, il a prévu de jouer les sides events de dimanche en cas d'élimination précoce...

Vous faites quoi dans quatre mois ?

On pose ça là, l'air de rien, tranquilou.

WPO Dublin

Cartes, beer-pong et alcool

Main Event 500 € (Day 1C)

Guillaume Diaz, Bruno Launais et Sébastien Lapeyre aka « Fake » réunis à la même table : voilà un plateau de choix pour un Day 1 de Main Event SISMIX. Si l’on ne vous présente plus notre Volatar national, on est allé discuter un peu avec ses deux compagnons de table.

Bruno Launais
Bruno Launais, tout d’abord. L’un des anciens petits prodige du poker français, sponsorisé Partouche dès 2009, à même pas 23 ans, a depuis longtemps quitté le monde des tournois live. « Mais bon, je joue encore en cash game PLO 200 sur Internet, précise t-il. Bon, il faut que je redépose de l’argent sur Winamax.fr, je me suis broke il y a un an… ». Si Bruno a fait une exception en venant à Lloret de Mar pour ce SISMIX, ce n’est pas vraiment pour le poker : « C’est une bonne excuse pour retrouver les vieux potes, comme Antonin Teisseire, mon ancien coéquipier chez Partouche. C’est la famille, ça fait plaisir. En plus je vis à Barcelone, à une heure de route… Leo Margets habite à côté de chez moi d’ailleurs. En vrai, mon objectif principal était le Beer-Pong Open. J’étais en tilt quand je suis arrivé trop tard pour m’inscrire ! En plus, je n’avais pas bu, j’aurai pu le gagner ! » Bruno aurait pu faire équipe avec son pote Gauthier Gallician par exemple, lui aussi in dans ce Day 1C.

Vous l’aurez compris, le Français est en totale détente sur ce tournoi, lui qui vit actuellement « une année de transition. Je commençerai peut-être une formation en janvier prochain, en FLE (une formation en langues étrangères). » En attendant, celui qui est papa depuis deux ans et demi compte bien prouver qu’il n’a rien perdu de sa superbe cartes en main.

Sébastien Lapeyre
En face de Bruno, on retrouve donc Sébastien Lapeyre. Ancien runner-up de La Maison du Bluff, héros du documentaire « One Time » signé de notre confrère Tapis_Volant et qui racontait son deep run à l’EPT Deauville 2014, « Fake » fait aussi partie de ces joueurs pour qui le poker est plutôt secondaire au SISMIX. « Je crois que j’ai touché trois cartes, et 12 bouteilles de vodka, rigole le Basque. Je me suis aussi cagoulé à la roulette. En plus, au début, j’ai rencontré des gars des Vosges, mais ce sont des fous : ils se couchent à huit heures du mat’ et se lèvent à 11 heures ! J’ai arrêté de les suivre ! Et je pense que je vais sauter de ce tournoi avec les Rois contre les Dames, et que ça finira en carré floppé pour mon adversaire… » De toute façon, Seb est en freeroll : "J’ai redeposé un peu d’argent sur un site, et j’ai tout de suite gagné un petit tournoi, mais avec 3 000 joueurs. Ça m’a presque financé le séjour !"

Au quotidien, Seb vit maintenant à Périgueux, où il a suivi sa compagne, et s’est spécialisé dans les Expressos à 25 € et 50 €, pour lesquels il est staké par SpinElite, le site de Mehdi Violleau, que nous vous avions présenté mardi. « Je fait encore un peu de MTT en Middle- stakes. Pendant un an, je n’ai fait que ça, mais j’en ai eu marre. » S’il n’est plus sous le feu des projecteurs, le joueur de 35 ans confie que beaucoup de monde se souvient de lui : « Je pensais être devenu un énorme random, mais plein de gens me parlent encore de Deauville. Je crois que ce documentaire a touché beaucoup de monde. » On espère pour lui que l’histoire sera aussi belle sur ce SISMIX…

One Time (Parcours de 3 joueurs sur l’EPT Deauville 2014) :
Avec également Flavien Guenan, commentateur de notre streaming sur ce SISMIX, en mode joueur…

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Main Event 500 € (Day 1C)

C’est très jeune que Cédric « kalimhiro » a commencé à jouer, probablement en misant des allumettes pour pimenter ses parties de poker fermé. Après quelques années dominées par la Contrée – une variante de la célèbre belotte – le Wameur s’est amusé un temps en jouant au poker en ligne via des petites applications telles que celle proposée à l’époque par Yahoo. Cet opérateur aurait-il vendu des données personnelles à Everest ou Fulltilt ? Toujours est-il que kalimhiro s’est vu offrir quelques deniers pour se lancer dans l’aventure : « J'avais un peu de temps libre, j'ai tenté, j'ai gagné, j'ai sombré et une douzaine d'années plus tard, j'y suis encore... ». Vous l'aurez compris : à l'image du titre de cet article, c'est avec un humour toujours aussi sarcastique que bien senti que "kali" décrit son parcours.

Cédric « kalimhiro » SISMIX 2019 1C

En 12 ans, Cédric peut se targuer de n’avoir jamais connu un mois perdant : « Je me concentre sur les bons spots et je limite la variance tant que possible. Bien que ça crée une routine, je me souviens malgré tout d’un tournoi à 150 $ sur Fulltilt pour lequel je m’étais qualifié. Il y avait l’équivalent d’une maison à la gagne et je suis resté dans le Top 20 très longtemps, ce qui était fou vu qu’il devait y avoir environ 10 000 joueurs. Au final, je me fais éliminer vers la 300e place en perdant avec les Rois contre les As : ça a été une vraie claque alors qu’il s’agissait de mon plus gros gain ».

Lorsqu’on aborde le sujet des anecdotes croustillantes, kalimhiro se souvient bien sûr de son titre de major obtenu lors de sa participation à la toute première Top Shark Academy, celle-là même qui avait couronné un mikedou de haute volée. Notre ami y avait notamment disputé un heads-up fatidique contre Anthony Lellouche lors de la session des duels contre le Team Pro Winamax. Un mauvais coup du sort avait eu raison de sa place au sein de la TSA, annihilant tout espoir d’aller au bout de l’aventure : « C'est là aussi où tu te dis que certaines trajectoires ne doivent dépendre que de certains petits impacts du destin ».

S’il connaitra évidemment d’autres déconvenues inhérentes à notre jeu de carte préféré, le Wameur aura aussi droit à sa dose de victoires. Nous retiendrons par exemple sa qualification pour ce SISMIX en sortant victorieux des Wam Triad Battles il y a quelques temps, la compétition par équipes de Wam Poker. Suite à cela, son coéquipier Cédric « smiths2000 » s’était rendu à la Finale du Winamax Poker Tour pour y réaliser une magnifique performance en terminant 8e pour un gain de 17 000 €. Pas mal lorsqu’on s’est qualifié pour 8 € ! Il ne reste donc plus à kalimhiro qu’à réaliser une performance identique sur ce SISMIX afin de boucler la boucle. Facile, et son plan est clair : « J'espère trouver le bon focus pour bousculer les autres joueurs et aller le plus loin possible. L’idée est de n'avoir aucun regret une fois de retour sur mes petites tables online ».

Et pour conclure ? « Je souhaite à chacun d'accomplir une partie de leur rêve sur ce Sismix en prenant leur dose de plaisir. Le mot de la fin est pour dire à ma femme que je l'aime et que je suis fier d'elle, et pas seulement pour réussir à me supporter au quotidien ! »

L’homme qui murmurait à l’oreille des overlays

Main Event 500 € (Day 1C)

Benjamin Gélin
Attention : de nombreux membres du staff Winamax sont cachés dans le Main Event du SISMIX. A Lloret de Mar, nous sommes venus pour organiser et vous raconter le SISMIX, mais certains (beaucoup !) de nos collègues ont posé congé. A chaque retour d'event, on leur dit à quel point c'est génial, on leur montre les vidéos, donc forcément, ils viennent, et de plus en plus nombreux. Spéciale dédicace, d'ailleurs, aux journalistes sportifs de Winamax TV : avec le stream du Main Event, ils n'ont aucune émission à animer et sont donc venus nous rejoindre en nombre. Revers de la médaille pour ceux qui sont du côté du labeur : on a parfois du mal à réprimer une pointe de jalousie au moment de croiser un collègue en shorts et tongs au bord de la piscine, pinte à la main et grand sourire aux lèvres. Mais nous devons rester professionnels. D'ailleurs, c'est de boulot que j'ai discuté l'un d'entre eux à la faveur d'une pause. Benjamin occupe un poste crucial : c'est lui qui décide de combien être la dotation garantie du prochain MTT que vous allez jouer chez Winamax.

Benjamin, tu fais quoi chez Winamax ?

Je travaille sur l'offre et le produit poker sous la direction de Guignol, le chef de projet. Avec mon collègue Jacques, on réfléchit à tout ce qu'on peut proposer sur les tables : les tournois, le cash-game, les challenges de pros… On fixe les garanties des tournois, le nombre de tables de CG, les variantes des SNG, etc.

Pour faire ce boulot, il faut forcément être un bon joueur de poker ?

Non, mais c'est certain qu'il faut très bien connaître le poker. Il y a beaucoup de travail de veille : il faut surveiller tout ce qu'il se passe sur les autres sites, et aussi sur le circuit live. Donc être joueur, c'est évidemment un plus.

Quel est l'aspect le plus important de ton taf ?

Bien connaître le marché, regarder en permanence ce que font les autres et se demander comment faire mieux. Par exemple, pour arriver au 2 Million Event, qui n'avait jamais été fait avant les Series de janvier [ni sur aucun autre site européen, NDLR], on a repris le concept du Colossus des WSOP, avec un système d'ITM sur chaque Day 1 qui fonctionne très bien, en ajoutant le format KO, actuellement ce qui fonctionne le mieux sur les MTT online. En combinant les deux, on s'est dit que le garanti était atteignable…

Winamax, c'est une boîte qui prend des risques ?

Quand on décide de faire des grosses Series avec une grosse augmentation de certains garantis, on prend des risques. Mais ce sont toujours des risques calculés. Quand on programme les tournois, on fixe toujours des prize-pools qu'on pense atteindre. On ne cherche jamais à faire volontaire de l'overlay.

C'est quoi, ton profil de joueur de poker ?

Je joue un peu à tout, sur les sites des concurrents. De 20 à 250 € le buy-in. Je suis surtout un joueur online. Le live, c'est quelques fois par an seulement.

Tu travailles sur l'offre online de Winamax. Quand tu débarque sur ce genre de live W, quel est ton ressenti ?

J'ai bossé sur les structures des tournois du SISMIX avec Guignol, en essayant de faire une progression hyper lisse. C'est cool d'avoir les retours directs des joueurs à table là-dessus. Sinon, comme je suis un joueur online, le plus gros kif' c'est qu'on ne soit pas en full ring. On joue confortablement, le prize-pool est monstrueux, les gens sont en détente…

Le cash-game, c'est un format difficile à promouvoir, non ?

Oui, avec la législation il est plus difficile de proposer de nouvelles choses. Mais on se maintient bien avec des nouveautés comme le FLOOOP, le Short Track… Il y a encore du monde, y compris dans les formats exotiques comme le PLO5.

Quelle est la road map de Winamax pour le poker en 2019 ?

On a pas mal de trucs sympa de prévus.

Du genre ?

Je ne peux rien dire, ha ha !

Allez.

Disons qu'il va y avoir une belle nouveauté sur un format que vous connaissez bien.

On va devoir se contenter de ça. Sinon, comment se passe le tournoi ?

J'ai 40 000 [aux blindes 400/800]. J'étais monté à 73 000, après je suis descendu à 30 000. Rien de spécial pour le moment !

Merci Benjamin, et good luck.

Moundir ne me fait pas peur

Main Event 500 € (Day 1C)

Daniel Riolo

"Si tu me mets à 15 joueurs restants, je n'ai plus peur de personne." Daniel Riolo est sûr de lui, et ça ne devrait pas vous étonner. Mais pour l'instant, il préfère la prudence à la témérité "Je n'ai jamais fait l'argent sur le moindre tournoi d'un festival Winamax, et ma seule perf, si l'on peut dire, c'est un tournoi à 100 € que j'ai deal à trois joueurs à San Remo pour un peu moins de 1 000 €. J'ai toujours beaucoup de mal quand je joue des fields de centaines de joueurs, car je manque de patience. D'ailleurs c'est sur ce point que je travaille le plus mon jeu."

Car si Daniel se déclare très humble techniquement, au contraire de beaucoup trop de joueurs de poker, selon ses dires, il se trouve encore trop de lacunes mentales en termes de résilience et de capacité d'attendre le bon spot. "Je ne suis clairement pas un mec patient. Que ce soit au foot, dans la vie de tous les jours ou bien à une table de poker, j'ai besoin que ça aille vite. Mais si j'arrive à me concentrer et à attendre les erreurs de mes adversaires, tout est possible. Les gens s'envoient toujours en l'air à un moment ou à un autre."

Hugues et Daniel

Daniel est venu à Lloret en tant qu'invité de Winamax, mais il avait également remporté un package SISMIX en décrochant la victoire du traditionnel tournoi WIP organisé par nos soins, après s'être débarrassé du rugbyman Hugues Briatte. "Je savais que j'allais venir de toute façon et Hugues est un mec super sympa. Du coup, ça m'a paru naturel de lui filer le package pour qu'il vienne tenter sa chance." Un bel esprit sportif, et surtout la preuve des progrès qu'a pu accomplir Daniel au poker. "Je lis souvent des magazines, je regarde tous les Dans la Tête d'un Pro et je parle bien entendu avec énormément de très bons joueurs sur le plateau du RMC Poker Show."

Avec toutes ces cartes en main, Daniel ne peut évidemment que devenir meilleur, même si il avoue encore manquer d'expérience. "Moundir est impressionnant, il a énormément progressé en quelques années, jusqu'à presque atteindre le niveau d'un professionnel. Lui, c'est un peu un joueur de Ligue 2, et moi de District, si tu veux. Mais quand il est chez moi au RPT, mon home-game hebdomadaire, il ne me fait pas peur."

Malheureusement, le parcours de Daniel sur ce Day 1C aura été à l'image de celui de son co-animateur sur le Day 1B : il a tourné trop court à notre goût. La quinte trouvée river de Daniel est venue s'empaler sur un full pour l'intégralité de ses jetons. Mais qu'importe, on le retrouvera avec toujours le même plaisir au micro d'un RMC Poker Show spécial SISMIX dimanche soir, à minuit. Et certainement d'ici-là dans les allées du casino, dans une des discussions passionnées dont il a le secret sur le foot, la politique, le poker ou n'importe quel autre sujet. Tant qu'on peut débattre, Daniel s'éclate.