SISMIX Costa Brava 2019 - Fiesta

[BenjoDiMeo]

¡Que empiece la fiesta!

Winamax SISMIX Costa Brava 2019 La fête débute avec un Warm Up plein à craquer

Lloret de Mar, 16 heures. Autour de la piscine du Gran Hotel Monterrey, les décibels se font attendre. A l'intérieur du DJ booth érigé au bord de l'eau, les techniciens s'affairent à brancher les derniers câbles et procéder aux ultimes réglages. DJ James et Mymy, résidents du SISMIX depuis les premières éditions, rongent leur frein et observent les environs en attendant de pouvoir passer derrière les platines. Assis sur les confortables canapés et transats disséminés autour du bassin, les premiers festivaliers arrivés en ville testent leur espagnol auprès des serveurs. "Cerveza, por favor ?" Cela sera bien suffisant pour le moment. Une première table de beer pong est déjà installée : d'autres viendront. Dans l'eau ont été placés des espèces de mini-pédalos. Derrière la piscine, sur une légère pente, impossible de louper l'inscription en lettres blanches, énormes, dignes d'Hollywood : #WINAMAX. Au dessus : un ciel bleu immaculé. Température au beau fixe. Le décor des pool parties est planté.

Laissons derrière nous la piscine, qui sera autrement plus agitée d’ici quelques heures, lorsque débutera la soirée de bienvenue du SISMIX, et marchons quelques mètres pour entrer dans le Gran Casino Costa Brava, par l’entrée « poker ». A l’intérieur, dans la vaste salle drapée de noir, le volet « cartes et jetons » du SISMIX Costa Brava a bel et bien commencé, tambour battant. Jugez plutôt : à l’heure du coup d’envoi du premier des 39 tournois du festival, le Warm Up à 300 €, 150 joueurs sont déjà assis, et ce alors que la structure laisse une confortable amplitude de 13 niveaux de 20 minutes pour late reg, et que des centaines de participants ne sont pas encore arrivés en ville.

"Je vais manquer de croupiers !" Arbitre expérimenté, Thomas Gimie reste calme mais a déjà compris. Il a en tête les chiffres des derniers Warm Up en date : 181 joueurs à Marrakech en mai 2018, 84 à Dublin en septembre. Un seul coup d'oeil à l'horloge lui suffit pour tirer les conclusions qui s'imposent. Les chiffres vont au-delà des prédictions : cette première édition du SISMIX en Espagne s'annonce comme un carton. Au point de, peut-être, poser des soucis de logistique aux organisateurs. "On va te monter les croupiers du cash-game", assure Matthieu Duran, grand manitou des évènements live Winamax. Lui et ses équipes sont arrivés en ville la semaine dernière, et s'affairent pour boucler les derniers préparatifs. Inscriptions, accueil des DJ et invités, répartition du staff autour des différents pôles : les dossiers sont multiples. Au cours des heures suivantes, le compteur des inscriptions va continuer de grimper, pour dépasser les 300 joueurs sur le coup de 19 heures 30.

Autour des tables, je reconnais plusieurs regs, à l’heure pour le coup d’envoi du tout premier tournoi, comme Erwann Pecheux et Sonny Franco. Aladin Reskallah, le Top Shark récidiviste, est déjà arrivé aussi. Autour des tables, ça cause français, espagnol et catalan dans un joyeux bordel. Winamax a prévu le coup en imprimant un lexique des mots les plus utiles sur des petits encarts disséminés un peu partout. La bulle (« burbuja ») est encore loin. Pour l’heure, on fait bien gaffe à poser sa « ciega pequena » (petite blinde) à son tour, et l’on garde sa poker face au moment de « subir » (relancer - attention, faux ami !) Un peu plus loin, la table TV est déjà montée. Les techniciens de Winamax TV ont encore 48 heures pour terminer de câbler, réseauter, bidouiller tout le matos ayant traversé la France en camion. Mercredi à 19 heures, l’antenne s’ouvrira pour la table finale du Highroller : le direct sera quasi continu jusque le couronnement du vainqueur du Main Event, dimanche soir. Et pour la toute première fois, Winamax TV sera bilingue : David Luzago, la voix off espagnol de Dans la Tête d’un Pro (En la Mente de un Pro), sera au micro d’un streaming 100 % ibérique, aux côtés de l’équipe francophone de Kinshu, PonceP, Harper, Veunstyle et Flavien Guenan.

Inutile de se mentir : au sein des équipes de Winamax, la fébrilité est de mise. Certes, organiser un gros tournoi de poker en live, on sait le faire : déplacement après déplacement, festival après festival, nous avons appris sur le tas au cours des dix dernières années, en partenariat avec quelques-uns des plus compétents acteurs de l'industrie, et dans des lieux (Marrakech, Dublin, le CCM à Paris) que nous avons petit à petit transformés en notre maison. C'est avec bonheur que nous avons vu les affluences augmenter au fil des années, chaque nouvelle édition du WPO, du WPT et du SISMIX voyant son lot de nouveau joueurs rejoignant les fidèles de la première heure. Mais sur de nombreux plans, ce Winamax SISMIX Costa Brava représente un défi d'une taille inédite. Notre premier tournoi de poker en Espagne, pays dans lequel nous avons débarqué il y a moins d'un an, au coeur d'une station balnéaire habituée à recevoir des fêtards de tous âges, mais pas forcément des gros tournois dee poker. Notre premier vrai contact avec une ribambelle de nouveaux joueurs qui nous connaissaient peu, ou pas du tout, il y a quelques mois seulement. Nous nous frottons à une culture poker que nous découvrons encore, au contact quotidien de nos nouveaux collègues venus de l'autre côté des Pyrénées, et des retours que nous font nos nouveaux joueurs sur les réseaux sociaux et auprès du support. Les échanges sont enrichissants. On apprend de nouvelles choses chaque jour. Maintenant, il est temps de concrétiser tout ça, avec un gros et beau festival live qui va voir se mélanger pour la première fois nos habitués francophones, et toute une population de nouveaux joueurs espagnols. La mayonnaise va t-elle prendre ? On va tout faire pour !

Bien entendu, ce gros évènement qui s'annonce sera couvert avec les moyens appropriés : toute l'équipe de reporters de Winamax sera sur le pont pour vous raconter le premier SISMIX espagnol en long et en large, avec photos, récits, interviews et vidéos en continu jusque dimanche. Si vous vous faites remarquer à Lloret de Mar, on parlera sûrement de vous. Et si vous n'avez pas pu venir, pas de panique : vous saurez tout quand même !

SISMIX : les temps forts poker

Avec un tel programme, on en connaît qui ne vont pas beaucoup voir la plage

Highroller 1 000 € : mardi et mercredi
Main Event 500 € : mercredi (Day 1A), jeudi (1B), vendredi (1C et 1D turbo). La finale se tiendra dimanche.
Monster Stack 300 € : samedi et dimanche
Ladies 60 € : samedi
Sunday Surprise 200 € : dimanche
Battle Royale KO 750 € : dimanche
Midnight Deglingo 10 € : tous les soirs à minuit. A ne pas rater pour comprendre ce qu’est vraiment l’ambiance d’un évènement live Winamax

SISMIX : les liens utiles

L’outil de travail de DJ James, Miss OWL, Henri PFR, DJ Coco : le SISMIX, c’est comme chaque année une armada de DJ qui vont animer la piscine chaque jour jusque très tard. Il y aura aussi de la musique live !

Programme poker : 39 tournois de lundi à dimanche, dont le Main Event à 500 € qui débutera dès mercredi
Programme fiesta : pool party tous les jours avec des DJ, groupes et animations jusque très tard !
L’application Winamax Live sur iOS et Android : il faut ABSOLUMENT l’installer, surtout si vous êtes au SISMIX. Vous pouvez tout y consulter : le programme, les chipcounts et seatdraw en temps réél, l’horloge de chaque tournoi, les dernières news… Si vous activez les notifications, vous serez prévenu en live des changements dernière minute.
FAQ : la Foire aux Questions officielle du SISMIX
Twitter : pour des infos fraîches toute la semaine
Instagram : photos et stories en continu
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WinamaxTV : en direct mercredi à 19h puis dès 11h45 les jours suivants. Au programme : la finale du Highroller, les tables TV du Main Event, des reportages fun en direct du floor et des pool parties, et plein d’autres joyeusetés. Si vous ne venez pas au SISMIX, on vous plaint, mais on a pensé à vous : vous n’allez rien rater de la fête !

Como tiran estos dealers franceses#Sismix @Winamax_Espana pic.twitter.com/ioG28lVvPt

— David Cámara✧Luzago™ (@DavidLuzago) 20 mai 2019

Les croupiers français sont nombreux a avoir fait le déplacement : ils impressionnent déjà les joueurs locaux !

[BenjoDiMeo]

Premières baignades, premiers lançers de balle

Quelques images de la pool party de lundi. On a commencé doucement : à l'heure où l'on publie ces photos, ils sont autrement plus nombreux autour de la piscin, et les décibels commencent à décoller... Photo par (comme d'habitude) l'indispensable Caroline Darcourt.

Des gens qui ne verront pas grand chose des pool parties : le staff du casino

[PasTropEnvie]

On sait très bien que le mec voulais pas Harper dans sa photo!

[PonceP.]

Alegria, por favor

Les sourires fleurissent aux quatre coins du Gran Casino de Lloret de Mar Winamax SISMIX Costa Brava

Message important à tous les jouers du SISMIX Costa Brava : on nous signale une épidémie de bonne humeur au Gran Casino de Lloret de Mar. Il faut dire qu'entre le ciel bleu, la musique, la piscine et les joueurs tous plus sympas les uns que les autres, on n'avait pas pris nos précautions. Pour ceux qui sont restés dans la grisaille, voilà un petit florilège de bonheur en photos qui devrait vous faire oublier votre quotidien et vous donner envie de nous rejoindre.

Pas de festival Winamax réussi sans Youki, alias Captain Vodka

Heureusement qu'il n'a pas fait le même geste que celui de ses lunettes...

"Et là le mec, il me demande s'il peut boire de l'eau pour son beerpong"

Miriam et Guillaume, ça roucoule sans couler

La sauce a pris autour de la piscine

Vous êtes des joueurs comme ça

DJ Ayane est aux platines, les joueurs sont aux anges

Alerte à Lloret de Mar : les sauveteuses sont prêtes à plonger

[BenjoDiMeo]

Les vacances… pendant les vacances

Ce jeudi soir, sortant de la salle du tournoi sur le coup de 19 heures pour prendre l'air, je me suis retrouvé sur le talus surplombant la piscine du Gran Monterrey Hotel. Un poste d'observation idéal pour ne rien perdre de tout ce qui a trait au volet "fiesta" du SISMIX. J'ai fermé les yeux. J'ai écouté, et j'ai respiré. Respiré pour humer l'odeur de l'herbe verte, légèrement humide sous les baskets. Ecouté pour absorber le fracas des conversations, les éclaboussements de l'eau. Au loin me parvenait les sons d'une... fanfare ? Hein ? Avec des trompettes, des tubas, des trombonnes, tambours et tout le fatras, en train de reprendre en mode ska à 120bpm des standards de R&B et d'Eurodance ? Sérieusement ? Mais on est où, là ?

En fait, je savais où j'étais. C'est l'odeur de l'herbe verbe (et, je vais être honnête, d'une autre sorte d'herbe, planquée derrière l'un des gros palmiers mais au fumet difficilement camouflable) qui m'a mis dans le contexte. Un réflexe de Pavlov, si vous voulez. Je n'étais plus dans un tournoi de poker. J'étais dans un festival. Un vrai festival, du genre que pas mal d'entre vous allez faire au cours des trois mois à venir, avec ses concerts et DJ toute la journée, ses stands de bières et de hot dogs, ses journées qui se font happer sans crier gare par la nuit, son t-shirt dont on se débarasse par excès d'excitation, ses potes qu'on ne retrouve jamais et qu'on appelle en gueulant "t'es où bordel !", ses réveils difficiles, ses souvenirs embrouillés mais qui restent pourtant gravés longtemps.

Il ne manquait que le camping bondé, la tente deux-secondes qu'on n'arrive jamais à replier, le pack de Kro réchauffé au soleil et la boue (coucou à mes amis bretons que je rejoindrai d'ici deux mois) Mais ça, personne ne s'en plaindra. A part ça, tout y était. Concerts, copains, coude qu'on lève : la sainte trinité est respectée. Le SISMIX est un festival comme les autres.

Pas comme les autres, vraiment ? Attendez, attendez, il y a quand même des trucs qu'on retrouve ici et nulle part ailleurs. Comme par exemple le Winamax Beer Pong Open, qui à l'image du Main Event a crevé le plafond. Là aussi, la place a manqué, mais en se poussant bien, les 128 équipes prévues ont bien pu jouer.

Tiens, les déguisements : encore un truc de festival ça ! On a vu des Elvis, des infirmiers, des baigneurs, des rugbymen. Et tant que j'y pense, pour le côté festoche : j'ai bel et bien aperçu le fameux drapeau noir et blanc des bretons à une table de Deglingo ce soir...

Sur le coup de minuit, pile au moment où le Day 1B se terminait, le Team Pro savourait une troisième victoire consécutive sur ce que certains considèrent comme le vrai Main Event de nos festivals live, la doublette menée par Adrien Delmas succédant à Pierre Calamusa (SISMIX 2018) et Gaëlle Baumann/Harper (WPO Dublin) après sept tours de jeu que l'on imagine éreintants et, c'est pas moi qui le dit mais le coach de l'équipe, une sacrée dose de chatte. Euh, mais comment on chatte au beer pong, dis moi, coach ? "Bah, c'est quand on est largement mené et qu'on voit ses adversaires se faire bousculer sur la table et renverser plein de verres." C'est maintenant plus clair.

On le sait bien : quand on annoncé qu'il n'y aurait pas re-entry sur le Main Event, le transformant en un freezeout à l'ancienne (ou, alternative, en un tournoi prestigieux : hé, sur le Main Event des WSOP, on ne peut pas recaver !), vous avez été nombreux à le regretter. C'est vrai que c'est sympa, quand la bankroll le permet, d'avoir plusieurs chances de perfer, surtout dans une épreuve 6-max où les sorties de piste se produisent beaucoup plus fréquemment. On en connaît qui, à chaque festival, repassent à la caisse jusqu'à six fois - le maximum autorisé par la structure. C'est comme un rite de passage chez certains pros ou semi-pros.

Mais arrêtez vous un instant : si le tournoi principal de la semaine avait été joué comme prévu, avec un re-entry autorisé chaque jour, est-ce qu'il y aurait eu autant de monde autour de la piscine aujourd'hui ? Bien sûr que non ! Vous auriez été plein à continuer à jouer. Avec le changement de format du Main Event, et l'annulation de quelques side events pour cause de trop de monde, c'est un appel d'air qui s'est crée : vous avez été nombreux à rester dehors aujourd'hui, et j'ai envie de penser que ce n'était pas une si mauvaise façon de passer ce jeudi ensoleillé.

Je dis ça, mais tout est relatif : vous étiez quand même plus de 500 sur le Day 1B aujourd'hui, et presque 300 sur le Bounty KO, l'un des deux seuls side-events au programme aujourd'hui. Si on veut revenir à Lloret de Mar l'an prochain, il va peut-être falloir songer à construire un étage de plus au casino...

Samedi, après quatre jours d'ascension, le SISMIX Costa Brava va culminer avec un Day 1C qui devrait logiquement dépasser tout ce qui a précédé. Les organisateurs se refusent à m'avancer un chiffre précis, mais comme on a déjà eu l'occasion de le dire, personne ne serait surpris de voir le total, Day 1A/B/C/D combinés, dépasser les 2 000 joueurs. Le plus gros tournoi 6-max du monde ? C'est - probablement - demain.

[BenjoDiMeo]

Une dernière baignade avant de faire les valises

Seulement une journée humide en sept jours de festivals, alors que les prévisions annonçaient un déluge quasi quotidien : côté météo, on peut dire qu'on a run good. A 24 heures du retour à la maison, il est encore temps de profiter de la piscine. La preuve avec ces clichés signés Caroline Darcourt. Pour consulter la galerie complète des photos SISMIX, avec des images inédites, c'est par ici.