Je suis en train de bosser sur un projet un peu spécial : j’écris un livre sur le mental au poker, et plus particulièrement sur comment préparer son mental avant de jouer.
J’ai l’impression que beaucoup de joueurs se concentrent uniquement sur la technique et négligent totalement cet aspect, alors que c’est une erreur à mon sens.
Du coup, je voulais avoir vos retours :
Est-ce que vous avez une préparation particulière avant de lancer une session ?
Qu’est-ce que vous faites pour rester concentré et ne pas basculer dans le tilt après un bad beat ou une session compliquée ?
Vous arrive-t-il de stopper volontairement une session quand vous sentez que le mental n’est plus là ?
Selon vous, quelles sont les erreurs les plus fréquentes des joueurs en termes de mental ?
Désolé si ce message n’est pas tout à fait à sa place ici, je le retirerai sans souci si ça dérange.
Merci d’avance pour vos partages, ça m’aidera beaucoup pour mon travail et je pense que ça peut aussi être utile à d’autres ici.
Peut-être que sans technique, il serait difficile de jouer qu’avec son mental !
Ce n’est pas une erreur.
C’est comme se dire mentalement « Je vais écrire un livre », et, techniquement, ne pas maîtriser le sujet…
Quelle est la partie qui vous prendra le plus de temps dans votre projet ? Une fraction de seconde pour « Je vais écrire un livre », une éternité pour faire parler les joueurs de poker réputés ne pas être très bavards, et quelques minutes pour se dire, mentalement, « Qui voudra bien lire mon livre, sachant que le sujet a très certainement été traité dans d’autres ouvrages ? »
Je comprends ton point de vue, mais à mes yeux la technique ne suffit pas.
Beaucoup de joueurs connaissent les ranges par cœur mais s’écroulent dès que le mental vacille.
Le mental ne remplace pas la technique, il la rend durable.
Et pour ce qui est des sujets “déjà traités”, c’est vrai — mais tout dépend de la manière dont on les vit et les transmet.
C’est justement ce qui m’a poussé à écrire Poker Sans Tilt : partager une expérience vécue du mental au poker, pas une théorie de plus
Je vais contrebalancer le cynisme de @Xyan car ta démarche est louable et légitime.
Si tu veux un angle vraiment original et basé sur des études scientifiques éprouvés, je t’invite a étudier l’expérience suivante qui a été reproduite par trois fois ces 5 dernières années. On parle ici de l’avant-garde des avantages sportif de demain, mais qui exigent une rigueur protocolaire indéniable. Je pense qu’une poigné de préparateurs mental en on eux connaissance.
Et si tu veux un accès au test MAAS (The Mindful Attention Awareness Scale) mentionner comme référence de test, le voici :
D’autres test du même style :
KIMS (Kentucky Inventory of Mindfulness Skills)
CAMS-R (Cognitive and Affective Mindfulness Scale – Revised)
PHLMS (Philadelphia Mindfulness Scale)
etc.
Même si l’étude classe les gens selon un trait initial, les entraînements font monter les scores de trait (pré/post) et améliorent la performance sportive. Et dans tout les cas, même des profiles peut disposés peuvent suivre un protocole pour développer ou bien augmenter cette compétence.
PS : Sache que l’on juge vraiment un livre a sa couverture, donc pense a un titre très accrocheur et un visuel qui se démarque de manière moderne.
Merci pour ton message et les références, c’est super intéressant.
Je connaissais un peu la partie visualisation, mais pas ces études-là, je vais les creuser.
Pour ma part, je ne suis pas parti d’une démarche scientifique, mais d’un vécu de joueur qui voulait comprendre pourquoi il tiltait et comment rester focus au quotidien.
L’idée, c’était surtout de partager une méthode simple et testée, pas de publier une thèse.
Et c’est vrai pour la couverture, je ne me suis pas vraiment attardé dessus.
Mon but premier était de transmettre le fond, pas de travailler le marketing — même si tu as raison, le visuel joue forcément un rôle pour capter l’attention.
Oui, clairement !
Accepter la variance, c’est un vrai tournant mental.
Tant qu’on la subit, chaque bad beat devient une agression.
Mais une fois qu’on l’intègre comme une composante du jeu, on sort enfin du cercle frustration → tilt → erreurs.
C’est justement ce genre de déclic qui m’a poussé à travailler sur la partie mentale plutôt que purement technique.