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Pour c’que j’en sais [chhriis - WPO]

Pour c’que j’en sais

Quand je vivais à Londres en 2008, je me rappelle avoir séché le boulot pendant près de deux semaines pour aller assister aux WSOP-E qui s’enchainaient avec l’EPT. N’ayant jusqu’alors jamais eu l’opportunité d’assister à un tournoi professionnel, j’en profitais pour prendre quelques photos et improviser deux petits albums/reportages sur Wam. Ce boulot buissonnière m’avait permis de rencontrer tout un tas de monde et de gouter à la douce frénésie de l’atmosphère « poker pro ».

J’ai donc vécu mes premiers moments de grand poker à Londres et voilà qu’on me demande de rédiger un article sur Dublin. Je n’y suis jamais allé, alors ce qu’il se passe là-bas, moi, pour c’que j’en sais…

D’ailleurs, Winamax fait des vidéos dont le titre est « Ce qui se passe à Dublin reste à Dublin » mais mon rôle, si tu m’offres la victoire cher public, serait paradoxalement de conter ce qui s’y trame. La subtilité du compromis n’étant pas neutre, je comprends tristement qu’il faudra que je raconte des mains parfois anodines mais que je taise les inévitables beuveries. Que je raconte comment les dame-ouite font voler les as en éclats mais que je taise comment untel s’est fait subtiliser sa carte bleue dans le stri… night club la nuit passée. Je devrai expliquer comment le chip leader a dilapidé son stack en moins d’un niveau, ou enfin il faudra que je relate l’histoire du mec bourré déguisé en panthère rose qui crie sans arrêt « Je suis max » alors que le croupier est en train de mélanger.

Ou bien je peux d’ores et déjà prévenir que je ne ferai pas ce compromis. Je parlerai du poker, oui bien sur. Mais je ne tairai pas le reste et ferai vivre à Wam l’expérience dublinoise dans toute l’intégralité de sa splendeur. Je raconterai les quizz aux thèmes plus farfelus les uns que les autres. Je raconterai les paris débiles visant à faire dire « pissenlit » à une masseuse. Je ne passerai pas non plus à côté de l’histoire du Wameur qui a mis son caleçon porte-bonheur, fait des pompes le matin, pris un bon petit déjeuner et qui vient avec la rage aux dents bien que celles-ci ne montrent autre chose qu’un sincère sourire.

Et que MIK.22 ne m’en veuille pas, mais s’il se met à danser sur le comptoir du bar, torse-nu en faisant tournoyer son T-shirt au-dessus de sa tête, sous les yeux médusés d’un rouquin de 90kg esquissant pourtant un étrange rictus, je ne le tairai pas non plus. Vous voilà prévenus.

Ce texte, qui est le début de mon histoire à Dublin, en est peut-être également la fin. Et dans l’espoir que ce ne soit pas le cas et que d’autres textes suivront… non non, bien que ça ait fonctionné pour un autre Wameur par le passé, je ne vais tout de même pas m’engager à poser pour une photo en string sur les bords de la River Liffey de Dublin… si ? Ok, chiche.

Bonne chance à tous et vivement Dublin, vécu d’ici ou, sait-on jamais, de là-bas.

Chris

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