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PokerStars European Poker Tour Prague 2022 - Tournois Annexe

Maison pleine

Nouveau record d'affluence pour le deuxième tournoi phare du festival, qui dépasse les 1 000 joueurs Eureka High Roller - 2 200 € (Day 1)

Salle remplie

Prenez l'ensemble des tables qui peuvent tenir dans la salle de tournois principale du Hilton de Prague, retirez les trois actuellement occupées par le Day 3 du Main Event Eureka, ajoutez-en une vingtaine parmi celles situées juste en dehors et vous aurez une idée de l'affluence de ce "High Roller" à 2 200 €. Et si vous n'êtes pas très fort en calcul ou que vous avez du mal à vous représenter, vous n'aurez probablement aucun mal à retenir ce nombre, 1 000, soit la barre qui vient d'être franchie par ce tournoi pour la toute première fois de son histoire. Dépassées donc les 970 entrées de 2019, année où un certain Alexandre Réard avait soulevé le trophée et encaissé les 340 000 € à la gagne.

Oui, ça fait du monde, beaucoup de monde, et il devrait en arriver encore plus avec le bal des entries et des re-entries, ouvert jusqu'à la fin du dinner break, soit approximativement 22 heures. Il restera alors quatre heures de jeu à tenir aux survivants pour gagner le droit de revenir demain, pour ce qui est annoncé comme étant la deuxième et dernière journée.

François Pirault

Au moment de faire notre petit grand tour de salle peu après 18 heures, ils étaient plus de 700 à être encore assis dont une bonne demi-douzaine de membres du Team Winamax. Parmi eux, un rookie, qui foule les rues pavées de la capitale tchèque pour la première fois : François Pirault. "Je ne connais pas du tout, tu me conseilles quoi à visiter ?" Et votre serviteur de lui conseiller, outre l'incontournable château et la grand-place de la vieille ville, de grimper tout en haut de la tour de Petrin et d'aller faire un tour sur le rooftop de la Maison Dansante, qui offrent deux des plus belles vues de la ville.

Guillaume Diaz

Pour le reste, On_the_Road va surtout pouvoir demander conseil à Guillaume Diaz, qui a vécu à Prague pendant trois ans. "C'est comme la maison ici, ça fait plaisir de revenir !, nous a glissé un Volatile38 enjoué. L'architecture est superbe et j'adore me promener en trottinette : en dix minutes tu traverses toute la ville. Bon, faut juste faire gaffe avec les pavés." Contrairement à beaucoup de joueurs présents ici, le Grenoblois ne vit pas tellement ce retour du circuit EPT comme une rentrée, lui qui est allé taper le carton ces dernières semaines au Club Montmartre dans le cadre du festival APO et à Chypre, pour y disputer le Merit Poker Western. "J’ai réappris à monter d’énormes piles de jetons, ranger un stack dans un sac plastique, et me réveiller avec cette fameuse petite boule au ventre au matin d'une nouvelle journée décisive… Oh oui, que le live m’avait manqué !", s'est-il confié dans son dernier blog en date, Lust for live, dont le simple visuel, hommage non dissimulé à Iggy Pop, devrait égayer votre journée.

Pour le reste, que dites-vous d'une bonne vieille galerie photo, pour profiter de ces quelques visages, masqués certes, que l'on a perdu l'habitude de croiser autour d'une table. Allez, ne boudons pas notre plaisir :

Romain Lewis

Ça sourit un peu moins pour l'instant du côté de l'ancien coloc' de Guillaume, Romain Lewis, qui a dû passer par la case re-entry. Chaque joueur a le droit d'envoyer deux bullets maximum sur ce tournoi.

Pierre Calamusa
Une deuxième chance que n'a pas non plus manqué de saisir Pierre Calamusa, tout droit sorti de la salle de sport du Hilton, encore affublé d'un haut de survêtement, d'un short et d'une paire de baskets.

Leo Margets
Leo Margets a elle préféré opter pour le bonnet. Il faut dire que, même en mars, il ne fait pas si chaud à Prague, les températures chutant vite dans les négatifs une fois la nuit tombée.

Gaëlle Baumann
Troisième tournoi du festival pour Gaëlle Baumann, confortablement installée dans un coin à l'écart de toute agitation, en face de la salle de tournois.

Sonny Franco
Il avait terminé runner-up de ce même tournoi en 2018, signant ce qui était à l'époque son plus gros gain. Pour espérer faire mieux cette année, Sonny Franco va devoir battre au moins 300 joueurs de plus qu'à l'époque.

Antonin Teisseire
Nul doute que s'il y parvient, son grand ami Antonin Teisseire sera le premier à faire du bruit dans le rail.

Mickaël Muselli - Vivian Saliba
On a plus l'habitude de la croiser de l'autre côté de l'Atlantique que sur le Vieux Continent : la cash-gameuse brésilienne Vivian Saliba va partager une partie de sa journée avec le Corse Mickaël Muselli.

Ils font aussi partie du field : Julien Sitbon, Jonathan Therme, Julien Martini, Yannick Cardot, Erwann Pécheux, Antoine Saout, Rémi Castaignon, Thi Nguyen, Kenny Hallaert, Dominik Panka, Saïd El-Yousfi, Henrik Hecklen, Harry Lodge, Ana Marquez, Paul Newey...

Romain Lewis prend les devants

Le Bordelais est chipleader du tournoi à 64 joueurs restants Eureka High Roller - 2 200 € (Day 2 et Finale)

Et si on partait de l'autre côté de la salle de tournois pour prendre des nouvelles du High Roller Eureka à 2 200 € ? Reprenons d'abord les choses dans l'ordre : sur un total de 1 149 inscrits - un nouveau record, comme on vous disait hier - ils sont 181 à avoir franchi le Day 1, pour s'offrir le droit de viser l'une des 167 places payées. Parmi ceux-là subsistaient une grosse vingtaine de Français, dont trois membres du Team Winamax : Gaëlle Baumann, Guillaume Diaz et Romain Lewis. Si la satisfaction est probablement de mise pour la première, qui a réussi à mener ses onze blindes jusqu'à l'ITM avant de s'incliner avec As-Dame contre deux Rois, la déception prime sans doute pour le deuxième, sorti en 146e place alors qu'il avait empaqueté l'équivalent de presque 60 blindes.

Romain Lewis

Seul W rouge encore en piste donc, rLewis affichait une forme rayonnante lors de notre passage à sa table, avec un tapis compté à 920 000, soit déjà plus du double qu'à 13 heures. Mais même pas le temps de lui demander comment il est parvenu à bâtir cette jolie muraille que le voici impliqué dans un coup. Aux blindes 8 000 / 16 000, son voisin de droite au bouton ouvre du minimum, ce à quoi Romain répond par un 3-bet à 118 000. La grosse blinde semble intéressée et clique à son tour sur le bouton surrelance, pour un 4-bet à froid à hauteur de 260 000.

Le bouton lâche l'affaire, mais pas notre Champion du Monde, qui ne perd pas de temps pour annoncer "all-in". Couvert de peu, le joueur en grosse blinde n'a pas l'air ravi, mais ne peut se résoudre à jeter sa paire de Dames. Vous le voyez venir ? Oui, c'est bel et bien "le plus classique des lancers de pièce du poker" qui se profile, contre le AK du Bordelais, qui trouve un As sur le turn pour remporter ce coup ultra décisif. "Ta maman ne t'a jamais dit qu'il fallait partager ?", lui lance d'un air amusé Alice, l'une des superviseuses du tournoi. "Ma maman m'a dit de ne pas jouer au poker !", lui rétorque le Girondin du tac au tac. Avec une montagne d'1,7 million de jetons devant lui, soit plus de trois fois le tapis moyen, Romain Lewis est le nouveau chipleader de ce tournoi, mais ne nous enflammons pas : si cette deuxième journée devrait a priori être la dernière, elle ne livrera son verdict que tard dans la nuit. La route est encore longue et semée d'embûches.

À noter que Romain tape actuellement le carton en compagnie de deux autres tricolores : Alexis Nicolai, recensé lui aussi au-dessus du million, et Jonathan Therme. Selon notre radar bleu-blanc-rouge, ils sont pour l'heure accompagnés, a minima, d'Erwann Pécheux, Nicolas Vayssières, Ibrahim Senoussi, Thomas Lhomme et David Rubin, quand les vainqueurs EPT Frederik Jensen et Ognyan Dimov représentent les principales têtes d'affiche internationales.

Il remporte 4 790 € 89e : Paul Le Cheviller

Ils remportent 4 320 € 98e : Benjamin Chalot 108e : Jean-René Fontaine 113e : Antoine Saout

Ils remportent 3 880 € 130e : Hugues Mazerolle 134e : Cédric Danneker 141e : Bruno Fitoussi

Ils remportent 3 530 € 146e : Guillaume Diaz (Team W) 147e : Paul-François Tedeschi 152e : Gérard Berthaut 156e : Gaëlle Baumann (Team W) 157e : José Astima 161e : Julien Martini

Tableau de bord 64 restants (sur 1 149 entrées) Blindes : 10 000 / 20 000 / 20 000 Tapis moyen : 538 594 Prochain sortant : 5 740 €

Trois tables, sept Français

Le compteur de tricolores s'affole à 24 joueurs restants Romain Lewis est toujours là Eureka High Roller - 2 200 € (Day 2 et Finale)

Quel que soit le tournoi, quelle que soit la taille du field, les Français semblent bien décidés à se faire remarquer partout sur cet EPT Prague. Autour des trois dernières tables de cet Eureka High Roller, nos compatriotes représentent ainsi près de 30% des joueurs encore en course. Autrement dit : ils sont encore sept sur 24.

David Rubintin

C'est d'ailleurs l'un d'entre eux, David Rubintin (photo), qui a provoqué la formation de ce triangle final, en remportant un lancer de pièce clé, avec paire de 8 contre As-Valet, pour sortir le Néerlandais Wajdi Hussein. Particulièrement prolixe sur son parcours, il s'est présenté à nous comme "un joueur de vingt ans. J'ai commencé online, mais je me suis arrêté pendant dix ans. Aujourd'hui je joue encore un peu sur Winamax mais je suis surtout un joueur de cash game live, en 5/5 et 5/10. C'est mon troisième festival EPT, j'ai joué trois fois le Main Event pour deux places payées, et j'ai aussi joué une fois celui des WSOP." Un joueur tous terrains donc, qui reste sur une bonne dynamique en MTT - "J'ai fait six finales et trois victoires à Paris depuis juillet, sur des tournois entre 200 et 500 €" - qu'en cash game depuis son arrivée à Prague, ce qui lui a permis d'envoyer deux bullets sur le Main Event Eureka et donc de prendre part à ce High Roller. Avec 2,3 millions de jetons aux blindes 30 000 / 60 000, il fait partie des leaders, non seulement du clan tricolore, mais de ce tournoi joué à une allure pas loin d'être Turbo.

Nicolas Vayssières

"C'est dommage qu'il n'y ait pas de Day 3 quand même, regrette de son côté un Nicolas Vayssières dans la moyenne, avec une grosse vingtaine de blindes. Je pense que ceux qui feraient finale n'auraient pas trop de problème à late reg le Main Event en début de Day 2 ou même en fin de Day 1." Reste que ce tournoi est bel et bien censé s'achever ce soir, à moins que les derniers joueurs en course arrivent à s'entendre avec l'organisation pour repousser l'échéance. Pas du genre à tenir en place en cette période où les coups à tapis payés fusent dans tous les sens, et où même les 3-way all-in sont monnaie courante, Chevre.Miel échange régulièrement avec Jonathan Therme, lui aussi toujours dans le coup au lendemain de sa 84e place sur le Main Event Eureka.

Alexis Nicolai

Ce dernier partage sa table avec Thomas Lhomme, qui s'est extrait de la zone short stack en éliminant le Néerlandais Mosjin El Yakoubi, et l'amateur Gilles Gauyacq. Romain Lewis, lui, a perdu quelques plumes, avec un tapis d'environ 1,7 million après avoir un temps dépassé les deux millions, mais il n'y a pas encore raison de s'affoler. Terminons avec celui qui mène les troupes tricolores avec 2,5 millions, Alexis Nicolai, un habitué des tournois des tournois hexagonaux à moyen buy-in, croisé en finale du Main Event des Montmartre Poker Series et du High Roller du FPO entre octobre et janvier dernier. Loin de nous l'idée de nous avancer, mais avouez que tout cela sent bon pour une nouvelle finale bleu-blanc-rouge, non ?

Jusqu’au bout de la nuit

La journée se termine avec six joueurs à plus de 4 heures du matin Romain Lewis est toujours là... avec une blinde ! Il reste trois Français Eureka High Roller - 2 200 € (Fin du Day 2)

Longtemps, la poignée de masochistes privilégiés stationnés autour de la table finale de ce High Roller Eureka se sont demandés s'ils n'étaient pas en train de devenir fous. Comment un tournoi dont le tapis moyen s'est stabilisé entre 10 et 15 blindes lors de ses derniers niveaux, peut-il durer aussi longtemps ? Peu de coups à tapis, des partages venus de nulle part, des double ups improbables avec des mains à peine avouables, des short stacks accrochés à leurs jetons comme des moules à leur rocher : tout était rassemblé pour qu'un vainqueur ne soit pas désigné ce soir. Finalement, après moult discussions entre joueurs et avec la direction du tournoi, vingt minutes ont été ajoutées au programme avant d'autoriser les éventuels survivants à bagger. Un demi-niveau de rien du tout qui a tout de même vu la sortie de deux joueurs, dont l'un des quatre Français qui avaient pris part à cette finale, Gilles Gauyacq.

Romain Lewis

Avant cela, Romain Lewis nous avait offert un numéro d'équilibriste à montrer dans toutes les écoles de cirque. Cripplé à une blinde après avoir fait doubler son voisin de gauche, le Portugais Pedro Marques - soutenu dans le rail par son père, sorti du lit spécialement pour l'occasion - le Bordelais est parvenu à remonter jusqu'à 10 BB, avant de se faire grignoter petit à petit. Un degrind lent mais progressif qui fut en fait le lot de la majorité des acteurs de cette TF aux confins de la folie, dont les deux autres tricolores en course, qui n'arboraient pourtant pas du tout la même attitude. D'un côté, un Nicolas Vayssières faisant preuve d'une sérénité à toute épreuve ainsi que d'une étonnante fraîcheur physique ; de l'autre, un Thomas Lhomme (photo ci-dessous) au bord de l'épuisement, dont on ose imaginer l'état si son Roi-Valet à tapis préflop n'avait pas tenu contre le Roi-7 de l'Italien Ermanno Di Nicola, à deux doigts de se transformer en flush.

Thomas Lhomme

"Ils ont tous un peu trop respecté l'ICM," à un moment plaisanté Nicolas Dumont dans le clan des supporters français, à commencer peut-être par Manuel Gonzalez. Chipleader incontesté de cette dernière partie de Day 2, il n'a pourtant pas semblé abuser de sa position ultra dominante, allant même jusqu'à laisser un walk à son nouveau poto Romain Lewis, qui n'en demandait pas tant. De quoi déboucher sur un chipcount absurde avec, loin derrière les deux ibériques, quatre joueurs entre cinq et une blinde, cette dernière étant dévolue à notre Champion du Monde de W rouge. "Tu n'avais pas plus de jetons ce matin ?," glisse Jonathan Therme à Romain, qui comptait effectivement 3 000 jetons supplémentaires 15 heures plus tôt.

Tout porte donc à croire que le Day 3 du Bordelais ne durera pas plus de quelques minutes. Mais après ce à quoi nous venons d'assister, nous nous garderons bien de présager de quoi que ce soit. On souhaite désormais aux six prétendants au titre de profiter de leur courte nuit pour recharger un minimum les batteries et récupérer un peu de santé mentale : à partir de 12h30 ce vendredi, ils joueront tout de même pour près de 400 000 €.

Les six derniers joueurs

Nicolas Vayssières

1/ Manuel Gonzalez (Espagne) 17 525 000 (43 BB) 2/ Romain Lewis (France, Team Winamax) 425 000 (1 BB) 3/ Pedro Marques (Portugal) 12 000 000 (30 BB) 4/ Thomas Lhomme (France) 975 000 (2 BB) 5/ Nicolas Vayssières (France) 1 375 000 (3 BB) 6/ Ermanno Di Nicola (Italie) 2 200 000 (5 BB)

Les prix restants à distribuer

Vainqueur : 396 450 € Runner-up : 236 050 € 3e : 166 120 € 4e : 124 860 € 5e : 95 080 € 6e : 69 930 €

Les derniers sortants français du Day 2

Gilles Gauyacq

8e : Gilles Gauyacq 37 880 € 12e : Alexis Nicolai 21 950 € 17e : David Rubintin 17 540 € 18e : Jonathan Therme 15 330 €

Pas de miracle

Romain Lewis, Thomas Lhomme et Nicolas Vayssières chutent entre la 6e et la 4e place Eureka High Roller - 2 200 € (Day 3 et Finale)

Romain Lewis

Avec respectivement une, deux et trois blindes devant eux au moment de remettre les pieds dans la salle de tournois du Hilton de Prague à 12h30, soit à peine plus de huit heures après l'avoir quitté suite à un interminable Day 2, dire que Romain Lewis, Thomas Lhomme et Nicolas Vayssières étaient en danger immédiat relevait d'un doux euphémisme. Mais avec un quatrième joueur à seulement 5 BB et une différence de gains de presque 100 000 € entre la sixième et la troisième place, pas question pour eux de dilapider n'importe comment le reste de leurs jetons.

Mais le rythme des blindes est implacable, et il faut savoir à un moment ou un autre remettre son destin entre les mains de Dame Chance. À tapis forcé après quatre mains sur ce Day 3, notre Pro voit alors Pedro Marques et Jose Manuel Gonzalez checker les deux premières streets d'un board J93J6. L'Espagnol mise alors la river pour faire fuir le Portugais et retourne 9-4 off. C'est suffisant pour mettre fin au tournoi de Romain qui avait quand même reçu As-10. Héroïque et résilient la nuit dernière, Romain termine finalement sixième de ce High Roller à 2 200 €, pour 69 930 €.

Thomas Lhomme

Nouvelle lanterne rouge désignée, Thomas Lhomme fut le suivant à se retrouver sur la sellette. Après un limp UTG qui embarque Marques dans le coup, Gonzalez isole le Français sur T33 avec T7 et reste devant K7 après le turn et la rivière. Davantage habitué aux tournois du casino de Gujan-Mestras qu'aux festivals EPT, le Girondin pulvérise son meilleur gain en live, avec cette cinquième place bonne pour 95 080 €.

"Si on m'avait proposé ça avant le tournoi, j'aurais couru pour venir signer !" Rare donc le circuit, Thomas est pourtant loin d'être un nouveau venu. "Je connais Romain et Ivan (Deyra) depuis leurs débuts, mais en ce qui me concerne, les choses ont fait que je n'ai pas continué à jouer autant en live. Aujourd'hui, je suis surtout un joueur online." Qui va désormais pouvoir se financer quelques belles sessions.

Nicolas Vayssières

Après ces deux sorties rapides, les espoirs de podium (difficile de parler de victoire) tricolore reposaient donc sur les épaules de Nicolas Vayssières. "Ils ont tous les deux fait une erreur, lance Chevre.Miel à son rail. Ils n'ont pas regardé leurs cartes avant de partir à tapis. Il faut les appeler les cartes !" Une tactique qui s'avère payante par deux fois, d'abord avec 98 contre le 72 de Jose Manuel Gonzalez puis AT, qui tient contre QJ, toujours chez l'Espagnol.

Problème : à sa gauche, l'autre short stack Ermanno Di Nicola ne semble pas vouloir quitter la scène non plus et parvient à se sortir d'un périlleux 3-way all-in pour "remonter" à une blinde et demie. Avec exactement le même stack, le demi-finaliste du dernier Main Event des WSOP prend le spot sur l'orbite suivante mais son Q5 ne trouve aucune aide sur K653K, alors que Pedro Marques avait fait brelan river avec Roi-2. Au pied du podium, Nico encaisse le premier chèque à six chiffres de ce tournoi, 124 860 €. Une fin de parcours malheureusement "logique" pour notre trio de Français, en conclusion d'un tournoi qui le fut longtemps beaucoup moins.

Jose Manuel Gonzalez

Le favori pour les 396 450 € à la gagne, c'est lui : José Manuel Gonzalez. L'Espagnol a fait le boulot aujourd'hui, pour sortir les short stacks et conserver son avance sur son adversaire numéro 1, le Portugais Pedro Marques, croisé lui en 2018 en finale du Main Event de l'EPT Barcelone.