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PokerStars European Poker Tour Paris 2023-Main Event - 2

Paris, c’est une bombe

1 606 entrées sont pour l'instant enregistées pour la première à Paris Six joueurs du Team W visent l'ITM en fin de journée Main Event 5 300 € (Début du Day 2)

Table 2
Il est 12 heures passées, et le Main Event de l'EPT Paris a repris ses droits au Hyatt Regency. Aux 505 survivants des deux Days 1, ils sont au moins 36 joueurs à avoir profité de la pause entre Day 1B et Day 2 pour tenter ou retenter leur chance, parmi lesquels pas mal de high-rollers : Jules Dickerson, Timothy Adams, Martin Kabrhel, Fedor Holz, Pedro Marques, ou encore Armin Rezaie, Mateusz Moolhuizen, le reg EPT espagnol Pablo Navarro, et quelques Français comme Paul Amsellem, Alan Goasdoue et Jean-Luc Labryga... Résultat : l'affluence totale de ce Main Event est pour l'instant de 1 606 participants, en attendant l'officialisation de ce chiffre.

À titre de comparaison, le dernier EPT à Prague, l'une des destinations historiques du circuit, avait enregistré 1 267 entrées, et le dernier EPT Barcelone, 2 294 entrées : on peut donc affirmer que le festival parisien possède le potentiel pour rameuter du monde chaque année s'il est maintenu l'an prochain. Et comme cette idée semble trotter dans la tête des organisateurs, qui sait les chiffres que pourra atteindre une prochaine édition, avec une logistique améliorée, et notamment davantage de tables disponibles ?

Au total, ce sont donc 586 joueurs au minimum qui ont débuté le Day 1B. Un chiffre qui est déjà du passé, puisque les joueurs bustent comme des petits pains et qu'ont avait déjà perdu une cinquantaine de concurrents au bout d'une heure de jeu. Le plan sera de jouer jusqu'au places payées (approximativement 15% du field total), sur des niveaux de 90 minutes : il est prévu de jouer cinq levels et demi.

Joao Vieira
Si Joao Vieira parvient à monter un gros stack aujourd'hui, ce sera sous les yeux des caméras de PokerStars Live : il a été placé en table télévisée, avec un autre high-roller, Sam Grafton. Les deux joueurs vont aussi se frotter à la crème des joueurs de live parisiens, avec Marc Uzan et Rony Halimi.

Mateos
La table TV, Adrian Mateos pourrait bien y goûter aussi durant la journée : sa table de départ était l'une des plus sharky du field, avec Martin Jacobson et Roberto Romanello

On ne connait personne à la table de Maxime Manzone, après l'élimination de Daniel Dvoress. Mais ce n'est pas toujours bon signe sur une table de Main Event EPT, souvent peuplée de regs online...

Alexane
Alexane Najchaus se retrouve avec Tom Vogelsang

Un trio de Français avec Arnaud Enselme, Cédric Swaederle et Quentin Guivarch

Très bon départ pour Gaelle Baumann, la shortstack du Team Winamax au départ du Day 2. De 33 500, la voilà déjà à 78 000, grâce à un presque triple-up. "Après un open, un joueur shove 10 BB, je reshove 20 BB avec deux Rois, et je suis payée par As-Roi. Le troisième à As-Dame, ça tient." O RLY devra batailler aujourd'hui avec Benjamin Souriau et Conor Beresford. Mustapha Kanit commence avec Pauline Loeliger.

Tableau de bord Il reste 485 joueurs sur 1 606 entrées 25 minutes à jouer au level 11 (blindes 1 000/1 500 BB Ante 1 500) Moyenne : 99 340

Kitbul est déjà mordant

Main Event 5 300 € (Day 2)

Kitai
À la première pause de la journée, on a croisi un Team Pro qui était passé sous nos radars hier : Davidi Kitai. Et pour cause, Kitbul n'a pas fait long feu lors du Day 1B, sautant à 18 heures et souffrant d'une migraine et "en jouant mal". Il a donc re-entry avec 30 000 jetons avant le début du Day 2 ce matin... Et ça va mieux pour le Belge, tant niveau santé que jetons : "J'espère que le mal de tête ne reviendra pas. En tout cas, j'ai doublé après avoir défendu Dame-Ouitre dès la première main. Tout est parti au flop contre Sam Greenwood sur un flop Q-J-8, il avait K-10... J'ai aussi gagné quelques autres coups sympas." Résultat, en une grosse heure de jeu, le Génie est compté à 130 000, plus de quatre fois le tapis de départ ! Davidi, qui court après le record de places payées sur un Main Event EPT toujours détenu par Johnny Lodden, confiait qu'il n'y penserai que quand nous arriverions "à trois places de l'ITM". S'il parvient à atteindre l'argent, Dav' ne sera plus qu'à un ITM d'égaler le Norvégien.

Chalot
Benjamin Chalot, le chipleader du clan français en début de journée, n'a pas très bien débuté, puisqu'il a chuté à 145 000. Il a notamment raté un bluff à tapis contre Andreas Klatt, et a aussi perdu un gros pot contre Gerogi Sandev, à une table qui compte aussi Fabrice Bigot.

Serge Chechin, qui avait terminé le Day 2 en perdant de nombreux pots, n'a pas pour l'instant inversé la tendance. "J'ai joué une dizaine de coups, et je les ai tous perdus," déplore le Français, tombé de 184 000 à 120 000.

Loosli
Sylvain Loosli n'était pas très frais en début de journée, qu'il a débuté avec 36 500. Il avait pourtant bien remonté la pente, mais vient de perdre un gros pot. Après une relance, il call en middle, tout comme Harry Lodge juste à sa gauche. Sur un flop 6310, l'OR check, Sylvain Loosli, et l'Anglais attaque. Après un fold, Sylvain décide de check-raise, et se fait payer par l'Anglais. Sylvain va ensuite s'aligner sur une mise de 12 000 au turn, et 24 000 river, pour se voir montrer une paire de Six pour un brelan.

Kahbrel
Martin Kahbrel a été éiminé par l'ancien Local Heroes Winamax Paul-Pirès Trigo, et Ivan Deyra par Arthur Conan. On a également perdu Nico Vayssières (photo), Julien Pérouse, Chris Brewer, Rui Bouquet, Galen Hall, Thomas Eychenne, Jonathan Jaffe, Alban Juen, Tom Vogelsang, Rony Halimi, Youcef Benzerfa, Steve Savio, Quentin Guivarch, Mesbah Guerfi, Martin Jacobson, Jeremy Saderne, Samy Dubonnet, Jean-Pierre Besançon, Timothée Scotti, Ibrahim Senoussi, Jean-Luc Labryga, Thierry Gogniat, Thi Nguyen, Alejandro Lococo...

Vayssières

Tableau de bord Il reste 455 joueurs sur 1 606 entrées Reprise au level 12 (blindes 1 000/2 000 BB Ante 2 000) Moyenne : 105 890

Paris, ville lumière

Main Event 5 300 € (Day 2)

Baumann
On l'avait quitté avec un tapis dans la moyenne à la première pause. Mais Gaëlle Baumann est désormais passée bien au dessus de l'average, puisqu'elle était comptée à 200 000 jetons peu avant la seconde pause de la journée ! On l'a notamment vue 4-bet shove : O RLY relance à 4 000 au bouton, se prend un 3-bet à 21 500 de la BB, et choisit de tout envoyer, alors qu'elle couvre son adversaire. La pro W otient un fold et confie qu'elle détenait As-5 suité dans ce spot... "Je sentais qu'il n'avait pas grand-chose", confie Gaëlle, désormais bien entrée dans son Main Event. Elle a également gagné un pot où dans un pot 3-bet préflop, ils sont trois pour voir un flop AK3. Après deux checks, le relanceur initial c-bet petit, à 9 000. Gaëlle relance à 25 000, et se fait payer. Il faudra une mise de 43 000 sur un turn 10 pour que la Strasbourgeoise obtienne un fold... Bref, ce début de journée se déroule pour le mieux : rappelons qu'elle avait débuté le Day 2 avec 35 000 jetons !

Ropert
Pour Corentin Ropert aussi, le Day 2 se passe comme sur des roulettes : son stack de 50 000 jetons a grossi jusqu'à atteindre 230 000 au break. Pourtant, le grinder londonien doit composer avec une table relevée, comptant notamment à sa droite Alex Reard (150 000), Nickas Astedt (210 000, qui vient d'arriver et qui était d'ailleurs à la même table que Corentin en début de journée), et Erwann Pécheux. Mais Corentin a su profiter de quelques premiums : "J'ai gagné un pot de 35 blindes avec deux Dames préflop contre A-Q, puis j'ai pris 45 BB, encore avec deux Dames, contre une top paire qui n'a pas été lâchée. C'est une belle embellie." Pas mal en effet pour quelqu'un qui a délaissé le poker en live ces dernières années, alors qu'il compte 660 000 $ de gains sur le circuit tout de même : "Cela fait longtemps que je n'avais pas fait un tournoi live. J'ai du en jouer cinq ou six sur les cinq dernières années... Et comme je ne suis pas vacciné, je n'ai pas pu aller à Vegas pour les deux dernières éditions des WSOP. C'est dur." En espérant que Corentin puisse enfin retourner à Sin City cet été...

Parham
Parham Ahoor, lui, n'a pas eu besoin de monter un gros tapis : il avait déjà 150 000 au départ de la journée, un pécule qu'il a fait grimper à 265 000, notamment en prenant un tapis de 50 000 avec deux Rois contre Roi-Dame, et en s'octroyant les 40 000 derniers jetons de Julien Pérouse avec A-Q contre 6-6. Pourtant, après avoir tenté sa chance dans le FPS, Parham ne comptait pas jouer ce Main Event : "Un ami m'a convaincu de tenter le dernier sat live pour le Main, et j'ai pris le ticket ! C'est peut-être un signe, on verra bien..." Car Parham semblait avoir abandonné l'idée de jouer des MTT au Hyatt : "Il y a de grosses tables de cash game au Club Barrière, et j'y suis tous les jours, de midi à cinq heures du matin. Je joue en 10/20 € et ça se passe bien... Pour cet EPT, ce n'est clairement pas la meilleure préparation, mais pourtant je n'ai jamais pris un aussi bon départ !" Pour l'instant, on va donc oublier le cash-game...

Lucarini
Alexis Lucarini a lui aussi bien débuté : de 219 000, il est passé à 369 000 grâce à un coup où il 4-bet shove préflop avec une main spéculative, pour se faire payer par deux Valets (il ne préfère pas dévoiler sa main). Heureusement pour le Français, il a touché une carte salvatrice à la turn...

Bonnant
A sa table, Clément Bonnant est lui en mode survie avec 70 000. "Je n'ai pas vu une main pendant trois heures. Sur mon premier 3-bet, je me suis fait 4-bet tout de suite... J'attends les cartes !"

Sfez
Eric Sfez était shortstack à côté de Florent Estegassy... Et on sait qu'il n'aime pas ça. Autant dire qu'il va vite tenter de trouver un double-up...

Guerrero
Une table hyper-relevée à été constituée, notamment avec Ben Heath (photo), le vainqueur EPT Manig Loeser, le shortstack Jimmy Guerrero (qui a busto depuis), Steven Warburton, Maher Nouira et Tamer Kamel

Tableau de bord Il reste 368 joueurs sur 1 606 entrées Reprise au level 13 (blindes 1 500/3 000 BB Ante 3 000) Moyenne : 131 639

Le plus gros EPT jamais organisé (hors de Barcelone)

Main Event 5 300 € (Day 2)

EPT Paris
Les chiffres officiels et définitifs du Main Event sont connus, et il y a de quoi sauter au plafond : malgré les contraintes d'organisation et une capacité d'accueil limitée, le tournoi principal de l'EPT a attiré 1 606 inscrits. C'est bien simple : si l'on de met de côté l'étape de Barcelone, place-forte historique du circuit depuis 2004, nous avons ici affaire au plus gros EPT de l'histoire ! Jamais une ville accueillant pour la première fois l'European Poker Tour n'avait fait mieux.

Ces 1 606 inscriptions ont été rendues possibles grâce à 1 159 joueurs uniques, 447 d’entre eux ayant exercé leur droit de re-entry (un seul était autorisé).

239 places payées, 7,7 millions de dotation

EPT Paris
Le taux de 15 % d’ITM a été appliqué (14,88 %, si vous voulez être précis). Et on n’aura pas longtemps à attendre avant la bulle : à peine deux niveaux et demie après le début du Day 2, il ne reste déjà plus que 321 joueurs en course.

La première place va dépasser le million. Pour aller chercher un prix à six chiffres, il faudra impérativement atteindre la finale…

















































































































Rang Prix
Vainqueur 1 170 000 €
Runner up 780 100 €
3e 535 850 €
4e 412 200 €
5e 317 050 €
6e 244 000 €
7e 187 650 €
8e 144 300 €
9e 111 000 €
10e et 11e 85 400 €
12e et 13e 71 150 €
14e et 15e 59 300 €
16e et 17e 49 550 €
18e à 20e 43 100 €
21e à 23e 37 450 €
24e à 27e 32 600 €
28e à 31e 28 350 €
32e à 39e 24 650 €
40e à 55e 21 450 €
56e à 71e 18 650 €
72e à 95e 16 200 €
96e à 119e 14 100 €
120e à 143e 12 250 €
144e à 183e 10 650 €
184e à 223e 9 250 €
224e à 239e 8 400 €

Les 10 pays les plus représentés

Nationalités
Un total de 65 pays sont présents sur l'EPT Paris, et il n'y avait aucun suspens quant à la nationalité qui terminerait en tête. Mais on notera tout de même que la France est chaque année numéro 1 aussi sur les des deux autres plus grosses étapes de la saison, celles de Prague et Barcelone.

Pays Joueurs %
France 341 29,42%
Italie 61 5,26%
Allemagne 60 5,18%
UK 59 5,09%
Espagne 43 3,71%
Pays-Bas 38 3,28%
Brésil 36 3,11%
USA 36 3,11%
Portugal 33 2,85%
Roumanie 30 2,59%

Les 10 plus gros Main Event PS de l'histoire

EPT Paris
Ces chiffres impressionnants vous feront peut-être vous exclamer : "Ha, mais ils sont cons à l'EPT ! Pourquoi ils ont attendu presque 20 ans pour enfin organiser un festival à Paris ?" A ceux-là, on répondra : calmons-nous, ils ne sont pas si cons. Ils n'auraient pas pu obtenir de tels chiffres ni en 2004 (année de naissance de l'EPT), ni en 2010, ni en 2015. Car ce n'est que depuis quelques années (2019, si je ne dis pas de conneries) que les clubs de jeux parisiens ont la possibilité de recourir au "déport de licence", un dispositif légal leur permettant d'organiser des tournois de poker hors de leurs murs (sachez-le : tous les clubs de Paris sont bien trop petits pour accueillir un tournoi rassemblant plus de 1 000 joueurs). Le Covid étant venu bousculer les projets de toute la planète en 2020, ce n'est qu'en 2023 que PS a pu véritablement mettre à exécution ses plans pour un EPT à Paris.

Faisons confiance à l’avenir, et rêvons d’une édition 2024 où les problèmes de capacité auront été réglés : dans ce cas, Paris pourrait bien ravir à Barcelone son titre de capitale européenne du poker !







































































Année Tournoi Inscriptions Dotation
2022 EPT Barcelone 2 294 11 125 900 €
2019 EPT Barcelone 1 988 9 641 800 €
2018 EPT Barcelone 1 931 9 365 350 €
2016 EPT Barcelone 1 785 8 657 250 €
2015 EPT Barcelone 1 694 8 215 900 €
2023 EPT Paris 1 606 7 708 800 €
2011 PCA 1 560 15 132 000 €
2010 PCA 1 529 14 831 300 €
2014 EPT Barcelone 1 496 7 255 600 €
2009 PCA 1 347 12 674 000 €

Cette paire de 9, elle est devant

Main Event 5 300 € (Day 2)

Jonathan Pastore
C'est un joli double-up que s'est offert Jonathan Pastore juste avant la fin du Level 13. Le jeune champion WSOP est assis en petite blinde et trouve une pocket paire de 9. Tous les joueurs avant lui rendent leurs cartes au croupier : Pastore n'a donc que la grosse blinde dans son viseur, qu'il cible avec une grosse relance à 8 500 (les blindes sont encore à 1 000/ 2 500). C'est payé par la BB.

Peu de flops sont véritablement satisfaisants lorsqu’on joue une paire de 9, mais celui-ci en est un : 853. Le Français c-bet 12 500 : son adversaire veut voir la quatrième carte. Elle sera tout aussi innocente que les trois précédentes : un 3. L’horizon est dégagé : Pastore peut continuer à miser, à hauteur de 22 000. Son adversaire est décidément collant : on verra la rivière.

Un 3, encore un. Il y a tellement peu de mains dont Pastore peut avoir peur (elles se résument à : une paire de 8, une paire de 5 et un improbable combo contenant un 3) qu’on lui en voudrait de ne pas faire tapis. Voilà qui est fait, pour plus de 100 000. Snap-call de la BB, qui est couvert : on craint un instant le pire. Mais non : l’adversaire retourne 98.

Et c’est comme ça que Jonathan Pastore grimpe à plus de 270 000, largement au-dessus de la moyenne, alors que les places payées se rapprochent furieusement (297 restants pour 239 payés). « C’était vraiment le board le plus clean pour faire tapis », sourit-il.

Ici c’est pas riche

Main Event 5 300 € (Day 2)

Davidi Kitai
Avant d'aller, déjà, se mettre en ordre de marche pour la bulle, un petit point sur ceux qui ne verront pas la couleur de l'argent sur le Main Event de l'EPT Paris : Thomas Eychenne, Galen Hall, le vainqueur du Super High Roller Chris Brewer, Nicolas Vayssieres, Sylvain Loosli, Paul-Francois Tedeschi, Paul Guichard, Paul Amsellem, Jimmy Kebe, Adrien Delmas, Serge Chechin, Antoine Saout, Julien Loire; Eric Sfez, Davidi Kitai, Mustapha Kanit, Juan Pardo, Joao Vieira...

De la Million Week au Main Event EPT

Main Event 5 300 € (Day 2)

Latinois
120 445 € : c'est la somme qu'a gagné Malo Latinois la semaine dernière en remportant la Million Week sur Winamax. Assis aux tables de cet EPT, "MysteryMalsy" nous confie avoir vécu un tournoi de rêve : "J'étais chipleader au Day 1, au Day 2, au Day 3... J'ai run comme Jésus. A la fin du Day 2, j'avais deux fois plus que le deuxièm ! Au Day 3, je n'ai jamais quitté le top 20. Et en finale, j'ai gagné un coup avec deux Dames contre deux Valets à trois joueurs restants..." Alors le Parisien, après ce premier gros résultat d'envergure sur notre site, a décidé de battre de fer tant qu'il est chaud et de se faire kiffer en se payant un premier EPT : "Je voulais le faire, mais c'était trop cher pour moi. En finale de la Million Week, j'ai fait comme si le prizepool contenait un ticket à 5 300 €..." Pourtant, Malo n'est pas ce qu'on peut appeler un joueur très expérimenté. "J'ai découvert le poker il y a trois ans, en jouant des parties à 2 € dans les chambres d'étudiant de mon école d'ingé. Je n'ai pas lâché depuis. J'ai regardé des vidéos, et j'ai quitté mon taf il y a un an pour me mettre sérieusement au poker." Depuis, le joueur de 26 ans a disputé quelques tournois live à 500 €, mais ne compte pas trop brûler les étapes : "Vegas ? Je n'ai pas la bankroll, et je préfère me faire coacher et progresser encore avant d'y aller." En attendant, on le retrouvera certainement aux tables du WiPT la semaine prochaine...

Matthieu Teffaud, lui, ne joue lui non plus jamais d'EPT en temps normal. En fait, il ne joue des gros tournois que s'il se qualifie, ce qu'il avait réussi en gagnant le championnat Red Cactus (une compétition de poker gratuite jouée dans les bars) en 2021, et un package pour le Main Event des WSOP 2022 (il n'avait pas atteint les places payées). Il nous explique qu'il a donc remporté une autre compétition gratuite pour se retrouver ici ! "J'ai gagné les deux plus gros packages de l'année, pour un montant de 20 000 €, explique le membre de la Team Maison-Laffite. Là, j'ai une grosse enveloppe pour les frais, alors que le RER me coûte 4 €..." Sinon, Matthieu confie avoir joué sur des tables de cash game en 2/4 €, et se débrouille très bien sur cet EPT, alors que l'on s'approche de la bulle (239 ITM), grâce notamment à un carré de Huits : il pointe au dessus de l'average. En tout cas, Matthieu vit à fond le moment : "Je me régale. Hier, il y avait six pros à ma table, dont Nicolas Vayssières, que j'avais déjà joué au Main Event WSOP. Je prends des photos... Là, il y a le champion du monde 2019 Hossein Ensan à ma table ! " Sans oublier Dzmitry Urbanovich... En tout cas, pas question pour Matthieu de changer ses habitudes, même en cas de place payée : "Il y a la grande finale Red Cactus en mars. Je ne retournerai à Vegas que si je la gagne..."

Manzone
Vegas et le Main Event, Maxime Manzone les découvrira lui à coup sûr cet été, en tant que Team Pro Winamax. En attendant, le Top Shark 2023 prend de l'expérience et fait progressivement grimper son tapis : après avoir démarré le Day avec 89 000, il est assis derrière 150 000 jetons. "Mais je suis descendu à 45 000 en début de journée, nuance le Cannois. "J'ai survécu avec quelques resteals, puis j'ai gagné un grop coup pour doubler. Je relance avec 8-6 suité au cut-off, et le bouton et la big blind défendent. Sur le flop 9-7-2 avec un flush draw, on check tous, et la BB mise 4 000 sur le turn 4 qui ouvre un second flush draw. La river est un 10, et il open-shove en overbet pour 40 000 ! Je snap avec ma quinte, il montre deux paires..." De quoi remettre Jokeezy06 en selle, lui qui était fatigué hier soir mais confie avoir dormi le plus tard possible ce matin. Et il faudra être en forme à cette table qu'il qualifie de "dure", même si on ne reconnait personne à part le Français Jeremy Marciano. Voilà en tout cas une bonne préparation pour ses premiers WSOP dans quelques mois.

Vieira
En revanche, on le savait déjà, s'en est fini pour son coéquipier Joao Vieira dans ce Main Event, tout comme pour Eric Sfez : "J'ai perdu 66 contre deux Rois, puis la main suivante deux As contre deux Valets, qui finissent en quinte..." Eric hésitait à buy-in le Mystery Bounty à 3 000 €. Parmi les derniers bustos, on retrouve également Marle Cordeiro, Juan Pardo (photo), Steven Warburton, Parker Talbot, Alexandru Papazian, Jimmy Armougom, Mihails Morozovs, Boris Kolev, Jules Dickerson, Nasrodin Pirmamod, Ekrem Sanioglu, Serge Chechin ou encore Benny Kneepkens.

Pardo

Tableau de bord Il reste 302 joueurs sur 1 606 entrées 6 minutes à jouer au level 14 (blindes 1 000/2 500 BB Ante 2 500) Moyenne : 159 536

Ils ne craignent pas la bulle

Main Event 5 300 € (Day 2)

On vous montre les cinq plus gros tapis repérés au tout début du Level 14 (1 500 / 3 000, ante 3 000)

David Tous
Installé aux côtés de Bruno Fitoussi, l'Espagnol David Tous (560 000) est en passe de signer son premier ITM sur un Main Event.
Rostyslav Sabishchenko
Rostyslav Sabishchenko nous vient d'Ukraine : son palmarès en live reste à constuire. Et si sa première vraie grosse perf' était prévue à Paris ? Avec ses 560 000 à 280 joueurs restants, il tient le bon bout.
Teun Meulder
Vainqueur du premier High Roller du festival, le hollandais Teun Meulder était déjà chip-leader au Day 2. Six heures plus tard, on le recroise avec 520 000.
Lianmin Bai
Lianmin Bai (490 000) affiche le drapeau de Kong-Kong sur son palmarès, mais 100 % de ses résultats live ont été signés à Paris. Le plus récent ? Une troisième place à 100K euros sur l'étape WPT DeepStacks organisée par le Club Pierre Charron juste avant le Covid, en février 2020.
Ruslan Volkov
Un autre Ukrainien dans le Top 5, avec 505 000 : Ruslan Volkov. Il est tout à droite sur cette photo que Caroline Darcourt trouve super car "on voit qu'il y a du monde". C'est pas faux, Caro.

C’est tout Idir

Main Event 5 300 € (Day 2)

Idir
Idir Haiche : un nom qui vous dit forcément quelque chose si vous suivez un tant soit peu l'actualité du poker parisien. Surtout ces derniers temps, car notre reg des clubs de jeux enchaine les belles perfs. Une victoire sur le High Roller du WPT Prime pour 103 000 €, une 16e place sur le Main Event de ce même WPT Prime, ou encore la 8e place du FPO Paris, pour déjà six places payées répertoriées en 2023 : pas mal, non ? Et sur ce festival, Idir confie avoir réussi 100 % de places payées pour le moment, avec une 100e place pour le Main Event FPS pour 3 460 €, et une 35e place sur le FPS High Roller, pour 6 750 €.

Pour aborder la bulle, Ie Français dispose d'une vingtaine de blindes. "Faut que ça tienne, nous expliquait-il avant le dinner-break. Mais c'est ma vitesse de croisière !" Idir était mieux loti bien auparavant, mais a perdu le coup suivant en bataille de blindes : la SB relance pour 2 big blinds, et Idir complète en BB avec Q-10. Sur le flop Q-2-2, il paye une mise pour un tiers du pot. Sur le turn, la SB check, Idir bet, mais s'entend annoncer tapis pour 80 000. "C'est très compliqué de passer ici", explique Idir, qui couvre son adversaire et s'aligne donc pour se voir montrer K-Q. "Maintenant, on bricole," conclut le reg parisien, à la recherche d'une première place payée sur un Main Event EPT. Il n'en a peut-être jamais été aussi proche...

À noter qu'Alexandre Reard a également doublé peu avant le dinner-break, en remontant à près de 100 000 jetons avec Q-Q contre Q-J, et laissant Karim Lehoussine crippled.

Kassouf
Sonny Franco a en revanche été éliminé, tout comme Hossein Ensan, Stephen Song, Hugo Pingray, Eoghan O'Dea, Walter Treccarichi, Will Kassouf (photo) et Kévin Abecassis.

239 cris de joie, 1 seul d’effroi

La bulle éclate sur l'EPT Paris Main Event 5 300 € (Day 2)

EPT PAris
Les soucis d'organisation des premiers jours appartiennent au passé : c'est désormais un tournoi EPT tout à fait classique auquel nous avons affaire. La bulle que nous venons de vivre en est la preuve : longue, bordélique, joyeuse. Comme d'habitude ! Et on ne s'en plaindra pas. Pas moins de quatre joueurs sont parvenus à doubler leurs petits tapis durant la période de main par main, avec des temps morts interminables entre chaque showdown.
EPT Paris
Au final, le plus déçu des déçus du jour se nomme Pavel Plesuv. Le Moldave était pourtant en bonne position avec 86 sur un flop 638. Face à 45, il doit éviter 8 petites outs. Le turn J est sans danger... à l'inverse du 7 retourné sur la rivière. Applaudissements, stories Instagram, selfies, high fives : tu connais.
EPT Paris
Tout le monde (sauf Pavel Plesuv) peut remercier Harry Lodge : le Britannique a délivré la salle après une bonne heure de jeu au ralenti.
Paul Pires Trigo
L'un des héros de cette bulle se nomme Paul Pires-Trigo. Le vétéran de Winamax a pris tout son temps pour mûrir dans sa tête un hero call splendide à deux places de l'argent. On est bout d'un board 4A8K5 et Proscoo se voit demander son tapis par son voisin de droite au gros stack, l'Anglais Kamal Joshi. Les minutes défilent, l'attente est interminable mais Pries-Trigo ne décevra pas les spectateurs, finissant par engager le reste de son stack (presque 100 000) avec juste la top-paire, A10. Bien vu : Joshi ne peut montrer qu'un bluff, typique de cette phase de la partie : QJ. Un pot de 290 000 pour Paul Pires-Trigo, bien plus que la moyenne.
Gaëlle Baumann
Autre bonne affaire de la bulle, celle réalisée par Gaëlle Baumann. Un peu plus facile à conclure, celle-là : alors qu'il reste dix joueurs à bust, O RLY relance UTG. Tout le monde passe jusqu'à la petite blinde qui envoie son tapis. Gaëlle a payé avant d'avoir eu le temps de cligner des yeux, et pour cause : elle a trouvé deux Rois. Face à As-Roi, elle ne tremblera guère, le flop apportant directement le dernier Roi du paquet pour lui offrir un pot de 280 000.
Maxime Manzone
Premier tournoi EPT... en fait, premier tournoi pro tout court pour Maxime Manzone, et essai largement transformé, un mois après sa victoire sur la Top Shark Academy. Le dernier arrivé dans le Team W franchit la bulle avec un stack quelque peu réduit, mais maintenant que le min-cash à 8 400 euros est sécurisé, tous les espoirs sont permis.
Alexane Najchaus
Premier ITM EPT pour Alexane Najchaus aussi, après une première tentative à Londres, qui s'était arrêtée bien trop vite. "Je préfère oublier Londres, c'est comme si le tournoi n'avait pas existé. Paris, c'est mon premier vrai EPT.", rit-elle.
Matas Cimbolas
C'est un Matas Cimbolas quelque peu agacé que l'on a observé durant la période de main par main/. Le Lituanien se plaignait que ses adversaires ne lui laissaient pas assez de temps pour réfléchir à ses décisions. Avec son short-stack, il jouait évidemment le jeu du "stalling", typique de la bulle. Sa bonne humeur est cependant vite revenue.
EPT Paris
L'Américain Peter Moore s'est, lui aussi, retrouvé à tapis au flop contre un tirage par les deux bouts. Sauf que ses Deux Dames ont tenu.
EPT Paris
On célèbre à chaque fois le bubble boy, mais rarement celui qui l'a précédé vers la sortie. Hommage donc à Javier Zarco, victime à 241 restants du plus classique des classic flips : deux Dames contre As-Roi.
EPT Paris
Le sauvetage d'Orpen Kisacikoglu vaut son pesant de cacahouètes : all-in avec AQ, il fait face à un KK qui trouve un troisième Roi dès le flop. Qu'à cela ne tienne : le croupier retourne quatre piques lui permettant de rester en vie. Un coup de pot d'une valeur inestimable !
Adrian Mateos
Possédant le plus gros stack de la table télé, Adrian Mateos a franchi la bulle avec le pilote automatique enclenché. Relance, relance, relance... Il est facile ce jeu, en fait !

Paris est une fête

174 joueurs, tous payés, franchissent le deuxième tour Vétérans de l'EPT avec 14 ITM chacun, Gaëlle et Adrian montreront le chemin à deux nouvelles recrues signant leur premier résultat sur le circuit européen Main Event 5 300 € (Fin du Day 2)

Bulle EPT Paris
Fini de polémiquer : il était temps de célébrer. Malgré les limitations de l'organisation, au bout du compte la toute première visite de l'EPT se sera montrée à la hauteur des attentes : 1 606 inscriptions formant le sixième plus gros Main Event de l'histoire du circuit, et le meilleur démarrage d'une nouvelle étape, toutes villes confondues. Pour fêter ça, la distribution des 7,7 millions d'euros de dotation a commencé dès aujourd'hui. Tout le monde n'a pas pu trinquer, bien sûr, mais sur le coup de 22 heures, lorsque la bulle a enfin éclaté dans un joyeux foutoir (le Moldave Pavel Plesuv fut le dernier joueur non payé), tous les habitués pouvaient en convenir : aussi bien en termes d'atmosphère, d'organisation que de dotation, cette version parisienne de l'EPT n'avait plus grand chose à envier à ses grands frères tchèques, espagnols ou monégasques.

La bulle a provoqué l'entrée dans les places payées de 239 joueurs. Mais jeudi, ils ne seront que 174 sur la ligne de départ du Day 3. Un nouveau marathon débutera : celui menant à la table finale. Quatre pros du Team Winamax sont dans les starting blocks…

Team Winamax fin du Day 2 EPT Pairs
La symétrie est parfaite. Aujourd'hui, Gaëlle Baumann et Adrian Mateos ont fêté leur 14e ITM sur un Main Event de l'European Poker Tour. À leurs côtés se pressaient deux joueurs ouvrant tout juste leur compteur sur le circuit majeur du continent : Alexane Najchaus et Maxime Manzone, deux des recrues les plus récentes au sein du Team Winamax. L'ancien et le nouveau. Le mentor et l'élève. L'expérience et la découverte. Écoutons le dernier arrivé, Maxime : "Ça me rend très heureux. Je n'ai pas pu spécialement me préparer pour mon premier Main Event EPT, car c'est un tournoi unique, très deep et en 8-max. Mais j'ai travaillé mon mental et je me suis reposé. Je me sens bien depuis le coup d'envoi, et j'ai l'impression de jouer un bon poker. J'ai discuté avec Joao, il m'a conseillé de rester calme, de ne pas stresser pour rien. Les joueurs du Team, ils sont très forts de ce côté, donc c'est très cool de les avoir à mes côtés pour affronter ce premier gros tournoi." Le Top Shark 2023 sera au Day 3 avec 25 BB.

En termes d’expérience, Alexane n’a qu’un EPT d’avance par rapport à Maxime. « J’ai été éliminée très vite à Londres, après un niveau à peine. Mais je n’y pensais pas du tout en démarrant l’EPT Paris. Chaque jour est un nouveau jour ! » En plus de découvrir le circuit live, Alexane apprend aussi à dompter un nouveau format. « Je n’ai pas changé ma routine en Expresso, je continue d’en jouer entre 10 000 et 15 000 par mois. Mais je me fais désormais coacher en MTT, et le Team est très important aussi. Des joueurs comme Mustapha et Romain m’aident beaucoup. Ce que j’adore, c’est que tous les spots en MTT sont intéressants. Grosso modo, chaque situation qui se présente est une nouvelle situation pour moi. Par exemple, la bulle aujourd’hui : c’était la première fois que j’étais en situation de pression ICM. » Cela fait beaucoup de choses à intégrer en peu de temps, mais avec ses 36 BB, Alexane est pour le moment satisfaite : « Je n’ai regretté aucun de mes calls, et aucun de mes folds. »

14 ITM chacun sur un Main Event EPT pour Gaëlle et Adrian, donc. Mais avec des palmarès différents. La première cherche encore un titre, ne cessant d’améliorer son meilleur classement d’année en année (26e à Barcelone l’été dernier), tandis que le second est parvenu à remporter l’un des plus beaux dès ses premières années sur le circuit (Monte Carlo, 2015) : depuis, on ne l’y a jamais revu en finale. Ayant trouvé un spot de double up en or avant la bulle (KK vs AK), Gaëlle a ensuite gagné des coups, perdu des coups, bref joué des coups, pour se stabiliser un peu en dessous de la moyenne - on la retrouvera au Day 3 avec 45 BB. Adrian, de son côté, a enchaîné les tables. « J’ai changé trois ou quatre fois, mais au début il ne s’est pas passé grand-chose. Puis, coïncidence folle : je me retrouve à la même table qu’au Day 1, et au même siège : 17/5. C’est là que je vais rester le plus longtemps. Je monte à 300 000, mais je tombe ensuite à 130 000, j’ai perdu un très gros flip et quelques autres mains. Mais quand la bulle est arrivée, j’avais remonté et je suis arrivé en table TV avec le plus gros stack. Je n’ai pas joué de gros pots au final, je n’avais vraiment pas de cartes à la bulle. » Après avoir enchaîné tous les High Rollers au programme depuis une semaine, on ressent forcément un changement de température sur un Main Event à 5 300 euros l’entrée « seulement ». "Le niveau est beaucoup plus faible. J’ai l’habitude. Avoir plusieurs amateurs à table est appréciable. J’ai toujours eu des bons résultats sur les Main Events, je pense que c’est là que mon edge est le plus gros. J’arrive à bien lire mes adversaires, même quand je ne les connais pas. Mes instincts sont bons. Juste en regardant comment ils s’habillent, comment ils se comportent ou comment ils parlent, je peux deviner s’ils sont serrés, agressifs, s’ils vont folder beaucoup ou non, s’ils ont peur ou non. Tout le poker est là-dedans : adapter sa stratégie. En partant d’une solide base théorique, mais toujours en s’adaptant, car le jeu change tout le temps."

Le Top 10

Chip leader
Découvert en milieu de journée avec un stack dépassant le demi-million, Rostyslav Sabishchenko a fait mieux que tenir bon : l’Ukrainien inconnu de nos services a consolidé son chip-lead et part se coucher avec quasiment le double.























































Rostyslav Sabishchenko Ukraine 900 000
Harry Lodge UK 845 000
Niklas Astedt Suède 812 000
Frederik Thiemer Allemagne 786 000
Fabrice Bigot France 764 000
Omar Del Pino Espagne 703 000
Alexandros Kolonias Grèce 653 000
Aurelien Russo France 633 000
Andrew Lichtenberger USA 631 000
Mark Roovers Pays-Bas 624 000

38 Français au Day 3

Fabrice Bigot
Le meneur du clan tricolore est peut-être bien l'un des meilleurs joueurs du moment : Fabrice Bigot. Rencontré l'été dernier à Las Vegas (sur Winamax, on le connaissait virtuellement depuis des lustres), le fan d'escalade n'a fait que monter en puissance depuis son deep run sur le Main Event des WSOP. Trois semaines après sa plus grosse victoire en live à ce jour (le Main Event du WPT Prime au club Circus), celui qui ne cache pas ses ambitions démesurées - jouer les Super High Rollers du circuit Triton - entamera le Day 3 avec 150 blindes.

Fabrice Bigot 764 000
Aurelien Russo 633 000
Mohamed Mokrani 566 000
Mathieu Di Meglio 363 000
Alexis Lucarini 360 000
Malo Latinois 354 000
Karim Abdelmoumene 352 000
Bernard Vu 348 000
Florent Estegassy 330 000
Parham Ahoor 318 000
Olivier Temam 303 000
Maxime Parys 290 000
Miroslav Alilovic 283 000
Corentin Ropert 283 000
Johan Guilbert 270 000
Yannick Cardot 252 000
Laurent Cessy 241 000
Paul Pires Trigo 237 000
Gaelle Baumann (Team Winamax) 224 000
Virgile Turchi 207 000
Matthieu Teffaud 200 000
Alexane Najchaus (Team Winamax) 179 000
Mathieu His 178 000
Jonathan Pastore 173 000
Sacha Rymland 168 000
Laurent Saint-Bertin 134 000
Sami Bechahed 129 000
Maxime Manzone (Team Winamax) 126 000
Yehouda Marciano 125 000
Benjamin Chalot 121 000
Julien Rouquet 121 000
Vincent Cavailles 114 000
Idir Haiche 112 000
Souhayel Djaballah 104 000
Arthur Conan 83 000
Christophe Pommier 54 000
Antonin Teisseire 52 000
Sacha Zaffran 27 000

Tableau de bord 174 joueurs restants (sur 1 606 inscrits) Blindes : 2 000 / 5 000 BB ante 5 000 Tapis moyen : 277 000 Prix assuré : 10 650 €

Nick Petrangelo
Pour trouver au classement les noms ronflants du circuit international, il faut scroller un peu. Nick Petrangelo (photo) sera au Day 3 avec un peu plus que la moyenne (330 000), suivi par Benny Glaser (284 000), Roberto Romanello (246 000), Sam Greenwood (215 000) ou encore Ben Heath (210 000).
Omar Del Pino
Son nom à lui est gravé dans l'histoire de Winamax : vainqueur du premier WPO Madrid en 2022, l'Espagnol Omar Del Pino pointe dans le Top 10 avec ses 703 000.
Arnaud Enselme
Un petit min-cash et puis s'en vont pour Arnaud Enselme (photo), Mercedes Osti, Bruno Fitoussi, Damien Le Goff, Jérôme Zerbib, Sam Grafton, ou encore Alexandre Réard. Tous ont quitté le Main Event durant l'hécatombe ayant suivi la bulle.
Paul Guichard
La place a manqué pour fêter le plus gros tournoi EPT de l'histoire (hors Barcelone) : il y en a beaucoup qui n'ont pas pu trinquer autour d'une place payée. Citons Paul Guichard (photo), Martin Kahbrel, Nico Vayssières, Martin Jacobson, Alejandro Lococo, Sylvain Loosli, Davidi Kitai, Joao Vieira, Mustapha Kanit, Jimmy Guerrero, Antoine Saout.
Benny & Yu
Terminons avec les deux Français qui sont tout le temps en finale : Benny et Yu, pourvoyeurs de divertissement tordant et gratuit tous les jours sur le canal Twitch de PokerStars France. Ils commenteront la première table télé du Day 3 jeudi dès 12h30. Bien entendu, on sera là aussi !

Benjo