PokerStars EPT Monte-Carlo 2023-Tournois annexes - Super High Roller 100K€

[BenjoDiMeo]

La maquina roule pour le doublé

Adrian Mateos chauffe le moteur au Day 2 du Super High Roller à 100 000 €. Tenant du titre, notre Team Pro espagnol s'invite encore dans le haut du chipcount, alors qu'on a perdu la motié des 37 participants.

Super High Roller 100 000 € (Day 2)

Beaucoup de belles cylindrées dans les rues de Monaco. Aston Martin, Ferrari, Mercedes… Mais dans les allées du Sporting, la machine la plus performante est espagnole, avec sur le capot, un W rouge.

L’année dernière, Adrian Mateos faisait parler sa pointe de vitesse, malgré la concurrence féroce des Berlines (Marius Gierse), ou des sportives biélorusses (Mikita Badziakouski). Pour cette nouvelle course, les plus grosses écuries sont sur le paddock du Sporting.

En pole position sur la grille du Day 2, Kayhan Mokri, Stephen Chidiwick, ou encore Orpen Kisacikoglu. Sur la première séance de qualifications, Adrian a déjà connu de belles sensations, avec un stack pointant à 457 000 avant le coup de feu de ce dimanche.

Les nouveaux réglages portent déjà leur fruit. En à peine une heure, Adrian Mateos comble l’écart sur la tête de course, avec un dépassement superbe sur Seth Davies, qui heurté la maquina espagnole, pour finir sur le bas-côté.

Open Adrian 13 000 (sur 3 000 - 6 000), et Seth Davies envoie le 3-bet depuis la grosser blinde. 60 000 pour suivre, ce que fait Mateos. Le flop vient A54. C-bet 18 000, payé, et les deux joueurs check sur la turn 3. L’action repart sur la river J. Check-Davies, bet 100 000 de Mateos… Et check-raise tapis 219 000, payé en quelques secondes.

Davies montre K10, un coup de volant bien audacieux, qui se crash en bonne et due forme sur le AA de Mateos. 780 000 pour le champion en titre, définitivement en course pour le back-to-back.

Un pharmacien prêt à anesthésier du top reg mondial. Jean-Noël Thorel remet le couvert dans ce Super High Roller, à une table plutôt soft : Justin Bonomo, Steve O'Dwyer, Nick Petrangelo, Christoph Vogelsang, Jenya Gavrilovich et Alex Kulev.

Pay-out :

1er : 1 238 440 € 2e : 807 700 € 3e : 556 400 € 4e : 412 800 € 5e : 323 100 € 6e : 251 300 €

[BenjoDiMeo]

La bulle attendra demain

Adrian se qualifie pour le dernier jour, mais sans avoir réussi à éliminer le principal point d'interrogation : la bulle.

Super High Roller 100 000 € (Fin de Day 2) - 7/37 joueurs

Alex Kulev reviendra au Day 3 dans la peau de chipleader

Les organisateurs ont été clairs dès le début : ce Day 2 se jouera jusqu'à la bulle, ou jusqu'à ce que nous ayons terminé 10 niveaux de jeu, selon ce qui survient en premier. À défaut d’atteindre l’argent, c’est le dixième niveau de la journée qui a mis fin à l’action. Une tentative très timide de poursuivre le jeu a vite été écartée par Mikita Badziakouski. "Je vais dormir. La discussion est close ».

Pour aller dans son sens, le Biélorusse avait déjà été auteur de la dernière élimination du jour. Un flip des plus classiques contre Timothy Adams. AK pour le Canadien contre QQ de Mikita. Un low board, et Timothy Adams terminait 8e, sans aucun prix à la clef.

Pendant ce temps, Adrian Mateos a fait le dos rond. En position de shortstack, il n'a cessé d'appuyer sur le bouton fold, en attendant que les autres s’éliminent entre eux. Martirosian et Mikita se sont parfois affrontés, tout comme Martirosian et Kulev, mais de l'autre côté de la table, où se trouvaient Suvarna, Ben Heath et Orpen Misacikoglu, personne ne bougeait d’un poil.

Quoi qu'il en soit, la bonne nouvelle est que nous aurons toujours Adrian Mateos sur ce Day 3 qui décidera de tout. Comme l’année dernière, il sera sur le Final Day du plus princier des tournois monégasque, mais dans une situation très différente de celle de l’année dernière, où il était arrivée en tête, avec 150 blindes et un monde entre lui et les autres. Cette fois-ci, il partira de la position short-stack : " Je n'ai pas envie de me manger la bulle, surtout pas en streaming, pourquoi mentir. C'est dommage d'avoir été card-dead pendant si longtemps. Je n'ai pas joué une seule main depuis que je me suis couché contre Alex Kulev, et au final les blinds m'ont grignoté petit à petit. Mais bon, je suis toujours là, donc je suis optimiste et je vais continuer à me battre", a déclaré le champion en titre.

Traduit de l'Espagnol par Fausto

[BenjoDiMeo]

‹ Seulement › 323 patates pour Mateos

Après avoir lui-même fait éclater la bulle, Adrián Mateos tombe en cinquième position sur le plus prestigieux des tournois de cet EPT Monte-Carlo. Pas de quoi sauter au plafond pour l'Espagnol, qui encaisse tout de même un gain de 323 100 €, avant de jumper directement sur le Main Event.

Super High Roller 100 000 € (Day 3)

Le back-to-back rêvé n’aura pas lieu. Dans une finale de shortstacks à haute pression, Adrián Mateos a tout donné pour tenter d’aller chercher le doublé. Il se contentera d’une cinquième place, pour un gain non négligeable de 323 100 €. La performance est belle, mais quand on connait l’état d’esprit du champion espagnol, aucune autre place que celle du vainqueur ne peut pleinement le satisfaire.

Adrián Mateos se souviendra tout de même qu’il aurait pu repartir bredouille. Avec 7 joueurs au départ de ce Day 3, pour six places payées, les finalistes savaient la pression qui pesait sur leurs épaules. Enfin, sauf Mikita Badziakouski et Alex Kulev qui possédaient un tapis trois fois supérieur à ceux de leurs adversaires.

En revanche, Adrián Mateos, Orpen Kisacikoglu, Artur Martirosian, Santosh Suvarna et Ben Heath, tous en dessous des quinze blindes, avaient le même objectif en tête : Ne pas terminer bubble-boy du tournoi.

Mikita et Kulev en profitent allègrement pour écraser les shortstacks. Santosh Suvarna est le premier à prendre ses responsabilités et trouve le double-up sur un flip As-Dame contre le 77 du Bulgare. Une mauvaise nouvelle pour Mateos, désormais chiploser de la table, avec 8 blindes devant lui.

Le sort de l’Espagnol se jouera sur un flip. Open shove UTG de l’Indien, redescendu au même stack que Mateos. Avec AJ, Adrian estime que le moment est venu. Re-shove, avec une petite blinde de plus que son concurrent direct, qui tient 99. Le flop AJ7 est agréable et deux briques plus tard, Santosh Suvarna faisait la bulle du tournoi assurant à aux six survivants un prix de 251 300 €.

Avec 15 blindes de moyenne, l’ICM pèse sur les shortstacks, qui se regardent en chien de faïence et attendent les grosses mains pour envoyer la sauce. Orpen Kisacikoglu croit trouver le bon spot sur un énième all-in du chipleader Badziakouski. Pas de chance, le Biélorusse tient AK et terminera en flush pour dessiner le “Final Five”.

Lanterne rouge, à égalité avec Artur Martirosian, Adrian Mateos se retrouve dans un spot délicat en duel de blindes. Open shove de Ben Heath, pour les 6 dernières blindes restants à l’Espagnol. Mateos utilise quelques time Bank. Avec K3, le spot est "close", mais Mateos décide de payer. Ben Heath est bien devant avec son A9. Adri ne trouve rien à se mettre sous la dent sur le board Q1027J. On se contentera d’une cinquième place, pour 323 100 €.

Pour le commun des mortels, la somme est colossale. Pour Adri, ça sera quelques buy-in de High Roller d’avance sur le prochain festival. « Ça aurait pu être pire, et ça aurait pu être mieux, c’est OK » commente Mateos. Une joie mesurée, qui confirme tout de même la bonne forme d’Adrian sur ce début d’année.

Pas le temps de gamberger, la máquina est déjà sur la piste du Main Event. Laurent Chenet a eu le plaisir de voir débarquer le champion juste à sa droite. À peine après avoir déposé les armes, Adrian repart à l’assaut.

[BenjoDiMeo]

Premiers millionnaires

On est tombé sous la barre des 80 joueurs. La moyenne continue de monter et plusieurs grinders possèdent désormais des stacks qui se comptent en million de jetons. Petit tour en images.

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Irrésistible depuis le début de journée, Maduka Meragal a été placé en table télévisée aux côtés de son compatriote Parker Talbot et de Florian Guimond. Le joueur vient encore de trouver top set sur la turn pour entailler une belle portion du stack du Biélorusse Kiryl Asaulenka. Sur cette même table télé, Michael Watson possède également un tapis à sept chiffres.

Le fameux adepte du limp-reraise. Demandez-donc à Romain Lewis. Le Français s’est fait prendre dans un set-up imparable, initié par le move fétiche de Kenan Taylor, qui tenait alors deux As. Le Britannique poursuit sur cette même stratégie, en enchainant les limp-call et limp-re-raise depuis le début de parole. Voilà une tactique bien audacieuse, qui réussit pour l’instant bien au jeune anglais : 1 100 000, pour ce joueur, jusque-là inconnu au bataillon.

Grinder des hautes limites online, Markkos Ladev apparait pour la première fois cette saison sur les grandes étapes du circuit Live. Auteur de deux ITM à Paris sur le Main Event et le High Roller, l’Estonien fait encore mieux sur cette édition monégasque, avec près de trois averages à 75 left.

Le prince Harry possède déjà quelques deep runs Main Event EPT au compteur. Finaliste à Prague en 2017, à Londres en 2022 et récent demi-finaliste à Paris, Harry Lodge se retrouve une nouvelle fois à quelques encablures d’un Day 4 EPT. Le Britannique a fait très mal à notre contingent francophone, en s’offrant depuis ce midi les scalps de Sylvain Loosli et Davidi Kitai. Posté à la gauche d’Erik Seidel, il approche désormais le million de jetons soit un peu plus de 110 blindes.

2e au chipcount hier soir, Pieter Aerts continue d'encaisser depuis le début de ce Day 3. Le champion du monde WSOP-Online, et vainqueur deux semaines après son sacre d'un 50 000 $ Triton, pour 1,4 million de dollars, fait partie du Top 5 provisoire : 1 150 000 pour le Belge.