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PokerStars EPT Barcelone 2023-Main Event - 3

Un jour 3 sans pression

Main Event - 5 300 € (Day 3

265 joueurs restants sur 2120 entrées

Niveau 16 - Blinds 2 000 / 5 000 Ante 5 000

salle

Les 303 joueurs qualifiés hier soir sont revenus à midi pour entamer ce jour 3, avec la garantie de repartir avec un chèque de 8 850 euros minimum. Et cette assurance a semble-t-il débridé fortement l'action aux tables car en moins d'une heure c'est déjà une quarantaine de joueurs qui ont pris la direction de la sortie. Si le temps n'est pas nécessairement propice à profiter de la piscine ou de la plage, un orage violent s'étant abattu sur la capitale catalane dans la nuit, les joueurs ont la possibilité de disputer l'un des encore nombreux tournois proposés au cours de ce festival. Comme par exemple ce Mystery Bounty à 3 000 euros de buy-in, auquel participera Miroslav Alilovic (photo), croisé dans les allées du casino.

Miro
Le Français Miroslav Alilovic éliminé hier au jour 2 sera à nouveau en jeu sur l'un des nombreux sides.

Parmi les premiers sortants, on recense l'Italien Gianluca Grimaldi qui était passé tout proche de l'élimination au jour 1. Il aura même atteint le second palier de paiement, avec un gain de 10 200 euros pour son parcours.

Parmi les 31 joueurs Français qualifiés pour le jour 3, plusieurs sont aussi tombés au cours de cette première heure de jeu : Jérôme Lopez, William Hani, Christophe Malaurie, qui saute les Dames contre les Rois préflop, Yann Perron ou encore Romain Dours,

On suivra bien entendu avec attention Antoine Labat, meilleure chance tricolore en jetons en ce début de jour (3ème au classement général), mais aussi les team pro Winamax toujours engagés, avec Leo Margets, Davidi Kitai, Romain Lewis et Mehdi Chaoui.

Le temps banque

Main Event - 5 300 € (Day 3)

208 joueurs restants sur 2120 entrées

Niveau 16 - Blinds 2 000 / 5 000 Ante 5 000

Tapis moyen : 305 000

Time Bank
Chaque joueur dispose de six cartes Time Bank de 30 secondes

Ce jour 3 va vite. Au second break de la journée, ce sont près d'une centaine de joueurs qui auront déjà été éliminés (105 précisément). Avec une journée de plus programmée par rapport à l'édition 2022, et une centaine d'inscrpitions en moins, il y a fort à parier que le calendrier initial soit quelque peu revu pour s'adapter au nombre de joueurs restants. Certains joueurs, notamment celles du vendredi et/ou du samedi, pourraient se terminer un peu plus tôt que prévu, afin de garder un contingent suffisant de joueurs sur les principaux paliers du tournoi.

Autre innovation de ce jour 3, l'apparition des Time Bank. Si les niveaux de jeu sont toujours d'une durée de 90 minutes, avec un break de 20 minutes entre chaque niveau, chaque joueur a reçu en ce début de journée six cartes de Time Bank, d'une durée chacun de trente secondes. Et une shot clock a été installée au siège du dealer. Chaque joueur a donc désormais trente secondes pour prendre une décision, et peut user à volonté de ses Time Bank, et dans la limite de ses six cartes.

Clock shot
Les croupiers sont désormais les maîtres du temps avec la Clock Shot

Kitai perd son flip mais bat le record

Main Event - 5 300 € (Day 3)

208 joueurs restants sur 2120 entrées

Niveau 16 - Blinds 2 000 / 5 000 Ante 5 000

Tapis moyen : 305 000

Davidi
Quelques minutes avant son élimination, on avait pu échanger avec Davidi sur son nouveau record avec un sourire.

Juste avant la pause, le Belge de la team pro Winamax Daivid Kitai est éliminé. Avec 79 000 jetons en début de journée, les temps allaient être durs et il n'y a finalement pas eu de miracle.

Face au Brésilien Gustavo Diaz Oliveira (photo), Davidi se retrouve à tapis avec AQ face aux 99 adverses. Dès le flop 938, les chances de Davidi tombent quasiment à zéro. Turn 5, river 10 et Davidi se lève sous l'oeil attentif de plusieurs caméras.

diaz

Avec cette élimination en 218ème position, pour un gain de 11 700 euros, Davidi bat le record du nombre de places payées en EPT ! Le détenteur de la Triple Crown avait ce record en ligne de mire depuis un moment. Détenu par le Norvégien Johnny Lodden, Davidi avait égalé la marque à Monaco avec sa place payée sur le Main Event de l'EPT. Avec cette nouvelle place payée à Barcelone, sa 23ème donc, il est désormais seul titulaire du record. De quoi le consoler de son élimination.

Ils sont éliminés

Main Event - 5 300 € (Day 3)

174 joueurs restants sur 2120 entrées

Niveau 17 - Blinds 3 000 / 6 000 Ante 6 000

Tapis moyen : 370 000

Parmi les derniers éliminés figurent les Français Sammy Berrehail, Fahd Boudaouine, Franck Makaci, Younes Hammouchi, Dylan Cechowski, Julien Martini mais aussi l'Américaine Maria Ho, l'Anglais Jack Sinclair ou encore l'ancien champion EPT Barcelone 2015 John Juanda.

Juanda
John Juanda sorti en 245ème position.

Sinclair
Jack Sinclair pourra promener son fétiche hippopotame sur les plages catalanes : il sort en 241ème position pour 10 200 euros.

Makaci
Si Antoine Labat fait toujours des étincelles sur ce Main Event, après avoir perfé sur le High Roller Estrellas (2ème pour 500 000 euros-, c'est terminé pour Makaci (à droite), éliminé en 215ème place pour 11 700 euros.

Flutur nec mergitur

Main Event - 5 300 € (Day 3)

152 joueurs restants sur 2120 entrées

Niveau 17 - Blinds 3 000 / 6 000 Ante 6 000

Tapis moyen : 418 000

flutur
"Allez Ryan, je te fais un Price mais surveille ton body langage" : Mircea (à gauche) décidera finalement de s'emparer de la totalité du stack de son adversaire, Ryan Price (à droite).

Avec environ 1,5 million de jetons, soit 250 BB, le Roumain Mircea Flutur ne fluctue pas vraiment et coule encore moins. En revanche, ce sont ses adversaires qu'il envoie par le fond, à l'instar de l'Israëlien Ryan Price qui vient de se faire sortir par Mircea. Après une bataille de relances, Ryan se met à tapis sur le 3bet roumain, pour environ 170 000. C'est payé très rapidement et Flutur retourne AK, bien devant le AQ adverse.

Mais sur le flop Q4A, un espoir revient, même si un flush draw s'ouvre également pour Mircea. Et après un turn qui ne change rien 8, la river 7 vient compléter la couleur et permet au Roumain d'engranger de nouveaux jetons. L'Anglais Benjamin Spragg, assis en siège 1, fait la grimace : tous savent qu'il sera compliqué de venir chatouiller celui qui est désormais à la place de chipleader de ce Main Event.

Avec 152 joueurs encore en lice, Flutur se donne un joli futur dans le tournoi.

Les Français font de la résistance

Main Event - 5 300 € (Day 3)

151 joueurs restants sur 2120 entrées

Pause - reprise au niveau 18 - Blinds 4 000 / 8 000 Ante 8 000

Tapis moyen : 418 000

Ylitalo
Robin Ylitalo est bien entouré, avec les Français Jean-Paul Pasqualini et Thomas Fougeron comme voisins.

Ils sont encore 151 joueurs, soit la moitié du field de ce début de journée (303 joueurs), il y a à peine quatre heures. Certains ne reviendront pas aux tables à l'issue du break, à l'instar de Thomas Fougeron, qu'on avait pris plaisir à retrouver hier aux tables du Main Event. L'ancien sponsorisé, l'un des pionniers du jeu en France, se fait finalement éliminé en 161ème position pour un gain de 13 450 €.

"J'ai envie d'aller le plus loin possible" nous avait-il confié un peu plus tôt dans la journée. Avec un stack limité à la reprise du jour 3, il ajoutait : "Je ne suis pas là pour jouer les paliers mais pour me faire plaisir et jouer mon jeu."

Mission accomplie pour Thomas, à qui on souhaite le maximum de réussite avec son club de basket du Portel. Allez la Côte d'Opale !

Installé en table TV secondaire, Thomas n'avait pas tiré la table la plus simple. Avec en partenaire de jeu Patrik Antonius, le Suédois Robin Ylitalo, Jean-Paul Pasqualini ou encore Antoine Labat, le niveau était élevé et chaque coup devait se jauger au cordeau. Antonius semblait avoir pris un certain ascendant sur la table et plusieurs passes d'arme avec Ylitalo ont tourné à son avantage.

Antonius
Patrik Antonius avait connu un début de tournoi poussif. Il a depuis fait parler son expérience et remonter des jetons, y compris à une table à forte densité avec Antoine Labat notamment.

Ont également été éliminés : les Français Slimane Mameche (151ème), Joackim Fissenko (156ème), Thibault Reverdito (166ème), Julien Mariani (169ème), le Brésilien Kelvin Kerber, ou encore Jeffrey Hakim.

Mameche
Slimane Mameche éliminé en 151ème position.

Le prochain éliminé repartia avec 13 450 euros.

La France compte encore 16 représentants, avec notamment Romain Lewis. Il est d'ailleurs toujours accompagné de l'autre team pro Winamax encore en lice, Mehdi Chaoui.

Jurcuta casse la Barac

Main Event - 5 300 € (Day 3) 116 joueurs restants sur 2120 entrées Pause - reprise au niveau 19 - Blinds 5 000 / 10 000 Ante 10 000 Tapis moyen : 548 000

A la table où siègent les Français Jimmy Guerrero, le runner-up de l'édition 2022, et Samuel Fournier, l'ambiance est à la détente et l'arrivée du Norvégien Mokri suscitent de nouvelles discussions conviviales. Si le Norvégien est présenté par Guerrero comme le boss de la table, le Norvégien tout récemment auréolé de sa victoire sur le très sélectif Super High Roller à 100 000 euros, remporté face à Jean-Noël Thorel, a un peu perdu de sa superbe. Avec un tapis aux alentours de la moyenne, il n'en reste pas un adversaire coriace. En attendant, c'est un Roumain qui gère l'action sur le coup suivant.

Jurcuta
Paul Jurcuta

Sur une relance UTG d'un Suédois à 16 000, le Croate Branimir Barac paie, avant de voir le Roumain Paul Jurcuta r3bet de small blind à 72 000. Mokri de big blind s'échappe, ainsi que le relanceur initial. Seul Barac s'invite sur le flop 547. Nouveau barrel à 55 000 et le Croate avance 76 000. Mokri annonce qu'il s'agit d'une fausse relance et le croupier doit refuser ce qui ressemblait à un raise du Croate. Le bet est donc seulement payé et permet d'ouvrir une turn Q. Nouveau tir à 80 000 de Jurcuta, qui ne s'est pas laissé intimidé par la vraie-fausse relance précédente. Cette fois, Barac se contente de payer sagement et les deux joueurs découvrent la river A. Dernier barrel de Paul, qui avance son tapis pour environ 170 000. Barac le couvre de peu et sait qu'il joue gros sur ce coup. Dépité, il finit par fold, retournant une paire de six, qui n'a pas trouvé d'aide malgré un straight draw au flop.

Le Roumain empoche un beau coup juste avant la pause, auquel Guerrero comme Fournier auront été bien attentifs.

Davidi Kitai, chasseur de records

Après son élimination en début de ce jour 3, le team pro Winamax est parti s'enregistrer pour un autre tournoi, le Mystery Bounty à 3 000 euros. Qu'est-ce qui motive toujours David Kitai à enchaîner les tournois ? C'est la question, parmi d'autres, à laquelle il a bien voulu répondre.

casino kitai
A l'extérieur de l'enceinte du casino, Davidi Kitai prend le temps de revenir sur sa carrière, son jeu et ses objectifs. Avec sincérité, modestie et une ambition toujours intacte. La marque des grands champions.

Son ITM sur le Main Event de cet EPT Barcelone 2023 est en effet synonyme de record : avec cette 23ème place payée sur un Main Event EPT, le Belge est désormais le joueur de la planète qui compte le plus de places payées sur les EPT, détrônant ainsi le Norvégien Johnny Lodden, avec qui il partageait le record depuis son ITM obtenu à Monaco au printemps dernier.

Que signifie pour toi ce record ?

"Si ce record n'a jamais été un objectif, ça me fait très plaisir. C'est symoblique" nous explique Davidi, avec modestie mais conscient que cette marque en dit long sur sa carrière.

"Pour moi, cela veut dire trois choses. Déjà, cela prouve que je suis vieux (rires). Ou en tout cas que je suis sur le circuit depuis longtemps. Le deuxième constat que je fais est assez critique à propos de mon jeu. Faire beaucoup d'ITM signifie peut-être que je ne prends pas assez de risques, car finalement ce qui compte c'est de gagner des tournois. Faire trop d'ITM signifie donc peut-être que je ne prends pas assez de risques à des moments opportuns, comme à la bulle par exemple, pour monter des jetons et se donner ainsi plus de chances de gagner le tournoi. Je donne peut-être trop d'importance à la notion de survie et fais trop de place à l'ICM. Dans le même temps, on peut se dire que gagner beaucoup de titres signifie qu'on ne respecte pas assez l'ICM, ce qui est source d'erreurs. Il y a peut-être des pistes d'amélioration de mon jeu sur ce sujet. Et enfin, le troisième constat, positif celui-là, que m'inspire ce record, c'est que je suis constant

"J'ai des rêves, j'aime bien me fixer des objectifs, comme par exemple de gagner un jour le Main Event des WSOP. Je joue principalement pour l'argent mais aussi pour la gloire, le prestige et pour le plaisir."

"Au poker, l'objectif est de gagner de l'argent. L'aspect financier est primordial. Ça reste le but du jeu pour la plupart d'entre nous."

davidi
Davidi Kitai lors du Main Event EPT Barcelone 2023

Au sujet de l'argent, et puisque la question a été largement évoquée parmi les joueurs, les risques d'une modification de la fiscalité espagnole sur les joueurs ont-ils pesé dans ta réflexion quant à ta venue à Barcelone ?

"Oui clairement. Au début, je ne pensais pas venir pour ces raisons-là. Il y avait semble-t-il un risque que je ne parvenais pas forcément à mesurer. Mais après réflexion, les tournois que je comptais jouer ici, à savoir le Main Event et le High Roller, sont des tournois avec beaucoup d'EV. Et même si on me prenait 20%, ça valait quand même la peine de venir. J'en ai beaucoup parlé avec Adrian Mateos, qui est très au fait de ces questions de fiscalité du joueur. Pour beaucoup, le choix a été fait de ne pas venir, parce qu'ils considéraient que le risque était réel et trop élevé. Mais PokerStars a été plutôt rassurant sur le sujet. Mais sur des tournois où tu as un ROI de 60%, même si on t'en prend 20, ça reste toujours intéressant. Mais bon, pour gagner de l'argent en tournoi, il faut savoir durer et aussi adapter son jeu."

Sur l'évolution du jeu ces dernières années justement, quel regard portes-tu ?

"Le jeu évolue beaucoup et très vite. L'apparition des solvers, le jeu GTO, ça a révolutionné le poker. Quand cette dimension a émergé avec force, j'ai eu un petit complexe et puis je me suis rassuré. Je me suis rendu compte que les joueurs continuaient à jouer exploitant. C'est là que je me sens fort, à exploiter les faiblesses de mes adversaires. J'ai su m'adapter, je travaille désormais aussi avec ces outils. Et ma longévité prouve que finalement je suis toujours à un bon niveau, capable de rvialiser avec les nouvelles générations. Le plus important pour moi est de savoir s'adapter aux adversaires en face."

Dans ta carrière, quelle victoire est la plus marquante ?

"J'en ai deux à vrai dire. Mon premier bracelet WSOP (obtenu en 2008 sur un Event à 2 000 dollars en Pot Limit), c'était vraiment spécial. Et puis ma victoire à l'EPT Berlin en 2012, qui me permet d'avoir la Triple Crown. Tu vois, quand je dis que je suis vieux : ça commence à remonter, ça fait plus de dix ans déjà (rires)." nous confie-t-il. "Je l'ai vécu comme un accomplissement total de ma carrière."

EPT Berlin 2012
Davidi Kitai lors de sa victoire à l'EPT Berlin en 2012, qui lui offre la Triple Couronne.

Sur le rythme du circuit international, Davidi assume : "Je joue toujours à fond. J'ai désormais une famille, des enfants et ça change beaucoup le quotidien. Mais je reste toujours passionné par le jeu et toujours aussi motivé. Certes, j'ai désormais moins le temps que d'autres de travailler mon jeu, de grinder online. Tout ça demande beaucoup d'organisation.

Quand on lui demande s'il existe encore un tournoi ou un lieu où il aimerait jouer, Davidi Kitai répond sans hésiter : "Disputer les tournois Tritons, c'est vraiment mon prochain objectif. Je ne les ai jamais joué et je mets tout en oeuvre pour pouvoir y arriver. J'ai la chance d'avoir de l'expérience donc c'est un véritable avantage par rapport aux petits jeunes. C'est à moi de travailler mon jeu sur les solvers pour être prêt et concurrencer les meilleurs. Par exemple les tournois à 250 000, avec la moitié du field avec des joueurs et l'autre moitié avec des businessmen, c'est tout à fait mon genre de tournoi. J'aime bien ce mélange entre des amateurs et des pros. C'est là que je me sens le plus à l'aise et j'ai vraiment hâte de les jouer."

Un joueur qui l'impressionne ou qu'il affectionne comme modèle ?

"J'essaie de prendre exemple sur les joueurs qui durent un peu dans le temps. C'est déjà un peu mon cas et c'est aussi mon objectif. Et un joueur comme Erik Seidel (présent à Barcelone pour ce festival où il a d'ailleurs réalisé deux places payées, ndlr). Il est toujours aussi compétitif après toutes ces années."

Et pour conclure, y a-t-il une vie après le poker ?

"Honnêtement non (rires). Je crois que je ne vais jamais arrêter le poker. Je fais partie de ces gens qui ont le poker en eux. Sans doute, mon rythme de jeu changera mais je jouerai jusqu'à ma mort je pense. J'aimerais être un Doyle Brunson bis."

Quelques chiffres de la carrière de Davidi Kitai

10 909 847

C'est en dollars le montant de ses gains sur le circuit depuis le début de sa carrière. Il est bien entendu en tête de la All Time Money List de son pays, la Belgique, devant Thomas Boivin (5,3 millions de dollars), d'ailleurs toujours en lice dans le Main Event de ce festival.

23

Le nombre de places payées sur un Main Event EPT, record absolu devant le Norvégien Johnny Lodden (22 places payées).

5

Le nombre d'ITM réalisés sur le Main EPT Barcelone. Le premier date du 28 août 2007, dans une édition remportée par le Danois Sander Lyloff, lors de laquelle Patrick ■■■■■ avait fini à la 8ème place. Le meilleur résultat obtenu par Davidi aura été une 3ème place lors de l'édition 2008, pour un gain de 455 000 euros.

3

Comme sa Triple Crown, obtenue lors de victoire à l'EPT Berlin en 2012. Seuls 9 joueurs au monde ont réussi cet exploit, qui consiste à gagner un titre sur chacun des trois circuits majeurs (WSOP, WPT et EPT). Seul un Français est titulaire de cette triple couronne, Bertrand "Elky" Grospellier. Le dernier joueur a l'avoir obtenue est le Britannique Roberto Romanello en 2020. Et le joueur a l'avoir obtenue le plus rapidement est l'Anglais Jake Cody, qui a gagné ces trois titres en 1 an et quatre mois, en 2010-2011.

Dernière étape sur la route du day 4

Main Event - 5 300 € (Day 3) 93 joueurs restants sur 2120 entrées Niveau 20 - Blinds 6 000 / 12 000 Ante 12 000 Tapis moyen : 684 000

Ils sont encore 93 assis aux tables du Main Event et ces rescapés parmi les 303 joueurs ayant pris le départ du jour 3 ce midi jouent désormais le dernier niveau de la journée. Avec un gain assuré désormais de 20 550 euros, tous ont déjà en tête les prochains paliers et le (quasi) million et demi promis au vainqueur.

lewis
Romain Lewis sort en 121ème position. Pas si mal quand on se souvient qu'il avait failli buller le tournoi hier soir. Il laisse son collège Mehdi Chaoui seul représentant de la team pro Winamax.

Côté tricolore, on alterne entre le bon et le moins bon. On peut ainsi déplorer les éliminations de Romain Lewis en 121ème position, suivi par Patrick Caverivière, Steve Berdah, Antoine Stackowiak ou encore Jimmy Guerrero.

gros
Benjamin Gros mène la troupe française : il est 6ème au classement provisoire.

Côté face, on peut compter sur Benjamin Gros, 6ème au classement provisoire des jetons, avec 1,5 million, suivi de près par Samuel Fournier, qui a longtemps guerroyé à la même table que Guerrero ou le Norvégien Mokri. Antoine Labat est toujours assis également, tout comme Jean-Paul Pasqualini. En expérimenté renard des surfaces, Jean-Paul a su se maintenir avec intelligence et vigilance. Longtemps en table TV, principale et secondaire, on l'a vu jouer un poker solide et efficace, face à de très coriaces adversaires comme Patrik Antonius.

zamani
Martin Zamani

Parmi les autres sortants notoires, on compte l'Américain Martin Zamani, longtemps chipleader (107ème place), tout comme le Finlandais Toni Kaukua.

kaukua
Kaukua out. Le Finlandais était chipleader au début du jour 2.

Santiago Plante récolte le chiplead pour le jour 4

79 joueurs qualifiés pour le jour 4. 8 Français reviendront demain, dont le team pro Winamax Mehdi Chaoui. 20 550 euros garantis et toujours 1 488 000 euros pour le vainqueur.

Fin de journée, tout le remballe ! Enfin, pas vraiment tout le monde, car sur les 303 joueurs présents en début de journée, seuls 79 ont pu bagguer des jetons à la fin du dernier niveau.

Il faut dire qu'ils n'ont pas chômé et les éliminations ont été nombreuses dès les premiers niveaux.

Le premier constat est que les chipleaders des journées précédents n'ont pas su poursuivre maintenir leur leadership et ils sont nombreux à être passés à la trappe, à l'instar du Finlandais Kaukua (leader au jour 2), du Grec Ioannis Zachmanidis (second en jetons en début de journée) et de l'Américain Zamani.

shaw
Carl fait le Shaw.

A l'issue de la journée, quelques gros tapis sont à signaler, dont celui de l'Anglais Carl Shaw à plus de 2 millions, et surtout du Canadien Santiago Plante, seul à dépasser la barre des 3 millions (soit 200 BB à la reprise demain).

plante
Santiago Plante, chipleader au début du jour 4.

Chaoui TV
Mehdi Chaoui portera les couleurs de la team pro du W rouge au jour 4 !

Du côté des team pro Winamax, seul Mehdi Chaoui reviendra demain pour le jour 4. Davidi Kitai a été éliminé en début de journée. Il pourra se consoler avec son record nouvellement établi grâce à cet ITM. Quant à Romain Lewis, il a sombré en table TV, mais il faut rappeler qu'il avait failli buller le jour 2.

"Ma journée s'est bien passée" nous confie Mehdi après avoir sagement rangé ses jetons. "J'ai passé une bonne partie de la fin de journée en table TV. Le niveau était OK pour un EPT, avec Patrik Antonius et Antoine Labat, et des Suédois costauds."

A cette table, les éliminations se sont enchaînées à un rythme élevé et beaucoup de Français y sont passés, dont Thomas Fougeron et Jean-Paul Pasqulini. Ce dernier sera d'ailleurs le dernier éliminé de la journée, à la 80ème place pour un gain de 20 550 euros.

table tv
Chaoui et Pasqualini sont en table TV. Pasqualini se fait éliminer. Qui reste-t-il ?

"Je suis forcément déçu, j'aurais pu jouer autrement. Mais bon je n'ai pas eu beaucoup de jetons. Je perds les As dans un coup à trois, face à paire de dames et un autre qui finit couleur à piques." partage Jean-Paul, à qui on rappelle qu'il a aussi fait craquer une paire d'as avec sa paire de dames qui finit brelan à la river.

Classement des 8 Français qualifiés pour le jour 4

Nom Jetons Rang en jetons
Samuel Fournier 1780000 6ème
Benjamin Gros 1240000 12ème
Simon Wiciak 885000 26ème
Antoine Labat 725000 36ème
Smain Mamouni 555000 47ème
Gaetan Balleur 445000 59ème
Djamal Boutaleb 315000 67ème
Rachid El Yaacoubi 240000 70ème

L'occasion de dresser un rapide bilan des performances tricolores. Avec 34 Français au départ, la France était le contingent fort de cet EPT. en fin de journée, 8 d'entre eux ont su passer l'épreuve. C'est davantage que les 7 Italiens... mais autant que les 8 Brésiliens qui seront présents demain au jour 4, le Brésil étant la nation la mieux représentée à égalité. A noter la présence remarquable de 7 joueurs Roumains, et la faiblesse de la représentation de certaines nations traditionnellement douées pour le poker (seulement deux Américains, deux Allemands et un seul Suédois).

anto itw
Patrik Antonius a passé aussi une partie de sa journée en table TV. Il aura eu fort à faire, notamment face au Suédois Robin Ylitalo. Les deux Scandinaves se sont rendu coup pour coup. Et la fin de journée est synonyme d'interviews en tout genre pour les patrons du circuit.

Avec une moyenne de tapis de 54 BB pour les joueurs qualifiés, le rythme devrait être beaucoup plus lent demain à la reprise. Rendez-vous à 12h pour ce jour 4 qui s'annonce passionnant !

Chipcount complet des 79 qualifiés

Nom Pays Jetons
Santiago Plante Canada 3025000
Carl Shaw Royaume-Uni 2200000
Mathias Duarte Uruguay 2115000
Ezequiel Waigel Argentine 2110000
Ka Kwan Lau Espagne 2110000
Samuel Fournier France 1780000
Pedro Paulo Brésil 1635000
Jose Rodriguez Zurita Mexique 1570000
Ramin Hajiyev Azerbaijan 1565000
Curtis Knight Canada 1530000
Juan Carlos Vecino Espagne 1250000
Benjamin Gros France 1240000
Wouter Beltz Pays-Bas 1230000
Boris Kolev Bulgarie 1220000
Thomas Boivin Belgique 1200000
Robin Ylitalo Suède 1150000
Hubert Matuszewski Pologne 1125000
Daniyar Aubakirov Kazakhstan 1085000
Julio Chia Cabrera Pérou 1050000
Khazret Nebezhev Russie 1035000
Alan Ferraro Argentine 995000
Pablo Melogno Uruguay 960000
Alejandro Arnold Uruguay 930000
Marcus Van Akram Australie 905000
Agostino Ascone Italie 890000
Simon Wiciak France 885000
Kaspar Kaisel Estonie 825000
Bernat Capdevila Montes Espagne 790000
Gustavo Oliveira Brésil 785000
Ido Aboudi Israël 775000
Luca Bartolacci Italie 770000
Benjamin Lebor Royaume-Uni 755000
Mircea-Alexandru Flutur Roumanie 750000
Andre Akkari Brésil 741000
Lauri Saaskilahti Finlande 740000
Antoine Labat France 725000
Paul Jurcuta Roumanie 700000
Sandor Hadnagy Roumanie 690000
Patrik Antonius Finlande 680000
Adrian State Roumanie 670000
Mohamad El Rais Suisse 665000
Brandon Mifsud Malta 660000
Daniel Smiljkovic Allemagne 615000
Joao Sydenstricker Brésil 615000
Maksim Vaskresenski Biélorussie 600000
Alessio Di Cesare Italie 585000
Smain Mamouni France 555000
Oshri Lahmani Israël 550000
Felipe Boianovsky Brésil 520000
Markku Koplimaa Estonie 520000
Alessandro Pichierri Italie 520000
Lucas Scafini Brésil 515000
Dominik Panka Pologne 505000
Catalin Pop Roumanie 490000
Sammy Lafleur Canada 470000
Petr Svoboda République Tchèque 460000
Gianas Rege Italie 455000
Vlantouts Kourka Grèce 450000
Gaetan Balleur France 445000
Marcin Kacprzak Pologne 435000
Felipe Morelli Brésil 430000
Walter Ripper Brésil 415000
Eduard Barsegian Russie 410000
Alexandru Brumaru Roumanie 380000
Vlado Banicevic Montenegro 375000
Mihai Niste Roumanie 375000
Djamal Boutaleb France 315000
Alexander Wahl Allemagne 295000
Gianluca Speranza Italie 295000
Rachid El Yaacoubi France 240000
Andrea Dato Italie 215000
Benjamin Winsor Royaume-Uni 210000
Frank Lagodich USA 210000
Vicent Bosca Espagne 205000
Mehdi Chaoui (team pro WInamax) Maroc 200000
Aristidis Theodoridis Grèce 195000
Yisha Chen Hong Kong 140000
Stephen Song USA 135000
Alexey Badulin Russie 110000