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PokerStars Championship Monte Carlo - Main Event - Finale

Les princes du Rocher

Début de la table finale à six avec un Michael Kolkowicz chipleader

Un peu de retard à l'allumage aujourd'hui pour cause d'oubli de matériel dans mon appartement situé sur les hauteurs de Monaco. Une énième étourderie qui m'a permis de m'offrir un petit jogging de midi, tout en peaufinant mon bronzage pour le SISMIX. Donc au final, de quoi se plaint-on ?

En ce qui vous concerne, aucune inquiétude à avoir, puisque les PokerStars Championship semblent conserver l'habitude des EPT de débuter la table finale avec une bonne dose de retard, une quarantaine de minutes aujourd'hui pour être précis. Autant dire donc que vous n'avez rien raté, le streaming avec cartes dévoilées - disponible chez le concurrent au pique rouge - n'ayant pas encore débuté au moment où sont tapées ses lignes.

Table Finale

Crédit photo : Neil Stoddart

Et comme vous n'êtes pas sans le savoir depuis hier soir, c'est un joueur français de 31 ans, Michael Kolkowicz qui attaquera cette table finale dans la peau du chipleader, propulsé en tête du classement en fin de Day 5 grâce à son élimination de Romain Nardin. Le Parisien n'a cependant qu'un très léger avantage sur le Russe Andrey Bondar et l'Italien Raffaele Sorrentino, qui nous ont fait une très bonne impression hier. Un tout petit peu plus loin, le vainqueur du "FPS" Andreas Klatt est un client de choix et visera un improbable et lucratif doublé, tandis que le Russe Maxim Panyak reste un modèle de solidité. Seul l'Argentin Diego Zeiter semble décroché en l'état actuel des choses, mais il lui suffit d'un seul double up pour relancer la machine.

Qui remportera le tout premier PokerStars Championship Monte-Carlo de l'histoire et le chèque de 500 800€ associé, succèdant ainsi à Jan Bendik, vainqueur ici l'an dernier alors que le tournoi s'appelait encore EPT Grand Final ? Réponse dans quelques heures. Quant à moi, je m'en vais profiter d'un début de TF a priori tranquille pour vous donner quelques nouvelles du Highroller à 25 000€, dont le troisième et dernier jour a débuté ce midi, avec un Sylvain Loosli plutôt en forme.

Le seat draw 1/ Andrey Bondar (Russie) 4 350 000 (54 BB) 2/ Andreas Klatt (Allemagne) 3 590 000 (44 BB) 3/ Diego Zeiter (Argentine) 1 770 000 (22 BB) 4/ Raffaele Sorrentino (Italie) 4 160 000 (52 BB) 5/ Michael Kolkowicz (France) 4 600 000 (57 BB) 6/ Maxim Panyak (Russie) 3 345 000 (41 BB)

L'échelle des gains Vainqueur : 500 800€ Runner-up : 368 700€ 3e : 271 500€ 4e : 199 900€ 5e : 147 120€ 6e : 108 300€

Diego, libéré de cette TF

Michael Kolkowicz élimine Diego Zeiter en 6e position (108 300€)

Zeiter OUT

S'il paraît toujours périlleux de parler de logique autour d'une table de poker, au moins dirons-nous que la hiérarchie a été respectée aujourd'hui en ce début de finale. Joueur le plus mal en point des six finalistes, et d'assez loin, Diego Zeiter a finit par envoyer ses onze dernières blindes UTG+1 avec AJ. Malheureusement pour lui, Michael Kolkowicz l'attendait au bouton avec la pointure juste au-dessus, AQ.

Le flop 3QA est tout à l'avantage du Français, et si l'Argentin se lève à la vue du turn 3, il lui reste encore deux cartes pour espérer un split, mais la rivière 6 n'est pas de celles là. Sa sixième place, bonne pour 108 300€, lui permet d'encaisser son plus gros gain en tournoi live.

De l'autre côté de la table, Michael Kolkowicz réalise pour l'instant un début de finale de rêve, et grimpe avec cette élimination au-dessus des huit millions de jetons, confortant tranquillement son chiplead.

Sorrentino prend la tête

Chipcount Break 6 left

On ne va pas se mentir, ce début de table finale est plutôt calme ici à Monte-Carlo. Seul changement notable à signaler, la prise de pouvoir de Raffaele Sorrentino, passé désormais devant Michael Kolkowicz. Un coup a amorcé la marche en avant de l'Italien, lorsqu'il a payé une relance UTG du Français avec KJ, avant de check/call deux fois pour 345 000 et 670 000 un board 95J7. Le turn 5 est checké, et l'ami Raffaele récupère ce gros pot, venant à bout in extremis du 97 de Kolko.

Les temps sont durs en revanche pour Andreas Klatt et Andrey Bondar. Là où le Russe tente de s'immiscer dans bons nombres de coups, sans réussite, l'Allemand semble complètement éteint, à l'inverse de son début de Day 5 où il s'était montré hyperactif. Les deux vont devoir bouger rapidement pour espérer mieux que les 147 120€ déjà acquis.

Bondar-dare

Andrey Bondar double aux dépens de Michael Kolkowicz

Double Up Bondar

Retour de break idyllique pour Andrey Bondar. Suite à une ouverture au cut-off de Michael Kolkowicz, qui avait cliqué l'équivalent de trois grosses blindes, le Russe trouve KK et envoie son tapis de 2,145 millions.

Le Français réfléchit un bon moment et finit par payer avec KQ. Malgré l'arrivée d'une Dame au flop, la meilleure des deux mains reste devant, plaçant désormais les deux joueurs à égalité avec des tapis de 4,51 et 4,67 millions.

Et… Klatt !

Au tour d'Andreas Klatt de doubler, face à Maxim Panyak

Double Up Klatt

C'est la fête des short stacks en ce moment autour de cette table finale. Après Andrey Bondar, Andreas Klatt a lui aussi trouvé un double up salutaire, ce qui était pourtant loin d'être gagné. Au cut-off l'Allemand trouve une paire de 5, pousse sa grosse douzaine de blindes et se retrouve face aux deux 8 de Maxim Panyak qui a payé depuis sa petite blinde.

L'infographie du streaming ne donne alors que 11% de chances à Klatt, signe qu'un 5 a déjà été jeté avant le flop. Mais cette semaine, les dieux du poker ont décidé de veiller sur l'ami Andreas, qui trouve un 5 dès le flop, pour remonter à 3,44 millions, soit 28 blindes. Vainqueur du PokerStars National Championship il y a maintenant sept jours, l'Allemand ne connaît toujours pas le goût de l'élimination ici à Monte-Carlo, et peut continuer de rêver au doublé. À Panyak d'endosser désormais le costume du short stack, avec 19 petites blindes.

Chipcount 5 left

Ça se resserre en milieu de peloton

Kolkowicz carbonisé

Michael Kolkowicz

Quelques minutes après avoir fait doubler Andrey Bondar, Michael Kolkowicz vient de réaliser un autre call plutôt bordeline, pour chuter à vingt blindes. Suite à une ouverture à 240 000 de Rafaelle Sorrentino au bouton avec QJ, le Français trouve AK et 3-bet depuis sa grosse blinde à hauteur de 640 000.

Les deux hommes calment le jeu sur un flop 2410, avant que l'Italien n'envoie deux salves à 500 000 puis 600 000 sur le turn J et la rivière 2. Dans un soupir, Kolko finit par payer avec une hauteur As bien insuffisante. De large chipleader, voilà Michael tout près d'entrer dans la zone rouge. Il va falloir se ressaisir.

Parti en fumée

Michael Kolkowicz quitte ce Main Event en cinquième position (147 120€)

Le jeu short stack, ce n'était clairement pas son truc. Propulsé à toute vitesse sur ce Main Event, s'élançant très tôt dans les plus hautes sphères du classement, pour ne jamais attaquer une journée en-dessous de la quatrième place, Michael Kolkowicz a fini par s'évaporer en cinquième place, pour un gain tout ce qu'il y a de plus enviable de 147 120€. "La journée avait vraiment hyper bien commencé, nous a-t-il confié après sa sortie. J'ai touché énormément de belles mains, tellement même que je me suis mis à les montrer à mes adversaires, pour qu'ils voient que je n'étais pas venu aujourd'hui avec l'intention de tout attaquer." Dans la foulée de ses journées précédentes, son rush l'amène même à dépasser les huit millions de jetons, avant de connaître une véritable descente aux enfers, d'abord en faisant doubler Andrey Bondar, puis en perdant deux gros pots consécutivement contre Raffaele Sorrentino.

"À ce moment-là, cela a été très difficile pour moi de me retrouver aussi bas, puisque c'est une situation que je n'avais jamais connu sur ce tournoi." L'objectif semblait donc on ne peut plus clair pour 'Kolko,' récupérer ses jetons perdus, et le plus vite possible. "Je ne voulais pas descendre plus bas, et je ne sais pas attendre. Et surtout, les autres joueurs auraient ensuite pu me payer avec un peu n'importe quoi."

Kolkowicz OUT #3

Vous l'avez déjà compris grâce au screenshot ci-dessus, Michael n'avait vraiment, vraiment pas le temps. Tombé sous la barre des deux millions depuis la première fois depuis bien longtemps, le Parisien voit alors Sorrentino placer une ouverture à 330 000 depuis le bouton. Y voyant un bon spot pour resteal, le dernier joueur tricolore en course envoie alors la couscoussière avec... 62. "J'ai pensé qu'il pouvait quand même assez souvent fold, parce qu'il ouvrait environ 90% de ses boutons, se justifie Kolko. Et puis avec une main comme celle là, je pensais avoir plus de chances qu'avec un Dame-10 par exemple."

Kolkowicz OUT #2

Léger problème, avec A5 l'Italien n'est pas complètement en carnaval et ne veut pas passer à côté de l'occasion de se débarasser de ce Frenchie si gênant, capable des moves les plus extravagants. On ne peut ensuite qu'imaginer sa surprise à la découverte des cartes du Français. Le board 54577 offre sa dose de suspense mais n'est d'aucune aide à Kolko, qui voit ses rêves de titre s'envoler. C'est officiel, il ne sera pas le premier de nos compatriotes à inscrire son nom au palmarès du circuit PokerStars Championship.

"Je pense que j'avais ce qu'il fallait pour aller chercher le titre. J'étais plutôt à l'aise avec les autres joueurs à table, je n'avais peur de personne. Après, honnêtement, j'aurais signé pour n'importe quelle place en finale," confie celui qui voit le poker avant tout comme un hobby, "comme le tennis ou n'importe quel sport." Au final, c'est bien le sentiment de satisfaction qui prime : "Je pense quand même que je me suis bien défendu."

Kolkowicz OUT #1

Une dernière interview avant de quitter cette Salle des Étoiles dans laquelle il accumule les bons souvenirs, dix ans après s'être marié ici-même avec sa femme Cynthia, au second plan.

Après cette belle semaine où son nom n'a presque jamais quitté le haut de l'affiche - faisant ressurgir au passage quelque vieille affaire pas franchement enfouie - difficile donc de faire la fine bouche pour Michael, qui réalise sa première vraie belle perf' autour d'une table de poker. S'il l'on ne devrait pas le revoir cet été du côté de Vegas - les vacances scolaires, pour un père de trois enfants, c'est sacré - il sera à surveiller lors des prochaines étapes PokerStars Championship. Autant dire qu'il ne passera pas inaperçu.

La Bérézina

Maxim Panyak et Andrey Bondar éliminés en 4e et 3e positions

Le Heads-up final de ce PokerStars Championship Monte-Carlo se disputera sans joueur russe. Alors que l'on se dirigeait vers une pause dîner à quatre, Maxim Panyak et Andrey Bondar ont tous deux été victimes de Raffaele Sorrentino.

Maxim Panyak

Avec un tapis réduit de moins de douze blindes, le premier cité a tout envoyé au milieu avec A10 et s'est retrouvé face au KJ de l'Italien. Ce dernier a trouvé un flop de rêve 42K et est resté devant suite à un turn 4 et une rivière 7. Panyak repart de son escapade monégasque avec une belle quatrième place, bonne pour 199 900€, soit deux fois plus que son meilleur résultat précédent en tournoi live.

Andrey Bondar

L'histoire est un peu plus compliqué pour Bondar. En bataille de blindes, ce dernier paie une ouverture de Sorrentino avec J8 et place ensuite une relance de 425 000 à 1,2 million sur le flop 458 qui lui offre donc une top paire. Pas du genre à tergiverser, il pousse ensuite son tapis de 3,41 millions pour un bon gros overbet des familles, et se fait snap call par l'Italien, qui retourne 65. La river 9 n'est d'aucune aide pour le Russe, qui décroche la médaille de bronze sur ce Main Event, ainsi qu'un gain de 271 500€.

Deux éliminations qui précipitent donc le duel final de ce PSC Monte-Carlo : Andreas Klatt contre Raffaele Sorrentino.

Un duel princier

Le tête-à-tête final de ce PokerStars Championship se jouera donc entre un Italien qui a nettoyé presque à lui tout seul cette table finale, montant un tapis de plus de 15 millions de jetons, Raffaele Sorrentino, et un Allemand passé du statut d'éliminé en puissance à candidat à un irréel et improbable doublé, sept jours après sa victoire du PokerStars National Championship pour plus de 157 000€, Andreas Klatt. Juste avant de quitter la salle pour une pause dîner d'une heure, les deux joueurs ont convenu d'un arrangement financier, Sorrentino s'assurant 451 174€, laissant 402 786€ pour Klatt. Le futur vainqueur repartira, en bonus avec 15 000€ supplémentaires.

Raffaele Sorrentino

Raffaele Sorrentino (Italie) - 15 465 000 jetons (77 BB)

Andreas Klatt
Andreas Klatt (Allemagne) - 6 350 000 jetons (31 BB)

Payout, après deal Raffaele Sorrentino : 451 774€ Andreas Klatt : 402 786€ Gain supplémentaire pour le vainqueur : 15 000€

Klatt de fin

Andreas Klatt runner-up de ce PSC Monte-Carlo pour 402 786€ après un festival de rêve

Klatt Runner-up

Il a fallu attendre neuf jours, des centaines de mains et 1 976 éliminations, pour finalement voir Andreas Klatt se faire éliminer d'un tournoi durant ce PokerStars Championship Monte-Carlo. Car oui - on vous en a assez rebattu les oreilles - dans la foulée de sa victoire sur le nouveau FPS à 1 100€ samedi dernier, l'Allemand a foncé s'inscrire sur ce Main Event - il faut dire qu'il venait d'encaisser 151 445€, après un deal avec Romain Lewis - qu'il n'a donc quitté qu'en deuxième position, pour un nouveau gain du genre qui fait plaisir de 402 789€, glané à l'issue d'un second deal.

Parti avec 46 blindes de moins que son ultime adversaire Raffaelle Sorrentino, Klatt n'a jamais réussi à véritablement combler son retard, sans pour autant jamais sembler décrocher. En clair, ce tête-à-tête final était tout ce qu'il a de plus équilibré, et aurait sans doute pu durer bien plus longtemps, sans un petit coup de pouce du destin - ou du croupier, selon vos convictions. Bien servi avec QQ, Andreas ouvre à 450 000, et se fait relancer à 2,025 millions par l'Italien, qui a tout simplement trouvé AA. La suite est on ne peut plus classique : tapis pour 5,59 millions au total, payé et la meilleure des deux mains reste devant à l'issue d'un dernier board 822K2 tout ce qu'il y a de plus anecdotique.

Accolade finale

Une bien belle accolade finale

Le grand sourire d'Andreas Klatt ne trahit qu'une seule chose : la satisfaction d'en être arrivé là, après six jours complets d'efforts. Si le doublé lui a échappé d'un fil, ne vous y trompez pas, l'Allemand est bel et bien l'homme fort de ce festival, pour avoir réussi à dominer deux des fiels les plus gros et les plus relevés de ce festival.

Parti en trombe jeudi soir dès la réunification à neuf, avant de faire le dos rond ensuite pour laisser passer l'orage, il a montré une sérénité à toute épreuve qui pourrait bien l'amener plus loin encore. Une chose est sûre, nous le verrons à Vegas sur les World Series of Poker, où il a d'ores et déjà prévu de passer une bonne partie de son été. Avec un bracelet à la clé ? L'avenir nous le dira.

Raffaele Sorrentino remporte le tout premier PSC Monte-Carlo

Sorrentino Victoire

Il s'est chargé personnellement d'éliminer quatre des cinq autres finalistes, faisant notamment redescendre de son piédestal le Français Michael Kolkowicz, qui semblait alors marcher sur la table, pour attaquer le heads-up final avec un avantage conséquent en jetons, qu'il n'a jamais semblé en mesure de perdre. Pas de doute, en ce vendredi 5 mai dans la Salle des Étoiles du Casino de Monte-Carlo, le plus fort, c'était bien Raffaele Sorrentino.

Très rarement pris en défaut aujourd'hui, le grand pote de Mustapha Kanit, à qui il a offert une franche accolade sitôt la dernière carte du board tombée, a tracé tranquillement sa route vers la victoire, ne semblant finalement hésiter qu'au moment de négocier son deal avec Andreas Klatt. Grâce à ce gain de 466 774€, l'Italien se rapproche du million de dollars en tournoi live et se positionne clairement comme l'un des Italiens à suivre sur le circuit. Un de plus. Avouant être passablement fatigué après ses six jours de tournoi, Raffaele va désormais pouvoir profiter d'un repos bien mérité.

Il est désormais temps pour moi de mettre un point final à ce reportage en terre monégasque. À l'image de l'EPT Grand Final de l'an dernier, ce premier PokerStars Championship en terre européenne nous a fait vivre son lot d'émotions fortes. Malgré une affluence moindre par rapport à 2016, le rendez-vous princier reste l'une des étapes phares du poker mondial, ne serait-ce que pour sa profusion de tournoi à cinq, voire six chiffres, ses tables de cash game démentielles, sa salle absolument magnifique et ses sandwiches jambon-fromage à 25€. La démesure dans toute sa splendeur.

Davidi Kitai

Comme l'an passé, nous aurons pris plaisir à vibrer de midi à minuit - et parfois même un peu plus longtemps - au rythme des exploits de joueurs français qui continuent de faire de Monaco leur jardin. Et si le meilleur tricolore de ce PSC est aussi le plus controversé, il ne doit pas faire oublier tous les autres, qui ont eux aussi apporté leur pierre à l'édifice, nous régalant de moves improbables, de coups de folie et de coup de génie.

Et de Génie parlons-en, car comment refermer cette page monégasque sans évoquer une dernière fois celui qui a porté les couleurs du Team Winamax jusqu'en septième position, signant sa 28e finale sur un tournoi à 5 000 eurodollars de buy-in ou plus, notre Belge préféré Davidi Kitai. Fringant et motivé comme au premier jour, Kitbul nous a offert une énième démonstration de sang-froid ici à Monaco. Capable de gérer un stack énorme comme de mener sa barque à la perfection avec un tapis minuscule, Dav' ne cesse de nous surprendre et de nous impressionner, festival après festival.

Autant dire que l'on a déjà hâte de le revoir, lui et tous ses collègues du Team, cet été aux WSOP, et avant cela au Winamax SISMIX de Marrakech, démarrera dans tout juste huit jours. J'aurais une nouvelle fois le plaisir d'y être à partir du 16 mai, pour vous faire vivre l'événement en compagnie de toute l'équipe. D'ici là portez-vous bien, et prenez soin du rock'n roll !

Sylvain a.k.a. Flegmatic

Résultats - PokerStars Championship Monte-Carlo 5 300€ 727 entrants - Dotation : 3 525 950€

Sorrentino Victoire Stoddart

Crédit photo : Neil Stoddart

Vainqueur : Raffaele Sorrentino 466 774€ (après deal)

Runner-up : Andreas Klatt (Allemagne) 402 786€ (après deal) 3e : Andrey Bondar (Russie) 271 500€ 4e : Maxim Panyak (Russie) 199 900€ 5e : Michael Kolkowicz (France) 147 120€ 6e : Diego Zeiter (Argentine) 108 300€ 7e : Davidi Kitai (Belgique, Team Winamax) 79 750€ 8e : Romain Nardin (France) 58 740€

Les 23 autres Français dans l'argent

ElkY

12e : Bertrand 'ElkY' Grospellier 33 600€

18e : Paul-Francois Tedeschi 25 700€

29e : Paul Testud 19 840€ 30e : Jérôme Brion 19 840€ 31e : Renaud Lejal 19 840€

33e : Rémi Castaignon 15 420€ 41e : Karim Souaid 15 420€

Bruno Lopes

54e : Bruno 'Kool Shen' Lopes 12 080€ (Team Winamax) 55e : Fabrice Soulier 12 080€ 56e : Geoffroy Combette 12 080€ 61e : Franck Makaci 12 080€ 66e : Benoit Lam 12 080€ 68e : Xavier Rouayroux 12 080€

Romain Lewis

72e : Romain Lewis 9 540€ 85e : Mickael Mamou 9 540€ 87e : Roger Tondeur 9 540€ 98e : Isabel Baltazar 9 540€

Alexandre Luneau

107e : Johan Guilbert 7 580€ 109e : Carole Segoura 7 580€ 117e : Jean-Jacques Zeitoun 7 580€ 124e : Jimmy Guerrero 7 580€ 127e : Julian Feriolo 7 580€ 131e : Alexandre Luneau 7 580€ (Team Winamax)