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PokerStars Championship Barcelone 2017 - Tournois annexes

On va tout reprendre depuis le début

Un Main Event bis PS Championship High Roller 10 300 € (Day 1)

Le Highroller a 10,300€ organisé les trois derniers jours des EPT représentait pour tous les éliminés du Main Event une seconde chance de disputer un très gros et très beau tournoi. La tradition a survécu à la mort de l'EPT : les Highrollers à 10,300€ continuent d'attirer les joueurs par centaines, et une balade entre les tables du Day 1 nous donne l'impression de voyager dans le temps - trois jours en arrière, lorsque le Main Event débutait. Avec, c'est logique, un peu moins d'amateurs en lice : les satellites sont moins nombreux, et les pros représentent donc la majorité du field.

Rappelons les paramètres de base de cette épreuve : un prix d'entrée double de celui du Main Event, un stack de départ supérieur (50,000), des rounds un poil plus rapides (60mn, n'oublions pas que nous n'avons que trois jours pour terminer), et une structure débutant directement avec des antes (100/200/25). Toutes les tables sont en 8-max, et un seul re-entry est possible en cas d'élimination trop précoce.

Après trois heures de jeu, on comptait déjà 340 joueurs autour des tables, dont une dizaine ayant utilisé leur possibilité de recave. Une heure plus tard, ce chiffre avait grimpé à 400. Parmi les derniers arrivés : Guillaume Diaz et Ivan Deyra, qui rejoignent deux coéquipiers déjà installés depuis un petit moment. Le contingent français est globablement bien fourni, avec les têtes connues habituelles : un Antoine Saout s'apprêtant à partir en vacances à New York City pour mater l'US Open, Nicolas Cardyn, Jean-Noël Thorel, Jimmy Guerrero.… Il y en aura sûrement bien d'autres qui vont arriver au fur et à mesure : les inscriptions vont rester ouvertes jusqu'au début du Day 2 !

Faisons un premier tour du propriétaire…

Sylvain Loosli
Moins de quinze heures après son sacre sur le plus gros tournoi de Pot-Limit Omaha du PSC Barcelone, Sylvain Loosli remet le couvert avec gourmandise. Bien lui en a pris, pourrait-on dire : aussitôt après avoir pris place à table, Sylvain a été livré par un joueur semble t-il en tilt : « Il m’a 3-bet deux fois d’affilée, et la deuxième fois, je paie 2,100 avec AQ. Il est au bouton, j’ai relancé en début de parole. Flop : As-2-4 dépareillés. Je check/call 4,500. Turn : un 8 qui ouvre un tirage couleur. Check/check. Rivière : un 10. Je check, il fait tapis aussitôt. J’ai pas beaucoup réfléchi avant de payer ! » La main adversaire ? Un 9 et un 7 offsuit n’ayant absolument aucun rapport avec le board. « Il était en tilt, mais je sais pas trop pourquoi, je n’étais pas à la table depuis longtemps. Je l’ai vu perdre avec un brelan contre un joueur qui a rentré un tirage couleur plus open-ended, mais il lui restait quand même 30,000… »

Romain Lewis et Matas Cimbolas
Matas Cimbolas semble boire les paroles de Romain Lewis. Ce dernier a pris un bon départ, avec un stack passant de 50,000 à 80,000 en l'espace de deux heures.
Charlie Carrel
A chaque tournoi sa tenue extravagante : je n'ose imaginer la taille de la garde-robe de Charlie Carrel, qui a sorti un jogging aux couleurs d'Homer Simpson pour débuter ce Highroller.
Victor Blom
Viktor Blom a retrouvé le chemin du circuit live après une absence qui nous a semblé durer une eternité. Avec ce que le suédois gagne en cash-game online, on peut comprendre ses réticences à vouloir retrouver le rythme des tournois live, notoirement lents et frustrants.

Stephen Chiwdick
Fraîchement marié cet été (à notre amie Marine, coucou !), Stephen Chidwick a aussitôt fêté ça de la plus belle des manières, en remportant le plus gros gain de sa carrière : 690,000 € empochés sur le Highroller à 25,500€ organisé en début de festival. Heureux au jeu, heureux en amour, tout va bien.
Alexandre Réard
Alexandre Réard a vu Adrien Delmas s'installer à sa gauche après trois heures de jeu.
Elliot Smith
Pour la première excursion du Team Pro à Macao, le canadien Elliot Smith avait testé notre patience jusqu'au bout de la limite de l'extrême du dépassage de bornes qui exagèrent, avec un duel final contre Tianyuan Tang ayant duré pas moins de dix heures.
Quan Zhou
Cet été, Quan Zhou nous a offert l'une des plus belles bulles de l'histoire du Main Event des WSOP, en compagnie d'un certain Davidi Kitai. Un moment à vivre ou à revivre grâce à notre reportage sur place.
Sam Grafton
Pas de résultats probants à Barcleone (ni même de résultats non-probants, en fait) jusqu'à présent pour l'excellent Sam Grafton : ce Highroller représente sa dernière chance de faire sauter la banque cette semaine.
Gilbert Diaz
Ses tournois, il les aime de préférence cher : au même titre que des joueurs comme Jean-Noël Thorel, le lyonnais Gilbert Diaz est l'un des amateurs les plus assidus du circuit Highroller.
Shot clock
Le concept de "shot clock" est en train de se généraliser sur les épreuves chères des circuits organisés par PokerStars. Après des premiers essais sur les 25K€, elle est apparue sur les 10K€ depuis le PSC Macao. Sur chaque décisions, les joueurs disposent de trente secondes pour agir, et disposent de seulement trois jokers pour toute la durée du tournoi, rallongeant le temps réflexion d'une minute. Le matériel utilisé est un poil plus vétuste que ce qu'on a pu voir sur les 25K€ : les belles horloges à LED rouges ont laissé place à des timers de cuisine qui font "bip" à chaque fois qu'ils sont activés et désactivés. J'imagine que c'est à cause du trop grand nombre de tables en activité : les organisateurs ont du manquer de matériel. Résultat : c'est l'overdose sonore lorsqu'on se balade entre les tables. Bip, bip, bip, bip, bip, y'a que des bip partout, à un moment j'ai cru que je devenais fou, puis que mon appareil photo déconnait. Mais non, c'est juste que toutes les tables font bip.

Highroller : 251 joueurs franchissent le Day 1

PS Championship High Roller 10 300 €

Tandis que l'on connaîtra aujourd'hui le casting des finalistes du Main Event (16 candidats pour 8 postes à pourvoir), le gros Highroller va reprendre. Un total de 542 inscriptions ont été enregistrées (un poil moins qu'en 2016), un chiffre qui comprend 118 re-entries. Le compteur devrait gonfler un peu plus avant le coup d'envoi du Day 2, puisque les inscriptions sont encore ouvertes. J'ai retrouvé 14 frenchies dans le classement officiel qui nous a été communiqué, dont trois pros du Team Winamax.

La dotation dépasse déjà les cinq millions d’euros : la première place va tutoyer les sept chiffres ! Découvrez ci-dessous des extraits du chip-count. On reconnaît pas mal de monde…

Top 10

Adrian Mateos
David Lopez Llacer (Espagne) 362 100
Markus Durnegger (Autriche) 315 500
Adrian Mateos (Espagne, photo) 299 800
Christopher Kruk (Canada) 292 900
Raul Martinez (Espagne) 281 500
Linus Loeliger (Suisse) 274 200
Stefan Schillhabel (Allemagne) 252 000
Georgios Vrakas (Grèce) 240 000
Timur Margolin (Israël) 231 100
Jasper Meijer Van Putten (Pays-Bas) 230 100

14 français

Nicolas Cardyn
Fabrice Maltez 228 700
Nicolas Cardyn (photo) 164 600
Alexandre Réard 152 100
Bertrand ‹ ElkY › Grospellier 125 000
Omar Lakhdari 117 900
Benjamin Pollak 110 100
Romain Lewis (Team Winamax) 105 400
Imad Derwiche 101 000
Antoine Saout 96 200
Wei Lin 93 400

Christopher Chaudey 90 100
Ivan Deyra (Team Winamax) 48 100
Sylvain Loosli (Team Winamax) 39 800

Julien Alberola 22 500

Le reste du field (sélection)

Quan Zhou
Emil Patel (USA) 227 200
Quan Zhou (Chine, photo) 213 100
Jake Cody (UK) 204 500
Kitty Kuo (Taïwan) 195 000
Marc Macdonnel (Irlande) 179 00
Steve O’Dwyer (Irlande) 179 700
Moritz Dietrich (Allemagne) 174 000
Sam Greenwood (Canada) 167 300
Isaac Haxton (USA) 161 600
Matas Cimbolas (Lithuanie) 157 100

Philipp Gruissem (Allemagne) 147 600
Marc-André Ladouceur (Canada) 147 400
Sam Grafton (UK) 146 700
Benny Spindler (Allemagne) 146 200
Nicolas Chouity (Liban) 141 300
Pascal Lefrancois (Canada) 135 200
Eugene Katchalov (Ukraine) 123 800
Matthias De Meulder (Belgique) 123 100
Alexandru Papazian (Roumanie) 122 000
Jeff Gross (USA) 111 500

Felipe Ramos (Brésil) 104 000
Kenny Hallaert (Belgique) 96 000
Shawn Buchanan (Canada) 89 000
Ryan Riess (USA) 84 300
Toby Lewis (UK) 82 700
Sergio Aido (Espagne) 81 400
Kevin Stani (Norvège) 74 000
Dario Sammartino (Italie) 70 000
Kyle Bowker (USA) 67 000
Byron Kaverman (USA) 66 200

Jeffrey Hakim (Liban) 61 400
Viktor Blom (Suède) 59 900
Anthony Zinno (USA) 56 200
Elliot Smith (Canada) 54 900
Andrew Chen (Canada) 49 800
Noah Boeken (Pays-Bas) 47 300
Robert Mizrachi (USA) 45 100
Dominik Panka (Pologne) 42 700
Walid Bou Habib (Liban) 42 000
Jonathan Abdellatif (Belgique) 41 100

David Peters (USA) 31 800
Michael Tureniec (Suède) 29 800
Anton Morgenstern (Allemagne) 28 000
Ronny Kaiser (Suisse) 26 900
Mustapha Kanit (Italie) 26 600
John Juanda (Indonésie) 25 600
JC Alvarado (Mexique) 15 599

Une longue journée commence

PS Championship High Roller 10 300 € (Day 2)

Team Winamax HR Day 2
L'un des trois mousquetaires capturés juste avant la reprise sur la photo ci-dessus a déjà rangé son épée. Sylvain Loosli entamait le Day 2 avec vingt blindes, et n'aura pas tardé avant de trouver une situtation propice pour les pousser au milieu. Sylvain relance UTG+1 avec AQ et est payé à sa gauche par un joueur vu comme faible. La BB se joint à la fête. Le flop est unicolore : 954. La BB checke, Sylvain aussi, et le joueur au milieu mise 8,500. La BB paie : Sylvain profite de la taille du pot, déjà conséquente, pour check/raise à tapis. La BB va le payer avec AJ : Sylvain est en tête, mais ne le restera pas après le turn et la rivière.

Début de partie plus heureux pour Ivan Deyra qui a doublé son tapis durant la première demi-heure de jeu : Value Merguez tutoie maintenant les 100,000 unités.

Aymon Ata
A la table d'Ivan, j'ai notamment reconnu Aymon Hata, l'anglais croisé en finale du PSC Macao en avril dernier.
Christopher Chaudey & Imad Derwiche
Christopher Chaudey et Imad Derwiche ont entamé le Day 2 côte à côte. Leur point commun ? Des fiches Hendon Mob indiquant qu'ils passent beaucoup de temps au casino de Dakar.
Wei Lin
Wei Lin a franchi le Day 1 avec presque deux caves. Wei est né en Chine mais réside très probablement en Europe, en témoignent des résultats un peu partout sur notre continent : Bruxelles, Prague, Enghien, Rozvadov...
Robert Mizrachi
L'une des têtes de série américaines au départ du Day 2 : Robert Mizrachi. Le frère de l'autre, qui avec 6,5 millions de dollars de gains s'est fait un prénom depuis longtemps.

A noter que quinze joueurs ont posé sur la table les 10,300 € correspondant au ticket d'entrée au moment du coup d'envoi, faisant gonfler le field à 266 joueurs. On connaîtra bientôt l'échelle des prix !

Derrière l’épaule de Romain Lewis

PS Championship High Roller 10 300 € (Day 2)

Un tour de table entier avec un pro du Team, ça vous dit ? Allons-y, avec cette tranche de tournoi saisie au hasard à la table de Romain Lewis. Pour paraphraser Forrest Gump : les tournois, c'est comme une boîte de chocolats, on ne sait jamais sur quoi on va tomber. Je suis tombé sur ça :

Romain Lewis
Main #1 : Les blindes sont à 1 500/3 000 avec une ante de 500. Romain possède un tapis de 118,000 (40BB), il reste 166 joueurs au compteur et l’on a récemment appris que 79 seraient payés, avec plus d’un million d’euros pour le vainqueur. Miam ! Romain est UTG et passe rapidement.

Main #2 : Romain est de grosse blinde. Tout le monde passe jusqu'au joueur en hi-jack qui ouvre à 6,500. Romain ne défend pas.

Main #3 : Romain est de petite blinde. Tout le monde passe jusqu'à lui. On attaque le voisin en BB ? On attaque le voisin en BB. Romain relance à 8,000, et le voisin en question abandonne rapidement.

Main #4 : Romain est au bouton. Tout le monde passe jusqu'à lui. Là, j'imagine qu'il n'a pas besoin de regarder ses cartes pour tenter une relance. En tout cas, il ouvre, pour 7,500. Mais la petite blinde (son voisin, donc) fait tapis. Le montant n'est pas gigantesque, mais il faut croire que Romain n'a pas relancé avec une premium : il abandonne.

Main #5 : Romain est au cut-off. Le joueur situé UTG+2 ouvre à 6,500. A son tour, Romain 3-bet à 18,000. La parole revient à UTG+2 qui fait tapis. Il couvre Romain qui snap-fold.

Main #6 : Romain est au hi-jack. Tout le monde passe jusqu'à lui, et Romain fait de même.

Main #7 : Romain est UTG+2. UTG+1 relance. Romain passe. UTG+1 partira à tapis préflop, et doublera avec deux Valets contre As-5.

Main #8 : Romain est UTG+1 et décide de limper. Le joueur au hi-jack relance à 11,000. La petite blinde se met à tapis pour 3,000 seulement (il s’agit du joueur qui a perdu le coup précédent). Romain complète la relance du hi-jack. Le flop tombe 1058. Romain checke et le hi-jack mise. Romain abandonne aussitôt. Pour la petite histoire, le hi-jack voulait juste récuperer le side pot avec son A2 : le joueur all-in quadruple son tapis avec A5 (mais reste assez short, forcément). Romain conclut cette orbite avec 80,000 unités environ.

Pas faciles ces tournois, hein ? Ce tour de table annoncera en quelque sorte les évènements à venir : Romain sera éliminé quelques minutes plus tard, en perdant un flip (Roi-Dame contre paire de 6) qui aurait pu le faire remonter à la moyenne. « J’ouvre 8,000 au bouton », explique Romain dans le tchat du Team, « et je call le shove de Julian Stuer de BB. Il n’avait pas trop le temps et était super actif. »

Ivan Deyra est le dernier pro du Team en course dans ce Highroller. Son tournoi se passe mieux pour l'instant : après avoir entamé le Day 2 avec 25BB, ValueMerguez est grimpé à 120,000 en l'espace de trois heures, alors que les blindes passent à 2,000/4,000.

Un Highroller prometteur

PS Championship High Roller 10 300 € (Day 2)

Highroller
90 minutes sans éliminations : le Main Event est au point mort (il était temps !) Du coup, on fait le point sur son petit frère le Highroller, où c'est tout l'inverse. Des 260 et quelques joueurs présents à midi, ils ne sont plus que 102 après cinq heures de jeu. Les places payées ne sont plus très loin - rappelons qu'elles sont au nombre de 79.

Un détour entre les tables m’a permis de constater deux choses :

1/ Pas mal de français ont sauté.
2/ Ceux qui restent se portent bien.

En ce qui concerne le premier point, on dirait bien que Nicolas Cardyn, Julien Alberola, ElkY, Christopher Chaudey (EDIT post-dinner break : j’ai la berlue. Christopher est encore assis à table à la bulle), Antoine Saout et Wei Lin ont quitté la partie, rejoingnant Sylvain Loosli et Romain Lewis vers la sortie.

Cela nous laisse donc six tricolores en passe de rentrer dans l’argent. Allons-y par ordre croissant.

Imad Derwiche a été déplacé à la gauche de Benjamin Pollak. Sa situation est un poil compliquée avec seulement 65,000 aux blindes 2,500/5,000.

Ivan Deyra
Journée compliquée pour Ivan Deyra, qui regarde les joueurs sauter autour de lui sans rééllement croquer un bout du gâteau. ValueMerguez se bat avec moins de 80,000.

Omar Lakhdari
Omar Lakhdari est stable depuis le début du Day 2 avec 130,000.
Alexandre Réard
Alexandre Réard poursuit sur sa belle lancée du Day 1 : son tapis a plus que doublé depuis le coup d'envoi du second tour.
Benjamin Pollak
Benjamin Pollak a beau faire la moue, sa journée se passe bien. Je l'ai pointé à 380,000 alors qu'il possédait 110,000 "seulement" à midi.
Fabrice Maltez
Chip-leader français à midi et demie, Fabrice Maltez l'est toujours. Ce joueur que l'on a déjà croisé sur le Main Event (167e et ITM) tutoie la barre des 500,000, alors que la moyenne est de 290,000.

Ivan à perte

PS Championship High Roller 10 300 € (Day 2)

On ferme !
Beaucoup de travail pour une récompense nulle : Ivan Deyra a fermé boutique à douze places de l'argent. Le coup fatal ? Un coin-flip certes banal ("J'ai open-shove 15BB avec As-Roi, c'est payé par la grosse blinde..."), mais avec un rebondissement douloureux pour les nerfs : la première carte du flop est un As, mais un 8 le suit immédiatement ! "Je vois l'As en premier, et un dixième de seconde plus tard je suis quasi drawing dead."

On dirait bien qu'un autre short-stack, Imad Derwiche, à lui aussi manqué l'ITM de peu. Je compte donc quatre tricolores en passe de franchir la bulle : Alex Réard, Ben Pollak, Omar Lakhdari, et Fabrice Maltez. Soit les quatre joueurs qui avaient le plus de jetons au sein du clan en début de Day 2.

Highroller : Pollak et Réard nous rejouent le Main Event

PS Championship High Roller 10 300 € (Day 3 et finale)

Tazza
34 joueurs ont survécu au second tour du dernier gros tournoi du PSC Barcelona, parmi lesquels deux des quatre meilleurs français du Main Event. Benjamin Pollak et Alexandre Réard nous refont le coup du Main Event, un mois après leurs 3e et 16e places sur le plus gros tournoi du monde. Si la partie du second d'annonce complexe avec seulement vingt blindes devant lui pour tenter de rejoindre la finale et ses prix à six chiffres, la marge de manoeuvre de Pollak est on ne peut plus confortable. En tas de tableau, on retrouve un Fabrice Maltez figurant parmi les rares joueurs à avoir réussi le doublé ITM Main Event/Highroller.

Avec encore cinq tables actives et une partie qui doit impérativement se conclure dans la soirée (reprise à 12h30), il est possible - probable - que la structure soit accélerée durant la seconde partie de la journée. Difficile d'imaginer un autre scénario : sur le papier, les rounds durent une heure et il y a un million d'euros à gagner !

Eliminés hier
44e : Christopher Chaudey 22 150 €
63e : Omar Lakhdari 20 000 €

Les 34 derniers joueurs

Ronny Kaiser (Suisse) 2 696 000
Luis Rodriguez Cruz (Espagne) 1 893 000
Boris Kolev (Bulgarie) 1 370 000
Parker Talbot (Canada) 1 358 000
Benjamin Pollak (France) 1 343 000
Marius Gierse (Allemagne) 1 292 000 (re-entry)
Markus Durnegger (Austrie) 1 258 000
Emil Patel (USA) 1 222 000
Quan Zhou (Chine) 1 189 000
Jake Cody (UK) 1 080 000

Conor Beresford (UK) 1 033 000
Sergio Cabrera (Espagne) 846 000
JC Alvarado (Mexique) 840 000
Ihar Soika (Biélorussie) 824 000
Oliver Weis (Allemagne) 806 000 (re-entry)
Tomi Brouk (Finlande) 747 000
Christoph Vogelsang (Allemagne) 739 000 (re-entry)
Davide Marchi (Italie) 716 000
Jens Lakemeier (Allemagne) 695 000
Sam Grafton (UK) 658 000

Franz Ditz (Allemagne) 605 000
Jakub Michalak (Pologne) 579 000
Pascal Hartmann (Allemagne) 531 000
Christopher Kruk (Canada) 510 000 (re-entry)
Georgios Sotiropoulos (Grèce) 498 000
Shawn Buchanan (Canada) 383 000 (re-entry)
Nicolas Chouity (Liban) 381 000
Marc-Olivier Perrault (Canada) 375 000
Alexandre Reard (France) 340 000
Joaquin Walter (Uruguay) 310 000

Timur Margolin (Israël) 255 000
Stefan Schillhabel (Allemagne) 230 000
Fabrice Maltez (France) 184 000
Francis-Nicolas Bouchard (Canada) 157 000

Blindes 10 000/20 000

Les prix en finale

Vainqueur 1 036 800 €
2/ 650 500 €
3/ 465 700 €
4/ 363 100 €
5/ 284 700 €
6/ 223 700 €
7/ 166 960 €
8/ 115 600 €

Du journalisme total

J'ai testé pour vieux : le side-event low cost de fin de festival Turbo Edition of PSC Main Event 330€

Side Event 330
Cela faisait une éternité que je n'avais pas touché de cartes sur un gros festival européen... Si l'on excepte les freerolls reservés aux journalistes, qui ressemblent beaucoup moins à du poker qu'à une (excellente) excuse pour picoler à l'oeil avec les confrères, mes déplacements sur le circuit se résument majoritairement à observer les joueurs, avec quelques rares incartades en cash-game à Vegas ou Dublin pour contenter ma soif de cartes. Mais aujourd'hui, j'ai fait quelque chose qui me démangeait depuis un moment. Sept ans, presque jour pour jour, après ma frustrante élimination en fin de Day 1 du seul Main Event EPT auquel j'ai participé (c'était à Tallinn, Estonie), j'ai repris place à table.

A l’ombre de la finale de l’énorme tournoi qui nous a tenus occupés au cours des six derniers jours, je me suis inscris à une réplique du Main Event en miniature. Une fraction du buy-in (330€), des niveaux défilant à toute vitesse (15 minutes), mais une masse de jetons bel et bien identique : 30,000 de tapis et des blindes de départ fixées à 50/100.

Coupons court au suspens : mon séjour à Barcelone ne s’est pas achevé par une brillante victoire qui aurait prolongé un peu plus l’auto-proclamé « été des couvreurs », après les performances de Harper, Flegmatic, TapisVolant et Veunstyle à Vegas en juin et juillet. Mon aventure aura duré cinq heures, s’achevant en 41e place parmi les 200 joueurs inscrits - le maximum de participants prévus par les organisateurs, car il fallait à la fois 1/ laisser de la place aux (nombreuses) autres épreuves annexes au programme en ce dimanche, et 2/ que ce tournoi se termine ce soir, vu que demain, on rentre tous à la maison, organisateurs, joueurs, couvreurs comme croupiers.

Benjo side event
Votre serviteur avec son micro-stack, se demandant ce qu’il fout là (et consultant l’application SnapShove entre chaque main)

Peu importe. J’ai passé un excellent moment. Je me suis retrouvé dans plein de situations intéressantes, et surtout, je suis passé par une panoplie d’émotions que j’ai parfois tendance à oublier dans mon rôle de reporter passif planté devant les tables. Pour ressentir le poker, rien ne remplace l’expérience à la première personne.

Indescriptible, par exemple, l’excitation de voir un joueur 3-bet après que j’aie relancé avec des mains premium. Puis aussitôt, l’interrogation : comment réagir ? La première fois, avec les As, dès la deuxième main, je me suis contenté de payer le 3-bet, et j’ai remporté le coup sans showdown après avoir extrait un peu de jetons à mon adversaire. La seconde fois, muni des Dames, j’ai 4-bet, et le coup s’est arrêté dès le flop 959.

Quel plaisir, aussi, que de s’emparer d’un gros tapis de jetons poussé par le croupier dans votre direction après avoir trouvé deux paires sur le turn, ou une couleur battant un brelan. Quel soulagement, de montrer la meilleure main au showdown au terme d’un coup où la stratégie de votre adversaire fut tellement bizarre que vous n’aviez aucune idée de la force rééelle de votre main. Comme lorsque j’ai sur-relancé avec deux Dames, encore, et que mon adversaire a check/raise sur J96, puis encore misé sur le turn 3. Par chance, le joueur en face n’a pas osé bluffer à l’apparition de l’As rivière, et j’ai poussé un grand soupir en le voyant retourner… une pocket paire de 4.

Et quelle angoisse, aussi, de voir votre tapis fondre à toute vitesse à mesure de l’inexorable montée des blindes. Une angoisse qui se transforme en frustration lorsqu’on se retrouve deplacé à la gauche d’un énorme tapis relançant toutes les mains, rendant encore plus compliqué la décision de faire tapis ou pas.

Quel rush d’adrénaline, lorsque je retourne un As UTG et que je fais tapis sans regarder la seconde carte - c’est inutile car je n’ai que quatre blindes en ma possession. Mon voisin de droite annonce être obligé de payer, je retourne la deuxième carte : un As ! « Attention, j’ai la main parfaite pour t’éliminer », dit-il en retournant 64, mais non : je reste en tête. Hourra !

Et rebelote quelques mains plus tard : un joueur possédant plus de jetons que moi envoie la sauce en début de parole : avec une paire de 10, ma décision est automatique. Je fais face à As-5 et trouve un 10 dès le flop : en quelques minutes, je viens de passer du statut « sous assistance respiratoire » cher à Jacques Guenni à celui du challenger plein d’espoir.

En quatre heures de jeu, le field est passé de 200 à 72 joueurs, et le rythme ne faiblit décidément pas. Pendant que les tables cassent à raison d’une toutes les dix minutes, mon tapis se remet à fondre, faute de combinaisons approuvées par Snapshove - difficile de faire tapis avec J-2 ou 9-4. Je trouve finalement deux Dames mais je ne me fais pas payer. J’hésite à faire pareil avec des mains compliquées après une relance en début de parole (KJ, AT), mais je ne le fais pas. Puis je suis déplacé à une troisième table, où je joue mon dernier coup.

Avec huit blindes, un As et un 7 et aucune relance avant moi, aucune raison de mégoter, cette fois : tapis ! Je suis payé par la petite blinde, et toutes les émotions ressenties pendant cinq heures s’estompent pour laisser place à la résignation : je fais face à As-10, et je ne trouverai pas d’aide sur le board. GG, moi !

Je saute à dix places de l’argent. Des regrets ? J’avoue avoir ressenti un petit pincement au coeur en constatant que le « main par main » a débuté à peine vingt minutes plus tard. J’aurais pu jouer la serrure… Mais non. J’ai fait ce qu’il fallait, bien entendu. Les vrais regrets concernent deux ou trois spots assez closes vécus durant l’heure qui venait de s’écouler. Sur chaque situation, j’ai pu recevoir les avis des pros du Team, qui ont confirmé mon intuition, ou m’ont au contraire permis de la corriger.

Cela valait le coup de participer, rien que pour me rappeler que ce jeu est si beau et si simple. Des cartes, des jetons, de l’action : la formule n’a pas changé depuis l’invention du poker de tournoi en 1970, et 47 ans plus tard, on n’a toujours pas besoin de plus pour en voir de toutes les couleurs.

Il est temps de remettre son costume de reporter : ils sont encore cinq dans le Main Event (Usman Siddique a quitté le podium en sixième place, l’action est sérré, les joueurs ont de moins en moins de jetons, et on a assisté à quelques retournements de situations excitants sur les coups à tapis préflop), et Benjamin Pollak vient d’entamer la finale du Highroller. Un million de plus dans la poche du finaliste du Main Event des WSOP 2017 ? On le saura ce soir.

Benjamin Pollak (déjà) de retour aux affaires

PS Championship High Roller 10 300 € (Day 3 et finale)

19 heures à Barcelone. La table finale du Highroller a débuté en marge de celle du Main Event. Le début de journée fut donc plutôt rapide : ils étaient encore 34 en début d’après-midi, dont celles, coup sur coup, d’Alexandre Réard et de Fabrice Maltez (17e et 18e, respectivement, pour des lots de consolation d’environ 45,000€).

Benjamin Pollak
Autour de la dernière table se trouve rien de moins que le joueur français que nous avons suivi le plus longtemps lors du Main Event des WSOP 2017 : Benjamin Pollak ! A peine un mois après avoir touché du doigt le titre suprême du poker, avec une troisième place aussi mémorable que frustrante, après un parcours sans faute à propos duquel la communauté des pros n'a pas tari d'éloges, on n'en aurait pas voulu à Pollak de prolonger ses vacances. On ne se refait pas : compétiteur dans l'âme, Pollak ne pouvait décemment pas manquer le grand rendez-vous de la rentrée à Barcelone.

Après des tentatives infructeuses sur le Main Event et un 25K€ turbo, c’est sur le dernier Highroller du festival que Pollak a fait de nouveau parler la poudre. Parti avec le cinquième tapis à midi et demie, c’est à peu près à la même position qu’il s’est installé en table finale, avec un stack ayant un poil progressé (de 1,35 à 2,125) mais représentant une force de frappe amoindrie (43BB). En tête, on retrouve le toujours nonchalant Ronny Kaiser, vainqueur de l’EPT Tallinn en 2011. « La journée s’est très bien passée… », résume Pollak, « jusqu’à ce qu’on se retrouve à dix joueurs ! Cinq par table, donc tu joues beaucoup de mains, mais je suis passé de 4 à 2 millions, le chip-leader à ma gauche m’a pas mal embêté. Je pense que je me suis fait bluffer, mais, c’est le jeu. En tout cas, il y a largement moyen de faire quelque chose ! »

TF Highroller
Le fantasque chinois Quan Zhou et le régional de l'étape Luis Rodriguez Cruz ont rapidement rendu les armes une fois la dernière table constituée. Au vu de l'importance des prix en jeu (un million d'euros pour le vainqueur, rappelons-le), personne ne se fait d'illusions sur la durée de la partie : elle sera très longue. En guise de mesure préventive (le casino va forcément finir par fermer ce soir), les organisateurs ont décidé que les niveaux allaient maintenant durer 45 minutes au lieu d'une heure.

Pour l’instant, au round 30,000/60,000, Pollak est remonté à 2,7 millions.

Benjamin Pollak : un podium de plus !

Le finaliste du Main Event des WSOP 2017 termine en troisième position PS Championship High Roller 10 300 € (Day 3 et finale)

Pollak
Pour son premier deep run depuis son retour de Las Vegas, un mois après son historique podium sur le Main Event des WSOP 2017, Benjamin Pollak devra une nouvelle fois se contenter de la troisième place. C'est déjà pas si mal, non ? Bien sûr que oui, mais... C'est un sujet que nous avons eu l'occasion à maintes reprises dans ces colonnes : dans un tournoi de poker, seule la victoire est belle. C'est pour ça qu'on s'inscrit à un tournoi parmi des centaines (voire des milliers d'autres joueurs). Malgré l'argent, malgré la performance, terminer en seconde place d'un MTT (ou en troisième, en quatrième, enfin en n'importe quelle place autre que la première) vous donnera toujours l'impression d'avoir fini second place d'un combat de boxe. Si l'on ne se bat pas pour la première place, à quoi bon se battre ?

Pour l’argent, pardi ! Après les éliminations d’Emil Patel, Jakub Michalak, Georgios Sotiropoulos et Franz Ditz, Pollak a sécurisé un deal avec ses deux derniers adversaires, lui assurant presque 700,000 euros de prix. Seuls 10,000€ étaient encore en jeu après la poignée de main, en plus du trophée. Il se faisait tard : la décision fut rapidement prise d’accélerer la durée des niveaux à dix minutes, et après la sortie de notre français en troisième place, Ronny Kaiser et Markus Durnegger ont bataillé un peu plus d’une heure avant d’en arriver à commettre l’impensable : mettre tous leurs jetons préflop sans regarder leurs cartes. L’autrichien Durnegger a gagné le premier flip à l’aveugle, mais derrière, Kaiser allait terminer le travail, toujours les yeux fermés, avec un As-Dame contre Valet-5. On peut le dire : ils n’en avaient vraiment rien à branler, du trophée.

Résultats - PSC Highroller 10 300 €
557 inscriptions (re-entry inclus) - Dotation 5 402 900 €

Vainqueur : Ronny Kaiser (Suisse) 735 000 € après deal
Runner-up : Markus Durnegger (Autriche) 729 299 € après deal
3e : Benjamin Pollak (France) €688,701 après deal
4e : Franz Ditz (Allemagne) 363 100 €
5e : Georgios Sotiropoulos (Grèce) 284 700 €
6e : Jakub Michalak (Pologne) 223 700 €
7e : Emil Patel (Finlande) 166 960 €
8e : Luis Rodriguez Cruz (Espagne) 115 600 €
9e : Quan Zhou (Chine) 91 300

Barcelone
C'est ainsi que ce termine neuf jours de reportage à Barcelone, par une dernière belle perf' françaises, après celles de Mesbah Guerfi, Sylvain Loosli et quelques autres. Lundi, je publierai un récapitulatif des perfs tricolores tout au long de ce PSC Barcelona. Après, il sera temps d'attaquer les Winamax Series (coup d'envoi dimanche !), puis le Winamax Poker Open à Dublin. Vous venez, hein ? On va bien s'amuser.

Plus de 1,66 millions de gains français à Barcelone

Avec 18 finales disputées par un total de 28 représentants français et trois victoires, le clan tricolore n'a pas perdu son temps au cours des deux semaines qu'on duré le PokerStars Championship Barcelone, que ce soit sur les tournois de variantes à petit buy-ins, le fields massifs en No-Limit Hold'em, ou les épreuves Highroller. Le compteur de gains dépasse les 1,66 millions d'euros, et ce sans même compter les multiples min-cash enregistrés au cours des 51 tournois au programme du festival.

Avec son deal à trois effectué à minuit lors de la dernière soirée d'épreuves, pour presque 700 000 balles, Benjamin Pollak s'adjuge (une fois de plus) la part du lion. Matthieu Rabalison est lui aussi reparti content de Barcelone, avec une très belle deuxième place à 300K sur le PS National High Roller. La dernière journée aura aussi vu un joli podium à cinq chiffres pour Arnaud Enselme (qui avait disputé le Main Event en tant que qualifié Winamax) dans une épreuve Turbo. Et bien sûr, on n'oubliera pas de sitôt le premier triomphe en PLO de Sylvain Loosli.

Découvrez ci-dessous la liste complète des finalistes françaises de cette édition.

Event #5 - NLHE Turbo 220 € - 185 inscriptions
3e : Sidney Benita (3 700 €)
6e : Davy Chamoro : (1 840 €)
8e : Kalrim Ahras : (970 €)

Event #8 - PokerStars Cup 330 € - 2 648 inscriptions
3e : Serafim Kovalesvskiy (46 500 € après deal)

Rohr
Event #11 - Seniors 1 100 € - 251 inscriptions
4e : Jean-Philippe Rohr (25 302 €)

Event #12 - Womens Event 220 € - 198 inscriptions
3e : Magali Staal (3 950 €)
9e : Sandrine Zeitoun (857 €)

Event #15 - PS National High Roller 2 200 € - 1 470 inscriptions
2nd : Matthieu Rabalison (290 000 €)

Event #16 - NLHE Hyper Turbo 550 € - 647 inscriptions
4e : Karim Souaid (29 836 €)
8e : Victor Pahon (6 220 €)

Event #18 - Main Event 5 300 € - 1 682 inscriptions
9e : Mesbah Guerfi (104 000 €) [Article]

Event #20 - Stud/Omaha High-Low 550 € - 111 inscriptions
4e : Salah Houri (5 400 €)
8e : Damien Rivier (1 960 €)

Amiel
Event #25 - NLHE Turbo 2 150 € - 226 inscriptions
5e : Frédéric Delval (28 200 €)
6e : Mamouni Smain (21 400 €)
7e : Alexandre Amiel (15 600 €, photo)

SylvainEvent #27 - Pot-Limit Omaha High Roller Championship 10 300 € - 111 inscriptions
Vainqueur : Sylvain Loosli (236 400 € après deal) [Article]

Event #29 - NLHE 550 € - 894 inscriptions
7e : Karim Abdelmoumene (10 800 €)

Marbleu
Event #32 - Stud High-Low 550 € - 48 inscriptions
4e : Claude Marbleu (2 560 €)
7e : Edouard Bonnefous (1 200 €)

Guichard
Event #35 - PLO Turbo 550 € - 253 inscriptions
7e : Fabien Motte (4 395 €)
9e : Paul Guichard (2 600 €, photo)

Event #38 - PLO 1 100 € - 207 inscriptions
9e : Mikael Guenni (4 330 €)

Sitbon
Event #40 - PokerStars Open 220 € - 1 110 inscriptions
Vainqueur : Julien Sitbon (38 750 €)
3e : Guillaume Blanchi (16 250 €)

Event #41 - PSC Highroller 10 300 € - 557 inscriptions
3e : Benjamin Pollak (688 701 € après deal) [Article]

Event 43 - PLO High-Low 550 € - 99 inscriptions
Vainqueur : Henri Ovaska (12 730 €)

Event #47 - Turbo Edition of PSC Main Event 330 € - 200 inscriptions
4e : Jean Autran (4 740 €)

Enselme
Event #48 - NLHE Turbo 2 150 € - 179 inscriptions
3e : Arnaud Enselme (54 253 €)

Event #50 - NLHE Hyper Turbo 120 € - 200 inscriptions
2nd : Yves Sanchez (2 750 €)