Il était une fois …
…Starcraft, une petite fille et Pokerstars.
Tout commence en 2005 par des vacances à Madrid chez une amie en collocation avec des magiciens. A partir de ce moment-là, il n’est plus question de sortir sans un jeu de cartes, entrainement tous les jours « comme un malade » pour finalement atteindre un petit niveau en cartomagie. Et forcément, dans le même temps, comment ne pas s’intéresser au poker ? Cela tombe bien, on est, à l’époque, en pleine euphorie Patoche / WPT / mallette de poker à Noël, et le poker apparaît comme bien plus rentable que des tours de passe-passe. Exit les livres de Giobbi, Asciano et Tamariz ! Vive les Brunson, Montmirel et autres Poker Tells De Phil Hellmut … Un ‘must read’ selon Julien.
De 2007 à 2010, il grind en parallèle d’un travail de Responsable Sportif du golf de Nantes L’Ile d’Or. Diplômé de l’Ecole Supérieure du Commerce Extérieur, cursus ponctué d’échanges universitaires (Londres, Barcelone, Grenade, Buenos Aires et Santiago du Chili), il vit à l’époque une période de « grand kiff », reconnaît-il, en cumulant deux passions simultanément : le poker et le golf, où il affiche un handicap de 4.
« Gagner de l’argent en caleçon de chez soi, cela ne se refuse pas ! ».
En bon amateur de Starcraft, il n’a pas de problèmes d’adaptation avec dix tables et plus. Le voilà donc lancé dans un grind intensif de NL10, puis NL20, NL50, NL100 et finalement … broke. Il fait alors appel à un ami de longue date, qu’il sait aimer donner de l’argent dès que le plan semble bien pourri. Rencontré en tout et pour tout deux fois, à commencer dans un avion à destination de l’Irlande, il avait immédiatement reconnu la star de Wampoker. En compagnie d’un troisième larron, Moltisanti, les deux compères avaient alors écumé Dublin pendant quatre jours, avant de renouveler l’aventure via un déplacement de Nantes à Paris pour un Winamax Open. D’ailleurs la rencontre de ces deux énergumènes est vraiment la révélation sur le fait que vivre de ce jeu est possible avec la rigueur et le travail nécessaire.
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Julien et krok en plein grind : ils ont réinventé la bouteille d’eau
pour ne pas aller aux toilettes. Quelqu’un pourrait leur expliquer ?
Après ces deux poker trips, les sessions skype s’enchainent : suffisant pour qu’une confiance mutuelle s’installe et que son projet de staking, qu’il monte dans un premier temps dans son coin pour savoir ce qui se faisait, soit snap par un kroktachon émerveillé par des jolies feuilles Word et tableaux Excel qu’il n’a d’ailleurs probablement pas lues. Deux mois de ‘Jesus run’ plus tard, super appliqué et grâce à des reviews de sessions régulières, tout se déroule parfaitement. Le staking est remboursé, avec un bon billet pour ‘luckbox4life kroktachon’ en guise de récompense, et Julien est installé en NL100. L’idylle parfaite !
« Si on commence a multi-roomer la NL50, où va le monde j’ai envie de dire ! »
Puis le .com se transforme en .fr, et sur les trois premières années de poker hexagonal, Julien shootera même la NL200, mais sans jamais parvenir à s’y installer durablement. L’heure est donc au bilan et Julien le considère mitigé. S’il est content d’être allé au bout de sa passion, si ces trois années restent une belle expérience, tout n’a pas non plus été parfait. Certains mois sont euphorisants, mais d’autres sont terriblement déprimants ! Les tables de Cash Game sont chaque jour plus difficiles, il les a longtemps grindé en mode robot, sans la nécessaire remise en question de son niveau. Ayant énormément profité de la période faste du lancement du .fr, il regrette ce bon vieux temps où les tables de NL100 étaient full fish, ou au maximum avec un reg à table. Le niveau augmentant, il faut désormais travailler bien plus dur pour rester un joueur gagnant.
Un changement de room était une éventualité, mais il a toujours privilégié Winamax, en raison du 5 handed, du software, de l’offre en tournoi et des livraisons de Paconet. Bien sûr, le système de fidélité demeure la raison principale puisqu’il possédait longtemps le statut Diamond 5*. Sans ce statut, Pokerstars aurait vraisemblablement vu Julien s’asseoir aux tables du leader mondial. Il n’est pas non plus adepte des rooms ‘exotiques’ du .fr pour ne pas devoir split sa BR de joueur de NL100, même si cela lui redonnerait un anonymat et un field peut-être moins reggish. Troll4life de Wam désormais, il reste monotâche jusque dans sa participation communautaire. Pas de 2+2 où chaque sujet donne lieu à 500 pages minimum, il ne va également que rarement rendre visite à « ces bâtards de CPistes ». Il y va désormais un peu plus car c’est une bonne source d’infos pour connaître les grandes lignes de l’actualité. Lorsque la passion était dévorante, il suivait les coverages d’Harper et Benjo pendant des heures. Il se contente maintenant des résultats … Cela fait partie de l’essoufflement général qu’il a ressenti récemment.
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Un soir, un pub, Malte.
Une excellente soirée
Essoufflement peut-être, mais la passion pour ce jeu de cartes est toujours là. Pas question de renoncer à progresser et travailler son jeu, surtout quand, comme lui, vous habitez à Malte depuis mai 2013 ! Julien recommande à tous cette île : Soleil toute l’année, des fiestas de mutants, des français, espagnols, italiens bien sympas, piscine, squash toutes les semaines. Bref, il n’a qu’une chose à dire : « What else ? ». Surtout que depuis quelques semaines, son approche du poker a évolué. Il s’y est installé à la base pour grinder, mais aussi parce que beaucoup de choses ayant trait au poker se passe à Malte : de très bons joueurs de Cash Game et de tournois y sont installés, la plupart des rooms ont des locaux sur l’île. Alors quand vous êtes en difficulté pour rebuild en NL 50, en vous disant que vous ne battez même plus la limite, et que vous avez une opportunité pour intégrer les équipes de Pokerstars, le choix est vite fait.
« Merci d’avoir contacté Pokerstars, … »
Désormais membre du service clientèle du premier opérateur mondial depuis fin octobre, il doit s’adapter au travail de nuit, au grind d’emails sur deux écrans avec casque sur les oreilles et plusieurs fenêtres ouvertes à click dans tous les sens. « Easy ! » quand on est un grinder … Repasser en équipe de jour, puis être attentif aux opportunités qui ne manqueront pas de voir le jour, tels seront les objectifs à moyen terme. Logique, quand on est en plus diplômé d’une école de commerce. Et puis, l’ambiance au sein de l’entreprise est détendue , et l’intérêt de découvrir le poker de l’intérieur est une évidence.
Alors la prochaine fois que vous contactez l’opérateur pour une question, une demande, un litige, soyez cool, … A l’autre bout de la ligne, il y a peut-être …
… AtoAhi … by soxav
