Il était une fois …
Une histoire de collusion en 2006. Se rendant chacun de son côté sur le site Pokerroom, il y retrouvait son cousin qui lui avait parlé de ce site. Rien de bien répréhensible toutefois, il s’agissait de Play Money. Viennent ensuite les tables Shastas sur Everest Poker, le pendant en SnG du freeroll en MTT. Pas de dépôt pour se lancer dans l’aventure, c’est ainsi que va se monter sa bankroll, à l’école de la patience et de la gestion du tilt tout en permettant de progresser petit à petit. Début 2007 le voit s’inscrire sur Wam mais avec, au départ, une activité limitée à un après-midi intensif de mai où il se fait connaître du forum par le premier d’une très longue série de concepts techniques avancés…
Si tu hésites entre passer et suivre, passe
Si tu hésites entre suivre et relancer, relance
Si tu hésites entre passer et relancer, réfléchis bien
Les premiers Euros Winamax viendront en 2008 par une Table Finale du Free6stars, il décide alors de cumuler ces 8€ de gains avec les presque 8€ d’Everest sur Winamax, avant de se diriger, comme beaucoup à l’époque, vers les 40% de rakeback de Tower Gaming. Le retour sur Winamax sera effectif au passage du marché en .fr, principalement SnG et quelques MTT, le Cash Game ne l’ayant jamais attiré. Vous le croisez régulièrement sur les SnG SH de Winamax et, depuis janvier, sur ceux de PMU Poker, qu’il a découvert grâce à un ami [ndlr : terme exact employé par l’intéressé] et qui propose un trafic pour les SnG 6€ plus qu’honnête.
En tournoi, les MTT à petit field de PMU lui permettent de jouer sans risque de terminer à pas d’heure, et il participe à la plupart des tournois de la communauté sur Winamax. Avec plus de 40.000 messages au compteur, il en est aujourd’hui un des piliers même s’il avoue une infidélité avec Clubpoker où il arbore fièrement … 0 message ! Il est également à l’origine d’un des groupes les plus actifs [ndlr : en volume plus qu’en qualité …] dont le noyau s’est rencontré il y a environ quatre ans, rigolant bien ensemble sur le screen Quizz au point de monter une équipe pour le King 5 qui donnera ensuite ce groupe, « sorte de défouloir où on déconne sans se prendre la tête. » Depuis les rencontres se multiplient pour le fun et, bien sûr, pour les bières.
« Je ne refuserai jamais un apéro,
un foot ou n’importe quoi pour faire un tournoi. »
Le poker n’empiète pas sur sa vie personnelle et surtout pas sur sa vie de famille, d’autant plus depuis l’arrivée récente de bébé. Mais jouer moins n’est pas important, il se cale sur les horaires de bébé, le coucher du soir deux à trois fois par semaine pour des tournois, la sieste pour quelques SnG. Le poker est ce qu’il doit rester : secondaire, « juste un jeu qui permet de se faire un peu de sous », de retirer 1000€ tous les ans en juillet pour agrémenter les vacances, et repartir avec une centaine d’euros par la suite. Mais dernièrement, tout cela a changé … enfin … surtout la voiture familiale !
Boobs photo pour rameuter heffy et ses troupes !
Fort d’une bankroll de 600€ sur ses deux rooms, ses deux premiers MTT sur PMU Poker s’achèvent en janvier sur ses deux meilleures performances jusque-là (environ 220€ et 130€). Février se passe très bien en SnG sur Winamax, et en MTT lors des PMU Poker Series où, en partie staké, il accroche l’argent dans le Main Event à 50€ et surtout remporte l’Event #18, buyin 20€, devant 146 adversaires, et les 635€ promis au vainqueur font doubler sa BR. Plein de confiance début mars, il échoue aux qualifications d’un alléchant Main Event 200K€ Garantis au buyin soldé à 50€. En bon gestionnaire de bankroll qu’il est, s’interdisant le fameux tilt de monter aux limites supérieures pour se refaire, il envoie balader toutes ces bonnes résolutions pour se faire plaisir à quelques jours de ses 30 ans. La suite fait désormais partie de la légende, il se retrouve ITM sans jamais être parti à tapis, puis en table finale et termine donc en 4e position et plus riche de plus de 17.000€. Ce que la légende ne disait pas, c’est qu’il a joué son Day2 seul dans la chambre qu’il occupe deux jours par semaine à Toulouse pour le travail en jouant sur le hotspot du voisin ! Quand sa femme est allée se coucher il en était à 80€ de gains, il l’a rappelé tout fier à 4h30 :
*- « Devine combien j’ai gagné ? »
- « 44k ? »* (c’est ce qu’il y avait à la gagne). Comment se faire casser son bonheur à 17K en une phrase !
Mais cela n’a rien changé dans son poker. Toujours les mêmes SnG, toujours les mêmes MTT à petit field. Il lui est toujours impossible de faire comme ceux qui considèrent que leurs euros sur leur compte sont juste des points et perdent certains jours 1000€. Bien sûr, il s’est permis de jouer plus de MTT, avec des fields plus importants mais il s’est vite reconcentré sur les jeux sur lesquels il est le plus à l’aise, et rien au-dessus de 20€, hormis en cas de staking ou de ticket.
« Quand je fais une mauvaise session en SnG 10€
et que cela me coûte une centaine d’euros,
je vois tout de suite ce que j’aurais pu faire avec cette somme. »
De la même façon, le passage au live le laisse perplexe. Bien entendu, la perspective d’un long weekend à Dublin et des dizaines de bières que cela sous-entend lui font envie, mais pas à moins de se qualifier. Pour d’autres occasions peut-être, comme le Casino de Gruissan qui se trouve à deux minutes de chez lui et où il n’a jamais mis les pieds, mais là encore en se qualifiant. Lucide, il sait ne pas être bon acteur et donc être « aussi lisible en live qu’heffy devant une paire de nichons ». En fait, il n’a participé en tout et pour tout que deux fois au Winamax poker tour où « il a eu le malheur de croiser ce tocard de Zzav. »
Le voilà donc aujourd’hui plus attentif à certains sujets, comme la fiscalité des joueurs. Il ne faudrait pas qu’il reperf trop à l’avenir ! Déclarer chaque euro gagné au poker ne semble pas être une hérésie mais à condition que les règles soient claires. Mais de là à tomber dans la psychose de ce début d’année où plus personne n’ose poster le moindre résultat le fait plutôt sourire. Sans savoir si cela est vraiment justifié ou non. Même si tout ce qui tourne autour du marché du poker l’intéresse, il ne prend pas le temps de chercher d’autres sources d’informations que les News de Wam, surtout que c’est toujours difficile de savoir par qui ces autres sources sont financées et, par conséquent, si elles sont vraiment fiables.
Son opinion est, qu’à terme, il ne restera que quelques opérateurs en France et le déplore car c’est dommageable pour les joueurs. Peut-être l’ouverture européenne changera-t-elle la donne ? Il pensait que la régulation du marché français se ferait plus rapidement et que des accords seraient trouvés entre l’état, les opérateurs et les rooms pour que tout le monde y trouve son intérêt. Au final, le plus important est qu’il trouve encore des gens plus mauvais que lui. Et, [ndlr : étrangement], il n’a pas l’impression que la source soit en train de se tarir. Il reste donc en route pour son objectif de faire fructifier ses 2,5K€ de bankroll actuelle en 4K€ d’ici fin décembre. Et arriver à refaire croquer son stakeur préféré, histoire de lui rendre la confiance qu’il a mis en lui.
En attendant, l’année des 30 ans de ce chercheur à l’INRA de Toulouse habitant Narbonne, bardé d’une thèse en statistiques, marié depuis trois ans et donc tout jeune papa, semble démarrer de la meilleure des façons. Adepte de rugby qu’il a pratiqué à un assez bon niveau, il aime boire des bières en mangeant des tapas.
Wameur qui passe près de chez lui, l’invitation est lancé et c’est lui qui régalera !
‹ Grandfada › by soxav
PS : Ami Wameur, sauras-tu reconnaître sur la troisième photo avec qui Rémi chante Michel Delpech le soir de sa thèse (« autant te dire qu’on était propre »). Un indice : il le connaît depuis 7 ans, l’a amené sur wam à force de rigoler sur le screen quizz vu qu’ils étaient dans le même bureau pendant leur thèse. Il n’a pas un seul post technique sur Wam mais en tout il doit bien en avoir 16k … Je suis … Je suis ?