Je suis étudiant cette année en maths sup maths spé ce qui me donne peu de temps pour me consacrer au poker. Ce blog n’est donc pas prêt d’avancer mais cela me fait marrer de continuer à le nourrir malgré tout. On verse carrément dans l’idée du road trip instituée dès le début: on va quelque part mais je ne sais pas moi même où
J’avais décidé de rédiger ce blog pour réapprivoiser mon envie de jouer au poker en me donnant des challenges, un cap à tenir mais je me rends compte que je lâche prise malgré tout. Je pense d’ailleurs que l’on doit être nombreux à avoir comme premier réflexe au moment d’allumer son ordi, d’ouvrir Wam poker et nos sites de poker préférés. Ce rituel, je m’y adonne depuis quatre ans maintenant quasiment tous les jours, avec recul c’est assez effrayant mais c’est devenu une banalité quotidienne en fait. On y cherche quelque chose et certaines fois on ne sait plus trop quoi malheureusement. En ce qui me concerne je cherche sans doute à raviver la flamme qui m’habitait il y a quelques temps où vaillant je partais à l’assaut de 60 tables sng 180 joueurs… Mais cette époque, ce plaisir semble loin de moi désormais. Quel triste aveu, comment tout ce plaisir me manque…
Effectivement au fil de ces quatre années, mon envie de jouer s’est très largement dégradée jusqu’à jouer sans envie particulière. Je me suis toujours défendu de l’addiction que j’ai appris dans mon esprit à distinguer de la passion. Si tu intellectualises au lieu de vulgariser ce jeu en le réduisant à un moyen de se faire de l’argent, je pense que tu peux te prémunir de l’addiction et puis la passion n’est peut être qu’un prétexte pour se donner fière allure mais je n’ai pas le sentiment qu’en tout cas cela soit malsain. Au fond c’est un jeu de raisonnement comme les échecs où tu élabores des plans pour contrecarrer les plans de ton adversaires. Un combat d’esprit, un bras de fer psychologique où tu t’adaptes, anticipes, développes, fais preuve de créativité…
J’ai sûrement trop joué et rien que le fait de jouer me fait tilter. On parle de tilt à cause de bad beats and co, mais le tilt est selon moi un état déviant de ton jeu. Dès lors que ton jeu est altéré, je pense que l’on peut parler de tilt. Je me souviens quand je masstablais les sng je ne tiltais jamais à cause de bad beats, le seul ennemi que j’ai toujours eu est la lassitude. Quand t’es sur 50 tables et que t’as envie d’arrêter au bout de 5 minutes, t’es dans la merde!! :mrgreen: Sans envie pas de A -game.
Le billet est totalement useless mais sympa à chier car peut être que certains d’entre vous se retrouvent dans ce que je dis, alors pourquoi pas en débattre entre nous par la suite
Ty pour la lecture, gl all