Le vosgien se reconnait d’abord par son accent prononcé. ( je suis capable de dénicher un vosgien en vacances et qui essaierait de se faire passer pour un touriste de base :mrgreen: , histoire vraie bien sûre )
Il utilise des mots qu’il croit être du bon français, mais que seuls les vosgiens, et peut être quelques autres, emploient. Exemples : trisser pour gicler, clanche pour poignée de porte, clarteux pour lumineux…
On le dit tétu et frustre, c’est ma foi plutôt vrai. Habitant d’une terre de moyenne montagne et sans trés grande ville ( Epinal, la préfecture et plus grande ville fait environ 35 000 habitants ), le vosgien est avant tout un homme que l’on pourrait qualifier " du terroir ".
Mais c’est aussi ce qui en fait son charme, facile d’accès et pas prise de tête, il n’est pas rare de faire une bonne fiesta avec des vosgiens que vous avez rencontré depuis 1/2 heure et avec qui vous allez partager un " pot " ( dans les Vosges on boit un pot ).
Le vosgien n’est pas snob. Il se méfie des parigots et a une vue mitigée sur son voisin alsacien, entre léger sentiment d’infériorité et regard goguenard.
Bien sûr, ce ne sont là que des appréciations personnelles, mais qu’il m’a souvent été donné de vérifier.
Pour ceux qui ont vu le film " Les chtis ", je crois que l’on peut faire un parallèle. Il aurait pu s’appeler " Les vosgespats ";
vosgespat’ étant le surnom du vosgien.
En résumé, si vous vous adressez à un vosgien, allez-y sans " chichis ". Le courant passera à tous les coups