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La méthode freeroll : après un an de jeu, quel bilan ?

Dans le jargon on pourrait dire que je suis un freerolleur. Le genre de type pas riche, assez prêt de ses sous et qui veut quand même se tester au poker.

Je me suis donc inscrit il y a plus d’un an sur Winamax et un autre site (que j’éviterais de citer ici). Ceci dans l’optique de ne jouer que des tournois gratuits et monter ma propre bankroll sans aucun dépôt d’argent. Avant toute chose, il est clair de dire que ça n’a pas été facile. Sur Winamax notamment, il a fallu attendre une perf de 5ème (sur 5000) en Omaha pour gagner quelques euros et commencer mes sng à 50 cents.

Cette technique de partir par le bas possède des avantages et des inconvénients.

Des avantages certains :

  1. On ne risque pas de vider son compte en banque et on arrive à le remplir un peu de temps en temps.
  2. Le fait de partir du bas permet de ne pas griller les étapes et d’avoir un certain niveau, acquis progressivement, tout en connaissant toujours mieux les fishs.
  3. On apprend à être patient et la gestion de bankroll à merveille.

Des inconvénients moins évidents :

  1. On reste toujours en contact avec des fishs malgré une grosse expérience. Il est difficile de changer de limite rapidement. C’est très progressif.
  2. On a moins d’ambition sur les gros gains, ce qui peut se traduire par des manques d’agressivité. On essaye plus de survivre que de faire des profits, la valeur de l’argent n’est pas la même que les autres.

Sur toute cette année, j’ai quand même réussit à me broke une fois sur Winamax et une fois sur mon autre site. J’ai du attendre 6 mois avant de pouvoir vraiment démarrer ma bankroll Winamax, car le site n’aide pas vraiment les freerolleurs, les gains sont trop faibles. C’est grâce aux objectifs du King 5, que j’avais réussit à récupérer un début de bankroll. Comme quoi avoir des objectifs collectifs, ça peut être un moteur incontestable.

Aujourd’hui, un an après, je joue des tournois dans des limites assez modestes. Deux, trois euros sont mes limites raisonnables pour ne pas mettre en danger ma bankroll. Bien sûr, j’ai acquis de l’expérience et cela m’a permis d’améliorer mon niveau de jeu. J’ai pu établir quelques perfs, notamment un gain de 680 euros avec une 3ème place il y a environ 6 mois.

J’ai eu aussi la chance d’avoir des « alliés de poker ». Des potes du king 5, des mentors qui m’ont appris à mieux jouer. Des tournois opportuns peu cher. Des tickets gagnés au multiplex de la radio Winamax (et pas qu’un).

En conclusion. Être freerolleur permet d’être quand même plus serein face à l’aspect monétaire du jeu. Et surtout, on engrange assimile mieux l’expérience, de manière progressive.