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Interview de Charlotte Namura Guizonne

Interview de Charlotte Namura Guizonne

Enfant du web, Charlotte Namura Guizonne sévit désormais chaque dimanche sur TF1. Riche d’un parcours atypique, elle nous raconte « son » Téléfoot.

D'où te vient cette passion pour le sport et plus particulièrement pour le football ?

Elle me vient de mon père, Michel, champion de water-polo, féru de sports, grand fan de foot, amoureux du PSG et de l'équipe de France. Il m'emmenait en douce au Parc des Princes dès mon plus jeune âge. J'ai découvert mon amour pour le foot dans les stades. C'est une chance et la meilleure des façons de ne plus jamais s'en détacher. Je suis une enfant de 98. Pour ma génération, pour une petite fille de 12 ans comme moi, c'est un souvenir fort et inoubliable.

As-tu déjà pensé à en faire en club, à l’instar de ta consœur Margot Dumont ?

Jamais. J’étais plutôt volley-ball, sport que j’ai pratiqué avec passion à l’US Nanterre pendant mon adolescence. Le foot, j’aimais y jouer avec mes potes, mais pour le plaisir seulement. Cela dit, je n’étais pas mauvaise en défense !

Raconte-nous ton parcours et tes ambitions.

J’ai été couvé par le web et Internet. Apres une formation aux métiers de l’audiovisuel, j’ai fait quelques stages dans la post production mais aussi dans une web TV, Canal Supporters, un site consacré au PSG. Cela remonte à 2012, j’y ai beaucoup appris. Ensuite, via Twitter et les différents contenus que je postais, j’ai été repérée par le rédacteur en chef de Téléfoot, Marc Ambrosiano, qui m’a donné ma chance. Je faisais des rubriques sur la partie digitale de Téléfoot, puis tout doucement, ils ont décidé de m’intégrer au plateau TV. Une ascension progressive à laquelle j’attache beaucoup d’importance et de fierté.

Comment passe-t-on d'une Web TV au petit écran ?

Avec beaucoup de détermination, beaucoup de travail sur son image, sur sa façon de gérer le stress et l'actualité. Ce n'est pas qu'un petit écran, c'est TF1, la plus grande chaîne d'Europe. On parle quand même d'une des dernières émissions encore en direct, vue par plus d'un million de personnes chaque dimanche. J'avais 27 ans le jour de ma première, je peux vous dire que j'ai pris une grande respiration au moment du décompte !

Travailler aux côtés de ce diable de Christian Jeanpierre, ça procure quelles sensations ?

Christian est probablement la personne la plus simple de ce milieu. Il a cru en moi dès le début, continue de m'apprendre et m'encourage à aller au-delà de mes limites, dans mes autres projets aussi. C'est un homme d'une grande bienveillance, pour lequel j'attache un grand respect.

Téléfoot n’est plus le rendez-vous incontournable qu’il a pu être par le passé. Quel regard portes-tu sur l’évolution de l’émission, fortement concurrencée par l’émergence d’autres programmes sur des chaînes payantes ?

Justement, l'émission évolue et c'est une bonne chose. Je souhaite a chacun de nos concurrents la même longévité, avec toujours cette même prise de risques. De nouveaux visages, de nouvelles formules, une partie digitale aboutie... 40 ans, c'est fou ! Lorsque nous avons fait la soirée d'anniversaire de l'émission, pratiquement tout le monde était là. En tête d'affiche, Pierre Changions, le papa de Téléfoot. C'était très émouvant. Nous sommes fiers de ce que l'émission est aujourd'hui. Evidemment, nous avons des concurrents, même si au final, beaucoup d'entre eux sont passés par Téléfoot comme Hervé Mathoux. Il y a une belle solidarité. Et de la place pour tout le monde !

Qui sont tes modèles, dans le milieu et dans la vie ?

Dans le milieu, j'en ai plusieurs. Enfant, Christine Bravo m'a donné l'envie de faire ce métier. Daphné Bürki me plait beaucoup. Arthur, avec qui j'ai le privilège de travailler, m'a énormément appris. J'ai une chance incroyable de côtoyer un monstre de la production et de l'animation comme lui.

Dans la vie, ma mère. Elle n'est plus de ce monde, elle n'aura malheureusement jamais vu la vie que je mène à la télé. Elle reste mon modèle de force, de femme indépendante, engagée, combative, altruiste et qui a fait de moi celle que je suis aujourd'hui.

Tu as vécu une demande en mariage en direct à la télévision. Penses-tu que cela pourrait te donner un accès au plateau de l’Equipe d’Estelle ?

Au-delà de la demande, j'ai une grande admiration pour Estelle. J'aime beaucoup regarder son émission et j'espère être un jour en plateau avec eux ! On pourrait repasser nos demandes... ou pas d'ailleurs ! (rires)

Comment vois-tu le match retour qui se dessine entre Paris et le Real ?

Stressant ! On attend TOUS ce match ! Ça va être un choc de prestige, quoi qu'il arrive. Je vois le PSG le faire. Paris est souvent meilleur au pied du mur. Parfois, les joueurs se laissent aller lorsqu’ils sont en pleine confiance ou trop en détente. De plus, l'absence de Neymar ne m'inquiète pas. Il ne faut pas négliger le reste de l'effectif. Paris ne tient pas qu'à un joueur, bien au contraire. Les Parisiens sont formidables dès qu'ils sont en cohésion totale, comme l'an dernier lors du match aller face au Barca. Si Paris se qualifie, cela sera un message fort envoyé aux équipes encore en lice dans la compétition. Eliminer le double champion en titre de la coupe aux grandes oreilles... Ça serait énorme pour un club français ! Tout le monde doit être derrière eux !

C’est le moment de se mouiller : un petit pronostic pour PSG – Real ?

2-0 pour Paris. Buts de Di Maria et Cavani.

Pariez sur Paris - Real Madrid

Session one-shot « TF1 »

Ton secret si tu participais à Secret Story ?

Je connais par cœur les paroles de Mambo Number Five, Lou Bega !

La chanson que tu chanterais à The Voice ?

L’hymne de la Ligue des champions. Une main sur le cœur (rires).

Avec quelle star danserais-tu à DALS ?

Avec mon mari Jean-Luc Guizonne. Sur un zouk… Charlotte Guizonne et son partenaire… Jean-Luc Guizonne ! Simple et efficace.

Dans quelle stade irais-tu dormir dans Bienvenue chez Nous ?

Je crois que je choisirai le Celtic Park. Je rêverais d’assister à un match la bas. Alors y dormir, pourquoi pas.

Joséphine ou Areola en ange gardien ?

Areola !!! D’ailleurs, on a créé un chant pour lui avec mon mari, sur l’air de la chanson Umbrella de Rihanna : « Alphonse Areola - ola - ola - hé - hé - hé Alphonse Areola - ola - ola - hé -hé -hé » !

Heureusement qu’elle ne donne pas les pronos sur winamax… avec son 2-0 pour Paris… :confused: :confused: :confused:

Qu’elle tente Diamonds de Rihanna plutôt qu’Umbrella, ça sera moins ridicule.