COMPTE RENDU GREENWDWEEK 2020 BY STRAT
Et voilà, je viens de déposer mon Smithou gare d’Angers St Laud direction l’Isère et la cuve grenobloise. Alors même que la canicule use les organismes mis à rude épreuve avec les excès alimentaires et vinicoles estivaux, les vacances touchent déjà à leurs fins. Croyez-moi sur parole si je vous dis que cette Greendweek 2020 a rempli sa fonction réparatrice sur le plan psychologique bien au-delà de mes espérances.
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Le problème avec l’intensité positive que procure l’effet des retrouvailles Sallespissiennes, c’est le trou béant émotionnel qu’elle laisse derrière elle lorsque l’on retrouve notre train-train quotidien. La pilule du sas de décompression mettant en opposition la nature et la verdure rurale, avec une vie de citadin enfermé entre quatre murs d’un appartement est plus compliquée qu’à l’accoutumée à avaler.
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Avant de se remémorer clichés à l’appui tous ces bons moments passés pendant plus de 10 jours, j’ai une pensée sincère et émue envers celui qui n’a pas pu être des nôtres, et qui, mine de rien à fait que cette rencontre entre nous tous a été humainement possible. Sans lui, c’est évident que nos routes ne se seraient sans doute pas croisées. Ton absence a été un crève-coeur pour nous autres, et tu n’en as pas forcément conscience alors je tiens à te faire passer ce message, n’oublies pas que tu es le capitaine d’un bateau, et que l’équipage Parano ne s’est pas sabordé à ton absence.
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Kali mon ami, je sais que tu traverses une période de doutes sur le plan mental, on a tenté de te faire venir, ça n’a hélas pas pu se faire mais on espère bien te retrouver rapidement. Tu as, malgré toi, été un fil rouge tout du long de cette Greendweek, pas H24 je te rassure et pas en mal non plus, non pas sur ta situation personnelle et aux choix qui t’incombent, mais par rapport aux situations et aux discussions où tu aurais apporté ta pierre à l’édifice pendant cette Greendweek. Il nous est arrivé à plusieurs reprises d’imaginer les dialogues et postures que tu aurais tenu sur certaines de nos discussions. Et puis, je le confesse, j’ai menti, j’ai menti sur le coq et les moustiques pour que tu viennes… Mais poto, tu faisais un parfait réceptacle à bestioles pendant le séjour et que je passais des matinées moins urticantes quand tu étais là. Aujourd’hui je peux le dire, je sais pourquoi tu t’évertuais à chasser les moustiques en nocturne à grand coup de tong lampe de poche à la main dans le grenier. Toujours est-il que je te souhaite de trouver la voie d’apaisement dans cette zone de turbulence.
C’est donc avec un véritable pincement au coeur que je me lance dans ce compte rendu. Cette greendweek 2020 fut un fabuleux millésime où amitié, partages, fous rires, entraide, (j’ai même envie de lâcher le mot amour car ce n’est pas un gros mot bien au contraire) se sont entre-mêlés tout du long. Alex, Myriam, Léo, Sarah, Suzanne, Hojka (Hmmm… Un gros doute sur l’écriture), Capuche, merci d’avoir permis que cette épopée 2020 ait pu avoir lieu et se dérouler sans encombre ou presque. Un véritable bol d’air et de nature psycho-mental, qu’aucune station touristique n’aurait été en mesure d’apporter dans ce contexte sociétal, économique, sanitaire et médiatique anxiogène pour les esprits les plus fragiles.
Mais alors me direz-vous, quelle est donc cette recette miracle et quels sont les ingrédients qui ont fait de cette GW 2020 une telle réussite ?
Le premier va de soi, on peut additionner tous les autres si nous n’avons pas celui-ci, on ne pourra rien en tirer. Il nous faut donc, et vous l’aurez deviné, des participants, car une Greendweek sans âme qui vive, c’est comme un Zit sans Saint Nectaire, un Léo qui ne tente pas quelques coups de vices à CATAN en regardant les cartes du Smithou à travers la lumière avant de piocher dans son jeu, un Alex qui ne prévoit pas toutes les possibilités mêmes les plus improbables avant le concert. Nous avons eu la chance de pouvoir compter parmi nous cette année des habitués, des revenants, et des petits nouveaux. Il serait impoli de ne pas faire honneur en premier lieu à nos hôtes de maison.
Et comment ne pas débuter par l’instigateur de ce drôle d’événement qu’est la Greendweek. Alex le talentueux, le dessinateur, le manuel, le musicien, le prophétique, le cultivateur qui sème des graines dans les jardins et les esprits, le réparateur, l’organisateur, la pile électrique, la surdité (je n’ai pas dit l’absurdité.) à temps partiel, le souriant la plupart du temps, le râleur directif quand il faut prendre les choses en main et que les troupes se ramollissent le jour du concert, le poète au jeux de mots haut perchés, une âme en quête constante de spiritualité et de savoir perpétuel.
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Pas étonnant de le voir swinger entre hyperactivité et coup de fatigue de haute voltige bien légitime. Qu’importe les soucis de santé, il finit toujours par repartir de plus belle pour accomplir ses projets sortis d’on ne sait trop quelle chambre cachée du cerveau, cet éternel besoin d’aller de l’avant, d’être en mouvement, de partager et de donner sans forcément attendre en retour.
Une personnalité complexe et multiple notre Alex, et chose rare, il parvient toujours à lier les actes aux paroles et peu en sont capables. Ne change rien mon ami, enfin si, repose-toi, soigne-toi, et remets toi d’aplomb pour l’année prochaine.
Myriam c’est au final presque son contraire, enfin pas tout à fait, on retrouve des traits de caractère et des valeurs similaires bien heureusement mais si les opposés s’attirent, Myriam est l’aimant apaisé d’Alex, le calme à l’état brut, la force tranquille, le sourire et la joie de vivre en permanence, tout du moins en apparence, car on imagine que cela ne doit pas toujours être simple de canaliser cette boule d’énergie Tesla fusant à l’infini. ^^
Cette relation qu’ils entretiennent fait clairement sens même si la vie de famille n’est pas un long fleuve tranquille, on comprend pourquoi elle dure dans le temps et a donné lieu à trois bons et beaux bambins que sont Léo, Sarah et Suzanne. Léo qui a pris 18 piges cette année, a appris que pour gagner de l’argent, rien ne sert de castrer sous un soleil de plomb pendant une semaine même s’il l’a fait sans rechigner et de son plein gré, non, il faut avant tout savoir chatter ses rivers à point, et pendant le Main Event c’est encore mieux.
Sarah la plus discrète a quant à elle nettement amélioré son skill en dessin et travaille avec Suzanne le piano, il m’arrivait de reconnaître du Adèle pendant mes passages éclairs dans la cuisine au moment de préparer les plateaux de fromage. La douceur et le calme émane à profusion du haut de ses 16 ans, mais attention, méfiance tout de même, sur une partie de CATAN, elle n’hésitera pas à construire un village sur vos plates-bandes quitte à foutre en l’air votre partie dès le troisième tour.
Et Susu, à 13 ans c’est la malice incarnée, la Smile attitude, pas de blind test avec Kali cette saison, du coup, on a découvert la Susu Geekette à profusion. Pour la trouver c’est bien simple, il fallait se rendre dans le salon, première à gauche direction le canapé, avec un portable greffé à la main gauche et une manette de PS4 à la droite. Mais j’ai aussi découvert la Susu artiste avec des œuvres et un musée digne d’un Salvador Dali de la grande époque.
Je crois savoir qui ramènera les millions d’euros à la maison grâce aux ventes aux enchères dans quelques années. La carotte reine des enfers ou la main manucurée en rose qui promène son pied reste à mon sens les deux œuvres majeures et les plus marquantes.
Ensuite, il y a Stéphane qui a pu se libérer tout le séjour cette année, il a ramené son rhum comme à l’accoutumée. J’ai en mémoire un débât sur les meilleurs groupes de rocks des années 60 à 2000 avec Alex et Smithou, je n’ai pas participé car ni Jauny Allidé ni René La Taupe ne faisaient partis de ce classement tronqué. Stef a bien dormi pendant cette GW, insensible au chant du coq… [ Petit aparté et question existentielle 2020, pourquoi appelle-t-on celà un chant, aucune mélodie qui donne envie de tapoter du pied en rythme ou de remuer la tête, tout ceci me laisse perplexe, à mon sens ça équivaudrait plus aux trompettes de l’apocalypse injectées dans un corps de lâche qui se venge sur les bonnes âmes dès les premières lueurs du ciel, mais ce n’est que mon humble interprétation], …il était souvent le dernier debout même s’il se levait avant Susu et Sarah les grandes gagnantes du concours du : Mais qui se lèvera après 14h . Notre Steph national est égal à lui-même, gentillesse, à l’écoute, un papa au cœur tendre qui a pu voir sa fille et ses amies de passage l’espace d’une journée et demie, et puis il faut dire ce qui est, il a encore vécu sur le plan poker une semaine plutôt cool, il faut croire que ça lui réussit l’air Salessepissien.
Et Oyonnax dans tout ça me direz-vous. Mais oui, Zit et Pépito, ça pourrait être un nom de bande dessinée, toujours aux abonnés présents le dernier week-end de la GW. On ne les présente même plus. Du soleil dans la voix, un rire communicatif, et s’il y devait y avoir un portrait-robot du Greendweeker type, la générosité et la joie de vivre seraient des traits de personnalité commun à vous tous et nos deux compères n’échappent pas ç cette règle. Isolés sur une île, dans leur sac de survie, on trouverait du Saint Nectaire et des brochettes pour notre Zit, du rosé frais et des clopes pour Pépito, mais avec un chat pour notre félinophile nationale, elle qui nous a réussi de bien belles approches à la pétanque lors d’une triplette bien sympatoche.
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Je n’oublie pas Emilie et Ricardo qui sont revenus deux ans après leur premier séjour. Emilie notre psychologue Vegan spontanée et positive à souhait. Autant on avait l’impression que lors de sa première édition, Ricardo ne s’était pas épanoui ou peut-être était-il en mode observation et que c’est dans son tempérament, autant cette année, il était joyeux, guilleret et espiègle comme un écolier. Ils forment avec Emilie un couple de grands enfants capable de déclencher des batailles d’eau au moment les plus insolites. Par exemple pendant une partie de Dixit alors que je me roulais mon une feuille de CBD, ou juste après qu’on est découvert qu’il n’y avait pas de joint d’étanchéité dans le bidon du raft et que l’eau s’était insérée dans nos affaire avec le portable d’Alex et le miens… Mais c’est tout pardonné, leur joie est communicative, cette discussion inédite sur les muscles intra-utérin féminin et l’imitation de Smithou mimant la poule dans cette mémorable scène de l’Œuf de Yoni en pierre de Jade laisseront des traces indélébiles dans nos esprits.
En parlant de ça, c’est à ton tour mon Smithou, et clairement au fil des années, j’ai développé une complicité qui ne cesse de croître . C’est un euphémisme de dire que tu apportes une lumière positive et solaire à chaque instant. Je comprends mieux avec le recul et le temps pourquoi c’est le seul des paranos qui accepte sans crier à la riggeditude, la variance du poker en ligne dans toute sa brutalité et son injustice perpétuelle.
J’aimerai pouvoir profiter de cet état d’esprit positif plus souvent, c’est clair que ça ouvre des portes sur le long terme, au poker comme dans beaucoup d’autres secteurs. Toujours à placer le bon mot au bon moment, la phrase qui fait rire, et puis je ne sais pas si vous êtes au courant mais il a gagné un Summer Shot au Omaha… #BragToWin. Avenant, toujours prêt à aider, il a développé son skill de fleuriste avant le concert et franchement ça avait de la gueule, à part cet artichaut séché ou ce tournesol que tu voulais absolument placer… la générosité et la spontanéité sont deux mots qui me viennent à l’esprit s’il n’en fallait que deux pour te décrire.
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Il est venu accompagné de sa blonde comme on dit à Québec. Fabienne, que je soupçonne fortement d’avoir développé une culture altermondialiste et un côté punk et celà contre balancent avec cette discrétion qui te caractérise. Je veux dire que tu n’as pas la voix qui porte comme un Smithou ou un Zit. Un calme et une humilité qui ne t’ont pourtant pas rendu moins présentes lorsqu’il s’agissait de devoir relever certains challenges. Et ce n’est pas parce que tu as passé la cinquantaine que tes activités se résument au tarot, aux tisanes à la menthe verveine de 22h00 et au tricot, que nenni. Fabienne c’est la digne héritière de Claude dans Koh Lanta, une aventurière qui ne dit pas son nom, une forme physique qui dépasse assez nettement la moyenne des trentenaires et quadragénaires du groupe.
Smithou nous a également ramené David cette année, son pote de Fac de psycho, les Mac de l’amphithéâtre avec un harem de 50 groupies chacun. Alors David, c’est le mec qui va se lever juste avant Stéphane, un débit vocal de savoyard,une tête dans les nuages avec les pieds sur terre, enfin physiquement ils touchent le sol en tout cas, un faux calme capable de se transformer en Gilles de La Tourette sur une partie de ping-pong accrochée. C’est aussi le genre de personne, et on en connaît tous un dans notre entourage, qui peut manger gras à foison sans prendre un pète de gras. Mais c’est aussi et avant tout une personnalité à part entière, attachante, empathique, un sentimental au grand cœur et on demande à en découvrir d’avantages à son sujet.
Enfin bon, je n’oublie pas les habitués d’un jour, Rico, notre CPiste basque un peu plus effacé cette année, j’espère que tu nous reviendras en plus grande forme les prochaines fois. Patate, futur pizzaiolo et agent de joueur de basket, toujours aussi serviable et redoutable au poker, Gora, qui pour le coup est venu toute une journée sans faire de marathon la veille, c’était cool de pouvoir te compter à nouveau parmi nous. Et puis le groupe de musique d’Alex, les Greenders avec qui on a pu faire connaissance. Trois personnes adorables, débordent de joie de vivre ce qui colle bien à la personnalité d’Alex.
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C’est bon, on a notre élément de base pour une Greendweek, mais une recette digne de ce nom ne peut être composée que d’un seul ingrédient, le peuple a faim, il lui faut du pain et du vin.
Peut-on parler de GW sans évoquer l’art de table, il paraît clair que non. Entre les salades aux 14 fruits ou les tartes aux légumes du Smithou, les fromages au brebis du marché de Fabienne, les pousses de soja d’Emilie, les confitures à la fraise de Myriam, les Chipirons , les bouteilles de rouge Pommerol des années 90 et les pizzas au four d’Alex, les saucisses, le Saint Nectaire et les brochettes du Zit, les apéros saucissons, olives et chips, le Rhum de Stéphane, et le tour de France des Vins en règle générale, nul ne pourra nier que cette Greendweek aura inexorablement rimée avec une alimentation solide ou liquide de qualité.
Nous a également pu découvrir le restaurant Les Piétonnes à Orthez qu’Alex fourni en légumes, avec ses divins Poké-Bowl aux haricots rouges, aux algues marines, aux oignons frits, et aux mangues fraîches. Non vraiment, c’est compliqué d’évoquer la Greendweek sans parler nourriture et boissons…
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Seule ombre au tableau digestif durant la GW, cette tentative avortée d’empoisonnement volontaire à la glace saveur poire ( suspect N°1, elle ne peut pas avouer ce n’est qu’une boîte, mais bon nombre d’indices concordent) dont l’année d’ouverture reste à déterminer, sachant que Léo a avoué qu’ils essayaient de refourguer depuis des lustres cette glace aux invités sans réussite, elle qui a sans doute décongelée puis recongelée à moultes reprises laissant germé en elle une toxicité similaire à l’Anthrax en 2001.
Cette mini boule de glace aux allures inoffensives, rajoutée en toute crédulité et par pure gourmandise dans une salade de fruits bien consistante, a semble-t-il suffit à me faire passer 45 minutes de calvaire non-stop aux toilettes cette nuit tragique du 2 Août 2020 entre 1h15 et 2h du matin. Je tairais les détails pour les plus sensibles d’entre vous, mais sachez que ma tuyauterie intestinale s s’en souvient encore.
Résumons, nous avons le bon peuple que l’on a agrémenté avec du pain et du vin, désormais il nous faut saupoudrer ce plat prometteur avec l’ingrédient final. Le peuple a le ventre plein, mais il réclame des jeux et des activités ludiques dans cette arène béarnaise, et ça n’a pas manqué.
Déjà, les jeux de société ont tourné à plein régime, entre poker, jeux de cartes et jeux de plateau, ou quizz culturel improvisé sur la plage, ça n’a pas arrêté. Autant Léo et Stéphane ont multiplié les podiums sur les sessions poker cette semaine, même si je me suis permis d’accrocher un runner up et une win sur un tournoi Sng classique, idem pour Smithou qui nous a ship un Omaha. Je vous ai dit qu’il avait win un Summer Shot en Omaha ? Zit, je ne t’oublie pas, tu as win ton premier Event GW poker, félicitations l’ami.
Je peux vous parler de nos parties endiablées sur DIXIT, si je vous dit Hmm hmm Stratégie hmmm hmm et que vous voyez une des cartes du jeu avec des X un peu partout, vous retrouvez rapidement la référence pour ceux qui me connaissent. Maintenant si je vous dit « Ent romantique » et que vous voyez une image avec un arbre et un bouquet de fleur on est d’accord que ça fait sens, je veux dire, le seigneur des anneaux, SylverBarbe… ? Et bien pas pour mes compagnons de jeux qui n’ont pas de culture cinéma digne de ce nom puisque l’on parle là de la plus grande et la plus belle trilogie de l’histoire du cinéma. ( je ne veux pas entre parler du Parrain, quelle hérésie, ni de Conan le Barbare ce n’est pas une trilogie ^^^)
Fiesta de Los Muertos, un jeu où on doit découvrir l’identité d’un personnage décédé face caché avec des indices qui se succèdent, le premier joueur écrit l’indice qui fait penser au personnage en question, le deuxième joueur efface l’indice et le mot sans connaître le nom du personnage puis écrit un mot qui fait penser au mot précédent, et l’opération se répète à quatre reprises. On se retrouve donc à devoir trouver l’identité des personnages décédés avec des indices qui n’ont plus rien à voir avec lui.
Par exemple on part sur la mère de Bambi, le premier écrit Assassin (la mère de Bambi s’est faite assassinée effectivement), le second écrit Tueur (Assassin / Tueur, ça va ça colle), le troisième écrit Police (Tueur/Police, on peut encore faire le lien…), le troisième écrit Bottle (Bon, c’est là que ça part en couille, Stephane est parti du groupe de musique pour un nom de titre que je ne connais pas…). Du coup, retrouver la mère de Bambi juste avec le mot Bottle, en est sur une mission. Heureusement il y a des cas beaucoup moins complexes tout à base de clichés. Par exemple Sangoku, le premier écrit Japon, le second écrit Manga, le troisième écrit Japon, et le quatrième écrit Manga.
Ensuite nous avons eut le jeu CATAN ; un jeu de gestion à base de moutons, de briques rouges, de bois, de Pierre et de foin. Le tout parsemé de lancés de dés, de positionnement stratégique, de voleurs, de coup de vice, et de tentative d’extorsion de fond assumé. Léo par exemple essaie de troquer et d’identifier quels sont ceux qui ont du foin et propose un troc inéquitable, la personne si elle a le malheur de refuser se fera braquer par un Léo sans foi ni loi grâce à une carte voleur dégainée dans la foulée. Pour peu qu’il ait eut le temps de voire à travers les cartes adverses avec la lumière du soleil et le coup de vice est total. ^^
Mais Smithou a run good sur les jeux de société cette semaine, il a vite cogité la dynamique du jeu et a fini par devenir le parrain du business des moutons tout en assurant la route commerciale la plus longue ce qui lui a permis de tenir sur la durée et de remporter la partie sur le fil devant un Léo qui a pourtant tout tenté en cachant 3 points de victoires dans ses cartes cachées. J’avoue que j’étais un peu en tilt contre Léo, et que je favorisait quelques trocs avec le Smithou en End Game, mais c’est ça mon Léo de se faire des ennemis pendant la partie, tu ne l’as pas joué stratégique sur ce coup 
On a aussi tapé quelques parties de trouduc avec les filles, Smith et Léo en fin de séjour, Smithou était injouable et Susu et moi avons souvent squatté le fond de la cuvette.
Il nous est arrivé de faire autre chose que de rester le cul assis sur une chaise même si clairement, vacances obligent, on a kiffé reposer nos petites raies sur du plat pendant ce séjour.
Il y eut ce match épique de volley dans la piscine en 3V3 avec Léo, moi et Alex contre Zit, Fabienne et Smithou. Ils empochent la première manche assez facilement et on les a tapés easy le deuxième set. Puis arrivent cette troisième manche. Des fou rire à se pisser dessus, avec des coups de vices en pagailles, entre balle qui flirt le bord annoncées bonnes, des services en losedé pendant que l’équipe adverse élabore une stratégie, des points rejoués à cause d’un filet qui a été à peine effleuré. Chaque point suscite la controverse. L’arbitre et ramasseur de balle Stéphane se montre intransigeant. La tension est à son paroxysme, et si vous n’avez jamais vu un Smithou en Tilt, imaginez-moi en train de modifier le score à notre avantage à chaque point à voix haute en mode Gigatroll et l’adversaire sort de peu à peu de sa partie. Malheureusement cela n’a pas suffis, notre jeu en équipe a rencontré quelques trous d’air et on s’est clairement fait Own sur le final, mais on s’est bien battus, je suis fier de vous ma team. ^^
Il y eut également cet event de ping-pong. Lors des matchs de poules je me suis d’abord fait surprendre par Zit qui m’a trollé comme jamais en tchatchant dix minutes entre chaque balle sur des points de règlement à la con. Smithou en mode commentateur sportif se met à trouver des surnoms à tous les participants, Léo devient ainsi le taiseux landais, David devient la sauterelle hongroise, Zit hérite du surnom peu grâcieux de la baleine Suisse, j’ai le droit pour ma part au Buffle japonais pendant qu’il s’auto-surnomme le mur allemand.
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Mauvais début dans ma partie de tableau, je me reprends contre David qui venait de battre Zit mais peste encore contre Mamadou, son coivoit’ BlablaCar qui lui a mis une quenelle de 12. Un match à haute intensité tellement les smashs de David étaient clinquants et précis, mais grâce à un service à effets lifté et une fin de match gérée en mode compétiteur, je soigne ma différence de buts et je termine finalement premier du groupe, Zit lui Bust en troisième et crie au trucage.
En face, c’est une boucherie, Smithou ne laisse que des miettes à Léo et Stéphane. Smith ne fait qu’une bouchée de la sauterelle hongroise. J’affronte Léo en demi, il tente quelques coups de vices au service mais en fou la moitié dans le filet. Je rallie donc la finale qui est serrée mais je fini par céder en fin de match. Je me remonte le moral avec quelques victoires en match amicaux de prestige contre mon Smithou pendant cette GW.
Parlons pieds tanqués désormais. Celà se résume de la manière suivante. Un tournoi arrangé pour que deux teams s’affrontent en final, moi et smithou Vs Alex et Zit. Au petit matin du lendemain de concert, on se fait surprendre par la stratégie adverse de faire pointer Zit et tirer Alex. Je ne suis absolument pas dedans mes approches sont catastrophiques, j’ai passé une journée compliquée la veille avec ma caisse je suis encore sur les nerfs, je fais des approches à 3 mètres du buts et Smithou ne cadre pas un tir, Smith quant à lui n’a pas décuvé de sa soirée concert et ça donne une espèce de bouillabaisse dégueulasse. On se fait plier en deux au bout de quelques mènes sur cette parodie de finale.
Et ce qui devait arriver arriva… Zit qui attendait tellement ce moment pensait avoir atteint son objectif. Il fanfaronna en discontinue, il bragga (Je ne parle pas de la ville des moustachus bâtisseurs de murs) à outrance des heures durant mais à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire. Je tentai de le ramener à la raison et le travaillai au corps sans relâche en espérant le faire céder devant sa propre culpabilité de décliner une revanche légitime. Aveuglé par l’euphorie de cette victoire sans saveur, il déclina mes propositions mais j’avais semé une graine et celle-ci se mit à germer dans son esprit. Je parvins enfin à le raisonner et il accepta finalement cette revanche. Bon Alex avait un peu la tête dans le cul au début de cette game, mais cette fois-ci mes lancés étaient moins crispés, mes approches plus incisives mettaient en difficulté nos opposant et Smithou retrouva enfin la mire dans ses tirs. On prend le large en début de partie, malgré un Zit toujours aussi chirurgical, mais Alex retrouve son niveau peu à peu et le score se resserre, quelques coups sont impossible à départager à l’œil. Smithou improvise son propre système de mesure et compte 3 tongs, 1 Ricard et 2 Doigts pour la boule d’Alex, 3 tongs, 1 Ricard et 1 doigt pour la sienne. A 12-10, je sors une approche royale et on à 2 points, il n’en manque plus qu’un et nos adversaires n’ont plus de boules, Smithou à deux boules en main pour plier le match, malheureusement il spew comme un cochon et ça fait 12-12. La tête dans le guidon, j’envoie 3 boules à 10 km pensant à tort que le vent a tourné, je grommelle quelques jurons elfiques et tourne le dos à la partie mais c’était sans compter sur la pugnacité de mon compère qui avec 3 boules, parvint à faire déjouer Zit et Alex et à remporter ce point final venant conclure la véritable finale (aussi bien dans le jeu que dans l’intensité) de double de cette GW. Bons gagnants, je propose une belle à nos adversaires mais ceux-ci groggy par ce coup de massue psychologique déclinent en chœur.
Et c’est ainsi que se conclu cette Event du double de pétanque.
Mais Zit, je tiens quand même à te rendre honneur avec la vidéo qui va suivre, histoire de n pas finir sur une mauvaise note ^^!
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Après on a aussi quitté Sallespisse par moment, ça nous ait arrivé même si c’était sporadique. A ce propos, j’ai des souvenirs en pagaille qui me reviennent à l’esprit.
La descente de Raft en canoé était vraiment cool malgré ce foutu joint d’étanchéité du bidon qui a coûté la vie aux clope de Smithou, au téléphone et à la clé de voiture d’Alex.
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Ce premier départ en voiture d’Angers sans Kali.
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Rico porte drapeau du CP qui leur a fait honneur en se couchant à 20h30 le soir du concert.
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Alex qui va chasser à coup de couteau le frelon asiatique qui a eut le malheur de s’attaquer à une de ses abeilles.
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Les senteurs enivrantes de la confiture de fraises à Myriam dans la cuisine.
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Ce parasol qui a failli transpercer trois personnes sur la plage de Seignosse alors qu’il faisait 40 degrés à l’ombre.
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Hojka et sa passion pour les sphères qui ne perd pas en intensité. Capuche et ses traversées du terrain de pétanque incessantes.
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Ce moment où tout a basculé pour Emilie et Ricardo quand ce dernier l’a traité de quiche.
Ce canoé gorgé d’eau qui pèse une tonne et qu’on a transporté à deux avec Smithou jusqu’à la remorque pendant la session raft et ce moment ou Smithou me dit attention il y a une merde de chien par terre alors que j’avais déjà marché dedans depuis au moins 5 secondes.
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Ce décalage entre la journée soleil la plus chaude et ensoleillée, ma sieste dans la voiture et le réveil en nocturne avec un orage qui illumine le ciel en version fin du monde avec des branches d’arbre qui jonchent les routes dans tout Sallespisse.
La distribution de mirabelles aux chèvres avec Hojka en arbitre.
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Léo qui me dégueulasse le sol du siège passager avec ses pompes pleines de boues quand je vais le chercher au mais le midi.
La fois où j’ai failli me faire encorner le fion par un bouc au moment où David et Alex transvasaient les chèvres d’un enclos à un autre.
Cette randonnée pédestre vers le pont suspendu et ce chemin si calme et si …. DANGEREUX que nous a trouvé Léo pour aller déguster quelques bouts de saucisson et trois bouts de pain.
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Ce moment ou Smithou a failli mourir deux fois sous mes yeux après une glissade monumentale sur un rocher bordant la rivière avant de se reprendre miraculeusement. En parlant de Smithou, je vous ai déjà dit qu’il avait gagné un Event Summer Shot Omaha ?
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Smith qui coach Fabienne et commente chacune des possibilités dans une partie sans fin…
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Ce concert improvisé après notre sortie plage dans The Spot To Be le tout avec un apéro Sangria Chips du pays…
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Et puis il y a ces sourires, ces fous rires, ces visages, comment les oublier…Et surtout pourquoi les oublier ? C’est la dernière chose qui me vient à l’esprit.
Il est parfois compliqué de trouver le bon chemin à emprunter, et pourtant, force est de constater que ce bonheur est à portée de main. Cette région en désertion économique ne se trouve sur aucune carte postale bien connue, mais ces terres de maïs, cette montée goudronneuse avant de longer le hangar et de ne redescendre dans le chemin caillouteux de la famille RUIZ procure toujours une sensation de satisfaction si particulière.
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Une chose est sûre, dire au revoir et partir n’est jamais chose aisée… peu importe le coq matinal qui a fracturé quelques tympans dès la rosée du matin… peu importe les moustiques goliath des premiers jours qui ont failli me faire amputer de la cheville droite (Elle en conserve encore quelques stigmates ) peu importe la chance insolente d’un Léo en rush au poker avec ses Check Raise qui luckbox miraculeusement des Turn-River à 2 outs… peu importe ce premier tour du tournoi de ping-pong volé par un Zit en mode troll de compétition ou ce refus à jouer à la belle en finale de doublette de pétanque ( je sais que tu vas nous reparler de ce coup de smithou qui a frôlé la planche et que tu as cru entendre toucher le bois ^^), et peu importe les coups de flippe incessants de fin de séjour avec ma caisse et ce bruit du ventilo qui résonnait tel un Golgoth fracassant un tambour mongol dans le Palais du Bogdo-Kahn à Oulan-Bator.
Je peux affirmer haut et fort qu’on est heureux à Sallespisse, et on l’est d’autant plus quand on se retrouve avec des personnalités de tout horizon géographique, social ou générationnel. Des personnes qu’on apprécie à leur juste valeur lorsque l’on sait les qualités intrinsèques et humaines qui les anime. Vous êtes bons, vous êtes beaux et généreux mes amis. Santé et bonheur ne se souhaitent pas qu’un 31 Décembre alors je vous le souhaite toute l’année et toute la vie s’il le faut. Si je devais fonder une auberge espagnole avec des personnes que je porte dans mon cœur, je sais déjà qui j’intégrerai dans cette arche utopique. Malheureusement la réalité nous rattrape bien trop vite parfois, et la routine boulot-dodo-impôts a déjà fait son grand retour. Je n’ai qu’une seule chose à dire, vivement qu’on se retrouve, la bise.
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