La relève
Day 1B (20h – 05h)
Le compteur affiche 177 joueurs, presque une heure après le coup d’envoi. La participation au Day 1B sera donc un poil inférieure à celle du Day 1A (236 joueurs), mais il reste un niveau entier aux retardataires et autres indécis pour s’inscrire et combler le fossé.
Autour des tables, j’ai repéré une proportion plus importante de joueurs de cercles et de jeunes grinders. On pouvait s’y attendre : ces pros appartiennent à la race des oiseaux de nuit, et ont l’habitude de jouer en soirée jusqu’au petit matin, ce qui sera le cas ici. Je vous rassure, une nouvelle équipe de superviseurs est arrivée pour remplacer le service de jour. Même topo pour les croupiers, enfin il me semble.
On ne peut pas en dire autant en ce qui concerne les reporters, dont la grande majorité n’ont pas le luxe de travailler en équipe : certains fous présents depuis ce matin ont décidé de rester jusqu’au bout du Day 1B, d’autres viennent d’arriver, et puis d’autres encore vont bientôt se barrer (c’est mon cas). Pour ceux qui tiennent à rester informer durant la nuit, je vous invite à vous rendre sur Poker52 pour consulter le reportage de mon ami Jooles.

Passons au field. On compte deux joueurs du Team Winamax au départ de cette seconde fournée : Antony Lellouche et Ludovic Lacay. Et hélas, triple hélas, j’ai déjà des mauvaises nouvelles : Cuts a perdu 95% de son tapis sur un coup tragique joué au bout d’une demi-heure. Rangez vous couteaux et harpons, Ludo n’a rien à se reprocher sur ce coup. J’étais là, j’ai tout vu, mais je vous la fais courte : 55 contre 88, le turn est 5-4-8-4. Ludovic checke, son adversaire mise, Ludovic relance, son adversaire relance encore à 16,000, Ludovic fait tapis pour 28,000, il est payé bien sur (après une petite seconde d’hésitation tout de même, après tout il n’est pas max). Full contre full, emballez c’est pesé ! Après ce coup, il ne reste plus que 1,500 à Ludo. « Bah, c’est encore bien ! » rigole Bruno Fitoussi qui passait par là. A l’heure où j’écris ces lignes, Cuts est au bord du précipice… Mais sait-on jamais, un miracle
Autour des tables, j’ai repéré quelques habitués de l’ACF comme Marc Lecampion, Mercedes Osti, Patrick Bueno, Eric Haik, Alexandre « Tintin » Brivot… Il y a aussi Ahmed Debabeche, Laurie Bismuth, Nicolas « NL Legend » Langlois, et au moins un champion EPT : Lucien Cohen.
Vous en voulez encore ? Dans le restaurant désaffecté, j’ai croisé Damien Rony, Céline Bastian, François Tardieu, et Kool Shen.

Gabriel Nassif, juvénile comme à l’accoutumée

Mathieu Cardona, l’un de mes illustres collègues chez Winamax. Je mets la photo uniquement parce que j’ai été soudoyé. « Cela fera plaisir à ma maman », dit-il. Bon, OK. Ceci dit, l’ami Cardona n’est pas le dernier des manches en cash-game, et a remporté un tournoi de Omaha à Haussmann (le 1,000€) lors des France Poker Series
Benjo