Profession profilers
Main Event 5 300 € (Day 1 A)
Un niveau et demi s'est écoulé depuis la reprise post dinner-break. Ce Day 1 A est déjà bien entamé, et les joueurs ont eu le temps de prendre leurs marques dans le tournoi, de se familiariser avec leurs tables et de prendre la mesure de leurs adversaires.
C'est par exemple le cas de
Thomas Boivin, qui se retrouve avec
Steve O'Dwyer (30 000),
Juha Helppi (120 000) et Frederik Jensen, un tirage peu clément sur le papier. «
Mais moi, je trouve que c'est plutôt une table facile, assure le Belge.
J'ai cerné les défauts de chaque joueur, et je les connais tous à part le siège 3. » Pour l'instant, cela ne lui a pas permis de décoller, puisque le finaliste du PartyPoker Millions de Barcelone en avril pointe à 45 000. Et au rayon des mauvaises nouvelles (ou bonnes, du coup),
Frederik Jensen vient de doubler son tapis. Cette table devrait être l'une des prochaines à casser.
Alexandre Reard est également assez content de son seat draw :
« Je connais juste un mec qui a gagné 150 000 $ sur un tournoi récemment…Sinon, je fais le yoyo, mais je joue bien, donc pas de regrets.
» Le pro Unibet, qui joue le festival en freeroll après avoir terminé 2ème de l’Event
#1 puis ITM de l’Event
#7 pour plus de 40 000 € de gains au total, est de toute évidence à l’aise dans ce Main Event.
En revanche, ce n'est pas le même son de cloche pour
Antoine Labat (ci-dessus) et
Guillaume Diaz. Le premier, qui possède 35 000, a connu une journée
« tumultueuse. Je descend, je remonte, mais je n'arrive pas à décoller. Ma table est trop tight, je les préfère plus combatives ! A ma gauche, il y a un mec qui fait des trucs bizarres : il paye mes relances UTG+1 avec A-2, il doit penser que je suis le client de la table. » De plus, Antoine a tout joué depuis de début du festival tchèque, pour un seul maigre ITM sur l'EPT National.
« Ca se passe très mal, c'est dur de gagner un coup. Mais ça va revenir. » Antoine, finaliste du Main Event des WSOP cette année, doit également composer avec son nouveau statut.
« Les gens me reconnaissent, mais ils me parlent surtout de cette main avec les Rois (celle qui avait précipitée son élimination)... » Antoine attend maintenant patiemment le Day 2 pour s'assoir à une nouvelle table.
Chez Guillaume Diaz, qui joue avec un Patrick Antonius très fourni en jetons à sa gauche et paraît très concentré, on est un peu du même avis. « Il n'y a pas que lui, ma table est full reg, » déplore Volatile38. Un reg, Guillaume en a pourtant éliminé un en la personne de son coéquipier Sylvain Loosli : « Il open au Hi-jack avec 22 blindes, et je défends A-7 off en BB. Le flop vient 9-7-7 avec un flush draw, et je check-raise son c-bet de 1000 à 3500. Il shove et je paye, il a deux valets… » L'ex-Top Shark possède actuellement 50 000.
Enfin, petit tour du côté de
Rabah Ait Abdelmalek, qui est bien parti avec 90 000 à la table de
Sam Grafton.
« Un fou belge a voulu me bluffer quand j'avais deux paires, j'ai pris 40 000 là-dessus. C'est la troisième fois que je viens à Prague. Pour l'instant, mon année est moyenne en tournois live... » Le dernier EPT de l'année est peut-être l'occasion de corriger cela !
Sur la table adjacente, Charlie Carrel, qui avait pourtant monté 120 000, est shortstack, et Timothy Adams possède environ le stack de départ. Juste derrière, Marc-André Ladouceur est tombé à 15 000.
Une photo à ranger au placard : Marius Conan (à gauche) a sauté (alors que son frère Arthur est toujours en course), et le Canadien Ladouceur pourrait ne pas faire long feu...
Au rayon des bustos, on peut ranger au placard Jean-Noel Thorel, qui s’est fait craquer les As par les Dames (pour une fois que ce n’est pas lui qui met l’horreur), de Julien Stropoli, qui avait pourtant monté 70 000 en début de journée), mais aussi de Mehdi Ferrat et du « padrino » du Team W Michel Abécassis. Enfin, tous auront la possibilité de re-entry !
J
10
A
10
