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EPT Prague 2016 par PokerStars - Main Event - 5

Les demi-finales ont débuté

Marius Gierse a bien fait fructifier les jetons de Fabrice Soulier : il entame les demi-finales en deuxième position au classement

Il ne reste plus que 18 joueurs en course, et deux journées entières de poker nous séparent de la consacration du dernier vainqueur de l'histoire de l'EPT. C'est que les enjeux sont désormais de taille : ces 48 heures ne seront pas de trop pour terminer le tournoi. Si l'on promettait aux organisateurs un rythme de une élimination par heure, probable qu'ils signeraient tout de suite. Ce qui est sûr, c'est que la table finale commencera aujourd'hui : celle-ci sera dressée une fois atteints les neuf derniers joueurs, et l'objectif du jour est de tomber à six joueurs.

Le dernier champion EPT en course Salvatore Bonavena a quitté l'épreuve hier soir en 24ème place. Parmi les 18 joueurs, nous avons affaire à un field résolument international (quatre continents sont représentés), mais pauvre en têtes d'affiche, si ce n'est pour la présence du sympathique brésilien Felipe Ramos et du très énervant Martin Kabrhel, qui a eu maille à partir avec les arbitres hier suite à quelques tanks un peu trop interminables. Tous deux sont short-stacks, ce qui n'est pas le cas de David Peters : l'homme aux 7 millions de dollars de gain en 2016 trône en troisième place, derrière le bourreau de Fabsoul Marius Gierse et le néerlandais Jasper Meijer Van Putten.

Jasper Meijer Van Putten (Pays-Bas) 3,77 millions
Marius Gierse (Allemagne) 3,375 m.
David Peters (USA) 2,985 m.
Marton Czuczor (Hongrie) 2,935 m.
Stefan Fabian (Roumanie) 2,635 m.
Kiryl Radzivonau (Biélorussie) 2,59 m.
Andrew Hulme (UK) 2,205 m.
David Lopez Llacer (Espagne) 2,2 m.
Sam Cohen (USA) 2,065 m.
Sergei Petrushevskii (Russie) 1,945 m.
Janos Kurtosi (Hongrie) 1,635 m.
Apostolos Bechrakis (Grèce) 1,515 m.
Gang Wang (Chine) 1,5 m.
Cristinel Dumitru (Roumanie) 1,4 m.
Jukka Paloniemi (Filande) 1,1 m.
Josip Vidovic (Croatie) 705,000
Martin Kabrhel (Rep. Tchèque) 640,000
Felipe Ramos (Brésil) 525,000

Tableau de bord
18 joueurs restants (sur 1 192 au départ)
Blindes 25 000/50 000 ante 5 000
Tapis moyen 2 millions
Prix mini 34 630€

Le Belge Jonathan Abdellatif a quitté le tournoi samedi en 33e place (21,540€)

Aussi incroyable que cela puisse pareil, le circuit EPT aura couronné 114 vainqueurs différents en 115 épreuves. Alors que les doublés, les triplés et autres quadruplés sont légion sur les circuits WSOP et WPT, Vicky Coren rentre dans l'histoire comme la seule double gagnante après l'élimination de Salvatore Bonavena (vainqueur ici à Prague en 2008) en 24e place.

Places d’honneur pour les têtes de série

Pas moins de cinq éliminations ont été observées durant le premier niveau de 90 minutes du Day 5, dont celles des visages les plus aisément reconnaissables autour des trois dernières tables du tournoi. Rien d'anormal, ceci dit : ces joueurs (certes talentueux) possédaient les deux plus petits tapis au départ des demi-finales :

La 18ème place du très (trop) bavard Martin Kabhrel (34,630 euros) représente son meilleur résultat sur un Main Event EPT : c'est surtout sur les side-events que le Tchèque s'est illustré, avec quatre victoires de rang et une quantité enviable de places en finale.
Felipe Ramos (15e pour 44,430 euros) a collecté son septième et dernier ITM sur l'EPT. Pas un mauvais score si l'on prend en compte le fait que le Brésilien a surtout fréquenté le circuit des tournois sud-américains.

Tableau de bord 13 joueurs restants (sur 1 192 au départ) Blindes 30 000/60 000 ante 10 00 Tapis moyen 2,75 millions Prix mini 44 430€

Top 10 : le Team Winamax à l’EPT

La comptabilité du coach Stéphane Matheu est formelle : depuis sa création en septembre 2007, le Team Winamax a collecté plus de 7,7 millions d'euros sur les tables finales des Main Event et side-events de l'European Poker Tour. Ce chiffre ne comprend que les performances réalisées autour de la dernière table des tournois : si l'on y ajoutait la quantité d'ITM et demi-finales atteintes au cours des neuf dernières années, le total serait bien supérieur.

A l’heure où l’on dit adieu au plus prestigieux des circuits Européens, un coup d’oeil dans le rétroviseur s’impose : voici notre Top 10 des plus beaux moments du Team Winamax sur l’EPT.

10/ Varsovie, 2008 : deux W en finale

La dernière visite de l’European Poker Tour en terres polonaises fut l’occasion d’observer non pas un, mais deux pros du Team Winamax en finale : Arnaud Mattern et Ludovic Lacay. L’évènement s’est produit alors que l’équipe avait récemment fêté sa première année d’existence, mais pour ces deux joueurs, le contexte était moins réjouissant : les rapides succès obtenus par Cuts et FrenchKiss dès leur recrutement en 2007 (runner-up du WPT Barcelone pour l’un, victoire à l’EPT Prague pour l’autre) avaient été suivis d’une longue période de disette pour les deux, avec notamment un long et infructeux grind estival à Las Vegas durant les WSOP. Raison de plus pour se réjouir de cette double finale Varsovienne, même si leurs runs en finale allaient rapidement être stoppés net : Ludo se fit craquer les Rois par un brelan floppé d’entrée de jeu (8e pour 32,843€), tandis que Arnaud ne resta pas en tête avec une paire de 10 jouée à tapis préflop contre les 8 de Joao Barbosa, vainqueur final de l’épreuve (5e pour 72,724€). A noter qu’on aura failli assister à un autre doublé du même genre lors de l’étape EPT de Madrid organisée en 2012, avec un Tristan Clémençon manquant de peu la finale (11e), laissant Nicolas Levi seul pour porter le logo autour de la dernière table (7 pour 69,450€), assis face à un Kool Shen qui allait être recruté quelques mois plus tard par par Wina.

9/ Deauville, 2013 : Guillaume Diaz réussit son entrée

C’était, jusqu’à ce que l’EPT ne raye de la carte son étape Française en 2015, la tradition pour les vainqueurs de la Top Shark Academy : faire son baptême de Team Pro à Deauville en compagnie de toute l’équipe. Lauréat en 2014, Guillaume Diaz aura parfaitement géré ses premiers pas au sein du Team en remportant l’un des gros side-events organisés en marge du Main Event de l’EPT Normand, un 2000€ ayant rassemblé 226 compétiteurs, pour un premier prix de 85,000 euros. Trois années ont passé : Volatile38 continue d’engranger les résultats muni de l’écusson W, ayant ajouté à son palmarès une seconde place sur le circuit WPT National Series (Paris, 2015), et disputé une finale aux WSOP cet été (One Drop à 1,111$ l’entrée). Trois autres side-events ont été remportés par le Team au cours de l’EPT : un 1100€ gagné par Michel Abécassis à Prague en 2012 (38,300€ de prix), un 2150€ shippé par Davidi Kitai à Deauville en 2015 (45,930€) et un autre, inoubliable, que l’on retrouvera plus bas dans ce classement.

8/ Monte Carlo, 2016 : LeVietF0u explose son high-score

La dernière visite de l’EPT sur le Rocher Monégasque fut sans aucun doute l’une des plus excitantes pour les fans Français de poker, avec pas moins de quatre excellents pros Tricolores réunis autour de la dernière table : Antoine Saout, Adrien Allain, Jimmy Guerrero et un Pierre Calamusa engrangeant le plus gros gain de sa carrière, avec une cinquième place valant 233 800 euros, six mois après avoir remporté le Winamax Poker Open de Dublin, sa première épreuve en tant que Team Pro.

7/ Prague : la ville fétiche du Team Pro ?

Comme on le verra plus loin, la capitale Tchèque fut en 2007 le théâtre de la première vraie consécration du Team Winamax. Et c’est avec bonheur que l’équipe allait revenir à Prague chaque hiver suivant. En 2009, Anthony Roux (photo) allait ainsi atteindre la quatrième place du Main Event (171,000€), suivi l’année d’après par Manuel Bevand (7e pour 71,000€), puis par Nicolas Levi en 2011, auteur d’un podium très lucratif (270,000€). Au total, le Team a donc atteint quatre fois la finale de l’EPT Prague : son record sur ce circuit.

6/ Davidi Kitai : des finales qui pèsent lourd

Davidi Kitai fut un autre de ces joueurs ayant soigné leur arrivée au sein du Team, remportant le premier de ses trois bracelets WSOP en juin 2008 alors que l’encre de la signature au bas de son contrat avait à peine fini de sécher. Et le Belge a bien failli récidiver sur un autre circuit aussitôt rentré de Vegas, fonçant tel un bulldozer sur l’étape EPT de Barcelone pour arriver jusqu’en finale avec le sixième tapis. Assis en face de calibres comme Jason Mercier (lui aussi révélé la même année à San Remo), Samuel Chartier ou Sebastian Ruthenberg, Davidi devra cette fois se contenter de la troisième place (bonne pour 455,000 euros, tout de même) : la consécration EPT devrait attendre (voir ci-dessous). Après avoir complété la trilogie WSOP/WPT/EPT en 2012, Kitbul allait se trouver un nouveau défi sur le circuit Européen : les High-Rollers. Une entreprise lucrative, avec quatre finales au total, la plus mémorable étant survenue en 2014 à Monaco : une troisième place parmi 214 joueurs sur un 25,500€, bonne pour 526,400 euros.

5/ Antony Lellouche : trois finales en treize mois

Déjà considéré comme l’un des meilleurs joueurs de la place de Paris au moment d’intégrer la première mouture du Team Winamax à la rentrée 2007, Antony Lellouche fut le grand animateur de la première année d’existence du Team. Déjà, c’est lui qui a ouvert le palmarès des finales du Team, dès le premier voyage de l’équipe, avec une 6e place à Londres (dont je garde des souvenirs émus : c’étaient mes premiers pas en tant que commentateur Français sur l’EPT Live !). Un an plus tard, Anto allait presque égaler son score en terres Albionnes avec une huitième place. Entre temps, le cash-gamer aura signé l’une des plus belles pages de l’histoire du Team, lors de la première étape jamais organisée à San Remo : au terme d’une finale express de deux heures et demi (record absolu à l’EPT), seul Jason Mercier aura su mettre à terre un Lellouche en tenue de gala. Sa seconde place lui permettra d’engranger 505,000 euros, dont une partie non néligeable fut réinvestie le soir même dans une boîte de nuit huppée de Monte Carlo : sachez-le, Antony Lellouche était aussi réputé pour ses largesses d’après-tournoi que pour son talent à table…

4/ Barcelone, 2015 : Sylvain Loosli confirme

Nous arrivons maintenant aux chapitres les plus lumineux de l’histoire du Team Winamax sur l’EPT : ceux des victoires qui changent une vie. Quoique : lorsque celle de Sylvain Loosli survint sur le monstrueux Super High-Roller à 50,000€ l’entrée de l’EPT Barcelone en 2015, sa vie avait déjà changé depuis presque deux ans, après son accession en table finale des Championnats du Monde, autrement dit l’épreuve la plus prestigieuse et la plus regardée de la planète, alors qu’il était encore un joueur de cash-game online inconnu du public. Mais aussi belle et lucrative soit t-elle, une quatrième place laisse forcément des regrets. Armé d’une bankroll et d’un capital confiance au maximum après l’édition 2013 des November Nine, Sylvain s’est transformé en une machine de guerre sur les tournois live. Sa décision, à l’été 2015, de s’attaquer aux tournois High-Rollers les plus chers d’Europe, ne laissait donc rien au hasard : c’était « la suite logique de mon évolution dans le monde du poker », selon ses propres mots. Incroyablement, sa première tentative sur une épreuve à 50K fut la bonne : au terme de deux années marquées par plusieurs presque-victoires (à Vegas, donc, mais aussi à Marrakech, Dublin, Monte Carlo et Malte) et d’une finale extrêmement difficile (Dzmitry Urbanovich, JC Alvarado, ou encore Steve O’Dwyer étaient au casting) et où il dut jouer de nombreux coups à tapis, Sylvain est cette fois allé jusqu’au bout. « Seule la victoire est belle », avions nous écrit à l’époque, et Sylvain n’aurait pas pu mieux choisir le tournoi sur lequel décrocher le titre: avec 1,224 million d’euros remportés, il détient à jamais le record de gains engrangés sur une seule épreuve EPT au sein du Team. (Un an plus tard, Sylvain Loosli allait atteindre de nouveau la finale du Super High-Roller, se contenant cette fois de la sixième place).

3/ Prague, 2007 : Arnaud Mattern ouvre le bal

Cela crève les yeux avec le recul : avec un lancement marqué d’entrée de jeu par plusieurs résultats probants, le Team Winamax est né sous une bonne étoile. Le pari était pourtant loin d’être évident : donner sa chance sur le circuit pro à une ribambelle de joueurs de poker Français, certains déjà établis (Antony Lellouche, Michel Abécassis), d’autres complètement inconnus, sauf auprès des initiés les plus attentifs (Ludovic Lacay, Guillaume de la Gorce). On connait la variance inhérente aux tournois de poker : l’affaire aurait pu tourner court, et le succès était loin d’être garanti, peu importe la quantité de talent rassemblée au sein de l’équipe initiale. Impossible de ne pas être nostalgique en se remémorant cette époque : le premier EPT de Prague, organisé durant les derniers jours de 2007 et seulement trois mois après la naissance du Team fut aussi mon premier en tant que reporter Wina. Pour avoir fréquenté Arnaud Mattern au cours des mois précédents, je savais déjà qu’il était un excellent joueur de poker. Il ne lui restait plus qu’à le prouver avec une vraie belle perf’. Aussitôt dit, aussitôt fait, avec une victoire mémorable devant 554 joueurs, bonne pour 708,400 euros. Cette victoire sonnait aussi comme un accomplissement collectif pour le Team : les nombreuses séances de brainstorming qui étaient déjà la marque de fabrique de l’équipe portaient déjà leurs fruits. Nous ne le savions pas encore, mais ce n’était que le début…

2/ San Remo, 2012 : Ludovic Lacay enfin au sommet

Contrairement à Arnaud Mattern, Ludovic Lacay aura du s’armer de patience pour enfin vivre son premier sacre indélibile sur le circuit. Sa carrière en tant que pro du Team avait pourtant débuté par une prometteuse seconde place sur l’étape WPT de Barcelone en 2007, mais ce n’est que cinq ans plus tard, après de multiples finales EPT, WPT et WSOP, après avoir vécu de multiples frustrations et tant d’éliminations si près du but, après que sa hargne de vaincre ne fut mise à l’épreuve tant de fois, que Sir Cuts décrocha enfin un titre majeur, à l’âge de 27 ans, au terme d’une prestation de haut niveau à San Remo devant 795 joueurs. On dit souvent que terminer second d’un tournoi de poker, c’est comme terminer second d’un combat de boxe : cette fois, c’était bel et bien debout, et avec un sourire à un million de dollars (ou plutôt 745,000 euros) que Ludovic Lacay terminait le plus beau combat de sa carrière.

1/ Berlin, 2012 : un grand devient géant

Ce n’est pas seulement l’exploit qui compte, mais la manière dont on l’accomplit. En remportant l’étape EPT de Berlin le 21 avril 2012 devant 744 joueurs, Davidi Kitai est rentré dans l’histoire. En partie parce que ce jour-là, il a rejoint le club très fermé des joueurs ayant remporté au moins un titre sur chacun des festivals majeurs du circuit pro (à savoir : World Series of Poker, World Poker Tour, et European Poker Tour). Mais aussi et surtout parce que sa démonstration de force en finale reste à ce jour l’une des plus belles choses qu’il nous ait été données de voir à une table de poker, en particulier lors de son duel final contre Andrew Chen, un heads-up considéré aujourd’hui comme mythique. « 4-bet, 5-bet, click back, call avec hauteur As et j’en passe : ces deux génies déballent toute la panoplie du poker moderne », écrivait alors notre reporter Kinshu. En 2012, le public Francophone connaissait depuis longtemps l’étendue du talent de Davidi. Mais si sa première victoire WSOP était passée relativement inaperçue à l’international en 2008 (noyée parmi une cinquantaine d’autres cet été-là), et que son titre WPT en 2011 avait été quelque peu critiqué (il s’agissait d’un tournoi freeroll sur invitation ayant rassemblé moins de 500 joueurs), à Berlin, Davidi jouait pour 712,000 euros sous les feux des caméras de l’EPT Live, et c’est médusés que des milliers de fans de poker du monde entier ont véritablement découvert cet OVNI Belge capable de miser en bluff sur la rivière avec hauteur As, pour payer dans la foulée la relance en contre-bluff de son adversaire, ou d’investir l’intégralité de son tapis sur la rivière avec rien de mieux qu’une paire de 5 ! Vus des centaines de milliers de fois sur YouTube, et célébrés par des monstres sacrés comme Daniel Negreanu, ces deux coups d’extraterrestre font désormais partie du folklore du poker moderne, et ont cimenté le statut de génie de Davidi sur le circuit pro. Disons le tout net : la victoire de Davidi Kitai n’est pas seulement la plus belle du Team Winamax sur le circuit European Poker Tour, elle est probablement l’une des plus belles de l’histoire de l’EPT tout court.

Un épilogue entre randoms

Main Event (Day 5)

L'European Poker Tour va donc s'achever lundi par une table finale où l'observateur moyen aura bien du mal à reconnaître plus d'un joueur, et encore. C'est peut-être mieux ainsi après tout : au cours des douze dernières années, aucun autre circuit n'a joué un rôle aussi important en tant qu'incubateur et révélateur de jeunes talents Français, Allemands, Russes, Américains, et j'en passe.

La table finale a débuté ce dimanche en milieu d'après-midi, et été mise en pause après les éliminations de Kiryil Radzivonau (74,850€) et David Lopez Llacer (104,510€). Le dernier champion EPT de l'histoire se cache parmi les joueurs suivants…


Siège 1 : Jasper Meijer van Putten (Pays-Bas) 3 815 millions (31BB)
Siège 2 : Sam Cohen (USA) 4,52 m. (37BB)
Siège 3 : Marton Czuczor (Hongrie) 9,71 m. (81BB)
Siège 4 : Marius Gierse (Allemagne) 3,555 m. (29BB)
Siège 5 : Sergei Petrushevskii (Russie) 5,265 m. (43BB)
Siège 6 : David Peters (USA) 8,88 m. (74BB)

Bien entendu, « random » ne veut pas dire « mauvais » : aucun de ces joueurs n’est là par hasard, la plupart sont des pros, et plusieurs ont un palmarès déjà bien rempli : nous aurons l’occasion de vous les présenter en détail avant le coup d’envoi de la dernière journée, qui sera donné lundi à midi (le streaming web en direct débutera lui à 13 heures : le décalage vous permettra de voir les cartes de tous les joueurs !)

Vainqueur : 774 600 €
Runner-up : 554 700 €
3e : 397 300 €
4e : 284 550 €
5e : 203 800 €
6e : 145 900 €

BenjoDiMeo:
et c'est médusés que des milliers de fans de poker du monde entier ont véritablement découvert cet OVNI Belge capable d'investir l'intégralité de son tapis sur la rivière avec rien de mieux qu'une paire de 5


Est-ce que Davidi a commenté quelque part ce coup ? C'était quoi le plan sur la river en call le turn ?