redirection

EPT Prague 2013 présenté par PokerStars – Day 1

EPT Prague présenté par PokerStars – Day 1

Du 13 au 21 décembre, neuf journées de reportage vous attendent sur Winamax ! Nous lançons sur les routes un petit nouveau, Chris, qui vous permettra de suivre les progrès du Team Winamax sur l’EPT Prague. Kinshu prendra le relais à partir du mardi 17 décembre pour vous faire vivre le WPT. Manuel Bevand atteindra-t-il une sixième place payée dans la capitale tchèque ? Davidi Kitai conquerra-t-il son premier titre High-Roller ? Ludovic Lacay et Gaëlle Baumann poursuivront-ils leur rush de places payées ? Réponse à partir du vendredi 13 décembre !

Buy-in : 5,000€ + 300€

Joueurs du Team Winamax présents : Gaëlle Baumann, Yann Del Rey, Michel Abécassis, Manuel Bevand, Ludovic Lacay, Davidi Kitai, Ludovic Riehl et Sylvain Loosli

Programme :
Vendredi 13 décembre : Day 1B
Samedi 14 décembre : Day 2
Dimanche 15 décembre : Day 3
Lundi 16 décembre : Day 4
Mardi 17 décembre : Day 5
Mercredi 18 décembre : Finale

Toutes les journées débuteront à midi

Couvreurs: Chris et Kinshu

Retour en chiffres sur le Day 1A
Six Français atteignent le Day 2

Le Top 10

Tiberu-Florian Georgescu (Roumanie) 191,100
Ari Engel (USA) 172,800
Ronny Voth (Allemagne) 166,400
Joao Simao (Brésil) 163,100
Sebastian Saffari (UK) 162,000
Simon Mattsson (Suède) 161,400
Lucas Reeves (UK) 140,800
Jose Carlos Garcia (Pologne) 138,500
Dominguez Pardo (Espagne) 130,000
Vinicius Barrel Teles (Brésil) 121,500

Les Français

Abdessamade El Mzdadi 77,500
Benjamin Pollak (photo) 70,300
Marc Trijaud 64,700
Simon Cuq (Qualifié Winamax) 59,400
Philippe Ktorza 17,800
Ronan Monfort 16,500

Reste du field (sélection)

Jonathan Little (USA) 104,200
Olivier Busquet (USA) 72,000
Michael Tureniec (Suède) 70,300
Steve O`Dwyer (Irlande) 60,200
Toby Lewis (UK) 44,900
Shannon Shorr (USA) 40,400
Juha Helppi (Finlande) 34,400
Sam Chartier(Canada) 32,200

Tableau de bord
210 joueurs restants (sur 389 entrants)
Blindes 400/800 ante 100
Tapis moyen : 55,571

Prague, comme à la maison

Après avoir été accueilli à l’aéroport par le froid, la pluie et la brume, après avoir écouté le taxi driver m’expliquer que la chanson « Voyage voyage » de Desireless est plutôt célèbre en République Tchèque, après avoir vu une collision entre un bus et un tramway, puis une collision entre un chauffeur de bus et un chauffeur de tramway, après avoir réalisé que mon billet de 500 couronnes ne faisait pas de moi un homme riche (18€ ndlr)… bref, après avoir été nourri de multiples désillusions durant les vingt premières minutes ayant succédé ma sortie de l’avion, j’arrive à l’hôtel pour apprendre une vraie mauvaise nouvelle : Michel Abécassis s’est vu contraint de rentrer à Paris pour affaires personnelles et ne pourra finalement pas prendre part à cet EPT.

Qu’à cela ne tienne car, en dépit de l’absence de Kool Shen pris par un tournage, presque tout le Team Winamax s’est réuni pour participer à ce tournoi de Noël. Et si je l’appelle ainsi, c’est parce qu’au-delà de la date à laquelle il se déroule, cet EPT est définitivement celui qui a le plus souri au Team. Souvenez-vous :

  • 2007 : Arnaud Mattern remporte l’EPT Prague et signe la première victoire majeure du Team Winamax depuis son lancement quelques mois plus tôt. Il remporte 550,000€.

  • 2009 : Anthony Roux termine 4e pour 171,000€.
  • 2010 : Manuel Bevand, qui y a déjà réalisé de nombreux deep runs, termine 7e pour 71,000€.
  • 2011 : Nicolas Levi termine 3e pour 270,000€.
En somme, on est presque à la maison ici, même s'il faut avouer que cette maison s'agrandit d'année en année.

Afin de faire face à l’augmentation de l’affluence, l’organisation mise en place est une véritable machine de guerre : des écrans et des guichets partout, un système de sécurité pointu avec vigiles et détecteurs de métaux à l’entrée, des salles combles avec des tables dans tous les recoins offrant de multiples formats de jeu. Nul doute que Poker Stars est optimiste sur le nombre de joueurs ayant prévu de participer à son Main Event. Avec un record de 864 joueurs l’an dernier, nous saurons bientôt si ce chiffre sera égalé et donc si cet EPT s’impose définitivement comme l’un des plus gros de la série.

Chhriis

Un EPT en freeroll

S’il est une douce façon d’aborder un tournoi à 5,300€ de buy-in, c’est tout de même en s’étant qualifié par l’intermédiaire d’un satellite.

Nicolas Le Floch est parti de 150€ sur Winamax. Un premier satellite lui permet de les transformer en un ticket à 750€, puis un second en package pour disputer cet EPT Prague. Et le voilà en tout détente autour des tables de ce tournoi mastodonte dont le prize pool devrait facilement dépasser les 4,000,000€.

Et Nicolas n’en est pas à son premier coup d’essai : il a récemment disputé l’EPT Londres après s’être là aussi qualifié online. De quoi avoir le sourire ! Pas de perf à raconter mais de toute évidence une belle expérience.

Pour le moment, Nicolas a perdu un coup avec QQ et en a remporté un autre avec AA. Rien d’incroyable donc, mais c’est rarement le cas durant les premiers niveaux. Il est de retour à son stack initial et continue à prendre la température d’une table constituée de joueurs ramdoms.

Chhriis

Faux départ

C’est un mikedou de bonne humeur que j’ai trouvé ce matin (comme toujours me direz-vous), et ce malgré quelques péripéties dont le joueur pro se serait bien passé.

Ludovic s’est d’abord vu refuser l’accès à la salle, la faute à un petit souci informatique. Près de trente minutes ont ainsi été perdues, rien de très méchant en soit mais ce type d’événement n’aide jamais à se concentrer de façon optimale au moment où l’on rejoint son siège.

Puis vient un petit coup perdu qu’il me raconte brièvement : « Sur des blinds 50-100, UTG raise à 300 et est payé par le joueur après lui. Je relance à 1250 avec JJ en milieu de parole et seul le relanceur initial s’invite. Ce dernier va alors check/call 1300 un flop 854, puis 3200 sur un turn K ». La river Q est checkée par les deux joueurs et l’adversaire de Ludo lui dévoile AK, et donc le meilleur jeu.

Un peu moins de bonne humeur, Ludo s’en va en griller une pour mieux se remettre dans la partie. Avec un stack de 22 000, tout va bien et aucun signal d’alarme n’est encore à tirer.

Chhriis

Premier break

D’ici quelques secondes, les joueurs vont avoir droit à leur première pause de la journée. Petit point sur les forces en présence au sein du Team Winamax :

  • Manuel Bevand : 24,000

  • Ludovic Riehl : 28,000
  • Yann Del Rey : 30,000
  • Sylvain Loosli : 30,000
  • Gaëlle Baumann : 33,000
  • Davidi Kitai : 41,000
  • Ludovic Lacay : 50,000
  • L'ami du Team Winamax Nicolas Lévi : 25,000
Au retour de pause, nous passerons au 3e level de la journée avec des blinds 100-200.

Chhriis

Davidi qui taille

Fidèle à son habitude, Davidi Kitaï entre dans une multitude de coups et finit toujours par trouver les bons spots.

En position UTG+2, Davidi découvre une main plus que solide : K8o. Armé d’un tel monstre, le raise est évident et kitbul voit deux joueurs s’inviter avec lui dans la danse. Ils ne le savent pas encore mais c’est bien lui qui en sera le meneur, du début à la fin du coup.

Sur un flop A78 avec deux cœurs, Davidi est hors de position mais envoie un premier barrel avec sa seconde paire. Payé une fois, il ne se privera pas d’en envoyer un second sur une doublette du 8 à la turn, puis se fera à nouveau payer sur un 2 tombé à la rivière. Son adversaire ne prendra pas la peine de montrer ses cartes et c’est d’un pot d’environ 9 000 jetons que kitbul s’empare. Le pro grimpe ainsi à 48 000 sur des blinds 100-200 et relance le coup suivant alors que je m’éloigne : la machine est en route !

Chhriis

Alors que revoilà un freeroller

Je vous parlais plus tôt de Nicolas Le Floch, qualifié à partir d’un investissement de 150€. Hé bien croyez-le si vous voulez mais j’ai trouvé quelqu’un qui pourrait le rendre jaloux.

Assis à la table de DaProd (en premier plan), on retrouve Romain « neuville25WI » Baert, que l’on pourrait également appeler Le robot tellement ses résultats sur Winamax sont aussi réguliers qu’impressionnants. Quand je lui dit que je ne me souviens pas avoir vu son nom sur un satellite à 750€, il me répond tout de go « Ha non, moi je me suis qualifié par l’intermédiaire du Grand Prix ». Hé oui, c’est ça de figurer parmi les plus gros gagnants de Winamax et de se classer en tête du challenge mensuel, pas besoin de se fatiguer sur des tournois intermédiaires !

Romain n’a pas une grande expérience des EPT car c’est « seulement » son deuxième après celui de Deauville cette année. Il pointe pour le moment à un petit 24,000 jetons et reste appliqué en essayant de trouver le bon spot. C’est tout le mal qu’on lui souhaite !

Chhriis

Star à jamais

Lorsqu’on termine 4e du Main Event des Championnats du Monde à Las Vegas, on marque irrémédiablement les esprits et notre présence est toujours un petit événement dans l’événement.

Sylvain Loosli, en arrière plan sur la gauche en train de se faire filmer, fait maintenant partie de ceux qui trouvent régulièrement de l’action lorsqu’ils entrent dans un coup.

Sur des blinds 100-200, il relance à 500 en milieu de parole avec JJ et paye un 3-bet du high-jack qui envoie 1375. Le flop J46 est parfait puis qu’il apporte le brelan max à Sylvain. Ce dernier va alors se contenter de check-call la mise de continuation de 1400 de son adversaire. Le turn Q sera checké par les deux joueurs, et Sylvain me livre sa réflexion au moment où tombe un anodin 8 à la rivière : « A ce moment-là, je me demande si je dois miser ou essayer de piéger avec un check-raise. Je l’ai déjà check-raise river quelques mains plus tôt et il n’avait pas payé. Ici, il n’a pas souvent une main forte et je ne suis pas sur qu’il essaiera de trouver une mise de value, alors j’ai décidé de miser 4300 ».

Son adversaire paiera cette mise avec J8, ce qui permet à Sylvain de remonter à 35 000 jetons. Et vous, qu’auriez-vous fait sur cette rivière ?

Chhriis

Nicolas lévite

L’homme au chapeau, qui a très récemment quitté le Team Winamax pour se lancer dans de nouvelles aventures, n’a pas pu résister à l’appel de Prague. Avec une 3e place atteinte il y a deux ans, ce « joueur amateur » ne vient pas pour faire acte de présence.

Tout n’a pas débuté de la meilleure des façons pour Nicolas Lévi. Tombé à 20 000 après plusieurs petits pots perdus, il me raconte ce coup lors de la seconde pause de la journée.

« Je suis UTG et je découvre 9 [0S] T [0S] . Je raise à 500 et suis payé par le bouton. Normal. Le flop montre J [0S] 8 [0D] 4 [0S] . Normal aussi. Je continue mon agression et mise un petit 500 que le bouton va call. La turn apporte un 7 [0S] et je vais miser 1500. A ma grande surprise, mon adversaire me relance à 4000 et je le sur-relance petit, à 7000, pour le garder dans le coup. Ca ne rate pas et nous nous retrouvons tous les deux à voir la rivière qui est K [0S] . Pas de raison de s’arrêter là sous prétexte qu’un quatrième pique fait son apparition : j’envoie mes derniers 11 000 jetons et suis payé par un brelan de 8 ! »

Ce coup permet à CrocMonsieur de retrouver des couleurs en montant à 40 000 pour un tapis moyen de 33 000.

Chhriis

Retour de pause, les forces en présence

Petit état des lieux fait lors de la seconde pause de la journée qui s’est achevée il y a quelques minutes :

  • Gaëlle Baumann : 46 000

  • Ludovic Lacay : 42 000
  • Nicolas Lévi : 40 000
  • Sylvain Loosli : 35 000
  • Yann Del Rey : 30 000
  • Ludovic Riehl : 20 000

Tableau de bord :
Blinds : 150-300, antes de 25
Tapis moyen : 33 055
540 joueurs restant sur 595 inscrits à ce day 1B

EPT Prague : record battu !

C’est maintenant officiel : l’édition 2013 de l’EPT Prague vient de battre son propre record d’affluence.

En 2011, les organisateurs ont décidé d’enchainer deux événements majeurs ici à Prague : un EPT suivi directement d’un WPT dans la même ville. Afin de savoir si l’idée était bonne ou non, il suffit de se pencher sur les chiffres :

  • 2010 : 563 joueurs

  • 2011 : 722 joueurs
  • 2012 : 864 joueurs
  • 2013 : 987 joueurs
Le résultat est sans équivoque et nous pouvons maintenant affirmer que c'est un véritable tour de force réalisé par les organisateurs. Non content de figurer parmi les derniers événements importants de l'année, l'EPT Prague s'est maintenant imposé comme étant également l'un des plus gros.

Le prize pool devrait dangereusement s’approcher des 5.000.000€ et proposer une jolie cagnotte au vainqueur. Je ne manquerai pas de vous la communiquer dès lors qu’elle nous aura été transmise.

Chhriis

Manuel Bevand voit rouge

Je parlais dans mon article précédent du tour de force réalisé par l’organisation ayant eu pour résultat l’augmentation fulgurante de la fréquentation de cet EPT. Je viens d’apprendre à l’instant que ces mêmes organisateurs ne peuvent pas être performants à tous les étages.

C’est Manuel Bevand qui me raconte une anecdote qu’il a vécue il y a quelques minutes. A sa gauche, un joueur amateur français prenait soin de conserver tous les jetons rouges qu’il remportait sans jamais les remettre en jeu. Pourquoi ? Allez savoir, mais l’intéressé aura surement de multiples arguments permettant de s’expliquer. Quoiqu’il en soit, après gagné plusieurs coups, il a fini par tous les avoir en sa possession.

Cela a fini par poser un évident problème de monnaie, et c’est Manuel qui a été le premier obligé de lui en demander… mais l’homme a refusé, souhaitant conserver tous les jetons rouges ! Surpris et ne comprenant pas, Manub a insisté et s’est vu contraint d’appeler le floor pour en finir et pouvoir jouer tranquillement. Imaginez alors sa surprise lors que le floor lui a demandé de ne pas insister et de laisser le joueur tranquille !

Hé oui, dans un EPT à 5000€ auxquels vous ajoutez 300€ pour l’organisation, vous pouvez décider de poser problème à toute la table en conservant tous les jetons d’une même couleur. Original non?

Chhriis

Dinner break

Dans quelques minutes, les joueurs auront droit à une pause de 90 minutes pour se restaurer, et je ne manquerai pas de faire de même. La bonne nouvelle, c’est qu’après avoir fait un rapide tour de la salle, j’ai vu chaque membre du Team Winamax encore assis à son siège, aucune élimination n’étant pour le moment à déplorer.

Il ne m’a cependant pas été possible de retrouver Sylvain Loosli dont la table a cassé, et j’ai pu voir que le siège de Romain « neuville25WI » Baert était occupé par quelqu’un d’autre, ce qui n’est jamais de bon augure.

Tableau de bord :
Reprise à 21h45
450 joueurs restants (sur 602 entrants)
Blindes 250/500 ante 50
Tapis moyen : 40 133

Chhriis

Etat des lieux à la reprise

C’est confirmé : tous les membres du Team Winamax sont encore en course en revenant de la pause diner, même si des disparités sont à noter dans leurs stacks respectifs :

  • Davidi Kitai : 87 000

  • Sylvain Loosli : 82 000
  • Gaëlle Baumann : 41 000
  • Ludovic Lacay : 29 000
  • Manuel Bevand : 28 000
  • Yann Del Rey : 22 000
  • L'ami du Team Nicolas Lévi : 21 000
  • Ludovic Riehl : 15 000
Dans le contingent français, des pertes sont évidemment à déplorer. Ainsi, nous avons d'ores et déjà perdu Fabrice Soulier, Antoine Saout, Roger Hairabedian, Guillaume Wilhelm ou encore le qualifié Winamax Nicolas Le Floch.

Big Roger nous a déjà quitté. Il n’aura pas hérité de la table la plus simple puisqu’il avait à sa gauche des joueurs tels que Chris Moorman et Luca Pagano.

Chhriis

Davidi approche les 100k

Déjà sur une bonne lancée, Davidi reprend immédiatement les hostilités en revenant de la pause diner. L’action se déroule sur des blinds 250-500 avec antes de 50.

Quand Davidi Kitai se retrousse les manches, ce n’est jamais bon pour ses adversaires. Et bien qu’il m’expliquait pendant le diner que sur une table à 10 joueurs, le spot UTG n’est vraiment pas bon, ça ne l’a pas empêché de placer un petit raise à 1150 lorsqu’il s’est retrouvé dans cette position.

Payé par les deux joueurs dans les blinds, ils découvrent ensemble le flop K [0S] 8 [0D] J [0D] . Le donk bet à 1150 du joueur en petite blind fera fuir son voisin de gauche, mais Davidi s’invite pour découvrir le turn, un 5 [0D]. Le joueur en SB va cette fois-ci opter pour un check-call sur la mise de 3300 de Davidi. Il va une nouvelle fois check sur un dangereux 9 [0D] à la river. Kitbul ne se démonte pas et envoie une nouvelle banderille à 5550. Après une longue réflexion, son adversaire se résigne et jette ses cartes. Davidi pointe à 95 000 après ce coup.

Chhriis

Dans la peau d’un Top Shark

A l’image de Davidi, l’actuel Top Shark Yann Del Rey s’est lui aussi pris d’un élan d’agressivité en revenant de la pause diner.

Lorsque vous vous promenez autour des tables dans un tournoi de ce genre, il y a certains signes qui ne trompent pas. Sur la photo ci-dessus, la pile de jetons verts posée devant Yann a une signification très claire : cet homme là est un voleur de blinds !

« J’ai changé de vitesse et j’ai gagné 11 000 jetons en relançant au moins une main sur deux. Quand mon continuation bet ne les effraie pas, ils abandonnent sur le second barrel. Et j’ai également gagné un pot pré flop en 4-bettant avec AK ».

Ca a l’air de rien dit comme ça, mais ce brutal changement de rythme a permis à DaProd de revenir à hauteur de 33 000, un poil sous le tapis moyen.

Chhriis

Sir Cuts double

Avec quatre joueurs français à sa table, Ludo n’a jusqu’à maintenant pas trop souhaité rentrer dans les détails quand je venais le voir. Durant la pause diner, il m’expliquait qu’il ne reviendrait pas short stack demain. Le message est clair : Sir Cuts va prendre des risques, mesurés certes, mais il tient coute que coute à rattraper son retard.

A l’instar de ses coéquipiers, il s’est lui aussi mis à relancer à tout va. En position UTG, il place un raise à 1150 et se fait payer par un joueur en milieu de parole puis par la grosse blind.

Sur un flop J [0S] 7 [0C] 9 [0D] , la grosse blind donk bet à 2000 et se fait payer deux fois. Tous voient donc la turn, une Q [0C] . Après un check de la BB, Cuts va envoyer une lourde mise de 5700. Le joueur en milieu de parole paye cette somme qui entame déjà sérieusement son stack et la BB s’efface.

Vient alors la rivière, un K [0H], sur lequel Ludo va demander l’ensemble de ses jetons à son adversaire. Celui-ci va longuement hésiter avant d’engager ses pions mais ne prendra pas la peine de montrer son jeu quand Cuts lui montre T [0H] 8 [0H] pour une quinte flopée qui s’est améliorée à chaque street.

Avec ce coup, Ludovic revient au-dessus de la moyenne et monte à 50 000.

Chhriis

Loosli s’envole

Que de bonnes nouvelles à annoncer depuis le retour de la pause diner ! J’ignore ce qu’il y avait dans leur assiette, mais la nourriture tchèque semble réussir aux membres du Team pro Winamax.

Sylvain Loosli vient de prendre un énorme pot avec AK en mains. Après l’open raise d’un short stack, il va 3-bet, se faire payer par un joueur lambda et faire fuir le relanceur initial. Ils sont donc deux à voir le flop, mais surtout deux joueurs ayant une belle profondeur de tapis.

Sur un flop A92 rainbow, Sylvain va envoyer une première mise à 2 800 et se faire payer. Le même schéma va se reproduire sur un second A au turn quand il va miser 8 400. La rivière K lui apporte un full, et là encore Sylvain va se faire payer une lourde mise de 18 400. Son adversaire ne montrera pas son jeu mais Sylvain le mettra sur un probable AQ.

Un pot à 30 000 pions tout de même ! Celui-ci vient s’ajouter à quelques autres coups gagnés et Sylvain pointe à 150 000, soit plus de trois fois le tapis moyen.

Tableau de bord :
387 joueurs restants (sur 608 entrants)
Blindes 300/600 ante 75
Tapis moyen : 47 131

Chhriis

Fin du day 1 : carton du Team Winamax !

On a beau dire et répéter que dans un day 1 il ne se passe en général pas grand chose, ça reste une belle entrée en matière lorsque tout se déroule de cette façon.

C’est une copie presque parfaite que nous rend ce soir le Team Winamax et c’est un Stéphane Matheu enjoué que je retrouve aux portes de la salle abritant le tournoi : « Sept joueurs qui passent sur huit, c’est vraiment super. Si ça pouvait être comme ça à chaque fois je signe tout de suite ! »

Les meilleures copies ont été rendues par Sylvain Loosli (146.000 et probable chip leader du contingent français), Davidi Kitaï (100.000) et Ludovic Lacay (99.000). Avec un tapis moyen se situant autour des 50.000 jetons, ils reviendront demain avec de gros moyens de pression sur leurs adversaires.

Dans la zone intermédiaire, Manuel Bevand débutera avec un stack se situant dans l’average (55.000) accompagné de l’ami du Team Nicolas Lévi (40.000), de Gaëlle Baumann (34.000) et de Yann Del Rey (33.000).

C’est avec l’élimination de Ludovic Riehl que nous trouvons la seule ombre de notre tableau. Ce dernier nous a en effet quittés quelques minutes seulement avant la fin de la journée, sa paire de 10 n’ayant pas trouvé de miracle face à une paire de valets quand les tapis se sont envolés avant le flop.

Les pros Winamax comptent ainsi parmi les 350 joueurs à avoir survécu à ce day 1B. Ils viendront s’ajouter aux 210 survivants d’hier pour composer un field de 560 joueurs pour le day 2. C’est d’ailleurs demain que nous connaitrons le prize pool exact ainsi que la répartition des gains. Et avec un field total approchant dangereusement les 1.000 joueurs, le premier prix risque d’être plus qu’alléchant.

Rendez-vous demain à midi pour le suivi du Day 2 de cet EPT Prague. Bonne nuit à tous !

Chhriis