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EPT Londres présenté par PokerStars.com - Day 1 et 2

European Poker Tour Londres

Après un Winamax Poker Open très réussi sur tous les plans, avec notamment la deuxième place de Sylvain Loosli, de bonne augure pour sa finale des WSOP dans un mois, la quasi-totalité du Team est au départ de l’une des plus grosses étapes European Poker Tour de la saison, celle de Londres. Les pros du monde entier vont débarquer en terres Britanniques, notamment les grosses pointures Américaines, pour un tournoi relevé programmé juste avant l’édition Européenne des championnats du monde, qui se tiendra dans la foulée chez nous en France, au casino d’Enghien.

Winamax sera sur le pont pour vous raconter ces grands évènements de poker de façon quotidienne et relayer les performances du Team Winamax tout au long du mois d’octobre…

Joueurs du Team Winamax au départ
Gaëlle Baumann, Michel Abécassis, Manuel Bevand, Davidi Kitai, Ludovic Lacay, Nicolas Levi, Sylvain Loosli, Bruno Lopes, Ludovic Riehl

Programme de l’EPT Londres
Lundi 7 octobre : Day 1B
Mardi 8 octobre : Day 2
Mercredi 9 octobre : Day 3
Jeudi 10 octobre : Day 4
Vendredi 11 octobre : Day 5
Samedi 12 octobre : Table finale

Toutes les journées débutent à midi (13h en France)

Benjo

Le classement au départ du Day 2
Davidi Kitai joue les premiers rôles

Top 10

  1. Dhru Patel (UK) 241,000
  2. Maximilian Senft (Autriche) 223,000
  3. Raj Ramakrishnan (Australie) 176,800
    4. Davidi Kitai (Belgique / Team Winamax) 163,100
  4. Christopher Brammer (UK) 161,200
  5. Jakub Michalak (Pologne) 156,800
  6. John Juanda (Indonésie) 156,100
  7. Adham Beainy (Liban) 153,700
  8. Jan Sjavik (Norvège) 146,800
  9. Peter Charalambous (UK) 136,700

Les Français

16. Manuel Bevand (Team Winamax) 115,000
106. Ludovic Lacay (Team Winamax) 63,800

117. Quentin Lecomte 60,900
141. Christophe Malaurie 53,100
158. Candido Goncalves 48,500
163. Alexandere Luneau 46,400
292. Gaelle Baumann (Team Winamax) 18,900
324. Gilbert Diaz 11,200

Le reste du field (sélection)

  1. Dan Smith (USA) 103,800

  2. Jesse Sylvia (USA) 99,000

  3. Kitty Kuo (Chine) 98,000

  4. Paul Volpe (USA) 96,700
    43. Kenny Hallaert (Belgique / photo) 92,600

  5. Kimmo Kurko (Finlande) 89,200

  6. Shannon Shorr (USA) 88,100

  7. Anton Wigg (Suède) 88,000

  8. Kyle Julius (USA) 86,000

  9. Paul Berende (Pays-Bas) 85,700

  10. Vanessa Rousso (USA) 85,100

  11. Michael Tureniec (Suède) 81,500

  12. Daniel Negreanu (Canada) 77,800

  13. Dario Minieri (Italie) 75,600

  14. Theo Jorgensen (Danermark) 73,000

  15. Marvin Rettenmaier (Allemagne) 69,600

  16. Barny Boatman (UK) 66,600

  17. Jake Cody (UK) 65,000

  18. Zimnan Ziyard (UK) 61,300

  19. Tom Middleton (UK) 61,300

  20. Emanuel Failla (USA) 56,500

  21. Barry Greenstein (USA) 56,100

  22. Sam Trickett (UK) 55,000

  23. Luca Pagano (Italie) 53,800

  24. Byron Kaverman (USA) 52,100

  25. Liv Boeree (UK) 51,800

  26. Frederik Jensen (Danermark) 45,900

  27. Nicolas Chouity (Liban) 45,100

  28. Shawn Buchanan (Canada) 44,000

  29. Mike McDonald (Canada) 42,900

  1. Morten Mortensen (Danemark) 42,100

  2. Vojtech Ruzicka (Rép-Tchèque) 42,000
    183. Dermot Blain (Irlande / photo) 41,000

  3. Mustapha Kanit (Italie) 40,900

  4. Neil Channing (UK) 38,600

  5. Jason Lavallee (Canada) 38,200

  6. Lex Veldhuis (Pays-Bas) 37,200

  7. Ole Schemion (Allemagne) 37,100

  8. Benny Spindler (Allemagne) 37,000

  9. Ramzi Jelassi (Suède) 36,800

  10. Ana Marquez (Espagne) 35,800

  11. Michael Mizrachi (USA) 35,000

  12. Fabian Quoss (Allemagne) 34,400

  13. Jackie Glazier (Australie) 32,800

  14. Thomas Wahlroos (Finlande) 30,900

  15. Toby Lewis (UK) 30,700

  16. Salman Behbehani (USA) 27,200

  17. David Vamplew (UK) 26,800

  18. Noah Boeken (Pays-Bas) 25,400

  19. Marcin Horecki (Pologne) 24,000

  20. Vicky Coren (UK) 23,300

  21. Salvatore Bonavena (Italie) 19,800

  22. David Baker (USA) 17,900

  23. Anton Morgenstern (Allemagne) 17,600

  24. Martins Adeniya (UK) 17,300

  25. Philipp Gruissem (Allemagne) 17,100

  26. Ruben Visser (Pays-Bas) 17,100

  27. Marcel Luske (Pays-Bas) 16,100

  28. Phil Hellmuth (USA) 12,600

  29. Sunar Surinder (UK) 11,700

  30. John Carew (Norvège) 8,500

Reprise aux blindes 400/800 ante 100

Attraper le train en marche
EPT Londres - Day 2

Au cours de ces six dernières années (déjà !) passées à vous raconter les tribulations du Team Winamax sur le circuit professionnel de poker, nous avons eu là maintes et maintes reprises l’occasion de vous donner notre opinion à propos de la première journée d’un gros tournoi. Opinion que l’on peut résumer en une phrase brève et poétique : « Les Day 1, ça sert à rien ! »

Cette affirmation comporte certes une part d’exagération. Les premières journées d’un tournoi peuvent être parfois très fun pour les observateurs que nous sommes, offrant de temps à autre un coup de cartes mémorable, une anecdote savoureuse, une situation loufoque, ou tout simplement une belle rencontre avec un joueur venu de loin. Mais les faits sont là : jamais aucun partant d’un tournoi n’a remporté une compétition de haut niveau dès le Day 1, et cette journée d’introduction où chacun est placé sur la ligne de départ avec un capital de jetons identique n’est jamais la plus intéressante du tournoi.

Pour la dixième édition de l’étape Londonienne de l’European Poker Tour, nous avons donc décidé de joindre le geste à la parole en prenant le train en marche, c’est à dire en ne faisant débuter notre reportage que pour la deuxième journée de ce tournoi qui en comportera cinq au total. Rendez-vous compte le gain de temps et d’energie pour nous autres reporters : de 598 joueurs au départ, ils ne sont plus que 335 au terme du Day 1, cela fait autant d’histoires de bad-beat que je n’aurai ni à écouter, ni à écrire.

Déjà peu nombreux au départ (en tout cas moins nombreux que d’ordinaire), les Français ont vu nombre de leurs représentants chuter dès le Day 1, comme Ilan Boujenah, Guillaume Darcourt, ElkY, Nicolas Le Floch ou encore Flavien Guenan.

Le Team Winamax, composé presque entièrement de résidents Londoniens, était tout naturellement (presque) au complet au départ de cette étape EPT organisée en capitale d’Albion. Des neufs pros W engagés au Day 1, nous avons perdu Michel Abécassis, Kool Shen, Nicolas Levi (deux Rois contre deux As), ainsi que notre November Nine et récent runner-up du Winamax Poker Open Dublin Sylvain Loosli.

Nous ne connaissons pas encore le montant de la cagnotte ou le nombre de places payées, et pour cause : les inscriptions sont restées ouvertes jusqu’au coup d’envoi du Day 2, qui a eu lieu sous nos yeux il y a cinq minutes. Puisque nous sommes déjà à la seconde journée, on ne devrait pas attendre longtemps avant de voir de l’action : certains (comme Davidi Kitai) ont de très gros tapis, les blindes commencent à être élevées, et beaucoup de joueurs vont devoir envoyer leurs jetons au milieu dès la première heure s’ils veulent espérer survivre.

Je reviendrai très vite vous donner les premières infos de la journée, ainsi que quelques clichés de la (nouvelle) salle accueillant l’EPT Londres : elle n’est pas dégueu !

Benjo

On n’est pas là pour rigoler

Même si c’est toujours un plaisir de retrouver l’European Poker Tour, les tables remplies de pros connus, le ballet incessant de ravissantes masseuses, la sympathique équipe de télévision Anglaise et les confrères de la presse internationale, il faut bien avouer que cela représente un sacré choc thermique, une semaine après avoir couvert le tournoi le plus fun de l’année à Dublin.

Ici à Londres, les tables sont silencieuses, le bruit des jetons qui s’entrechoquent faisant office de conversation entre des joueurs pros concentrés et mutins, casque audio sur les oreilles et yeux ne quittant que rarement leur tablette ou téléphone portable. Personne ne paie sa tournée de bière, les organisateurs m’ont fait de grands yeux ronds quand je leur ai demandé à quelle heure était programmé le quiz, et je crois que ce n’est pas la peine de chercher un mouton mécanique à l’intérieur de la salle du tournoi.

Bref, on n’est pas au Winamax Poker Open, mais dans un véritable tournoi fait par des pros, pour des pros. Chaque table comporte au moins une ou deux têtes connues, voire très connues du circuit, à commencer par Phil Hellmuth, actuellement installé en table télévisée, et Daniel Negreanu, dont la table vient d’être cassé. Nombre de légendes du poker Britannique ont fait le déplacement pour « leur » EPT : des mecs dont la simple apparition pouvait me donner des frissons lorsque je couvrais mes premiers tournois à l’Aviation Club de France il y a presque dix ans, je veux parler des Surinder Sunar, des Devilfish (photo), des Barny Boatman, des mecs qui n’ont pas encore tout à fait été éclipsés par la nouvelle génération des Jake Cody, des Sam Trickett et des Toby Lewis, tous présents aujourd’hui au départ du Day 2.

« Il aura fallu attendre dix ans, mais ils ont enfin trouvé une salle potable pour jouer l’EPT Londres ». Ainsi parlait avec justesse un joueur du Team Winamax hier soir. Historiquement joué dans le mythique, mais ô combien minuscule casino Vic (qui abrite l’une des plus anciennes salles de poker d’Europe, ouverte durant les années 80) durant les premières saisons de l’EPT, puis déplacé dans le très grand, mais très moche hôtel Hilton sur Edgware Road, l’EPT Anglais se joue pour la première fois cette année dans une salle à la fois grande et belle, au sein de l’établissement Grand Connaught situé dans le centre de Londres, près de la zone piétonne de Covent Garden. Une décision que l’on approuve chaudement !

Quatuor W

A la table de Manuel Bevand, on retrouve une escouade de randoms internationaux de Biélorussie, Estonie, Angleterre, Etats-Unis, Canada, Polonais… C’est contre ce dernier (Pawel Brzeski qu’il s’appelle) que Manu a remporté son premier pot de la journée : « On ne bluffe pas une calling station », dit-il sur Twitter. Un peu plus tard, Manu affronte un joueur du nom de Sam Greenwood, misant sur le flop [8s][2h][3c] et sur le turn [Qs], avant d’abandonner sous la forme d’un check/fold sur la rivière, un [9h].

Au fond de la salle, Ludovic Lacay est entouré de Barny Boatman (qui a enfin connu la consécration ultime cette année lors des WSOP après une longue, longue carrière pas toujours jalonnée de succès), un gamin ayant l’air d’avoir 12 ans (mais qui a probablement déjà gagné autant de millions en cash-game online), un autre qui ressemble à un jeune Robbie Williams, et Jason Lavallée, le dernier adversaire de Cuts lors de l’EPT San Remo.

Pendant ce temps, Gaëlle Baumann a doublé son petit tapis après une confrontation As-Dame/ Roi-Dame, elle remonte à 35,000 alors que les blindes viennent de passer à 500/1,000.

Enfin, Davidi Kitai partage une table avec le champion en titre Ruben Visser : le Belge possède environ 15 fois plus de jetons que le Hollandais.

Cuts killed

Fin de partie pour Ludovic Lacay après 90 petites minutes de jeu. Le coup qui a scellé le destin du vainqueur EPT est au poker ce que le Whooper est à la gastronomie Londonienne : un grand classique. De petite blinde, Ludo 3-bet avec As-Dame après une relance au bouton de l’Américain Steven Silverman. Ce dernier 4-bet à 11,000 et Ludo répond en envoyant tous ses jetons (45,000 au total). Silverman paie muni d’une paire de Valets et remporte le coin-flipo.

On retrouvera Ludo dans quelques jours au départ du tournoi High-Roller de cet EPT Londres. En attendant, je l’ai chargé de trouver un bar potable pour aller boire des coups ce soir après le Day 2. Me déçois pas Cutsy !

There is more money here than we could spend in ten lifetimes

Une poignée de joueurs ont opté pour l’inscription la plus tardive possible (en début de Day 2, avec 30,000 en jetons aux blindes 400/800), portant le nombre total de participants à ce dixième EPT Londonien à 604, en légère baisse comparé aux 647 entrées enregistrées en 2012.

Mais tout de même, avec presque 3 millions de Livres Sterling dans la cagnotte, c’est un tournoi bien juteux auquel nous avons affaire. 87 joueurs seront primés (15% du field), l’échelle des prix s’étirant entre des gains de 9,080£ (pour le 87e) et 560,980£ (pour le vainqueur).

On notera pour l’anecdote que la philosophie des organisateurs en matière de répartition des prix a bien changé au fil des années : en 2008, avec un buy-in et une affluence similaire, seuls 56 joueurs étaient payés, avec 1 million de Livres allant au vainqueur Michael Martin !

Vainqueur : 560 980 £
Runner-up : 349 200 £
Troisième : 249 850 £
4e / 193 340 £
5e / 152 320 £
6e / 119 225 £
7e / 88 175 £
8e / 60 640 £

Hellmuth mutin

Une grande silhouette sombre se dirigeant d’un pas rapide vers la sortie, une caméra tentant tant bien que mal de le suivre : aucun doute, Phil Hellmuth vient d’être éliminé de l’EPT Londres, de manière plutôt calme et discrète d’ailleurs. Pas d’explosion de colère ni d’interminable moment d’apitoiement, l’homme aux treize bracelets a réussi à se contrôler.

Parmi les joueurs qui l’ont imité durant les deux premières heures de jeu, on compte Jason Lavallee, Thomas Wahlroos, David « Bakes » Baker, Barny Boatman, Michael Mizrachi, Liv Boeree, Philipp Gruissem, Boumbo la petite automobile, Marcel Luske, le champion en titre Ruben Visser, Ole Schemion, Dario Minieri ou encore Vanessa Rousso.

Français : du bon et du moins bon

Après deux niveaux et demie, où en sont les huit Français qui étaient au départ du Day 2 ? Nous avons déjà évoqué l’élimination de Ludovic Lacay en début d’après-midi. Le joueur du Team Winamax a récemment été rejoint sur le banc des sortants par Alexandre Luneau, que l’on a pu voir entrer dans un taxi durant la pause (« Emmenez-moi loin d’ici » fut probablement sa consigne au chauffeur) et Quentin Lecomte, victime d’un coin-flip défavorable entre sa paire de 8 et As-Dame à un table très relevée où l’on retrouvait notamment le November Nine Marc Newhouse, Jackie Glazier, Fabian Quoss et Walid Bou Habib.

Ce qui nous laisse seulement cinq tricolores en course alors que nous allons passer bientôt sous la barre des 200 joueurs restants. Parmi eux, Gilbert Diaz se bat avec un petit tapis tandis que Candido Goncalvez vient d’arriver à la table de Gaëlle Baumann avec un stack enviable de 150,000 : le joueur Girondin réalise l’un des meilleurs départs possible puisqu’il avait entamé le Day 2 avec à peine 50,000 il y a trois heures.

C’est lors de l’EPT Barcelone de 2010 que nous avons croisé Candido Goncalves pour la première : ce joueur régulier des tables de Winamax avait « bullé » la finale en terminant à la neuvième place pour un prix de 50,000 euros

Il était devant, mais il a bien fait de passer

Davidi Kitai relance à 2,600 deux crans avant le bouton (les blindes sont passées à 600/1,200). Son voisin de droite paie, et les deux joueurs se retrouvent en tête à tête sur le flop

[5s][4s][3d]

Davidi continue avec une mise de 3,800, mais son voisin ne l’entend pas de cette oreille et relance du minimum (ou presque, j’ai pas réussi à voir le montant exact).

La parole revient à notre Belge favori qui décide de 3-bet, là encore pour le moins cher possible : 13,800.

Aussitôt (mais vraiment aussitôt, du genre en un centième de seconde) son adversaire annonce tapis (je n’ai pas pu calculer le montant mais je pense que ça tournait aux alentours de 90,000)

Davidi décide de jeter ses cartes, mais non sans les montrer : [Kc][Kd]. On appréciera le fair play de son adversaire qui révèle aussi son secret : [As][Js] pour un tirage à quinze cartes gagnantes. Il était derrière, mais favori pour remporter le coup sur le turn ou la rivière !

Baston de regards

A gauche sur la photo : un joueur tentant de rester impassible tandis qu’il se fait scruter par Davidi Kitai. A droite : Davidi Kitai passant son adversaire au fameux test de scrutage intensif mis au point par Davidi Kitai.

La scène capturée sur la photo ci-dessus, les fans l’ont déjà vécue à de nombreuses reprises. Et les joueurs ayant subi le test en tremblent encore des mois plus tard.

Le joueur a gauche a relancé préflop, puis misé encore au flop, sur le turn, et enfin sur la rivière – à ce moment, l’enchère totalisait 30,000, soit le capital de départ donné à chacun des joueurs ayant participé au tournoi.

C’est sur la rivière que Davidi a réfléchi le plus longtemps… Avant de finalement abandonner. Cette fois, le mystère restera entier, car aucun joueur ne montrera ses cartes, et ce malgré une demande plaintive de Davidi.

Le joueur du Team Winamax sera ensuite déplacé à une nouvelle table où figurent au moins deux joueurs d’envergure : Michael Tureniec et Shannon Shorr. Tous deux possèdent moins de jetons que Davidi, cependant – le Belge pointe à 200,000 aux blindes 800/1,600.

Il ne reste plus que trois Français

Ils étaient huit représentants froggies en lice au départ du Day 2 aux alentours de midi : quatre niveaux de 75 plus tard, la majeure partie d’entre eux sont repartis les mains vides de la salle du tournoi. Dernières victimes en date : Gilbert Diaz et Christophe Malaurie. En ce qui concerne le premier, nous ne savons pas grand chose à part que le Lyonnais n’a jamais eu beaucoup de jetons en sa possession aujourd’hui, et pour le second, nous en savons encore moins, ayant été trop occupé à dresser toutes sortes de classements à propos des masseuses plantées un peu partout entre les tables, je vous passe les catégories, car nous sommes hélas sur un site familial et tout public.

Alors qu’il ne reste plus que vingt tables actives (180 joueurs au total) et un peu plus de deux heures à jouer aujourd’hui, nous avons aussi perdu Toby Lewis, Cristiano Blanco, Ana Marquez, John Juanda (paire d’As contre paire de 3), Marvin Rettenmaier, Daniel Negreanu, Dan O’Brien, Dara O’Kearney, Benny Spindler, Michiel Brummelhuis, Ramzi Jelassi, Andre Akkari, Luca Pagano, ou encore Neil Channing.

Les trois Français qui vont tenter de se qualifier pour le Day 3, et rentrer dans les places payées : Gaëlle Baumann, Manuel Bevand et Candido Goncalves. Ah, et il y a bien sur Davidi Kitai, toujours fidèle au poste dès qu’il s’agit de faire oublier des résultats Français pas terribles. Débande pas, Dav’ !

Montre moi ton sourire, je te dirai combien tu as

En prenant ce cliché, j’ai demandé aux trois joueurs du Team Winamax encore en course à 166 joueurs restants de me faire une tête correspondant à leur journée.

  • Davidi Kitai n’est donc pas spécialement réjoui après une dernière heure qui l’a vu « payer perdant » une grosse mise sur la rivière avec la deuxième paire (on lui montre top paire) puis perdre un gros flip contre Tureniec ([Ac][Qc] contre 99). Davidi entame les deux dernières heures de la journée avec 75,000 aux blindes 1,000/2,000.

  • Manuel Bevand est pour le moment satisfait, se maintenant aux alentours de 160,000 alors qu’il avait entamé le Day 2 avec 115,000.

  • Gaëlle Baumann, elle, vient de s’installer avec le sourire en table TV (toujours en compagnie de Candido Goncalves, mais aussi Sam Trickett) avec un stack de 75,000 environ. Ce matin, elle ne possédait que 20,000.

Une table TV spécial Winamax

A une heure de la fin du Day 2, Manuel Bevand a rejoint Gaëlle et Candido en table télévisée, diffusée en direct sur PokerStarsLive.fr. N’hésitez pas à aller faire un tour chez le concurrent pour regarder l’action – je vais faire de même en m’installant autour du podium, histoire de ne rien rater s’il se passe quelque chose de croustillant durant les dernières mains de la journée !

Il reste 130 joueurs dont trois joueurs du Team Winamax et trois Français au total, qui sont tous installés en table TV en cette fin de journée. Parmi les éliminés récents : Vicky Coren, Noah Boeken, Sam Trickett, Nicolas Chouity, Anton Wigg et Pierre Bellemarre.

TV move

La table TV Franco-Française-Winamax vient de casser. Je n’ai observé qu’un seul coup relativement intéressant (il faut dire que Mikedou et Sylvain ont un peu détourné mon attention avec leurs anecdotes sur les activités after-work des croupières de Dublin).

C’est une main où Candido Goncalves ouvre à 5,100. Gaëlle paie au bouton et les deux joueurs se retrouvent en heads-up.

Le flop tombe [Ah][Kc][8d] et Candido ne mise pas, préférant opter pour un check. Gaëlle s’en charge donc en envoyant 7,500. C’est payé par Candido, mais le Girondin abandonnera sur le turn (un [3d]) après que Gaëlle eut misé à nouveau, à hauteur de 14,000.

Ils seront au Day 3 de l’EPT Londres

En plus de nos trois Français Gaëlle, Manub et Candido Goncalves, en plus de Davidi Kitai, nous suivrons nombre de têtes de série au départ du Day 3, qui coïncidera (à peu de choses près) avec l’entrée dans les places payées : le « November Nine » Mark Newhouse (photo ci-dessous), Dan Smith, Shannon Shorr, Paul Volpe, Fabian Quoss, David Vamplew, Barry Greenstein, Shawn Buchanan, le Devilfish, Surinder Sunar, Jackie Glazier, Theo Jorgensen…

Le « November Nine » Mark Newhouse

En revanche, on a récemment dit « au revoir » à des joueurs comme Michael Tureniec ou le très sympa Julian Thew, vainqueur du défunt EPT Baden en 2007.

Trois joueurs du Team W aux portes de l’argent
EPT Londres – Fin du Day 2

Journée plutôt courte à Londres (six niveaux de 75 minutes seulement ont été joués), mais qui n’en fut pas moins riche en action : des 330 et quelques joueurs sur la ligne de départ à midi, ils ne sont plus qu’une petite centaine à pouvoir se vanter d’avoir encore des jetons ce soir au moment de quitter la salle de tournoi.

De nombreuses têtes de série ont mordu la proverbiale poussière aujourd’hui, dont Phil Hellmuth et Daniel Negreanu, ainsi que cinq des huit français que nous suivions aujourd’hui. Citons-les par ordre d’élimination : Ludovic Lacay, Alexandre Luneau, Quentin Lecomte, Christophe Malaurie et Gilbert Diaz.

Ce qui nous laisse trois Français et trois joueurs du Team W encore en course pour susciter un poil d’excitation envers ce tournoi qui ne sera assurément pas le plus fun de l’année.

Manuel Bevand a bien mené sa barque aujourd’hui, naviguant de table en table sans jamais se mettre en danger à tapis ni perdre de gros pot. Il termine la journée avec 164,800, ce qui le place pile dans la moyenne.

Davidi Kitai nous a confié être satisfait de son jeu aujourd’hui, chose que l’on ne pourrait deviner en regardant uniquement les chiffres : le Belge n’a plus que 56,100, trois fois moins que ce qu’il possédait en début de Day 2 !

Le joueur amateur Candido Goncalves est chip-leader du clan Français, ayant quadruplé son capital en huit heures de jeu pour terminer la journée avec 200,600.

Enfin, Gaëlle Baumann peut respirer avec son tapis de 108,000 : « J’avais débuté avec moins de 20,000 ce matin, j’avais plus de chances de sauter que l’inverse ! »

Tout ce beau monde est attendu dans la salle de tournoi mercredi dès midi (13h en France) pour poursuivre le tournoi. Les places payées ne sont plus très loin !

Le classement sera publié après une petite pause-dîner.

Benjo

Le classement du Day 2
Trois joueurs Winamax peuvent atteindre les places payées

Top 10

  1. Tudor Purice (Roumanie) 628,200
  2. Yngve Steen (Norvège) 576,400
  3. Ludovic Geilich (Allemagne) 487,100
  4. Joey Lovelady (UK) 447,500
  5. Andrew Moseley (UK) 436,000
    6. Mark Newhouse (USA / photo) 380,800
  6. Robin Ylitalo (Suède) 362,200
  7. Ruben Velasco (Spain) 350,900
  8. Wai Kin Yong (Malaisie) 307,200
  9. Daniel Reijmer (Pays-Bas) 305,800

Les Français

31. Candido Goncalves (photo) 200,600
44. Manuel Bevand (Team W) 164,800
73. Gaelle Baumann (Team W) 108,600

Le reste du field (sélection)

  1. Kitty Kuo (Chine) 266,000
    28. Dave Ulliott (UK / photo) 210,000
  2. Shannon Shorr (USA) 202,200
  3. Salman Behbehani (USA) 194,400
  4. Dan Smith (USA) 179,300
  5. Kyle Julius (USA) 157,900
  6. Tom Middleton (UK) 141,100
  7. Barry Greenstein (USA) 129,300
  8. David Vamplew (UK) 123,900
  9. Ole Nergard (Norvège) 112,400

  1. Sunar Surinder (UK) 93,100
  2. Paul Berende (Pays-Bas) 90,700
  3. Theo Jorgensen (Danemark) 71,200
  4. Fabian Quoss (Allemagne) 71,200
  5. Shawn Buchanan (Canada) 56,800
    98. Davidi Kitai (Belgique / Team W) 56,100
  6. Frederik Jensen (Danemark) 53,000
  7. Kenny Hallaert (Belgique) 50,600
  8. Jackie Glazier (Australie) 44,300

Tableau de bord
106 joueurs restants (sur 604 entrants)
87 places payées
Blindes 1,500/3,000 ante 400
Tapis moyen : 171,000