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EPT Londres 2014 par Pokerstars.co.uk - High-Roller - Jour 1

Le rendez-vous des élites

10 000 livres sterling. Soit 12 500 euros. De quoi participer à 25 finales du Winamax Poker Tour, s'acheter 18 iPhone 6 ou encore 1 Peugeot 206+ neuve, à laquelle on pourra même ajouter quelques options. Aujourd'hui, cette somme va permettre à plus de 100 joueurs de poker de récupérer 50 000 jetons et de jouer durant 12 heures avec un départ sur des blindes 50/100. 500 blindes à faire fructifier durant 3 jours pour encaisser un chèque qui dépassera les 350 000 livres sterling. Soit 439 000 euros. De quoi s'acheter 2 Ferrari 458 Spider, sans options, ou encore 1 villa dans le sud de la France. Bienvenue sur le High-Roller de l'EPT Londres !

L'an dernier, 119 joueurs avaient participé à l'épreuve élitiste britannique, et 38 avaient utilisé l'option du re-entry, générant un prizepool supérieur à 1,5 million de livres. Tous les voyants sont au vert cette année pour voir ces chiffres en hausse. Du côté du Team Winamax, trois joueurs sur la ligne de départ. Les habitués Sylvain Loosli et Davidi Kitai, ce dernier ayant déclaré il y a une douzaine de mois que remporter un High-Roller était désormais son objectif principal, et une rookie, Gaëlle Baumann, qui dispute à Londres seulement sa deuxième épreuve de ce type après Barcelone.

Les premières journées sur les High-Roller sont calmes, très calmes. Rares sont les joueurs à arriver avant 14 heures (15 heures en France), et, en fin de journée, il devrait y avoir tout au plus une moitié d'éliminés. Nous allons donc aller à leur rythme, arrivant avec eux, nous plongeant en immersion à leurs côtés en restant longuement à les observer à table, avant de suivre plus intensément l'action quand les blindes seront significatives, durant la soirée.

Tu penses qu’il y a des joueurs qui guettent pour le seat draw ?

Du genre : Tiens ça vient de bust a la table du businessman mongol, je vais m’inscrire maintenant en ayant plus de chance d’aller à cette table ?

Franchement, ça ne m’étonnerait pas. Quand tu vois un mec comme Fundaro qui vient retirer son ticket, checke la table, puis repart si elle est sharky, pour se réinscrire un peu plus tard… Je pense qu’il y en a qui pensent à ça aussi.

O RLY:
Tu penses qu'il y a des joueurs qui guettent pour le seat draw ?

Du genre : Tiens ça vient de bust a la table du businessman mongol, je vais m'inscrire maintenant en ayant plus de chance d'aller à cette table ?


Franchement, ça ne m'étonnerait pas. Quand tu vois un mec comme Fundaro qui vient retirer son ticket, checke la table, puis repart si elle est sharky, pour se réinscrire un peu plus tard... Je pense qu'il y en a qui pensent à ça aussi.

Ca devrait être clairement impossible ça.
O RLY:
Tu penses qu'il y a des joueurs qui guettent pour le seat draw ?

Du genre : Tiens ça vient de bust a la table du businessman mongol, je vais m'inscrire maintenant en ayant plus de chance d'aller à cette table ?


Franchement, ça ne m'étonnerait pas. Quand tu vois un mec comme Fundaro qui vient retirer son ticket, checke la table, puis repart si elle est sharky, pour se réinscrire un peu plus tard... Je pense qu'il y en a qui pensent à ça aussi.

CAD re-entry? Ou tout ça avec 1 buy-in...? :shock:
El_moumou:
Tu penses qu'il y a des joueurs qui guettent pour le seat draw ?

Du genre : Tiens ça vient de bust a la table du businessman mongol, je vais m'inscrire maintenant en ayant plus de chance d'aller à cette table ?


Franchement, ça ne m'étonnerait pas. Quand tu vois un mec comme Fundaro qui vient retirer son ticket, checke la table, puis repart si elle est sharky, pour se réinscrire un peu plus tard... Je pense qu'il y en a qui pensent à ça aussi.

Ca devrait être clairement impossible ça.

Wow ça dénonce ici, ça fait du bien un mec qui ose critiquer.

Gaëlle Baumann débarque sur les High-Roller

À Barcelone, fin août 2014, Gaëlle Baumann a disputé pour la première fois de sa carrière une épreuve High-Roller, où elle a échoué aux portes de l'argent. Elle remet le couvert à Londres, décidée à progresser en se mesurant aux meilleurs et à se hisser parmi les récompensés. Nous nous sommes entretenus avec celle qui a récemment terminé septième du High-Roller UKIPT (pour 18 000£) dans le métro la menant au tournoi.

Pourquoi te mettre aux tournois High-Roller ?

Gaëlle Baumann : J'ai envie de me mesurer aux meilleurs. Je pense que c'est nécessaire pour progresser. Même si les fields y sont très compliqués, c'est bon pour son jeu. De plus, avec une centaine de joueurs présents par tournoi, remporter un titre parait plus accessible. Et je n'ai jamais caché que c'était un objectif.

Comment parvient-on à ne pas penser en permanence à l'argent engagé ?

J'ai une qualité qui est également un défaut, je suis complètement détachée de l'argent quand je joue. Que ce soit un tournoi à cinq euros en ligne ou un High-Roller comme ici, je suis toujours à fond. Je pense que je devrais d'ailleurs essayer de plus me mettre en tête que je vais jouer un tournoi à 10 000 livres, non pas par peur de faire n'importe quoi, mais parce que les structures y sont beaucoup plus belles, et que certains énormes moves ne sont pas forcément nécessaires.

Tu crois qu'elles diraient quoi, les personnes t'entourant dans le métro, si elles savaient ce que tu allais faire cet après-midi ?

Je ne sais pas... "Good luck", j'espère !

Pour ton premier High-Roller, tu t'es retrouvée à une table entourée de Jason Mercier, Ole Schemion, Davidi Kitai, Michael Tureniec et Jean-Noël Thorel... Raconte-nous cette expérience.

Malgré le paquet de bons joueurs, personne ne se cherchait vraiment. Il n'y avait aucune énorme dynamique contrairement à ce qu'on pourrait croire. C'était beaucoup moins compliqué que ce que j'aurais pu imaginer. Quand j'y ai réfléchi, je me suis dit que j'avais déjà joué contre la plupart de ces joueurs aux World Series, au moins quatre à cinq fois contre Mercier, pareil contre Schemion... Je les connais déjà.

Dans ce tournoi, tu as vu ton parcours s'arrêter tout près des places payées...

J'étais déçue car j'ai bien joué et bien géré mon tapis avant de perdre un coup inévitable vu la taille de mon tapis avec une paire de huit contre une paire de neuf. Je n'ai rien pu faire. J'étais à la table de Davidi, qui m'a dit que j'avais bien joué. C'est dommage, mais bon, "next !", comme on dit !

As-tu discuté avec Sylvain Loosli et Davidi Kitai de ces High-Roller ?

Je m'étais motivée pour jouer le tournoi à 25 000 euros de l'EPT Monte-Carlo avant de renoncer à quelques heures du coup d'envoi, préférant conserver le prix d'entrée pour les High-Roller de la fin d'année. Davidi m'avait dit que j'aurais vraiment dû le jouer, car ce tournoi est magnifique. Il ne comprend pas qu'il n'y ait pas plus de joueurs qui, aidés via des stakings, participent à ces épreuves où il y a selon lui pas mal de value. Essentiellement sur celui de Monaco, donc.

Sachant que la première place payée d'un High-Roller équivaut financièrement à une demi-finale EPT, ton objectif est de remporter le tournoi, ou plus modestement d'atteindre l'argent ?

À la bulle, je ne vais clairement pas m'envoyer en l'air comme pourraient le faire d'autres réguliers qui ne sont pas à un min-cash près. Je vais même clairement serrer les fesses, sauf si j'ai un énorme tapis. Une fois dans l'argent, par contre, c'est parti, il n'y aura plus que la gagne dans le viseur. Je me souviens que Davidi avait fait la même chose lors du 25 000 euros de Monte-Carlo, avant d'atteindre la troisième place du tournoi. Et c'est bien compréhensible...

On va donc désormais te voir régulièrement sur les High-Roller ?

Ma priorité reste les Main Event. Mais si des occasions se présentent, que je suis en confiance et que le field est ok, alors vous me verrez !

Elle débarque pas dans le métro plutot ?

Au mois cinq Français au départ

Alors que Davidi Kitai n'a pas encore pris place dans ce High-Roller, ils sont 104 à être présents, dont deux déjà passés par la case re-entry, autorisée à une reprise dans cette épreuve. Sur la ligne de départ, Sylvain Loosli, toujours assis derrière la cave initiale de 50 000 jetons à une table où figure Liv Boeree, venue s'installer quelques minutes après son élimination du Main Event en 27ème place. Les autres Français ? Pas encore de trace d'ElkY, mais on retrouve Ben Pollak, cinquième du récent High-Roller de Barcelone, qui jouera avec Stephen Chidwick ; Jean-Noël Thorel, Christophe Benzimra et Gaëlle Baumann, qui joue en compagnie d'Isaac Haxton et Steve O'Dwyer.

La joueuse du Team est la tricolore à avoir pris le meilleur départ, voyant son tapis grimper à 72 000. "En bataille de blindes, je défends une paire de 8 et le flop est 864 avec un tirage couleur" raconte-t-elle. "Il mise 1000, je le relance à 2800. Il paie puis va payer encore deux mises : 5100 sur un 2 au turn, puis 10100 sur une dame à la rivière alors que la couleur n'est pas rentrée. J'imagine qu'il avait une paire au-dessus."

Au milieu de la salle, l'ensemble d'une table est hilare. Il s'agit de celle de Vicky Coren et Igor Kurganov (photo) qui, au passage pour notre rubrique people, est le nouveau petit copain de Liv Boeree. Les deux ne cessent de plaisanter sur divers sujets, à tel point qu'un joueur, au beau milieu d'un bluff où il a misé 4 000 à la rivière, n'a pas pu garder son sérieux et a explosé de rire, son adversaire ne parlant pas un mot d'anglais décidant de le payer devant cette scène inhabituelle.

Parmi les autres joueurs aperçus dans la salle, on retrouve Philipp Gruissem, Dimitar Danchev, Shannon Shorr, Dominik Panka ou encore Jason Mercier.

En orbite avec Davidi Kitai

« Tout le monde me connaît à la table. Ils me prennent pour un fou, alors je vais jouer tight. »

- Signé : Davidi Kitai, à 16h33. Avant cela, le Belge avait tout juste eu le temps de commander un café et de recevoir huit mains depuis son arrivée. Il a passé les huit. Voyons comment le joueur du Team Winamax a appliqué cette stratégie conservatrice, à laquelle il nous a peu habitué, en le suivant durant un niveau. Nous sommes sur des blindes 200/400 ante 50 et Davidi possède 49 000 jetons.

16h36 : Davidi signale sa présence sur le tournoi sur les réseaux sociaux. Il partage une table avec Stephen Chidwick et Ben Pollak.

16h40 : En milieu de parole, Davidi relance à 925 et voit Ben Pollak placer un 3-bet à 2325 depuis le bouton. Bien qu'hors de position, il paie, avant de check/fold une mise de 2575 sur un flop K52.

16h43 : La main suivante, Davidi relance à nouveau, cette fois à hauteur de 950, et prend les blindes.

16h45 : Premier de parole, Stephen Chidwick relance à 1100. Ben Pollak le 3-bet à 2575, Davidi passe sa grosse blinde et le Britannique paie. Ben mise 2750 sur un flop K85, c'est payé par Stephen et les deux joueurs vont ensuite checker un 7 sur le turn et un 7 sur la rivière. Messieurs, vos jeux. Deux dames chez Ben, deux dames chez Stephen ! Partage.

16h48 : Le bouton relance à 1000 et Davidi paie depuis la petite blinde. Le tableau KT9J8 est checké jusqu'à la rivière où Davidi mise 2050. Son adversaire passe dans la seconde.

16h49 : Un joueur en milieu de parole relance à 1000. Davidi paie au bouton. Sur un flop Q26, son adversaire check. Davidi en profite pour miser 875 et s'empare du pot.

« Passer les suited connectors ? C’est tellement beau ! »

16h52 : Ben Pollak relance à 900, Davidi Kitai paie en position et la grosse blinde complète. Sur un flop AQJ, Ben mise 1625, de quoi faire passer Davidi, qui vient à ma hauteur. Je lui demande si jouer une main sur deux s'appelle jouer tight dans son langage. Il se marre et répond : « J’avais du jeu ! Comment font les gens quand ils ont des suited connectors ? Ils passent ? C’est tellement beau ! »

16h55 : Ben Pollak est changé de table. Le joueur UTG relance à 800 et Davidi 3-bet à 1750. À sa gauche, Stephen Chidwick paie mais la grosse blinde n'en reste pas là et envoie un 4-bet à 6200... Le premier relanceur s'éclipse, tout comme Davidi après trente secondes d'hésitation. Stephen paie, avant d'abandonner face à une mise de 5600 sur un flop Q44.

16h59 : UTG+1, Davidi relance à 950. Les deux joueurs en blindes paient. Sur un flop Q73, derrière deux checks, Davidi envoie 1400. Seule la petite blinde paie. Le scénario se répète sur une mise à hauteur de 2900 sur un J au turn. Alors le Belge check un A à la rivière, et laisse son adversaire s'emparer du pot lorsqu'il retourne QJ.

17h05 : Stephen Chidwick relance à 1100 premier de parole, UTG+1 pousse son tapis pour 8600, Davidi passe sa grosse blinde et Stephen s'empresse de payer avec As-Roi. Il est face à une paire de neuf et touche un as au flop. Les joueurs ne sont plus que six à table.

17h07 : Derrière une relance du hi-jack à 900, Davidi 3-bet à 1750 au bouton. La grosse blinde 4-bet très vite à 4600, provoquant un fold général.

17h09 : Un nouveau joueur arrive à table, leur permettant d'être à nouveau sept, ce qui est le cas sur l'ensemble des tables de ce High-Roller.

17h11 : Après avoir passé durant trois mains, Davidi relance à 975 UTG+1. À sa gauche, Stephen Chidwick le 3-bet à 2500. Le Belge passe.

17h15 : Derrière une relance du bouton à 1000, Davidi défend sa grosse blinde, puis check-call 1100 sur un flop 675 avant de check-fold face à une mise de 2600 sur un turn T.

17h17 : Davidi se lève à nouveau puis, après avoir inspiré fortement sur sa cigarette électronique, dit : « On n'est pas pressé... On perd les petits pots, on va gagner les gros. »

17h21 : Au cut-off, Davidi relance à 975. La grosse blinde paie puis abandonne derrière une mise de 1400 du Belge sur un flop Q65.

Le Génie entre en action

17h24 : Premier de parole, Davidi relance à 925. Stephen Chidwick paie, tout comme la grosse blinde. Le Belge mise alors 1300 sur un flop 287 et seul Stephen paie. Ce qui ne ralentit pas Davidi, qui envoie 2800 sur une Q au turn. Il faut moins de dix secondes au Brittanique pour payer. La rivière est un 4, sur laquelle le pro Winamax n'envoie pas le troisième barrel. Il check et regarde longuement et attentivement les mains de Stephen, qui mise 4300. Une fois la mise effectuée, les rôles s'inversent : Davidi entre désormais dans sa réflexion en fixant ses jetons, tandis que Stephen fixe Davidi droit dans les yeux. Deux minutes s'écoulent avant que Davidi engage la somme. Stephen hoche la tête et retourne JT pour un bluff raté. La main du Belge ? A6. Une faiblarde hauteur as qui suffit pour remporter la main !

17h30 : Davidi relance à 975 premier de parole et est payé par le bouton ainsi que la grosse blinde. Il envoie alors deux salves : 1400 sur un flop K6J, où le bouton paie, puis 2900 sur un A au turn, ce qui suffit pour prendre le pot.

17h33 : Le niveau 250/500 ante 50 débute. Davidi Kitai n'a pas vraiment appliqué sa stratégie de jouer serré, mais a réalisé un profit, bien que son tapis soit au bout de quarante minutes tombé à 40 000 jetons. Il possède désormais 55 000, soit la moyenne.

Alors que la rédaction de cet article touche à sa fin, nos trois joueurs du Team Winamax vont partir en pause dîner et seront de retour vers 20h (21h en France) pour la suite du tournoi. Tous trois ont un tapis légèrement supérieur à la cave de départ.

Ce davidi est fou !

Genie !!!

Les choses sérieuses commencent

Après un dîner englouti en compagnie de Ben Pollak, le Team Winamax a repris la route du High-Roller, où les blindes sont de 400/800 ante 100. Autant dire que les choses sérieuses débutent ! Davidi Kitai a perdu sa première banderille, et est actuellement à la caisse afin de s'inscrire à nouveau sur ce High-Roller, qui compte pour l'heure 135 entrées. Sylvain Loosli pointe de son côté à 35 000 et Gaëlle Baumann à 55 000. Installez-vous confortablement, nous allons désormais suivre intensément l'action durant les quatre niveaux qu'il nous reste à vivre aujourd'hui. C'est parti !

Sylvain dans la zone rouge

C'est une main qui aurait pu permettre à Sylvain Loosli de revenir au tapis de départ. En lieu et place, le voici avec un maigre stack de 17 000. En bataille de blindes, le pro Winamax relance à 1 600, soit deux blindes, et voit Sam Trickett pousser son tapis de vingt blindes. Il paie avec KQ, une main légèrement derrière le A7 de l'Anglais. À l'issue d'un tableau 369A2, le transfert de masse s'effectue entre les deux joueurs : Sylvain passe shortstack alors que Sam entrevoit un retour au tapis de départ.

La deuxième est la bonne

L'adversaire de Davidi pense avoir fait un bon fold... Il se trompe.

Alors qu'il vient de voir débarquer Bertrand Grospellier à sa table, Davidi Kitai profite du nouveau tapis récupéré à l'occasion de son re-entry pour enclencher la vitesse supérieure. Sur un turn 48AT, il envoie 4 800 en position et est payé par son adversaire (photo). Arrive la rivière, un 2, où Davidi envoie cette fois une salve à 12 700. Cette fois, il n'obtient pas de call, et montre un J à son adversaire, qui dit immédiatement : « ah, tu avais ! ». Il se trompe, car Davidi nous a ensuite confié sa deuxième carte : une Q. Quelques mains plus tard, le Belge place une relance de 2500 à 6800 sur une rivière K7QT8. Son adversaire paie et le pro Winamax retourne... Dame-Ouitre. What else ? Le voilà assis derrière un tapis de 115 000.

Made in Thorel

Quand on s'approche de la table de Jean-Noël Thorel, on peut être tout à fait serein quant à la probabilté de voir une main assez dingue dans le quart d'heure qui suit. Cette fois, il ne m'a fallu attendre que deux minutes. En milieu de parole, le Français relance à 2 500 et est payé une fois, par la petite blinde.

TTQ

Derrière un check, Jean-Noël mise 3 000. Il est payé. Tout s'emballe alors sur un 2 au turn : check de la petite blinde, 6 000 chez Jean-Noël, 28 000 chez la SB, tapis pour 54 000 chez le Français, payé. Wow, wow, wow ! Que se passe-t-il messieurs ? T9 chez la petite blinde, QJ chez Jean-Noël ! Après une rivière anodine, Jean-Noël est éliminé, mais part directement à la caisse pour re-entry. Il rejoint la table de Sylvain Loosli, où vient également de s'asseoir un certain... Davidi Kitai.

<span style="font-size: 18px; color: brown; font-weight: bold">Le rendez-vous des élites</span>
<p><div class="align-center post-image" style="max-width: 460px;"><a target="_blank" href="https://static.winamax.fr/img/editorial/2014/10/16/DSC_0160.JPG"><img style="max-width:100%;" src="https://static.winamax.fr/img/editorial/2014/10/16/DSC_0160.JPG" class="align-center post-image"/></a></div></p><p><strong>10 000</strong> livres sterling. Soit <strong>12 500</strong> euros. De quoi participer à <strong>25</strong> finales du Winamax Poker Tour, s'acheter <strong>18 </strong>iPhone <strong>6</strong> ou encore <strong>1</strong> Peugeot <strong>206+</strong> neuve, à laquelle on pourra même ajouter quelques options. Aujourd'hui, cette somme va permettre à plus de <strong>100</strong> joueurs de poker de récupérer <strong>50 000 </strong>jetons et de jouer durant <strong>12</strong> heures avec un départ sur des blindes <strong>50/100</strong>. <strong>500</strong> blindes à faire fructifier durant <strong>3</strong> jours pour encaisser un chèque qui dépassera les <strong>350 000</strong> livres sterling. Soit <strong>439 000</strong> euros. De quoi s'acheter <strong>2</strong> Ferrari <strong>458</strong> Spider, sans options, ou encore <strong>1</strong> villa dans le sud de la France. Bienvenue sur le High-Roller de l'EPT Londres !</p><p>L'an dernier, 119 joueurs avaient participé à l'épreuve élitiste britannique, et 38 avaient utilisé l'option du re-entry, générant un prizepool supérieur à 1,5 million de livres. Tous les voyants sont au vert cette année pour voir ces chiffres en hausse. Du côté du Team Winamax, trois joueurs sur la ligne de départ. Les habitués <a href="https://www.winamax.fr/sylvain_loosli" target="_blank"><strong>Sylvain Loosli</strong></a> et <a href="https://www.winamax.fr/team-winamax_presentation_davidi-kitai" target="_blank"><strong>Davidi Kitai</strong></a>, ce dernier ayant déclaré il y a une douzaine de mois que remporter un High-Roller était désormais son objectif principal, et une rookie, <a href="https://www.winamax.fr/team-winamax_presentation_gaelle-baumann" target="_blank"><strong>Gaëlle Baumann</strong></a>, qui dispute à Londres seulement sa deuxième épreuve de ce type après Barcelone.</p><p>Les premières journées sur les High-Roller sont calmes, très calmes. Rares sont les joueurs à arriver avant 14 heures (15 heures en France), et, en fin de journée, il devrait y avoir tout au plus une moitié d'éliminés. Nous allons donc aller à leur rythme, arrivant avec eux, nous plongeant en immersion à leurs côtés en restant longuement à les observer à table, avant de suivre plus intensément l'action quand les blindes seront significatives, durant la soirée.</p>
Dartalouf:
Davidi Kitai profite du nouveau tapis récupéré à l'occasion de son re-entry


il a bust une fois Davidi ?

Oui une fois ! C'est sa deuxième "bullet", la première pour Gaëlle et Sylvain. Il est possible d'entrer dans le tournoi jusqu'à demain, 11h45 (quinze minutes avant le début du day2).

Deux heures de combat

Gaëlle Baumann et Sylvain Loosli discutent pendant la pause : la première gère en ayant stabilisé son tapis à hauteur de 55 000 depuis plus d'une heure, le second lutte avec 14 000 jetons devant lui alors que va débuter le niveau 600/1200 ante 200. Quant à Davidi Kitai, il a perdu un pot contre Jean-Noël Thorel, qui a payé deux mises sur 952-5 avec Roi-Dame, contre le Neuf-Dix de Davidi, et a trouvé un roi sur la rivière. Le Belge pointe à 75 000.

Sylvain ne s’en est pas remis

Cette bataille de blindes perdue avec Roi-Dame contre le As-Sept de Sam Trickett, Sylvain Loosli ne s'en est jamais vraiment remis. Après avoir végété avec un tapis de dix blindes pendant une heure, Sylvain a terminé par perdre ses dernières plumes avec As-Cinq contre Roi-Valet, qui a amélioré. Le Toulonnais n'a pas prévu de re-entry.