TMH17: En parlant de joueur, j'ai remarqué que le casting de cet EPT est moins prestigieux que les précédents ( sans faire injure aux joueurs présents on a pas les stars américaines habituelle ni Benyamine qu'on a eu pourtant l'habitude de voir ces temps ci), est ce que c'est parce que c'est une nouvelle étape ou est ce que c'est parce que les joueurs américains sortent d'un WPT et qu'ils ont pas voulu faire le voyage
à Londres, on sortait des WSOP-E donc tout le monde était en ville.
Les français étaient nombreux au départ du Day 1B (une source m’indique à ce sujet qu’ils étaient plus de 50 au total dans cet EPT hongrois), mais je n’en ai pas retrouvé tant que ça encore en course à la fin du Level 6. Il faut dire aussi qu’il y en avait pas mal dont je n’ai jamais entendu parler. On en reparlera demain, pour le Day 2 : là, je pourrai suivre tout le monde grâce au plan de la salle envoyé aux médias avant le départ.
Quoiqu’il en soit, on se contentera pour l’instant des chip-counts suivants, couvrant l’ensemble des français que j’ai pu reconnaître dans la salle. Comme vous allez le voir, les résultats (provisoires) ne sont pas brillants :
Team Winamax
Antony Lellouche 15,000
Local Heroes Winamax
Mathieu Jaunay 11,000
Mathieu Albano 15,000
Stéphane Gérin 3,500
Jacques Zaicik 6,700
ElkY 6,000
Nicolas Ragot 20,000
Les blindes vont passer à 200/400, ante 50 après une pause de quinze minutes.
Antony Lellouche a relancé sept fois de suite avant le flop avec des mains allant de « moyenne » à « injouable », prenant le pot à chaque fois. La huitième fois, il trouve [Qd][Qc] et… relance (of course). Et là, chic alors, quelqu’un envoie le tapis, la stratégie a fonctionné. Hélàs, son adversaire possède [Ac][Kd] et trouve un [As] au flop, réduisant à néant les efforts d’Antony.
Le contingent français se réduit de minute en minute
Je déteste devoir endosser le rôle du fossoyeur, mais force est de constater que je n’ai presque que des mauvaises nouvelles à rapporter de la salle de tournoi… Une fois de plus.
Mehdi Ouakhir et Bertrand « ElkY » Grospellier ont en effet été éliminés. Ce dernier aurait apparemment rencontré un brelan, signant la fin de son parcours à Budapest. On le retrouvera surement dans deux semaines à Amsterdam pour les Master Classics : il ne reste plus beaucoup de temps à ElkY pour passer en tête de la course au Joueur de l’Année.
Stéphane Gérin s’est assis avec son petit stack à la place jadis occupée par Nicolas Ragot. Mis à part un changement de table qui aurait échappé à ma vigilance, la seule explication plausible réside dans l’élimination du jeune pro breton. D’autant que son ex-voisin de gauche, Ivo Donev, possède une tonne de jetons. Bataille de blindes qui aurait mal tourné ?
Au rayon bonnes nouvelles, signalons cependant la présence d’Ouri Cohen, qui avait échappé à mon radar lors de ma dernière inspection. Le français possède un tapis de 12,000.
Je ne sais pas ce qu’Anthony va recevoir en cadeau. En tout cas, ce ne sera pas un EPT de Budapest, puisque le membre du Team Winamax a sauté hier, lors du Day 1A… Ce qui, j’en suis sur, ne gâchera en rien la fête qui devrait être organisée ce soir.