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EPT Barcelone 2014 - Jour 2

Day 2 : 889 joueurs, 64 Français

Le plus gros Jour 2 de l'histoire de l'European Poker Tour va se tenir aujourd'hui au casino de Barcelone, avec 889 joueurs sur la ligne de départ - un Day 2 plus gros que la plupart des Day 1 de n'importe quel tournoi ! Le personnel du casino a même été contraint d'évacuer les tables de cash-game pour faire de la place.

Quatre joueurs du Team Winamax vont tenter d'amorcer un deep-run aujourd'hui, dont un Davidi Kitai bien stacké avec 93,200 unités.

Frederick Souleyras 134 700
Vincent Robert 130 400
Hugo Pingray 128 800
Hugo Lemaire 107 600
Thierry Gogniat 98 000
Jean-Philippe Peyratoux 85 400
Adel Kabbani 85 000
Gwenal Palanque 82 700
Guillaume Diaz (Team Winamax) 82 300
Nicolas Cardyn 76 700

Thomas Petit 72 600
Georges Sultanem 71 600
Jean-Jacques Zeitoun 68 000
Bernard Guigon 66 500
Francois-Charles Scapula 65 500
Gilles Silbernagel 64 100
Imad Derwiche 61 600
Mesbah Guerfi 58 200
Jimmy Guerrero 56 800
Franck Calonnec 56 400

Benjamin Nicolas-Teboul 55 000
Jacques Dolignon 53 400
Jessy Marillaud 51 400
Stephane Benadiba 50 500
Darko Stojanovic 50 300
Carlos Lopes 49 400
Jean Montury 48 200
Claude Metais 44 700
Christophe Benzimra 44 300
Danut Chisu 44 200

Pierre Oliver Jean 44 100
Remi Lemeur 43 900
Yannick Autaa 42 600
Jean-Philippe Rohr 37 800
Roger Hairabedian 37 500
Paul-Francois Tedeschi 36 500
Emmanuel Pariset 34 100
Sylvain Loosli (Team Winamax) 33 900
Cyril Delaire 33 400
Alain Goldberg 33 000

Ludovic Riehl (Team Winamax) 32 800
Miroslav Alilovic 30 200
Fabrice Maltez 28 900
Keving David 28 400
Jonathan Therme 28 300
Pierre Milan 28 200
Emrah Cakmak 27 400
Philippe Giraud 26 100
Keveen Zumelaga 24 500
Damien Lhommeau 23 500

Wilfrid Fouillaret 21 000
Jean-Pierre Tseng Ah Wang 20 700
Jean Francois Gantois 20 500
Jonathan Khalifa 19 700
Arnaud Peyroles 19 600
Maxime Chilaud 19 600
Alain Roy 18 600
Paul Testud 18 400
Isabel Baltazar 17 200
Christophe Malaurie 15 200

Olivier Tseng Ah Wang 13 300
Anthony Picaultv 12 200
Brian Benhamou 11 500
Carole Delphine Segoura 9 800

Gl les Francais !

JigSaw89:
Gl les Francais !

Des voisins encombrants

Deux des pros du Team Winamax entament le Day 2 assis à côté de très dangereux adversaires… Heureusement pour eux, ils bénéficient de l’avantage de la position.

Séquence retrouvailles pour Sylvain Loosli : le hasard du tirage au sort l’a placé aux côtés de Marc Etienne McLaughlin. En novembre dernier, le Français et le jovial Québécois disputaient la partie de poker la plus importante de leur vie dans le théâtre Penn & Teller du casino Rio.

Au fond de la salle, Davidi Kitai partage une table avec l’un des meilleurs joueurs de tournoi du continent Américain, Michael Mizrachi. Notre Belge préféré s’est immédiatement mis au travail en ce début de Day 2, réussissant d’entrée de jeu l’un de ces hero-calls qui ont bâti sa légende, en payant une mise de 12,000 sur la rivière Q8T24 avec la seconde paire A10. Son adversaire montre un A8 battu et Davidi collecte un gros pot.

Un Day 2 court en prévision

Les organisateurs ont fixé comme objectif de disputer six niveaux aujourd’hui (d’une durée de 75 minutes chacune, avec une petite pause tous les deux niveaux). Il n’y aura donc probablement pas de pause-dîner, et la partie se terminera beaucoup plus tôt que lors des deux Day 1 (tout en étant infiniment plus rythmée, avec des centaines d'éliminations à prévoir)

Nous ne disposons pas encore des chiffres officiels de la participation et de la répartition des prix correspondantes. Vu que l’on approche des 1,500 inscrits, on peut tabler sur un nombre de places payées avoisinant les 200. Quoi qu'il arrive, la bulle n'éclatera pas avant le Day 3.

Level 9 : 400/800, ante 100 Level 10 : 500/1,000, ante 100 Level 11 : 600/1,200, ante 200 Level 12 : 800/1,600, ante 200 Level 13 : 1,000/2,000, ante 300 Level 14 : 1,200/2,400, ante 300

EPT Best-of #09 - Le doublé que l’on n’attendait plus

Au fil des saisons, c’était devenu une blague, une Arlésienne que l’on avait arrêté d’attendre : en dix années d’existence, le circuit European Poker Tour n’avait jamais connu de double vainqueur, couronnant de nouvelles têtes étape après étape, comme si une force invisible voulait démontrer que l’EPT était là pour révéler des talents frais, et non confirmer des valeurs établies.

Il aura fallu attendre pas moins de 98 tournois pour voir la série se briser, avec l’éclatante victoire de Vicky Coren à San Remo, huit ans après son sacre à Londres durant la saison 2. On ne fera pas insulte à la journaliste et écrivain Britannique en écrivant que cette performance a pris tout le monde par surprise, Coren ne disputant qu’un tout petit nombre de tournois chaque année.

Le saviez vous ? On a failli avoir un doublé dès la première saison de l’European Poker Tour. Pas moins de deux joueurs ont ainsi remporté une étape, puis manqué de justesse un second titre lors de la première année du circuit. Il s’agit de Brandon Schaffer (vainqueur à Deauville, second à Monte Carlo) et Ram Vaswani (vainqueur à Dublin, second à Copenhague) Au rayon des « C’est pas passé loin », on peut aussio mentionner Mike McDonald (vainqueur à Dortmund en 2008, runner-up de la PCA en 2014) et Arnaud Mattern (3e à Tallin en 2010).

Archives Winamax : notre reportage à San Remo

mifla80:
Gl les Francais !

Mikedou fait le dos rond

Ludovic Riehl est arrivé en table télévisée (diffusée en direct sur Internet, cherchez « EPT Live » sur Google) avec un défi plutôt relevé : survivre avec un short-stack (22 blindes) et des adversaires à ranger dans la catégorie « sérieusement affuté », comme Johnny Lodden ou Scott Seiver.
Pour l’instant, le pro du Team conserve sa garde haute : je ne l’ai vu relancer préflop qu’à une seule reprise, et abandonner après un 3-bet adverse.

Brèves de break

Les deux premiers niveaux du Day 2 sont derrière nous : ils ont été le théâtre d’une véritable hécatombe, avec plus de 200 éliminations en deux heures trente de jeu. Le compteur affiche un chiffre de 648 joueurs restants, contre 889 sur la ligne de départ à midi.

Parmi les victimes de ce début de journée, on compte Anton Wigg, David Vamplew, Dan Smith, Jonathan Little, Marvin Rettenmaier, Roberto Romanello, Eugene Katchalov, Shaun Deeb, Pius Heinz, Barny Boatman ou encore Leo Margets.

Les producteurs de l’EPT ont modifié la composition de la table télévisée durant la pause : exit Mikedou et son petit tapis de 15,000, bienvenue à Davidi Kitai, l’un des meilleurs grimpeurs du premier quart de la journée : le Belge est passé de 93,000 à 195,000 malgré la présence de Michael Mizrachi à sa droite (celui-ci est bien stacké aussi avec plus de 200,000, ayant joué un As-Roi de manière très agressive avant le flop pour remporter un monsterpotten)

Guillaume Diaz gère tranquillement sa barque avec 75,000, tandis que Paul-François Tedeschi a fait irruption dans les cîmes du classement, passant de 30,000 à 190,000 en un rien de temps.

Les blindes passent à 600/1,200 avec une ante de 200. La moyenne tourne autour de 70,000.

Mon EPT préféré - Davidi Kitai

C’est un peu penaud que j’approche Davidi Kitai pour lui demander son meilleur souvenir à l’European Poker Tour. Car vraiment, peut t-il raisonnablement me donner une autre réponse que « Berlin 2012, banane ! »

Davidi considère que son sacre à l’EPT, son troisième titre majeur venu après un bracelet WSOP (2008) et une victoire sur le World Poker Tour (Los Angeles, 2011) est le plus important de tous, et je suis de son avis. « Gagner a Berlin a crédibilisé mes victoires précédentes. » Crédibilisé, comment ça ? C’est que, avant Berlin, on en trouvait quelques uns faisant la fine bouche devant les accomplissements de Davidi. Son premier titre WSOP avait été acquis en Pot-Limit Hold’em (« c’est pas aussi compliqué que le No Limit », a t-on pu entendre), et sa victoire en WPT avait eu lieu d’un terme d’un tournoi sur invitation à la structure turbo (« donc c’est pas un vrai titre WPT ! »).

Avec Berlin, Davidi a mis tout le monde d’accord en remportant un titre en No-Limit Hold’em, sur le circuit réputé comme le plus difficile du milieu pro, face à 744 joueurs, et en deep-stack : là, personne n’a trouvé à y redire.

Le retentissement de cette victoire Berlinoise a été démultiplié par la retransmission de la finale en quasi-direct sur Internet, complète avec la possibilité de voir les cartes cachées des joueurs : c’est avec des yeux ébahis que la communauté entière a découvert les secrets de fabrication de Davidi, se rendant compte que le terme de « génie » qu’on lui applique souvent était loin d’être usurpé.

Car Davidi n’est pas du genre à se contenter de flopper des brelans et pousser tapis avec As-Roi pour gagner ses tournois. Non, le Belge va chercher les jetons « à la dure », payant des bluffs impayables et tentant des bluffs impossibles sur le papier, ne gaspillant aucune opportunité de faire croître son tapis, prenant des risques que très peu de joueurs sont capables de prendre. Définitivement pas un joueur ayant trouvé son palmarès dans une pochette surprise !

Vous voulez un exemple ? Après avoir vu une main comme celle-ci, jouée lors du duel final entre Davidi et Andrew Chen, on sera bien en peine d’argumenter que le poker n’est qu’une histoire de chance et de hasard. Je ne sais pas si le poker est un sport, mais avec Davidi, c’est définitivement de l’art :

Archives Winamax : notre reportage à Berlin en 2012

Enclave tricolore

La table 51 est un véritable annexe de l’Aviation Club de France : y sont installés en rang d’oignon Hugo Lemaire, Roger Hairabedian, le champion EPT Christophe Benzimra et Mesbah Guerfi.

Hugo Lemaire est dans une position difficile, devant simultanément gérer son Day 2 et un changement d’appartement via son téléphone (« Air Bnb, c’est compliqué »), et ses swings en ce début de Day 2 témoignent d’une certaine tension : « Je suis monté à 150,000, puis redescendu à 90,000 après un mauvais bluff et un mauvais hero-call ».

Roger Hairabedian : 55,000
Christophe Benzimra : short avec 22,000
Mesbah Guerfi : 80,000

1,261 millions d’euros pour le vainqueur !

1 496. C’est le chiffre officiel et final de la participation à la centième étape de l’European Poker Tour. L’anniversaire est donc fêté en grandes pompes : cet EPT Barcelonais est rien de moins que le plus gros de l’histoire du circuit, si l’on excepte les étapes organisées aux Bahamas en 2011 (1560 joueurs) et 2010 (1529).

La répartition des prix est à l’avenant, avec une cagnotte totale de plus de 7,2 millions d’euros. 239 joueurs seront payés, soit 16% des participants.

Vainqueur : 1 261 000 €
Runner-up : 709 000 €
3e : 498 000 €
4e : 362 000 €
5e : 286 600 €
6e : 224 500 €
7e : 171 600 €
8e : 121 300 €

10e : 77 600 €
20e : 47 400 €
50e : 20 300 €
100e : 12 050 €
239e : 8 050 €

Les Nations Unies du poker

Le field de ce 100ème EPT est assez représentatif du paysage du poker pro Européen à l’heure actuelle, avec une solide présence Française et Allemande. Les joueurs Russes apportent beaucoup d’argent à l’économie du poker depuis quelques années, et cet EPT n’y fait pas exception. Sans surprise, les joueurs du cru sont sous-représentés : comparativement à sa taille, l’Espagne est le pays d’Europe où l’on trouve le moins de joueurs pros (ou tout du moins de joueurs prêts à engager 5300 euros pour un tournoi de poker)

Les 10 nationalités les plus représentées à l’EPT Barcelone

Allemagne 170 joueurs (11%)
France 118 (8%)
Russie 106 (7%)
UK 95 (6%)
Espagne 92 (6%)
USA 66 (4%)
Italie 64 (4%)
Pays-Bas 57 (4%)
Canada 56 (4%)
Suède 55 (4%)

Dans la rubrique « Seul au monde », chacun des pays suivants est représenté par un unique joueur : Algérie, Andorre, Arménie, Bosnie Herzégovine, Guatemala, Indonésie, Iran, Kazakhstan, Kuwait, Kyrgystan, Macédoine, Malaisie, Malte, Montenegro, Pérou, Singapour, Afrique du Sud, Vénézuela et Vietnam. En revanche, déception : aucun joueur de Syldavie et Bordurie ne s’est déplacé. Mille sabords !

Mikedou sort du désert

Après avoir quitté la table TV, Ludovic Riehl a trouvé deux jolis spots pour se sortir de la zone rouge. Le premier avec une paire de 9 poussée contre As-Dame pour une dizaine de blindes : le joueur du Team Pro ne souffre pas avec l’apparition d’un troisième 9 au flop.

Remonté à 30,000 (le tapis de départ), Mikedou s’engage un peu plus tard UTG+1 avec As-Roi après une relance UTG de Johnny Lodden. Scott Seiver est assis deux crans à sa droite et paie avec As-Dame (« Pas très beau, cet overcall », dixit Mikedou). La meilleure main de départ reste en tête au showdown, et Mikedou reçoit un joli cadeau sous la forme d’un stack de 65,000.

Scénario différent pour Davidi Kitai, qui a succédé à son coéquipier en table TV : le Belge n’a pas réussi à remporter un coup depuis que les caméras sont braquées sur lui, et vient de décider de son propre chef de prendre une petite pause. Son tapis a fondu de moitié durant la dernière heure, passant de 195,000 à 100,000, ce qui reste tout de même largement au dessus de la moyenne et représente plus de 65 blindes.

Kitai / Mizrachi : trois tonneaux, trois

On venait d’écrire que Davidi n’avait pas réussi à remporter un coup en table TV. Voilà qui est chose faite à l’instant, et contre le joueur le plus dangereux de la table s’il vous plaît !

Davidi s’est en effet frotté à Michael Mizrachi, payant les mises de l’Américain sur le flop, le turn et la rivière d’un board

7 3 4 Q 5

La dernière mise de Mizrachi est de 25,000 : un call perdant aurait crée un sacré trou dans le tapis de Davidi, qui annonce « Tu as un brelan, c’est sûr » en engageant les jetons. Mais Mizrachi montre un bluff complet avec 109 : Davidi est largement en tête avec sa top-paire KQ.

Très bonne opération pour le détenteur de la Triple Crown, qui se donne de l'air et remonte à 185,000. Sans doute que Mizrachi va désormais y réfléchir à deux fois avant de bluffer à nouveau son voisin...

Davidi hyperactif

Grosses passes d’armes en table TV entre Davidi Kitai et le joueur Moldave Pasel Plesuv… Qui, pour le moment, tournent à l’avantage du second.

On vient en effet de voir Plesuv et Kitai faire monter les enchères préflop à coup de relances et sur-relances : 3-bet, 4-bet, 5-bet, et 6-bet : Plesuv est le dernier relanceur et Davidi décide de croire son adversaire, abandonnant ses cartes et 33,000 jetons au passage.

Dès le coup suivant, rebelote : 3-bet, 4-bet, mais cette fois Davidi a envie de voir le flop et paie les 19,000 demandés par Plesuv. Le Belge paiera encore 17,000 sur le flop K93. Le turn 8 et la rivière J sont checkés : Plesuv montre un As-Roi suffisant pour remporter le pot.

Du plomb dans l’aile

Un Team Pro à terre ! On vient de perdre Guillaume Diaz dans des conditions qui restent à élucider. Notre volatile préféré a passé la journée à perdre des plumes, tombant aussi bas que 25,000 au début du niveau en cours. On peut supposer qu’un chasseur embusqué est parvenu à l’achever d’un coup de fusil bien placé.

Le vainqueur Top Shark monte à bord d'une voiture balai déjà bien remplie, en compagnie de joueurs comme Stéphane Bénadiba, Marc Etienne McLaughlin, ou encore Daniel Negreanu.

EPT Best-of #10 - Dortmund, 2008 : Lost in translation

Dans notre boîte à souvenirs des tournois de l'European Poker Tour, les grands souvenirs cohabitent avec les petits. Un fou rire durant une pause-dîner, un trajet en taxi apocalyptique avec un chauffeur imbibé, un coup de poker tordu, ce genre de choses.

Quiconque ayant vécu au moins un tournoi de poker live dans sa vie sait de quoi sont faites les pauses de ces évènements : des tas et des tas de mecs se racontant des coups de poker, dans tous les sens, dans le brouaha. C’est pour cela que je suis particulièrement fan de cette vidéo capturant sur le vif un pause dans l’action de l’étape EPT de Dortmund en 2008 : notre vidéaste Régis a parfaitement réussi à faire oublier la présence de sa caméra (chose difficile en soi), et c’est en toute décontraction que ElkY et Arnaud Mattern échangent, donnant à la vidéo un cachet 100% authentique, et offrant au public la possibilité de se glisser, telle une petite souris, dans l'intimité des pros, avec leurs tics et leur langage si particulier.

L’incroyable dernière main de Mikedou

A l’approche de la fin du Day 2, je fais mon traditionnel tour entre les tables pour glaner les dernières infos de la journée. J’arrive à hauteur de celle de Mikedou, et lui fais un signe de tête.

« Attends, me souffle t-il en auscultant ses cartes. Jouons d’abord la dernière main.» Une dernière main que Max Pescatori entame en relançant UTG. La parole arrive jusque Mikedou qui 3-bet au bouton. La petite blinde annonce ‘all-in’. Pescatori passe, et Mikedou hausse les épaules : ‘OK, call’.

Le joueur du Team Winamax retourne deux beaux Rois KK. Une main de départ en béton, mais hélas derrière les flècles AA de son adversaire.

Déjà bien mal engagé, le pronostic vital de Mikedou empire sur le flop A39.

Le turn est une Q et l’adversaire de Mikedou se lève avec un air triomphant.

Rivière : 6. L’adversaire de Mikedou crie. Un cri de joie ! Que le joueur du Team Winamax va très vite taire en pointant du doigt la dernière carte, qui lui donne une improbable couleur.

Le croupier fait les comptes des tapis de chacun. 63,800 chez Mikedou : à peine 200 de plus que son voisin, qui se retrouve éliminé sur la dernière main de la journée, tandis que le Français double son tapis et se sauve d’extrême justesse !

OMFG Mikedou, juste énorme :smiley: