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Bilan PCA jours 7&8 : 10&11 Janvier 2010

Jour 7 : 10 janvier

Grâce à Alex_N et Kaosan pour le transfert Pokerstars, je peux jouer le PLO 6-max à 14h. Je touche assez peu et je manque clairement d’expérience de PLO en live. Ca peut paraître idiot mais je n’arrivais jamais à prendre mes 4 cartes correctement, et je vérifiais ma main plusieurs fois par coup, jamais sûr des couleurs exactes. Et ne parlons pas des montants des relances… Je me contentais de dire pot en lançant le plus de jetons possibles pour laisser au dealer le soin de gérer ça. Le problème c’est que par deux fois j’ai vraiment mal estimé ce que serait ma relance, et je me suis notamment cru committed avec un crappy AA84 rainbow que j’ai squeezé… alors que pas du tout, en fait.

Au final je reste stable au stack de départ un bon moment, c’est quand même agréable de jouer en 6-max, mais à chaque fois que je monte un peu je rate complètement les flops et je reviens au niveau de base. Et là, un nouveau joueur arrive à la table, il me couvre de peu. A la deuxième main qu’il joue, il relance au bouton, je 3-bet en BB avec A975 double suité, il call. Flop 862 rainbow, je C-bet presque pot, il raise pot, je shove et il call avec 7653. Plutôt standard, surtout que lui doit me voir sur AAxx ou KKxx la majorité du temps. Turn J, river 8, il se lève comme s’il avait perdu, mais sa paire de 6 gagne le coup. Lol.

Pour couronner le tout, j’avais pris un chausson au pommes au petit déjeuner que j’avais laissé entamé sur le meuble de la télé avant de partir. A mon retour dans ma chambre après mon élimination, soit 2h30 plus tard en gros je veux me consoler par une petite bouchée. Je me prépare à croquer quand tout à coup, à 3 centimètres de ma bouche… « AH PUTAIN C’EST QUOI CE TRUC? » Des centaines de fourmis sur mon chausson! Franchement ça fait un peu peur… Je ne sais pas du tout d’où elles sont sorties, le meuble semble quand même assez inacessible aux rampants, à moins qu’ils aient un nid tout près. Brrrr, pas rassurant tout ça.

Après-midi venteuse donc je ne m’aventure pas trop dehors. Je raile plutôt le main event puis je tente le tournoi turbo du soir à 200$. Je monte de 5000 à 7000 sans showdown puis je change de table et je ne touche plus rien. C’est du turbo mais aussi du 10-handed donc il y a un peu de temps. Au final avec les blindes à 200-400, ante 50, je shove 5000 avec AQo UTG. Payé par AA et pas de miracle. C’est presque exactement la même main que celle qui m’a sorti du main event, et autant celle du main event me convient, autant là je pense que je fais une erreur. Déjà j’ai 12.5BB au lieu de 11BB, ensuite on est 10-handed et plus 9-handed. Enfin dans le main event je ne pense pas avoir d’edge sur le field, donc prendre un move EV0 ou légèrement EV- est correct. Ici ce n’est clairement pas le cas. En tout cas je réfléchirai bien à tous les paramètres la prochaine fois que j’aurai AQo en début de parole.

Ah, et puis que serait un turbo sans des coups proprement hallucinants? La palme de celui de ce soir revient à un duo magnifique entre un vieux plouc et une fille en survêtement « Roxy ». Blindes 150-300, le plouc au hijack lance un jeton de 500 en disant « four », pour 400 donc, relance illégale. On appelle le floor, c’est un call. SB complète et BB « Roxy » checke toute heureuse : « We need free flops! », sous les rires de la table. Ah quelle bonne humeur! Flop K86, check, check, le plouc mise 600, fold de SB, BB Roxy relance à 1600. Plouc call. Turn 4, check check. River 7 (board K8647 donc). Roxy mise 2000, le plouc insta-min-raise à 4000. Elle snap en haussant les épaules. Rappelons qu’on commence avec 5000 jetons, et qu’ils en avaient environ 7000 au début du coup. Maintenant essayez de deviner les jeux… Moi, confiant de mon read, j’attends un 5 chez le plouc, qui table fièrement JJ. HUH?! Mais contre toute logique, il a effectué un value-bet gagnant, car Roxy retourne 98! Réaction dépitée : « Oh no, I thought I had 87! Totally misread my hand! :frowning: », dit-elle à sa mère qui l’a sans doute stakée, mise en confiance par ses résultats en play money. Et le plouc de pavaner devant la foule…

Après le tournoi je regarde un peu ESPN avec des matches de trick shot en billard, et je connais désormais tout du « Magic Man » Andy Segal et de son meilleur ami Bruce Bartholette. Ils s’entraînent ensemble et s’encouragent dans toutes les compétitions, figurez-vous!

Jour 8 : 11 janvier

Levé à midi, juste à temps pour mon dernier tournoi : Un hold’em à 650$ dont 100$ donnés à la personne qui nous élimine. Et je vais être honnête, j’ai assez mal joué. J’avais sorti mon iPod pour être patient et ne pas chercher les 100$ de tout le monde, mais la table à 2 à l’heure et les cartes infâmes ont eu raison de moi. J’ai joué 4 coups, pour 4 flops infâmes pour ma main sur lesquels je me suis un peu empalé à chaque fois :

  1. Raise KT de trèfle en milieu de parole, payé 2 fois, flop A43, le coup sera gagné par un vieux avec A7o.
  2. Raise KJo au bouton après un limp, payé 1 fois, flop A64, le coup sera gagné par un vieux avec A9o.
  3. Raise 99 en milieu de parole, payé 2 fois, flop AJ4, le coup sera gagné par un mec un peu moins vieux avec T5s qui trouve un brelan de T backdoor après avoir suivi au flop avec son tirage couleur.
  4. Il ne me reste déjà plus que 2000 sur les 5000 de départ, les blindes passent à 50-100, j’en ai marre de perdre contre ces clowns, et je shove A5o en SB après 3 limps. La BB a QQ et paye, les autres foldent, et évidemment cette fois pas d’A au flop. Whatever.

Il fait toujours trop froid pour se baigner, mais je décide au moins de me balader pour découvrir tout le complexe. Et double bonne nouvelle : je tombe sur le spectacle des dauphins, et la visite de l’aquarium géant est permise. Ca fera au moins de bons films pour la famille.

Sur ce je mange encore des trucs piteux (M&M’s et pizza) et je regarde les bonnes séries du lundi (House, How I met your Mother, The big bang Theory) et Monday Night Raw, puis je zappe entre les talk shows du soir (Jay Leno, Conan O’brien, Jimmy Fallon, David Letterman, Carson Daly) que j’ai trouvés plutôt bons, meilleurs en tout cas que l’image que j’en avais.

Et finalement, préparation des bagages et dodo.

On finit par les leçons de ce PCA 2010 :

[] Ne pas aller dans les aéroports adorés des terroristes.
[] Réfléchir plus longtemps dans les coups importants.
[] Partir avec un ami c’est quand même bien mieux. D’ailleurs à ce propos, l’un d’entre vous aurait-il été chaud pour m’accompagner pour jouer des sides et voir les dauphins, sachant que le billet d’avion coûte 1000€ en gros?
[] Se faire un planning des tournois qu’on veut jouer et ne pas décider ça sur place. Réserver ses avions/trains une fois le planning effectué. C’est là dessus que j’ai le plus merdouillé, mon avion du 12 m’empêchant de jouer le tournoi HU à 1000$ dans lequel j’aurais sans doute été bien meilleur (et bien plus pris de plaisir) que le 650$ bounty.
[] Eviter le full ring autant que possible, c’est quand même ultra-chiant.
[] Jouer en live PLO avec des potes pour s’habituer aux montants et aux cartes.
[] Prévoir plus de place dans la valise pour les goodies Pokerstars.

Dernières photos :

Le casino :

Encore le casino :

Vue de « ma » Coral Tower :

La pyramide Maya :

Le toboggan qui descend une face de la pyramide :

Dauphins!

Dauphins! (bis)

Dauphins! (ter)

Crane de « Killer Whale » dans le ridicule musée de la mare aux dauphins (environ 8 fois plus petit que la boutique adjacente) :

Vue de loin de l’aquarium :

Des poissons :

Des méduses coolio :

Merci d’avoir suivi mon compte-rendu. Mon prochain post concernera le planning que je compte me fixer dès mon retour à Strasbourg, ville de lumière (i.e. lundi).

Paradisiaque…je t’envie…vraiment je t’envie !