Je n’ai pas fermé l’œil de la nuit précédente, trop excité par cet événement que j’ai tant attendu. En effet, ça fait désormais plusieurs années que je me dis que je ne peux pas rater ça, mais que mon emploi du temps ne permet pas de me déplacer. Et enfin, j’y suis ! Les yeux remplis d’étoiles, le sourire aux lèvres, le sang chargé d’adrénaline, j’y suis bordel !
Le Temple Bar, dont j’ai tant entendu parlé !
Avec tous les piliers de comptoir et de WAM : les regs des sections techniques que je ne comprends pas quand ils parlent, les modos qui savent jouer, les modos qui pensent savoir jouer (ils sont faciles à reconnaître, ils ont des longs doigts ou un gilet rouge) et quelques autres mecs avec qui je discute tous les jours, mais que je n’avais jamais rencontrés ou à de trop rares occasions.
On se découvre sous un autre angle, on rigole, on se chambre, on parle de tout et de rien, surtout de rien en fait…
Ça va faire pas loin de 8h qu’on est dans ce bar et personne n’a envie de bouger, pas de métro à prendre pour rentrer, pas d’obligation personnelle, tout le monde avait coché cette date depuis longtemps dans son planning et on est juste bien. J’en profite, depuis le temps que je voulais boire avec la modération (attention, cette vanne jouit (chanceuse !) d’un copyright, un modérateur l’ayant déjà utilisée et réutilisée sans modération justement).
On parle aussi de la journée écoulée, les quizz, les concours de pintes, les perruques, déguisements et autres paires de lunettes à la con, les tournées de bières, les side bets sur tout et n’importe quoi, surtout sur n’importe quoi… Bref tout ce qui rend ce tournoi si différent des autres et si attrayant, tout ce qui fait que l’on a envie d’être présent ce week-end là et, une fois qu’on l’a été, j’en suis certain, d’y revenir chaque année.
Le tournoi d’ailleurs, parlons-en. C’est un prétexte pour tout le reste certes, mais un joli prétexte quand même. Un tournoi abordable, avec une structure sympa, de bons et de moins bons joueurs, surtout des français, parce que bon, comme tout bon voyageur français à l’étranger, on reste quand même entre nous. Déjà parce qu’on en a plein le vase de se faire foutre de notre gueule quand on essaie de parler anglais et aussi et surtout parce qu’il est organisé pour nous ce tournoi après tout. Et qui sait, sur un malentendu, on peut toujours chatter un one time… d’autres l’ont fait.
Maintenant, c’est sûr ! Bientôt, très bientôt j’espère, j’irai à Dublin pour le WPO.