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Winamax Poker Tour 2023/2024-Grande Finale - Sides

Paris sera une fête

La Grande Finale du Winamax Poker Tour 2023/24 est lancée !

Entrée 4
Les choses sérieuses commencent ! Oui, la phrase est un peu cliché, et on l'a souvent utilisée pour titrer nombre de nos articles. Mais il faut dire qu'elle semble bien adaptée concernant ce qui se trame actuellement à la Porte de Versailles... Car après la dernière de ses 11 étapes freeroll, la "Last Chance", qui s'est jouée ici-même ce week-end (vous avez pu la suivre dans notre reportage), le Winamax Poker Tour conclut sa saison 2023/24 en lançant sa Grande Finale ce lundi !

Salle 3
Une semaine de tournois, désormais payants donc, où on devrait se bousculer au portillon du Hall 5.1 à l'entrée du Paris Expo : avec en vedette, le Main Event à 500 € et son prizepool d'un million d'euros garantis, qui est prévu de mardi à dimanche. Matthieu Duran, le boss du live chez Winamax, ne nous disait pas autre chose : "On espère faire péter les scores !" L'an passé, le compteur s'était arrêté à 2 987 entrées pour le tournoi principal... Même si on ne se risquera pas à un pronostic, cela vous donne une bonne idée des chiffres envisageables pour cette édition 2024 !

Une chose est sûre : on a de la place. Si vous êtes venus tenter de vous qualifier ou juste faire coucou ce week-end, vous avez pu vous en apercevoir. Et pour cette Grande Finale, pas moins de 150 tables sont désormais installées dans "notre" Hall. Tout simplement du jamais vu dans l'Hexagone: "C'est le plus grand casino éphémère jamais monté en France," explique Matthieu Duran. Quand Laura, qui fait partie de notre Pôle Live, a vu la salle, elle a dit : 'Ça ne va pas être facile...' C'est un projet qu'on prépare depuis plus d'un an."

Salle Vide
Il y a une semaine, le Hall 5.1, ça ressemblait à ça

Mais vous savez que chez Winamax, on aime voir les choses en grand : c'est typiquement le genre de défis à même de piquer la fibre "entrepreunariale" de notre Responsable du Pôle Live, pour peu que l'on lui donne les moyens de ses ambitions. Une fois les boss de Wina convaincus, la machine était lancée, jusqu'au début de l'installation dans le Hall il y a une semaine : "On a mis cinq jours à tout mettre en place, continue Matthieu. "Il faut reproduire toutes les conditions de sécurité d'un casino. C'est un gros travail de fond : imagine que dans les caniveaux, sous le sol, il y a pas moins de 11 kilomètres de câbles, juste pour les caméras de surveillance ! C'est un petit exploit logistique. À part peut-être le casino de Rozvadov, c'est la plus grande pokerroom d'Europe. On a de l'air !"

Salle 6
Résultat ? On ne reconnait plus la salle, désormais parée de rouge et de noir, avec de nombreux visuels pour donner du peps à l'ensemble et disséminés un peu partout. Au niveau de la scénographie, Matthieu s'est appliqué à "casser les hauteurs, techniquement et esthétiquement. En gros, on veut attirer l'œil vers les tables... Je voulais que les joueurs se prennent une petite "claque" en arrivant." Et c'est vrai qu'on n'en voit pas beaucoup qui regardent au plafond...

Guichet
Mais ce n'est pas tout, évidemment : pour éviter les couacs de la dernière Grande Finale, de nombreux desks sont disponibles à l'entrée du Hall pour créer sa carte de membre du Club Circus. "On s'est entouré de partenaires nouveaux, qui ont fait leurs preuves, explique Matthieu. On a ramené de partout la crème des croupiers et des floors européens, grâce au groupe Circus et à TexaPoker : il y en a environ 300. C'est un travail titanesque de RH en amont."

Salle 2
Pour résumer, on vous a concocté une Grande Finale dont vous allez vous rappeller. "On a des attentes qualitatives", résume Matthieu. "On a l'ambition de réussir quelque chose de grand, de beau. Pareil au niveau de l'expérience de jeu."

Le jeu, parlons-en, justement. Si vous voulez taper le carton cette semaine à Paris, vous aurez de quoi faire avec pas moins de 31 Events numérotés jusqu'à dimanche. "Le programme n'a pas beaucoup changé par rapport à l'an passé. Sur la Grande Finale, on privilégie le poker, mais il y en a pour tout le monde, nous décrit Matthieu. Et on a essayé de faire des formules originales, sur les tournois KO, ou sur les Sprints, pour s'adapter à la vie parisienne. Par exemple, le KO de ce lundi commence à 19 heures, avec un Day 2 à 19 heures demain. On organise aussi pour la première fois un Super High Roller à 2 500 €, sur deux jours."

Money Time
L'espace "Money Time", à droite en entrant dans la zone de tournois, où se joueront les tables les plus importantes durant le festival

TV
La table télévisée

Si les inscriptions en ligne sont désormais fermées pour les différents tournois, vous pouvez en tout cas vous inscrire directement aux desks du Paris Expo. "Et il y a encore de la place pour tous les tournois, et pour tous les Day 1 du Main Event, le Day 1E étant logiquement le plus rempli pour l'instant." Mais tout de même, mieux vaut prévenir que guérir : "Venez tôt pour vous inscrire ! conseille Matthieu. Anticipez. Vous pouvez aussi venir faire votre carte Club Circus [obligatoire si vous souhaitez jouer un event sur cette Grande Finale] dès maintenant ici, ou au Club Circus au 37 Boulevard Murat, dans le 16e arrondissement." Rappelons que les portes de la salle seront ouvertes une heure avant le coup d'envoi du premier tournoi de la journée : ce mardi, nous vous accueillerons donc à partir de neuf heures du mat'.

Le programme du tournoi principal :

Date Jour
Mardi 10h Day 1A
Mardi 18h Day 1B Turbo
Mercredi 10h Day 1C
Mercredi 18h Day 1D Turbo
Jeudi 10h Day 1E
Jeudi 18h Day 1F Turbo
Vendredi 12h Day 2
Samedi 12h Day 3
Dimanche 12h Table Finale

Grande Finale WiPT : le programme complet

WIPTÉvidemment, la rédaction poker sera sur le pied de guerre durant l'intégralité de la semaine : nous assurerons le coverage complet du festival, en vous proposant un max de photos, portraits et anecdotes jusqu'à la remise de l'épée, sans oublier quelques beaux coups de cartes !

En tout cas, si vous avez la moindre question, les sources d'informations ne manquent pas : le staff présent sur place, bien sûr, mais aussi le canal WhatsApp dédié (scannez le QR Code à l'entrée), notre Foire Aux Questions, ainsi que l'appli Winamax Live.

Winamax Live sur Android

Winamax Live sur iOS

Le plan des tables, accroché à l'entrée de la salle de tournoi :

Plan des tables
Bref, vous l'aurez compris, tout a été fait pour que vous passiez un bon (et peut-être grand) moment. Même s'il y a 1% de choses que l'on ne peut pas contrôler... "La seule chose sur laquelle on ne peut rien faire, c'est le nombre de toilettes ! Ah, et la salle ne sera pas chauffée à plus de 19 degrés, alors prévoyez une tenue en conséquence," termine Matthieu. On espère surtout réchauffer vos cœurs durant cette semaine !

Boutique
On est en forme à la Boutique Winamax, située à gauche en entrant dans le Hall

Resto
Un espace restauration est à votre disposition...

Caisse
... peu avant le cashier, où vous pourrez aussi retirer vos sièges pour les tournois

L’échauffement, c’est important

Le premier tournoi de la Grande Finale du WiPT connaît son petit succès Deux des meilleurs joueurs du dernier EPT Paris sont dans la place ! Warm-Up 300 € (Day 1)

Warm-Up
Avant la folie des jours à venir, on sent que cette Grande Finale se chauffe tranquillement ce lundi. Côté organisateurs, on en profite pour mettre en place les bons automatismes (où les retrouver) et effectuer les derniers réglages en vue de la déferlante de demain. Côté joueurs, on se la croustille sur quelques tournois, notamment sur l'épreuve principale de la journée, qui ne peut mieux porter son nom : le Warm-Up à 300 €, prévu pour durer deux jours.

Alors que les inscriptions se sont clôturées sous les coups de 19 heures, le tableau indique pas moins de 375 entrées, pour un tournoi qui n'existait pas l'an passé : bien vu de la part de notre pôle live donc, et un prizepool qui approche finalement les 100 000 €, puisque les meilleurs joueurs se partageront pas moins de 93 600 € (17 500 € à la gagne). Alors que 55 joueurs seront payés, ils n'étaient plus que 99 en lice à 20h20, avec encore quelques visages bien connus de nos services, qu'on vous présente ci-dessous.

Aurélie
Aurélie Reard, notre ancienne Team Pro désormais sponsorisée par le même opérateur que son mari Alex, est déjà chaude d'action : bon, ce ne sera pas sur ce Warm-Up, puisqu'elle a sauté sur un coinflip avec As-Dame contre 2-2 (As et 2 au flop). Mais elle compte bien enchaîner : "Je veux jouer le tournoi de PLO [prévu dimanche], et sinon je jouerai le Main Event demain", précise la joueuse. Son mari débarquera à Paris seulement vendredi, pour le coup d'envoi du High Roller à 1 000 € (15 heures).

Moreau
Steven Moreau ne joue plus trop en live, même si on l'avait déjà aperçu sur la Grande Finale l'an passé. Il faut dire qu'entre son travail pour la Fédération Française de Football, où il est devenu le commentateur incontournable du futsal, son activité dans la gestion de patrimoine et son boulot de papa, "Gloub" a de quoi s'occuper : "Ce n'est pas facile de retrouver la patience !" confie l'ancien joueur pro. Je me demande comment je faisais pour jouer aussi longtemps avant..." Steven compte bien perfer sur ce Warm-Up, lui qui ne pourra pas jouer le tournoi principal.

Lesoif
Et en parlant de Main Event... On dit bonjour au tenant du titre, Sébastien Lesoif ! "J'ai gagné mon ticket sur un satellite online cette année, explique "Beu-C". Normalement, je fais le Day 1A demain, mais il y a aussi le Battle Royale qui commence, sans compter que j'aurai peut-être le Day 2 à jouer sur ce tournoi..." Bref, il est encore un peu tôt pour prendre une décision, mais ce qui est sûr, c'est qu'on va revoir le Normand à la Porte de Versailles cette semaine.

Fournier
De l'EPT à 5 300 € au Warm-Up WiPT à 300 €, il n'y a qu'un pas : Greg Fournier, meilleur français du Main Event de l'EPT Paris il y a quinze jours (18e sur 1 747 inscrits), est bien en place ce lundi !

Arduini
Et le hasard faisant bien les choses, Greg a retrouvé à sa table un certain... Lorenzo Arduini, avec qui il a férocement bataillé sur ce même EPT ! "Sissendeux" avait finalement terminé 8e pour 154 000 €... "C'était marrant de se retrouver ici," lui dit Greg, avant que l'Italien ne rejoigne le rail...

Gab-x
Gab-X, l'un des éminents caméramen filmant la série Dans la Tête d'un Pro

Azedine
Azedine Benjilali, humoriste et membre de notre team WIP, est un régulier des clubs de jeux parisiens

Alors qu'Omar Lakhdari a été éliminé, le tournoi compte également sur la présence de Fabien Lecardonnel, Stéphane Minkov, Pascal Frezza, Axel Santoni, Romain Le Neillon, Olivier Posati ou Antoine Chuzeville.

Lopes & Rodrigues

Un crack des années 2010 et le 6e du classement WSOP POY 2023 atteignent la table finale Warm-Up 300 € (Finale)

Lopes
Alors que le Day 1A du Main Event bat son plein, on approche du dénouement dans le Warm-Up, dont le Day 2 a débuté à 14 heures. La table finale est sur le point de débuter, avec 17 500 € promis au vainqueur. Un pactole qui ne ferait certainement pas de mal à Carlos Lopes... Et pour cause : "J'ai fait l'EPT Prague et l'EPT Paris, mais ça ne s'est pas très bien passé", explique le Nordiste. Après avoir joué le FPS, le Mystery à 1 650 €, la Cup, le satellite pour le Main Event EPT et un peu de cash game il y a quinze jours, le voilà donc en lice sur ce tournoi à 300 balles. "Je compte aussi jouer le Super High Roller à 2 500 €, explique Carlos. C'est le prix du tournoi que j'avais gagné à l'époque au France Poker Tour, qui était aussi organisé par Winamax." Plus précisément, nous étions partenaires de l'événement à l'époque. On parle là d'une perf réalisée en... 2011.

Car oui, Carlos, du haut de ses 41 ans, est un vieux de la vieille. Et il s'était justement révélé aux yeux du poker français durant cette très faste année 2011, dont il avait affolé le premier semestre : car en plus de ce Super High Roller, qui lui avait rapporté 67 050 € après avoir battu... Estelle Denis en heads-up, Carlos avait remporté l'Open Poker Pasino de St-Amand-les-Eaux pour 30 094 €, la Million Poker Race 6 à Marrakech pour 31 818 €, et le Main Event des Wallonie Poker Series, pour 35 000 € encore ! Carlos, l'une des premières interviews réalisées à l'époque par votre serviteur... Par la suite, cela s'était un peu moins bien passé pour lui sur les tournois live référencés sur Hendon Mob, excepté une victoire sur la Pasino Cup en 2016 pour 12 000 €.

Et ces dernières années, Carlos, qui va déménager en Belgique "très prochainement", travaille désormais dans l'immobilier : "Je vais ouvrir une agence à Lille. En fait, il y a plein de points communs avec le poker, dans le skill de la négoce." Le reste du temps, Carlos joue donc de beaux events du circuit live, ainsi que du cash game au club Pierre Charron et des petits tournois au Club Circus : il a aussi terminé 3e du TexaPoker Millienium à Paris à l'été 2022, pour 33 000 €. Et l'an prochain, Carlos compte bien venir jouer ce WiPT en famille : "Mon fils aura 18 ans ! J'ai déjà fait Las Vegas avec mon père... Alors imagine, avec les trois générations en même temps !" En attendant, Carlos va tenter de représenter au mieux la seconde de ces générations dans cette finale.

Rodrigues
Pour cela, Carlos devra cependant ferrailler avec un très sérieux client : Michael Rodrigues. On parle rien de moins qu'un joueur ayant explosé aux yeux du monde lors des WSOP 2023 à Las Vegas, avec un bracelet gagné en Badugi et deux autres podiums. Le Portugais s'était même invité à la lutte pour le prestigieux classement Player of the Year, dont il avait finalement pris la 6e place... Michael a donc visiblement décidé de jouer l'ensemble de ce festival WiPT : "J'avais envie de jouer ! J'ai vu de la lumière, je suis entré..." Il débute la finale avec un large chiplead !

Berrod
Autre visage connu encore en lice sur la dernière table : Tristan Berrod alias "Chouffologue", un joueur chevronné qu'on avait eu plaisir à retrouver lors du WPO Dublin 2019.

La table finale a débuté sous les coups de 17 heures : la moyenne est actuellement de 30 BB aux blindes 20 000/40 000/BB Ante 40 000.

TF

La Lituanie ouvre la marque

Le premier trophée du festival est soulevé par le Red Diamond Edgaras Gendvilis Le KO du lundi 250 €

Edgaras Gendvilis
Tout en haut de l'échelle des gains du KO du lundi, le premier tournoi ayant atteint sa conclusion, trône Edgaras Gendvilis. Pas un vainqueur de chez nous, vous l'avez deviné. Le pro de 23 ans nous dit venir de Lituanie. L'expérience nous le fait deviner immédiatement : malgré sa jeunesse, le bougre a probablement déjà grimpé tous les échelons de notre programme de fidélité. Car on connaît la capacité étonnante de la nation lituanienne à enfanter des joueurs Red Diamond.

Edgaras nous confirme la chose avec un sourire. « Je gagne ma vie au poker depuis mes 19 ans. J’ai longtemps joué sur les Expresso les plus chers, 500 € la table, mais je suis redescendu aux tables à 100 €. On y trouve plus de joueurs, elles rapportent plus. »

Edgaras Gendvilis
Quand on a eu l'habitude de multitabler une pelletée de tables à 500 € devant son écran, n'est-ce pas un peu étrange de devoir se concentrer sur un seul tournoi live à 250 € ? "Oui, c'est un peu des vacances, ce genre de séjour, car comme tu le sais, Winamax offre le buy-in du Main Event aux Red Diamond. C'est mon troisième séjour de ce type. Mais avec les deux amis qui ont fait le voyage avec moi, on vient quand même avec l'esprit de compétition."

Avec cette victoire à 3 090 € devant 85 inscrits, Edgaras l’a prouvé dès sa première bullet. Une somme à laquelle il faut ajouter un joli paquet de primes d’élimination : au moment de poser pour la winner picture, on en a compté pour 875 € de bounties.

Tournois annexes : tous nos récits

Joue-la comme Lakhdari

Jonathan Abiteboul domine le champion WSOP Michael Rodrigues en heads-up Il encaisse 17 500 € à l'issue d'une prestation trépidante en finale Warm-Up 300 € (Finale)

Abiteboul
Omar Lakhdari, actuellement énorme chipleader du tournoi principal, est certainement l'un des joueurs parisiens les plus performants sur la scène du poker live ces dernières années. Son jeu atypique, sa tenue de table, ses mimiques... Bref, tout un arsenal de joueur de live connu et reconnu dans tous les tournois français. De quoi visiblement faire des émules, comme Jonathan Abiteboul. "Il a décidé de jouer comme Omar," expliquait le "floor" officiant sur la fin du tournoi, mi-dépité, mi-souriant. "Il risque aussi de prendre les mêmes pénalités..." Car en finale du Warm-Up, Jonathan semblait ainsi vouloir imiter le récent vainqueur du FPO Paris, une fois débutée la phase de 3-handed. Peut-être parce qu'il n'avait plus rien à perdre, vu qu'il avait entamé le plan à trois en tant que shortstack. Et aussi parce qu'il savait que Michael Rodrigues, l'un de ses deux derniers adversaires, ne lui en tirerait pas rigueur.

Abiteboul
Résultat ? Des pilasses de jetons posées juste devant ses opposants au moment de miser, des petites phrases bien senties, un stack un peu bordélique... Un comportement d'hyperactif qui a porté ses fruits, lui permettant de remonter progressivement la pente, et selon lui de faire un peu tilter le troisième larron du 3-handed, Carlos Lopes, pourtant rompu aux joutes en live. C'est ce que Jonathan nous a en tout cas expliqué à l'issue de sa victoire. "Un moment, j'ai overbet deux fois le pot, et il a payé..." Carlos, qui termine finalement troisième pour 9 000 €, ne semblait en tout cas pas plus perturbé que cela quand il est venu nous saluer. "Pas de souci, c'est ok."

Rodrigues HU
Et puis en fait, une fois qu'on interroge Jonathan, on se rend compte qu'il n'y avait pas forcément une volonté de rendre fou tout le monde. "J'étais très fatigué, explique ce joueur parisien. Cela fait deux jours qu'on joue. Quand j'arrive en finale, je suis très excité, nerveux. J'en profite pour animer la table. Ce n'est même pas fait exprès ! J'étais mourant à un moment, puis j'ai doublé, doublé..." Résultat des courses ? Après l'élimination de Carlos, Jonathan est venu à bout du champion WSOP en heads-up (runner-up pour 12 900 €), le tout dans une ambiance détendue. "C'est exceptionnel. Je pense qu'il peut me donner son bracelet maintenant," se marrait Jonathan au micro de Winamax TV, au moment où son adversaire venait lui serrer la main. "On s'est beaucoup amusé."

Abiteboul 3
Jonathan encaisse au final 17 500 €, ce qui constitue son troisième plus gros score en live, après sa seconde place sur le BPT Masters Paris en septembre dernier, et une autre sur un event WSOP en 2017, le tout sur une Hendon Mob à quasiment 170 000 $ désormais. "Je fais 2-3 tournois en live par semaine, précise le joueur de 27 ans. Je joue aussi un peu sur Winamax, une session par semaine, et les Series. Je joue au poker depuis une dizaine d'années. Mais j'ai une société dans les énergies renouvelables à côté. Regarde, j'ai au moins 60 appels manqués sur mon téléphone depuis ma victoire !" Une activité qui ne lui permettra pas de disputer le tournoi principal à 500 €. "Je ferai peut-être le High Roller, et peut-être le Mystery KO", planifie Jonathan. En mode Lakhdari ?

Abiteboul 4

Lopes 2
Carlos Lopes, 3e de ce tournoi. À noter que Tristan Berrod prend la 5e place pour 5 300 €

Tournois annexes : tous nos récits

Alessandro va prestissimo

Alessandro Porcaro plie la finale du Magnum 250 € en une demi-heure

Vainqueur Magnum

En vingt ans de reportage, on n'avait jamais vu ça. À midi, les six derniers prétendants au titre du Magnum prennent place autour de la table finale. À 12h30 : l'affaire était entendue et Alessandro Porcaro sacré vainqueur pour 7 550 €. Personne d'autre donc n'était mieux placé que lui pour nous résumer cette TF supersonique. "En fait, il y a eu trois éliminations sur les trois premières mains. On se retrouve donc très vite à trois. Peu après, je sors le troisième [Charlie Roy, NDLR] avec une paire de 6 qui tient contre son As-Dame et pour ce qui est du heads-up, ça a duré une main : il ouvre avec As-Dame, je fais tapis avec une paire de 7 et ça tient. C'est la première fois que je gagne autant de flips en aussi peu de temps ! Il n'y a eu aucun coup technique," conclut notre champion, qui signe sa toute première victoire en live.

L'occasion idéale de découvrir un joueur au parcours atypique. "Je suis Italien de naissance, se présente-t-il. Je suis parti à 18 ans pour m'installer à Strasbourg. J'ai une formation de comptable, mais je suis chef de cuisine depuis dix ans. Pour ce qui est du poker, je m'y suis mis sérieusement il y a six mois." Sérieusement : le mot n'est ici pas galvaudé. "Je joue 30 heures par semaine, en plus d'une trentaine d'heures à étudier. À croire que le travail paie !" Habitué de nos tables online entre 5 et 20 € "avec quelques shots sur les 50 €," il compte à son palmarès un Mystery 50 €, pour environ 4 000 €. "J'ai pas mal joué en cash game aussi. J'allais de temps en temps à Baden-Baden, jouer en 5/5. Mais ça fait un an que je ne fais que des tournois."

Une transition que l'on pourrait donc désormais qualifier de réussie. "J'étais venu à Bratislava l'an dernier ou à Amnéville sur les Kill Tilt Series, mais je n'avais pas le niveau que j'ai maintenant. Aujourd'hui, je suis en formation avec Flavien Guénan, je connais bien des joueurs comme Mathieu Chauffardet ou Laponte. D'ailleurs, ça fait tout drôle là : je reçois plein de messages de gens qui sont plus forts que moi, ou en tout cas qui sont sur le circuit depuis bien plus longtemps. Ça donne de la force."

Et de la force, Alessandro en a bien eu besoin, lui qui restait sur plusieurs jours assez compliqués. "Je suis allé jouer un tournoi au Club Circus samedi. À 40 joueurs left, je suis énorme chipleader, je perds un pot énorme avec deux Dames contre As-Roi et je sors dans la foulée. Puis lundi, sur le Warm-Up je suis de nouveau chipleader à quatre places de l'argent. Je joue un pot de 300 blindes avec deux As contre les Rois chez le deuxième plus gros tapis. Il fait le Roi. Donc honnêtement, après ça, quand je m'inscris sur le Magnum, je suis un peu en tilt."

24 heures plus tard, la récompense est enfin là. "C'était trois jours très intenses, j'ai la tête en ébullition. Je pensais aller jouer le Super Mystery Bounty, mais ça m'embête parce que si je deep run encore, ça va être compliqué de jouer le Main Event. Je pense que je vais aller me reposer aujourd'hui. Mais je compte bien aller chercher un deuxième trophée." Car oui, soyez prévenus, Alessandro ne manque pas d'ambition. "Mon rêve, c'est de me retrouver sur un tournoi Triton face à João Vieira. C'est un peu mon idole, en tout cas, c'est vraiment le joueur qui m'inspire le plus." Une chose est sûre, le jour où cela se produira : vous l'aurez lu ici en premier.

Tournois annexes : tous nos récits

Le meilleur pâtissier

Shortstack en début de finale puis renversant en heads-up, Wilfried Wattier s'impose Le KO du mardi 250 €

Wilfried
Il a finalement pris la plus grosse part du gâteau : à deux doigts de perdre le heads-up final, Wilfried Wattier remporte finalement le KO du mercredi pour 2 900 €, et quelques centaines d'euros de plus en bounties. Car pendant une bonne partie du dernier duel, c'est bien son adversaire, Adeline Pannier, qui empilait les jetons de 25 000 par piles de 40, et donnait clairement l'impression de pouvoir conclure à tout moment.

Il a donc fallu un 30/70 décisif pour renverser le cours de cette partie… Wilfried choisit de partir à tapis avec K10 pour se faire payer par As-10 dépareillés, et trouve directement un Roi en door card, alors que le flop comporte également un 10. « J’ai chatté cet énorme pot », concédait le champion, pâtissier de son état, au moment de débriefer sa victoire. « On avait joué pas mal ensemble, et elle me revenait souvent dessus : je ne voulais pas raise/fold cette main. » C’est ensuite un coinflip avec une paire de 4 contre As-10 (encore) qui va permettre à Wilfried de conclure, à la grande déception d’Adeline et de ses nombreux supporters dans le rail.

Adeline
Un titre improbable et logique en même temps, serait-on tenté de dire. Improbable, car Wilfried avait entamé la table finale en tant que shortstack, avec 9 blindes (90 000 jetons), tombant même assez vite à 40 000 : « Le début de journée avait été compliqué. Mais j’avais fait des énormes folds plus tôt dans le tournoi… Puis j’ai regrind, j’ai pris les bons spots, et j’ai eu un peu de chance, forcément. » Logique, aussi : car arrivé en 3-handed, Wilfried bénéficiait sans doute d’un edge sur ses adversaires, lui qui confie jouer beaucoup d’Expresso : "Je les grind à fond depuis six mois. J’ai d’ailleurs chopé mon ticket pour la Grande Finale sur un Expresso à 5 €… Je les ai joués à fond jusqu’à ce que ça poppe. Je trouve que le format est assez EV+, les gens sont assez scared sur les gros jackpots, j’aime bien l’idée. Et il ne faut pas croire, mais mentalement, c’est super chaud, tu peux perdre énormément de buy-ins…"

Wilfried 2
Cependant, Wilfried possède également un background de joueur de live, en tournoi. « Cela fait dix ans que je joue au poker, même si j’ai stoppé pendant trois ans. Je fréquentais les cercles de jeu, comme à Cadet, j’ai aussi joué à Londres pendant trois ans également. Je me sens à l’aise en tournois. Je ne dirai pas que je suis un joueur récréatif, plutôt un joueur éclairé. »

Après son gain, Wilfried va en tout cas pouvoir mettre à exécution ses plans pour la semaine : « J’ai posé mes vacs, je vais tout jouer jusqu’à dimanche ! Je suis avec mon équipe de l’époque de Cadet, on a toujours gardé contact. Comme j’ai bust sur ma première bullet lors du tournoi principal, je vais retenter ma chance demain, » explique le Tourangeau de 37 ans. Plus qu’à continuer sur sa lancée…

Tournois annexes : tous nos récits

La finale en photos

Azria 3
Michael Azria, 3e de l'épreuve après avoir atteint les places payées sur le Warm-Up

Adeline 2

Adeline 3

Adeline 4

Wilfried

Adeline 5

Adeline 6

Azria

Wattier

Wattier 2

L’odyssée d’Ulysse

Le jeune prodige Ulysse Harry remporte son premier titre Winamax en live au terme d'une finale à sens unique Battle Royale 750 €

Ulysse Harry

"Heureux, qui comme Ulysse, a fait un beau voyage". Comme le héros grec, Ulysse Harry s'est battu. Cependant, contrairement à la mythologie, il n'a pas eu à attendre vingt ans avant d'arriver en terre promise. Pour cette odyssée sur le Battle Royale, il conclut son périple et monte pour la première fois de sa carrière sur la plus haute marche d'un podium Winamax en live. Il collecte pour cette victoire 8 500 €, un montant qui n'inclut pas les primes engrangées tout au long des deux jours du tournoi.

Habitué de longue date des événements Winamax, Ulysse fait partie de ces visages juvéniles dont l'expérience cartes en main est à la fois vaste et récente. Sa première histoire sur le Winamax Poker tour, c'est en 2018 qu'il la vit, en terminant troisième du Colossus. "C'est ce premier gros gain qui m'a permis de décoller". Jeune étudiant à l'époque, cette performance lui a permis d'envisager une transition et de se lancer en tant que pro. Pour ça, il ne tardera pas à s'entourer des bonnes personnes en atterrissant dans une colocation de grinders londoniens.

Depuis, les choses ont évolué, de l'eau a coulé sous les ponts, et les gains se sont accumulés. Ulysse est aujourd'hui un visage reconnu par ses pairs, mais pas encore aux yeux du grand public poker. En même temps, son format de prédilection n'est pas du tout le tournoi: lui, son domaine, ce sont les Expressos sur les montants les plus chers.

« Aujourd’hui le format MTT, je le joue en live, je viens sur les événements Winamax quand je peux, l’ambiance est bonne, je suis avec des amis, bref un peu en mode vacances », résume-t-il. L’année passée, il terminait quatrième de High Roller du WiPT, celui-là même qui avait été gagné par la météorite Thomas Santerne. "J’avoue que j’étais extrêmement déçu, j’étais chip leader à l’entame de la table finale et j’ai encore du mal à expliquer aujourd’hui comment j’ai aussi mal terminé."

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Les finalistes du Battle Royale, où l’on reconnaît notamment Philippe Ktorza

Aujourd’hui, c’est une partie parfaitement aboutie qu’il a menée. « Le plus intéressant, c’était à partir de quatre joueurs restants. Au vu du format que je joue habituellement, j’étais clairement calé sur les ranges et les lines. En revanche, il y avait des paramètres avec lesquels je n’étais pas coutumier, comme l’ICM ou les bountys, mais c’était extrêmement challengeant et intéressant. » Puis il rajoute : « Ma table était géniale, non seulement les joueurs étaient compétents, mais ils étaient tous très amicaux. »

La bonhomie et la sympathie d’Ulysse cachent un compétiteur qui a la grinta quelle que soit la discipline dans laquelle il s’engage. Étant passé par la case sport-études (tennis), Ulysse s’épanouit aujourd’hui cartes en main, mais également dans le jeu de raquettes petit-frère du tennis : le padel. Membre du club Casa Padel, le jeune homme est actuellement classé 270ᵉ joueur français : "Mes amis rigolent en me disant que je suis retraité du poker et que je me reconvertis pour devenir pro de la raquette."

Ulysse Harry
Son visage rayonnant montre à quel point cet aboutissement compte pour lui. Nul doute qu’on le recroisera très vite au SISMIX ou ailleurs. Un dernier mot ? "Je tiens véritablement à remercier les organisateurs, les croupiers, les joueurs de ma table finale qui m’ont fait passer un excellent moment, encore une fois : Merci !"

Tournois annexes : tous nos récits

Mohamed, Roi du Super Mystery

Mohamed, grand habitué des cercles parisiens, s'adjuge le Super Mystery Bounty 750 €

Mohamed Super Mystery Bounty
Non, on ne parle pas du Roi du Maroc, mais bien de celui du Super Mystery Bounty qui, au sortir de deux jours de jeux des plus intenses, s’est adjugé, non sans peine, la première place de cet alléchant tournoi annexe à 750 € l'entrée. Une victoire et pas des moindres pour Mohamed S. qui lui permet de poursuivre son aventure WiPT 2024 en étant d'ores et déjà assuré de repartir plus riche de 20 000 €, primes mystère comprises.

Et le moins que l’on puisse dire, c’est que cet habitué de longue date des événements Winamax n’avait pas chômé pour en arriver jusque-là. “C’était mon cinquième essai dis-toi ! Du 200 € au 750 € en passant par le 500 €, je les ai tous faits, en vain. Heureusement pour moi, la cinquième fut la bonne” nous raconte celui qui terminait trois jours plus tôt à la 11ᵉ place du KO du lundi.

Et alors qu’on pourrait imaginer qu’il est grand temps de passer à l’heure des festivités pour célébrer comme il se doit cette belle victoire, Mohamed a bien d’autres plans en tête et ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. “Qu’est-ce que je vais faire là maintenant ? Je vais tout simplement aller mettre une dernière bullet sur le Day 1F, histoire de continuer à vibrer le plus longtemps possible".

Tournois annexes : tous nos récits

Le diamant rouge, tu peux pas test

André Mendes Dos Santos remporte le KO du mercredi

André Mendes Dos Santos
Une autre tournoi Knockout, une autre victoire d'un acharné des tables de Winamax : deux jours après Edgaras Gendvilis, le clan des Red Diamond s'empare d'un second trophée.

Pour remporter le KO du mercredi, André Mendes Dos Santos a du se défaire en heads-up de l'un des amateurs les plus célèbres de la place de Paris : Michel Cohen.

« J’ai déjà gagné un Winamax Series et un Circus, mais c’est mon premier titre en live », nous dit le Portugais, entouré de ses amis, eux aussi porteurs du fameux logo Red Diamond et membres du collectif Nitrology. Une équipe, comme son nom l’indique, dédiée au grind en Expresso. Ne croyez pas pour autant qu’André clic au pif lorsqu’il se frotte à un MTT traditionnel. « Avant de jouer en Expresso, j’ai été joueur de tournois pendant sept ans. »

André Mendes Dos Santos
Après avoir collecté 3 630 €, plus 1 475 € en bounties (un très beau score de kills !), André doit se dépêcher : malgré la bullet offert aux Red Diamonds par Winamax, il n'a pas encore tenté sa chance pour le Main Event, et les inscriptions pour le Day 1F vont bientôt fermer.

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Parfois je vis Bléhaut

Frédéric Bléhaut fait exploser le Big Bang

Frédéric Bléhaut

Il a commencé à 16 heures et, un peu plus de sept heures plus tard, il livrait déjà son verdict. Rare épreuve sur un jour au programme de cette semaine de Winamax Poker Tour, le Big Bang a défilé à une vitesse supersonique. Un tapis de départ de 20 000 jetons, des niveaux de 10 minutes : on était sur un tournoi de type "plus Turbo tu meurs". 226 joueurs ont tout de même répondu à l'appel en dégainant un billet de 200 €, pour partir en quête d'un premier prix qui culminait à 6 800 €. Un joli chèque tombé dans l'escarcelle de Frédéric Bléhaut, venu s'occuper entre son Day 1 et son Day 2 de Main Event.

"Je me suis qualifié hier [mercredi, NDLR] avec 328 000 en démarrant à 15 heures, précise-t-il. Aujourd'hui, je n'avais rien de mieux à faire et je suis monté graduellement. J'ai joué sans peur." Il faut dire que ce chef d'entreprise dans la construction a l'habitude de sillonner le circuit européen, de Paris à Namur, en passant par Rozvadov ou San Remo. "J'ai géré 25 mecs pendant 25 ans, maintenant c'est mon fils qui gère un peu plus l'affaire. Je me contente de m'occuper des devis et des commandes de matériaux." Ce qui lui offre donc un peu plus de temps pour voyager. "Je joue des tournois à partir de 300 € et parfois jusqu'aux 2 000, que je compte attaquer un peu plus sérieusement." "Et avec quelques perfs depuis le début de l'année," ajoute son copain et compatriote belge Dominique Potenza, que l'on avait croisé pour la première fois au WPO Dublin 2018.

Effectivement, un petit tour sur la page Hendon Mob de Frédéric nous apprend qu'il reste sur une victoire à 20 000 € sur un High Roller à 600 € du Carnival Festival de Namur et une troisième place à 4 500 € sur un Mystery Bounty à 460 €, toujours à Namur. "Je dirais que ça va un peu mieux depuis novembre. Mais avant ça, j'ai connu six, sept mois terribles. Je me prenais des horreurs à des moments fatidiques, je partais devant et je finissais toujours derrière."

Cette deuxième victoire en moins de deux semaines confirme le retour aux affaires de l'ami Fred, par ailleurs toujours en lice sur le Main Event au moment où ces lignes sont tapées, alors que l'on vient d'entrer dans le Top 300. "J'étais déjà venu sur le WiPT l'an dernier, ce sont de très beaux événements." Surtout quand on en repart avec un petit trophée sous le bras.

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Le révolté du Bounty

Rudy Moreno s'impose sur la première édition du Bounty ITM (9 900 €)

Rudy Moreno
"Enfin !" s'exclame-t-il dans un souffle victorieux. Après de nombreuses années à courir après un trophée, Rudy Moreno finit par le tenir entre les mains. Ce responsable d'un service client en lien avec l'Amérique du Sud est un aficionado du jeu, un guérillero des jetons. Affilié du Tripot Holdem Club, le trentenaire navigue dans toutes les associations de la région Rhône-Alpes. Un baroudeur du poker depuis peu, qui sillonne tous nos festivals live depuis le WPO Madrid en 2022. Ici, à Paris, le Lyonnais n'a pas vécu une semaine facile. "J'ai fait l'argent dans la Grande Finale, mais avec 6 BB au Day 2, j'étais mal embarqué."

Inscrit sur d'autres tournois annexes, Rudy voit péniblement ses tapis décoller. "C'était un peu le tournoi de la dernière chance", nous raconte-t-il à propos du Bounty ITM, un nouveau tournoi au programme, où les primes d'éliminations ne commençaient à tomber qu'une fois les places payées atteintes.

Cette ultime opportunité, il a su la saisir en montant un tapis le classant dans le top 3 à l’entame de la finale. Quand celle-ci a commencé, le Stéphanois d’origine a continué de prendre les spots. « Rapidement, je passe un énorme bluff puis je double sur un flip. » Un début idéal qui sera par la suite contrebalancé par une partie à trois délicate. « Les mecs étaient chauds, au début je ne me sentais pas à l’aise, mais j’ai réussi à garder le focus. » Après avoir éliminé et empoché la prime de Bertrand Vizioz, le tête-à-tête face à Sofien Djaballah pouvait commencer.

Rudy Moreno

Les jetons s’échangent durant une petite heure avant que tout ne parte à tapis préflop J9 chez le régulier des cercles parisiens, 77 chez le Gone d’adoption. Le tableau dévoile Q3868, Rudy laisse éclater sa joie prenant dans les bras ses amis venus le féliciter. « Je suis très fier, c’est important pour moi de dédicacer cette victoire à ma mère, ma grand-mère, et tous mes amis du poker. » Cette victoire sur la première édition de ce tournoi lui permet de collecter un chèque de 4 900 € auquel s’ajoute 5 000 € de primes. Satisfait, heureux, il ajoute : « Il n’y a plus qu’à faire la même chose à Marrakech dans quelques mois. »

Finalistes Bounty
Les finalistes du Bounty
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Marathon man

Karim Benrabah franchit la ligne d'arrivée d'un marathon de trois jours (28 000 €) Marathon 300 €

Karim 1
"C'est un marathon !" Voilà la phrase que répétait Karim Benrabah depuis le début de ce festival. Cette petite maxime vient de son coach Chris qui lui a ancrée dans la tête. Ce Lyonnais de 31 ans ne s'est pas trompé, c'est le tournoi du même nom qu'il est allé chercher. "Initialement, je ne devais pas le jouer, c'est mon ami et mentor qui m'a motivé à le faire." Ce responsable commercial n'est pas un vieux de la vielle à ce jeu puisqu'il a commencé il y a seulement deux ans. "On a monté une team avec des amis, ils sont beaucoup plus sérieux que moi. Je suis un peu le mec qui voyage avec eux" plaisante-t-il.

« J’ai abordé ce tournoi comme un vrai marathon. J’ai tout fait pour éviter de me mettre dans des situations compliquées, je suis resté très patient faisant même parfois des folds de folie. » Cette stratégie lui a permis d’arriver en haut du classement, commençant en deuxième position sa table finale. Par la suite, le manque de jeu et la structure pourtant lente ont commencé à le rattraper. « Quand on était plus que trois, j’étais le seul à ne pas avoir de ligne sur Hendon Mob, j’avoue que ça m’a un peu inquiété. » Cette petite angoisse fut de courte durée. Encouragé par son coach ainsi que par de nombreux membres du staff Winamax, Karim se ressaisit : « Quand le one time est là, il faut le saisir. » Alors qu’il commence son heads-up avec un désavantage en jeton de deux contre un, le Lyonnais tombe encore plus short suite à un bluff manqué. « C’est un marathon » se répète-t-il encore et toujours afin de ne pas craquer avec n’importe quelle main. Cette méthode semble la bonne puisqu’il remontre petit à petit son capital, dépassant progressivement son adversaire.

Karim 2

Au final, tout partira sur un coup préflop, conclu par un 4-bet à tapis avec As-10. Son adversaire, Alexandre Abily, décide de payer avec KQ. Au terme d’un tableau 68774 les positions ne bougent pas. C’est terminé, ses amis dans le rail exultent : « Il l’a fait ! » hurle Chris, tombant dans les bras de son élève. « Je veux vraiment remercier ma team KING5 les Cinque Stelle Dwina qui sont ceux avec qui je travaille le jeu et qui m’ont fait en arriver là. » Tel Eliud Kipchoge, Karim franchit la ligne d’arrivée le premier, soulevant un trophée hautement mérité. Ce Marathon lui permet d’encaisser la somme de 28 000 €.

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Karim 3

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Je règle mon pas sur le pas de mon père

Fils de Jean-Jacques, Johann Zeitoun remporte le KO du vendredi (7 535 €)

Johann Zeitoun
Aux États-Unis, il y a les Brunson, Todd le fils et Doyle le père (RIP). Plus près de chez nous, il y a les Zeitoun. Et il se pourrait bien que Johann, 358 000 dollars de gains en live, dépasse un jour Jean-Jacques (900 000 $ au total).

On a connu le père en 2016, lorsqu'il atteignit les demi-finales de l'EPT Barcelone. À ce moment, Jean-Jacques cumulait déjà un lourd passif de serial winner dans les cercles parisiens. Le fils a fait son apparition à peu près à la même époque, suivant papa entre deux cours.

Avec cette victoire à 7 500 € (primes incluses) sur le KO du vendredi, Johann collecte son cinquième trophée en live, après un évènement du BPT Lille (2019), un Unibet Deepstack Open (Paris, 2022), un PLO du Fivebet Festival la même année, et un tournoi régulier du Club Circus (2023).

Petit à petit, le « fils de » se fait un prénom. Mais il reste encore un peu de chemin pour faire oublier celui du daron, qui cumule tout de même treize victoires en live…

Erich Tedeschi
Johann a triomphé en duel de l’expérimenté Erich Tedeschi

Johann Zeitoun
Johann Zeitoun

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Et à la fin c’est Lallement qui gagne

Pour son troisième tournoi live, Thibaut Lallement a choisi l'un des plus difficiles au programme de la semaine. Bien lui en a pris ! High Roller 1 000 €

Du fond de la zone presse, on entend des cris résonner. Au centre de l'immense hangar qui se vide petit à petit, il ne reste plus qu'une poignée de tables, dont celle du High Roller. Un joueur se lève : aussitôt, une dizaine de personnes se jettent sur lui pour le féliciter.

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Ce joueur, c'est Thibaut Lallement. Un inconnu du grand public poker qui vient de réaliser le hold-up de la semaine, sur un tournoi inaccessible à la majorité des amateurs montés à Paris pour le WiPT : le High Roller à 1 000 €.

Ni un pro aguerri des cercles de la capitale, ni un freerolleur découvrant pour la première fois l'ambiance d'un tournoi payant, ce cadre informatique de 29 ans est hors matrice. Son coup de poker restera comme l'une des plus belles histoires de la semaine. Car après avoir remporté sa qualif pour la Grande Finale via l'asso d'Issy-Les-Moulineaux Association Poker Isséenne (API), dont il est membre, Thibaut parvient à scorer un min-cash à 1 000 €. Cette somme, le Lorrain d'origine va immédiatement l'investir pour se frotter aux meilleurs joueurs du festival.

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"Au départ j'étais impressionné de me retrouver face à tous ces grands joueurs, puis petit à petit j'ai pris un vrai kiff" confesse-t-il. Le francilien franchit les étapes les unes après les autres : survivre au Day 1, puis entrer dans l'argent, puis rejoindre la table finale. "C'était incroyable !" Face à lui, que des noms bien connus du milieu, ou presque : le spécialiste du PLO Daniel Tordjman, le grinder Mathieu Sélidès, le frère de Chevre.Miel Nicolas Vayssieres, le jovial mais expérimenté Giuseppe Zarbo...

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Se présentant avec le septième tapis le plaçant, le but premier de Thibaut est de la sécuriser. Rapidement, deux joueurs sautent, mais Thibault ne trouve pas de jeu et chute à 3 BB. Il y croit toujours, cependant, et parvient à tripler, avant de craquer les As avec une paire de 9, puis de trouver un improbable brelan avec As-10 face aux As, encore. Une folle remontada, ponctuée par les cris de ses potes dans le rail.

WiPT
Arrive ensuite ce mano a mano à la durée XXL face à Giuseppe Zarbo. Tout amateur qu'il soit, le businessman franco-italien n'est certainement pas le perdreau de l'année. La bataille entre les deux joueurs se mue en une véritable guerre de tranchées, chacun campant sur ses positions, et se battant comme un damné pour voler la moindre petite blinde à son opposant.

Embusqué derrière son tapis, chacun essaie de faire craquer l’autre dans une partie qui s’étalera sur plus d’une heure et demie. Les échanges de masses sont constants, mais aucun n’arrive à conclure. L’estocade sera portée par le joueur de l’API, sur un coup dans lequel tout part au flop sur un board KQ3.

Avec AQ, Thibaut est devant la paire de 7 de Zarbo. Un 6 puis un 5 complètent le tableau, permettant au jeune homme de soulever son premier trophée. Ses amis redoublent de fureur derrière le cordon : leur ami vient de prendre 53 600 €.

WIPT
"C'est mon troisième tournois live" dira-t-il au micro de la Winamax TV "Je remercie mes amis qui m'ont rail, Kill Tilt et Flavien Guénan, et surtout ma future femme qui s'est organisée pour me laisser jouer une semaine de poker live." Et avec cette somme, qu'est-ce que tu vas faire ? "Organiser un beau mariage."
thibault Lallement
Thibault

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Du cadeau au KO

Sylvie Uriot s'impose et devient la première femme à gagner un trophée cette semaine Le KO du samedi (250 €)

Sylvie Uriot
Sur le dernier KO du soir - enfin, de deux soirs -, c'est Sylvie Uriot qui s'impose. Il aura donc fallu attendre la dernière journée de l'événement pour voir une femme soulever un trophée (mais, comme on le verra dans un prochain article, elle ne sera pas seule).

« Je suis super heureuse ! », déclare l’ancienne enseignante. « J’ai appris le poker avec des amis il y a une dizaine d’années. Je joue souvent avec eux, ils essaient de me canaliser, car je suis un soupçon impulsive dans mon jeu… J’aime bien faire tapis », admet-elle en rigolant.

Cette jeune retraitée a reçu en cadeau son entrée pour la Grande Finale. « Mes fils et mon conjoint se sont cotisés, ils m’ont présenté le ticket dans une boite de Mon Chéri, à la manière d’un « ticket d’or » dans Charlie et la Chocolaterie. »

Mais ce n’est pas sur le tournoi principal qu’elle aura vibré. Éliminée au cours de la première journée, cette Parisienne d’origine garde l’énergie et la motivation pour faire les tournois annexes. Habitante de Carry-le-Rouet, dans le sud,n depuis de nombreuses années, elle nous explique : "Ma famille qui réside dans la région voulait me voir, mais j’ai tout décliné pour pouvoir faire une semaine seulement consacrée au poker."

Quand la sudiste nous raconte son tournoi, elle précise avoir poncé des tutos pour essayer d’être au point en arrivant à table. « Et quand je me suis assise, j’ai oublié tout ce que j’avais appris. » Cela ne l’empêche pas de monter des jetons au point d’aborder la table avec une avance confortable. Malgré quelques clients sérieux, elle finit par se retrouver en tête-à-tête contre Étienne Herault.

Une main suffira pour que les jetons volent au centre de l’ovale. Quand Sylvie nous parlait d’impulsivité, elle ne blaguait pas, montrant Q3 face au AK de son adversaire. Un board J9Q8Q s’abat. Sylvie est passée devant ! « Je suis désolée », dira-t-elle, penaude.

WiPT
Sylvie, émue, n'en revient pas. "Je suis fatiguée, excitée, heureuse, tout se mélange dans ma tête." Elle peut maintenant prendre le temps de savourer son sacre avec le trophée, les 4 900 € de la gagne et 1 215 € en primes d'élimination. "Pour conclure, j'aimerais vraiment dédicacer cette victoire à mes amis de Carry-le-Rouet, ainsi qu'à mon compagnon et mes enfants."

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Saint Patrick

Patrick Faraut s'impose devant Julien Sitbon sur l'ultime tournoi au programme Go big or go home 1 000 €

Les tournois se sont enchaînés toute la semaine. Différents prix d'entrées, différentes structures, différentes variantes : l'offre était conséquente. À tel point que pour qui veut tout jouer, la facture peut vite devenir salée, surtout quand la réussite n'est pas au rendez-vous. Heureusement, quand les choses ne se déroulent pas comme prévu, on avait programmé le tournoi de la dernière chance : le bien nommé Go Big or Go Home à 1 000 €. Bon, au vu de l'affluence finale - 23 inscriptions, re-entries inclus -, les blagues ont fusé en coulisses : "dis-donc, y'en a beaucoup qui ont directement "Go Home" sans même s'inscrire !"

Patrick Faraut
Qu'importe l'affluence quand l'histoire est belle ? Patrick Faraut a réussi à sauver une sale semaine de la plus belle des façons : en battant en duel un pro du Team Winamax.

« Ça a été dur toute la semaine, à part la Grande Finale sur laquelle je termine 183e. » Chaud pour tout tenter sur « le dernier », cet ancien entrepreneur dans la sécurité investit les 1 000 € et se jette dans l’arène.

Comme lui, 22 autres participants ont saisi cette opportunité de se décagouler. Parmi eux, Julien Sitbon : « Quand je l’ai vu s’inscrire, j’ai tout de suite imaginé faire table finale avec lui. » C’est exactement ce qui se passera quelques heures plus tard. Entre-temps, Patrick a monté quelques montagnes qui lui permettent de s’installer autour de l’ultime table en deuxième position.

Patrick Faraut
Les éliminations s'enchaînent, et c'est finalement le scénario rêvé par le quinquagénaire qui se produit : un tête-à-tête avec un champion WSOP. "Julien représente exactement ce qu'est un grand joueur : classe, discipliné, compétitif, bon avec un excellent mental."

Avec un an et demi d'expérience en live seulement du côté de Patrick, il est clair que ce combat se présente comme David contre Goliath. Cependant, tous les joueurs de poker savent que malgré l'écart technique, d'autres facteurs peuvent faire la différence : la chance bien sûr, mais également la parlote, le charisme, la psychologie ou encore l'adaptation.

Patrick Faraut
En résumé : tout le monde a sa chance tant qu'il a encore des jetons devant lui. Patrick n'a pas eu peur, il y est allé tout droit avec ses armes, et il a livré un combat dont il est sorti vainqueur sur une confrontation QT contre une paire de quatre, qui trouvera la couleur sur un board T73K.

La satisfaction de la victoire se lie dans les yeux du vainqueur et s'entend dans sa voix. Il a non seulement gagné un tournoi et son trophée, mais il a battu l'adversaire qu'il rêvait d'affronter. Il collecte pour cet exploit la somme de 10 900 €. Bonne fête, Patrick !

Patrick Faraut
Patrick Faraut

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Rodrigues as-tu du coeur ?

Michael Rodrigues s'impose devant Alexandre Réard sur le tournoi le plus cher de la semaine Super High Roller (2 500 €)

Michael Rodrigues
Il est 23h15 ce dimanche soir quand le Super High Roller se termine. Ce tournoi, pour lequel l'organisation s'inquiétait au niveau de l'affluence - on n'avait jamais proposé une compète aussi chère ! - a finalement éclaté les attentes. 72 inscriptions à 2 500 € par tête : probablement que ce n'était pas la dernière fois qu'un Super High Roller était proposé. Parmi la population ayant déboursé la somme, les noms étaient ronflants. Cedric Schwaederle, Alexandre Réard, Jonathan Pastore, Eric Sfez... entre les gains, les bracelets, les bagues et autres trophées, on ne savait plus trop où donner de la tête.
Michael Rodrigues
Parmi tous ces dangereux profils, il y en a un qui actuellement est en pleine bourre : Michael Rodrigues. Après avoir fini 6ᵉ au classement "Player of the Year" des WSOP 2023 et enchaîné les bonnes performances, notamment à Prague, il entamait le WiPT par une deuxième place sur le tournoi d'ouverture, le Warm Up. Lui qui ne classe pas le No-Limit parmi ses spécialités - il préfère les variantes - termine notre festival joué en Hold'em par une victoire.
Finale SHR
Au micro de Fausto, Michael résume : "il n'y a pas de secret, il faut chatter". Simple, concis, rapide. Sauf que de nombreux joueurs essaient cette méthode sans y trouver le succès escompté. On peut donc aisément en déduire que la chance n'est pas le seul argument, et que le talent y est également pour beaucoup. Certes, pour battre Alexandre Réard en face à face, il aura fallu ce soupçon de variance positive, comme quand son K-10 s'est amélioré contre As-Dame sur un board K7JQ3
Michael Rodrigues
"C'est un échauffement pour Vegas" conclut-il. Cette performance réalisée au milieu d'un parterre de stars françaises permet à Michael d'empocher 40 500 €.

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Coline Fortin gravit la Montagne Monster Stack

Une joueuse du Paname Poker Club Coline Fortin remporte 26 000 € sur le dernier gros side-event du festival

Monster Stack WiPT 2024
La chose est entendue : cette édition 2023/2024 du Winamax Poker Tour restera comme celle où les amateurs ont triomphé des pros. Les "top regs" étaient pourtant venus nombreux Porte de Versailles pour affronter les centaines de freerolleurs de toute la France. Mais, entre la Grande Finale, dont les huit derniers joueurs étaient non-professionnels (du jamais vu !), un High Roller bouclé par un joueur de club dont c'était le troisième tournoi live (pareil), ou encore un Go Big or Gome où un pro du Team W fut battu par un joueur avec dix-huit mois d'expérience, cela ne fait aucun doute : les résultats de cette édition n'ont pas faire mentir le label "championnat amateur" dont se targue notre WiPT.
Monster Stack WiPT 2024
Une ultime démonstration en a été faite dimanche avec la victoire de Coline Fortin sur le Monster Stack, devant plus de 500 inscrits et sous les hourras de ses potes du Paname Poker Club. En février, la comptable basée à Montreuil remportait un tournoi privé à 30 € organisé au sein du PPC. Le premier prix ? 400 € en tickets Texapoker. Tiens, tiens, cela correspondait au buy-in du Monster Stack du WiPT... Deux semaines plus tard, la voilà au centre de l'une des dernières "winners pictures" du festival, prise avant d'aller collecter un premier prix de 26 000 €.
Monster Stack WiPT 2024
Coline était arrivée en finale avec le plus gros tapis, qu'elle n'a ensuite jamais cessé de faire augmenter. Battre son dernier adversaire, Patrice Jan, ancien croupier (à l'ACF, notamment) et membre d'une autre asso amateur, BPOKP, ne fut l'affaire que d'une grosse demi-heure.
Monster Stack WiPT 2024
Monster Stack WiPT 2024
Monster Stack WiPT 2024
Monster Stack WiPT 2024

Mystery Bounty
Près de 450 inscrits sur le dernier tournoi KO du festival, joué en une seule journée : à la fin, c'est Maxime Rey qui empoche le gros lot (12 900 € sans compter les primes) et soulève son tout premier trophée.

Royal Omaha
Enfin, peu après une heure du matin ce dimanche soir, la toute dernière "photo finish", celle de Mahamadou Dukuray après sa victoire sur le seul tournoi de PLO au programme. Il remporte 8 300 € après avoir surclassé 185 autres inscrits.

Sur le WiPT, les tournois annexes, ils n’ont rien d’accessoire ! Bravo aux 18 gagnants des épreuves organisées en parallèle de la Grande Finale : plus de 4 000 inscrits ont été recensés sur ces side-events, avec 1,5 million d’euros distribués au total. Retrouvez tous nos récits « annexes » en cliquant sur le bouton jaune :

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