Limite bonne la Annette ! :shock:
:oops:
Gl au team et nice job les gars. 
8 Français s’extirpent du Day 1A
Résumé en chiffres du Day 1A où 771 joueurs ont participé. On recense 505 survivants dont 8 Français.
Top 10
1. Martin Jacobson (Suède) 200,100 2. Aaron Wilt (USA) 157,650 3. Seamus Cahill (Irlande) 150,775 4. Benjamin Gold (USA) 144,875 5. Naoya Kihara (Japon) 124,225 6. Ken Einiger (USA) 120,400 7. Yung Hwang (USA) 118,875 8. Kenny Tran (USA) 115,400 9. Mukul Pahuja (USA) 114,800 10. Aleksandar Simic (Suisse) 110,675
8 Français
91. Pierre Canali (photo) 68,900 137. Johan Guilbert 59,375 142. Gabriel Nassif 57,875 196. Damien Lhommeau 48,350 244. Romain Arnaud 41,075 262. Valentin Messina (Qualifié Winamax) 39,350 285. Gregory Benac 36,400 472. Thomas Petit 13,300
Main Event - le programme
Samedi 5 juillet : Day 1A Dimanche 6 juillet : Day 1B Lundi 7 juillet : Day 1C Mardi 8 juillet : Day 2A et 2B Mercredi 9 juillet : Day 2C Jeudi 10 juillet : Day 3 Vendredi 11 juillet : Day 4 Samedi 12 juillet : Day 5 Dimanche 13 juillet : Day 6 (jusque 27 joueurs) Lundi 14 juillet : Day 7 (jusque 9 joueurs)
C'est aujourd'hui que le Team Winamax se lance dans le grand bain du Main Event avec l'entrée en lice de Davidi Kitai, Michel Abécassis, Ludovic Riehl, Bruno Lopes, Manuel Bevand et Ludovic Lacay. Nous retrouverons également de nombreux qualifiés aujourd'hui sur la ligne de départ, notamment les vainqueurs du KING5 2014, l'équipe des « KilLaVeutMaTeub » (photo ci-dessous).
Les joyeux drilles de l'équipe gagnante du KING5, ou plutôt du KING4, l'un des joueurs n'ayant pu participer à la fête à cause de son âge (20 ans).
La structure du jour
50/100 100/200 150/300 150/300 ante 25 200/400 ante 50
<span style="font-size: 18px; color: brown; font-weight: bold">Main Event : la fête commence ! </span>
<p><em><strong>Event #65 - No-Limit Hold'em Main Event - 10,000$ (Day 1A)</strong></em></p><p><div class="align-center post-image" style="max-width: 460px;"><a target="_blank" href="https://static.winamax.fr/img/editorial/2014/07/05/spotWSOP.JPG"><img style="max-width:100%;" src="https://static.winamax.fr/img/editorial/2014/07/05/spotWSOP.JPG" class="align-center post-image"/></a></div></p><p>Certains l'attendent depuis des semaines, voire des mois, d'autres depuis toute une vie : le Main Event des championnats du monde est sur le point de débuter ! Le plus beau tournoi de l'année vient couronner six semaines de compétition non-stop durant lesquelles 63 bracelets ont été remis. Mais rien ne vaut ce bracelet là, LE bracelet en or de champion du monde remporté en novembre dernier par l'Américain Ryan Riess au terme d'une époustouflante finale où le pro du Team Winamax Sylvain Loosli s'était incliné à trois marches de la victoire.</p><p>Des milliers de joueurs pros et amateurs vont donc défiler durant les prochains jours dans les travées du Rio-All Suite Hotel and Casino. Ce marathon de poker de dix journées démarre par trois « Day 1 » permettant ainsi de contenir plus de 6 000 participants dans les trois salles de tournois du complexe - l'Amazon Room, la Brasilia Room et la Pavilion Room.</p><p>Pour cette 45e édition du « Big One », aucun changement majeur n'a été effectué, on ne touche pas à une formule qui gagne : un prix d'entrée de 10 000 dollars, des compétiteurs entamant la partie avec des tapis de 30 000 jetons sur des blindes à 50/100 et une magnifique structure progressive avec des niveaux de deux heures qui nous emmènera jusqu'au 14 juillet, date du feu d'artifice final, où nous connaitrons alors le nom de neuf finalistes de l'épreuve. </p><p>Pour ce premier jour de tournoi, le Team Winamax ne sera pas représenté : Patrick, Davidi, Ludo et le reste de l'équipe ont préféré se concentrer sur les Day 1B et 1C qui se joueront dimanche et lundi. Nous retrouverons cependant deux joueurs qualifiés en ligne dans ce Day 1A, Valentin Messina et Julien Rouxel, dont nous suivrons le parcours avec attention.</p><p><div class="align-center post-image" style="max-width: 460px;"><a target="_blank" href="https://static.winamax.fr/img/editorial/2014/07/05/Lancement-Hachem.JPG"><img style="max-width:100%;" src="https://static.winamax.fr/img/editorial/2014/07/05/Lancement-Hachem.JPG" class="align-center post-image"/></a></div></p><p><em>Devant un parterre de joueurs, le vainqueur de l'édition 2005 a donné le coup d'envoi du Main Event qui a été salué d'une belle salve d'applaudissements</em></p><p><div class="align-center post-image" style="max-width: 460px;"><a target="_blank" href="https://static.winamax.fr/img/editorial/2014/07/05/Lancement-Riess.JPG"><img style="max-width:100%;" src="https://static.winamax.fr/img/editorial/2014/07/05/Lancement-Riess.JPG" class="align-center post-image"/></a></div></p><p><em>Le tenant du titre a le privilège de débuter la partie en table télévisée... Et pas le plus grand des hasards, l'un de ses adversaires n'est autre que Greg Merson, celui qui l'a précédé en 2012 sur le toit de l'épreuve reine des championnats du monde !</em></p><p><strong>La structure du jour</strong></p><p><em>50/100
100/200
150/300
150/300 ante 25
200/400 ante 50</em></p>
<p><em><strong>Event #65 - No-Limit Hold'em Main Event - 10,000$ (Day 1A)</strong></em></p><p><div class="align-center post-image" style="max-width: 460px;"><a target="_blank" href="https://static.winamax.fr/img/editorial/2014/07/05/spotWSOP.JPG"><img style="max-width:100%;" src="https://static.winamax.fr/img/editorial/2014/07/05/spotWSOP.JPG" class="align-center post-image"/></a></div></p><p>Certains l'attendent depuis des semaines, voire des mois, d'autres depuis toute une vie : le Main Event des championnats du monde est sur le point de débuter ! Le plus beau tournoi de l'année vient couronner six semaines de compétition non-stop durant lesquelles 63 bracelets ont été remis. Mais rien ne vaut ce bracelet là, LE bracelet en or de champion du monde remporté en novembre dernier par l'Américain Ryan Riess au terme d'une époustouflante finale où le pro du Team Winamax Sylvain Loosli s'était incliné à trois marches de la victoire.</p><p>Des milliers de joueurs pros et amateurs vont donc défiler durant les prochains jours dans les travées du Rio-All Suite Hotel and Casino. Ce marathon de poker de dix journées démarre par trois « Day 1 » permettant ainsi de contenir plus de 6 000 participants dans les trois salles de tournois du complexe - l'Amazon Room, la Brasilia Room et la Pavilion Room.</p><p>Pour cette 45e édition du « Big One », aucun changement majeur n'a été effectué, on ne touche pas à une formule qui gagne : un prix d'entrée de 10 000 dollars, des compétiteurs entamant la partie avec des tapis de 30 000 jetons sur des blindes à 50/100 et une magnifique structure progressive avec des niveaux de deux heures qui nous emmènera jusqu'au 14 juillet, date du feu d'artifice final, où nous connaitrons alors le nom de neuf finalistes de l'épreuve. </p><p>Pour ce premier jour de tournoi, le Team Winamax ne sera pas représenté : Patrick, Davidi, Ludo et le reste de l'équipe ont préféré se concentrer sur les Day 1B et 1C qui se joueront dimanche et lundi. Nous retrouverons cependant deux joueurs qualifiés en ligne dans ce Day 1A, Valentin Messina et Julien Rouxel, dont nous suivrons le parcours avec attention.</p><p><div class="align-center post-image" style="max-width: 460px;"><a target="_blank" href="https://static.winamax.fr/img/editorial/2014/07/05/Lancement-Hachem.JPG"><img style="max-width:100%;" src="https://static.winamax.fr/img/editorial/2014/07/05/Lancement-Hachem.JPG" class="align-center post-image"/></a></div></p><p><em>Devant un parterre de joueurs, le vainqueur de l'édition 2005 a donné le coup d'envoi du Main Event qui a été salué d'une belle salve d'applaudissements</em></p><p><div class="align-center post-image" style="max-width: 460px;"><a target="_blank" href="https://static.winamax.fr/img/editorial/2014/07/05/Lancement-Riess.JPG"><img style="max-width:100%;" src="https://static.winamax.fr/img/editorial/2014/07/05/Lancement-Riess.JPG" class="align-center post-image"/></a></div></p><p><em>Le tenant du titre a le privilège de débuter la partie en table télévisée... Et pas le plus grand des hasards, l'un de ses adversaires n'est autre que Greg Merson, celui qui l'a précédé en 2012 sur le toit de l'épreuve reine des championnats du monde !</em></p><p><strong>La structure du jour</strong></p><p><em>50/100
100/200
150/300
150/300 ante 25
200/400 ante 50</em></p>
Je pense qu’Anne Laure et christophe ducrot ça peut faire un jolie couple
A part Iwontfold aka adrinho aka adrien je sais plus quoi, les pseudos et noms des vainqueurs king5 stp kinshu ?
Level 1, le début du rêve Américain
Day 1B - Blindes 50/100
Après une une première journée de départ bien calme samedi, les choses sérieuses commencent aujourd’hui dans le Centre de Convention du casino Rio, avec un Day 1B au bas mot trois fois plus peuplé que son prédécesseur.
Kinshu s’est amusé à compter le nombre de tables actives au moment du coup d’envoi…
Salle Pavilion
Zone Blanche : 53 tables
Salle Brasilia
Zone Bronze : 19 tables
Zone Bleue : 19 tables
Zone Argent : 25 tables
Zone Rouge : 27 tables
Salle Amazon
Zone Violette : 32 tables
Zone Orange : 38 tables
Zone Cuivre : 13 tables
Soit un total de 226 tables actives comprenant un maximum de neuf joueurs chacune : plus de 2000 joueurs sont donc en course dans ce Day 1B, et les inscriptions vont se poursuivre jusqu’à la pause-dîner, prévue aux alentours de 19 heures ! Quoi qu'il en soit, on dépasse déja les chiffres du Day 1B de l’édition 2012 du tournoi.
Qui dit « plus de joueur », dit « plus de Français » : notre assiette est pleine aujourd’hui ! On fait le tour ensemble…
Hissez haut le pavillon !
Contrairement à hier, la Pavilion Room accueille aujourd’hui des joueurs du Main Event : 53 tables sont ouvertes, exclusivement dans la zone « White ». Le chef de file de l’équipe gagnante du KING5 Adrien ‹ IWontFolD › Guyon, Loïc Sa, Yorane Kerignard, Nicolas Levi, Fabrice Soulier ainsi que l’extravagant Pierre Calamusa ont démarré leur tournoi là-bas.
S’il y a des joueurs dans la Pavilion Room, cela signifie forcément que la Brasilia Room est pleine à craquer. Les quatres aires de jeu de la salle sont effectivement bondées, avec 19 tables actives dans chacun des secteurs « Bronze » et « Blue », 25 dans le « Silver » et 27 dans le « Red ». Beaucoup de joueurs tricolores ont été aperçus dans ce périmètre : Jimmy Guerrero, Rémi Le Meur, Erwann Pecheux, Quentin Lecomte, le finaliste de l’édition 2009 de l’épreuve Antoine Saout (photo), le qualifié Winamax Julien ‹ RapeMeImFame › Martini, Anthony Picault, Ilan Boujenah, les vainqueurs du KING5 Hugues ‹ EI Cameleon › Mazouaud et Adrien ‹ NidRealJAs › Lacourcelle qui est installé juste à droite du pro Winamax Michel Abécassis.
Dans l’Amazon Room, la partie « Purple » compte 32 tables où l’on peut retrouver côté français Nesrine Kourdourli, Paul-François Tedeschi et le pro Winamax Ludovic Lacay. Juste en face, dans la zone « Orange », il y a de l’action autour de 38 tables. Peu de joueurs de l’Hexagone ont été placés dans ce coin du Rio : on y déniche tout de même le pro Winamax Bruno Lopes, Brian Benhamou, Abdulaziz Abdulaziz et François Tosques (ces deux derniers ayant hérité de la même table). Enfin, dans la portion la plus petite de l’enceinte, la zone « Tan », on dénombre 13 tables : les pros Winamax Manuel Bevand et Ludovic Riehl y sont assis, tout comme Antonio Guerrero, Renaud Desferet (photo) et le qualifié Winamax Etienne ‹ l_Ecureuil › Durand qui sont tous les trois à la même table.
Sortir de l’enfer
"Quelle horreur ces World Series !" Manuel Bevand n’en peut plus. Après un mois terrible à Las Vegas, il vient en guise d’accueil sur le Main Event de manger une gutshot. « Je relance puis place un c-bet avec une paire de sept sur un flop 953 sur trois joueurs. Seule la grosse blinde call et le turn est un 7. Il me check-raise turn et envoie 6800 sur la rivière. Je n’ai pas réussi à passer. Il avait 68 pour une gutshot rentrée sur le turn. » Bilan : Manuel est tombé à 15 000 et a réussi à revenir à 17 000 en grappillant quelques pots.
Michel donne la leçon
Assis en position sur le vainqueur du KING5 Adrien Lacourcelle, Michel Abécassis a donné une petite leçon à son adversaire en lui prenant une centaine de blindes. Derrière un limp et une relance à 400 d’Adrien, Michel ouvre 6
7 et 3-bet à 1025. Seul Arnaud paie.
6
6
8
Derrière un check, Michel envoie 1200 et est payé. Arrive le turn, un 5
sur lequel Michel est surpris de se faire check-raise de 2700 à 6200. Avec son brelan et son tirage quinte, le pro Winamax paie puis voit un A tomber sur la rivière. Adrien check et Michel, ne voyant pas de value particulière à obtenir, décide de faire de même. Il montre la meilleure main : Adrien retourne 89 pour une top paire jouée bien agressivement. Ce pot permet à MIK.22 de grimper à 44 000.
Quinte de toux
Qualifié grâce à la victoire de son équipe dans le KING5, Hugues Mazouaud a connu un bon départ en grimpant à 40 000. Puis a subi un petit revers : « avec 35, je paie une relance du bouton depuis la petite blinde, puis check-call une mise de 325 sur un flop AJ2. Le turn est magique : un 4 sur lequel je décide encore de check-call à 475. La rivière est un A : je donk-bet pour 1500 et il me relance à 5300 après trente secondes… J’ai préféré passer. » Voilà ‹ El Cameleon › à 28 000.
Les mecs ont pas le temps
Une main saugrenue captée en déambulant autour des tables de la Brasilia Room. Dans un pot contenant environ 12 000, un joueur envoie en toute détente son tapis de 25 000 sur la rivière d’un tableau 6 2 2 8 A . L’un de ses compagnons de table paye et notre loustic retourne alors sa main : A Q . Forcément, son adversaire dévoile un meilleure jeu, en révélant 6 6 . Merci d’être passé nous voir, à l’année prochaine !
Anecdotes, statistiques et citations à la con
Hier, le hasard du tirage à sort avait placé les deux derniers Champions du Monde à la même table (Ryan Riess et Greg Merson). Aujourd’hui, rebelote : Dan Harrington (1995) et Huck Seed (1996) sont assis sur le podium principal.
PokerNews.com nous rapporte la première élimination du jour : un joueur du nom de Mark Hodos, sauté après une classique (mais évitable ?) confrontation entre les Rois et les As.
« Mais ta gueule, putain ! » - Signé : trois reporters Français s’énervant de concert contre la voix de Jack Effel s’échappant des haut-parleurs alors que le Level 2 va débuter.
Kinshu en est déja à son quatrième café latte aujourd'hui
bon coverage ! balancé du paté
Level 2, des Français à qui mieux-mieux
Day 1B - Blindes 100/200
Ce Day 1B est résolument massif en ce qui concerne le clan Français. Nous avons dénombré une quarantaine de tricolores au cours de nos pérégrinations autour des tables. Dernières découvertes en date : Frank Kalfon, Michel Pomaret, et Martial Blangenwitsch, tous assis dans la zone Orange de l’Amazon Room.
Brian coup de mou
Brian Benhamou n’est pas à la fête : le Français d’origine Américaine a perdu les deux tiers de son tapis durant les trois premières heures du Day 1B.
« J’ai eu le deuxième meilleur jeu à chaque fois », explique Brian avec un sourire résigné. « Couleur contre couleur, deux Dames contre Roi-Dame, un Roi au flop et j’ai le tirage couleur, Roi-Valet contre Roi-Dame sur un board 10-10-2-Roi… »
Brian pointe donc à 8,000, c’est maigre comparé au reste du field mais cela représente tout de même 40 grosses blindes.
EDIT : Quelques minutes après avoir rédigé ce paragraphe, nous apprenions l’élimination de Brian par Greg, couvreur et Team manager chez PMU. "Top-paire, top-kicker et tirage couleur max contre les As. Il n’a pas gagn"é un coup aujourd’hui !'
Le bluffeur fou
Son surnom n’est pas usurpé : « Le Viet Fou » a risqué son tournoi dès le premier niveau de la journée en engageant son tapis en bluff !
Nous sommes donc sur des blindes à 50 et 100 quand Pierre ouvre UTG à 300 avec QQ, un joueur profilé comme très serré 3-bet à 750 et un autre paye, le Français complète.
Flop 742. Pierre check et fait face à un c-bet à 1 000 et une relance à 2 600. Il paye, mais l’agresseur initial surenchérit à 6 000. Sans doute en pleine pampa, le troisième joueur abandonne vite. Mais pas Pierre qui paye de nouveau.
Turn 8. Pierre check-call une banderille moins chère que la précédente - 5 000.
River T. Sans doute la meilleure carte du paquet dans la stratégie de Pierre qui pousse alors son tapis d’environ 25 000 au milieu ! C’est trop pour son adversaire qui passe, à contrecoeur. Il dira plus tard avoir une paire de Rois. Du moins c’est ce qu’il avoue après avoir vu avec horreur « Le Viet Fou » lui montrer une dame…
L’intrépide Pierre Calamusa possède donc 45 000 dans ce début de Day 1B.
Hey Guyon !
Bonne entrée en matière du gagnant du KING5 Adrien Guyon qui avait pourtant été rapidement amputé d’un sixième de son tapis en perdant avec JJ contre KJ. « J’ai ouvert une tonne de mains, j’ai fait plein de c-bet et quelques brelans » confie excité le Poitevin qui est maintenant assis derrière 46 000.
More boobs please
Attrapé en pleine lecture du coverage Winamax, Anthony Picault fait part de sa déception quant au manque d’attributs féminins dans notre reportage : « ça manque de boobs ! » lâche t-il. Ouais bon, on va voir ce qu’on peut faire. En attendant, ‹ tonyleon › a l’air plutôt satisfait de son début de partie. « Ils ont voulu me bluffer quatre fois » explique le Français qui est monté jusqu’à 41 000 avant de redescendre à 36 000. A sa gauche, un dangereux adversaire en la personne du pro canadien Timothy Adams.
Lady, lady, lady !
Vous vous souvenez de Yi Fang ? Le Canadien avait animé le Main Event 2013 en débarquant euphorique en table télévisée, réalisant un bluff complètement fou avec Dame-Dix et appelant ensuite une « lady, lady, lady » car « [he] loves lady ! » Son parcours s’était terminé en 138ème place pour 50 752 dollars. Si notre ami semble un brin plus fatigué cette année, il est bien au départ de l’édition 2014 ! Et pour votre plus grand plaisir, on se remet en vidéo un best of de ses meilleurs moments à table l’an passé.
Tosques armada
A quelques tables de là, François Tosques vit un début de tournoi inverse à celui de Brian, qu’il a attaqué avec une jauge de confiance à ras-bord : et pour cause, Tosques a remporté cette semaine le tournoi principal des Grand Poker Series, une série d’épreuves organisées au Golden Nugget, prestigieux casino du Vieux Vegas, pour un premier prix de 100,000 dollars ! Dans le tournoi qui nous intéresse aujourd’hui, Tosques a augmenté son tapis de 50% durant le premier niveau, et pointe désormais à 48,000.
Même pas peur
Enfin ! Après des années passées à regarder le Main Event depuis Paris, Quentin Lecomte a l’âge légal pour participer au plus beau tournoi du monde. Et étonnamment, il ne sent pas la moindre pression. « Je suis arrivé confiant » dit Quentin, même s’il avoue « avoir eu une petite boule au ventre sur le premier 3-bet bluff au flop ! » Il fut réussi, et Quentin a ainsi vu son tapis grimper à 34000.
Relance pour info
Jouant dans un recoin de l’Amazon Room, Ludovic Riehl a en fond sonore les commentaires de la table finale du Little One for One Drop. Pas évident pour se concentrer ! Après un départ compliqué, mikedou a remporté un pot sympa. Derrière une relance, il décide de payer en position avec A3 et voit le croupier retourner un flop AJ8. Le relanceur initial envoie 700 et Ludovic décide de relancer à 2350. « Pour plusieurs raisons », dit-il, « c’est à la fois pour information, pour protection et pour bloquer le coup. » C’est réussi : son adversaire paie puis le turn 5 et la rivière 7 sont checkés par les deux joueurs. Ludo est devant le QT de son adversaire et remonte à 25 000.
Anecdotes, statistiques et citations à la con
Croisé par hasard dans les couloirs du Centre de Convention : Ty Stewart, l’un des big boss des World Series of Poker. Nous lui demandons si les organisateurs sauront faire face à la demande massive de sièges pour le Day 1C du Main Event, programmé lundi. « Absolument. Donner sa chance de participer à tous ceux qui le désirent et l’un des engagements fondateurs des World Series of Poker. Nous nous attendons à une journée difficile, mais on en a vu d’autres. »
Etant donné la gestion impeccable du Day 1 du Monster Stack, qui a vu plus de 7,500 joueurs se presser au Rio au cours d’une seule journée, nous faisons confiance aux pouvoirs en place pour nous organiser un énorme Day 1C sans encombres. Tout en recommandant la prudence : si vous n’êtes pas encore inscrit, n’attendez pas la dernière minute pour le faire...
I <3 Levietfou mais pour le coup c’est un peu ambitieux le call après un raise au flop …
Level 2, faites vos jeux
Un Vegas de patron
L'an dernier, Nicolas Levi, jeune papa, débarquait à Las Vegas pour disputer deux uniques tournois sur lesquels il allait briller : un No-Limit Hold'em à 2,500$ où il a atteint la finale (9ème) et le Main Event où il a atteint l'argent (356ème). Depuis, Nicolas a quitté le Team Winamax pour se consacrer à sa vie de famille et à son nouveau projet professionnel : Ranking Hero, réseau social destiné au poker. Du coup, il est à Las Vegas pour bosser ! Terminés les boites de nuit et les sorties jusqu'à pas d'heure, bonjour les rendez-vous et les distributions de cartes de visite, y compris sur sa table du Main Event, qu'il partage avec Dan Smith. Après quatre heures de jeu, Nicolas possède 28 000 de tapis après être monté à 38 000.
Une table de prodiges
"C'est génial" sourit Arnaud Mattern, "j'ai une table de prodiges !" C'est à dire ? "Ils discutent tous de leurs coups en permanence et parlent stratégie... Ils sont persuadés d'être les meilleurs du monde !" Sauf que cela ne semble pas franchement être le cas à la vue des mains aperçues à table.
Après avoir défendu une paire de valets en grosse blinde, Arnaud check-call trois mises sur un tableau 743 9 T. Son adversaire retourne... Valet-Sept ! C'était ambitieux de miser à la rivière, jeune homme, non ?
Arnaud relance avec Cinq-Six de trèfle et envoie un c-bet sur un flop T67 avec un trèfle. Deux joueurs paient. Sur un turn 6, il check-raise de 1800 à 4800 et trouve un payeur. La rivière est un 2 : il envoie "un missile" (je cite) à 6800 et est payé. Il montre la meilleure main.
Le Français a enfin pris quelques jetons de plus dans un pot sur-relancé avec As-Neuf sur un flop AK9. Son adversaire avait As-Valet. Bilan : Arnaud possède 63 000 jetons !
Skip fond
Grande figure du ClubPoker, Alexandre Crouan (pseudo : « Skip ») dispute le Main Event chaque année, disposant d’un talent certain pour décrocher son ticket via les qualifications Internet.
Skip pointe à 19,000 après quatre heures de jeu. Pas le meilleur des départs, donc. La faute, notamment, à une paire d’As jetée sur le flop face à un check/raise de la pro Américaine Amanda Baker, et à une paire de Rois craquée par le As-Dame du « spot de la table » (autrement dit le mec-qui-joue-mal-et-qu’on-est-censé-plumer-sans-problème).
Häagen-Diaz
Un peu glacé le Français Gilbert Diaz, non pas à cause de la température au sein du Rio qui frôle les 15 degrés, mais plutôt par le gros pot qu'il a perdu avec QQ contre AK. « J'ai misé, misé, mais le type a été toucher son roi » résume à froid l'amateur lyonnais qui a chuté à 16 000.
Kalfon la forme
Franck Kalfon, arrivé il y a seulement quelques jours à Vegas, est très légèrement grimpé au-dessus du tapis de départ (32 000). Le régulier de l'Aviation Club de France n'a pourtant pas eu une partie facile jusqu'à maintenant, devant à plusieurs reprises faire des choix cornéliens. Il a par exemple passé 67 sur 9T25 après avoir misé 750 sur le flop, puis 950 sur le turn, l'un de ses opposants ayant à ce moment-là relancé à 4 500. Franck n'a pas eu à le regretter puisque son adversaire lui a montré sa main - K4. Et comme on le sait en tournoi, un jeton perdu vaut plus qu’un jeton gagné.
Bevand en poupe
Manuel Bevand retrouve peu à peu le sourire, au fur et à mesure que son tapis se consolide. « J'ai joué plein de petits coups » explique le pro Winamax qui en a apparemment beaucoup plus gagné que perdu, si l'on en croit les 21 500 jetons qu'il exhibe.
C'est pas moi c'est Marvin
Marvin Rettenmeier… Le genre de joueur qui reste dangereux en toutes circonstances, et le Main Event, avec sa structure ultra-deep, n’y fait bien entendu pas exception. L’Allemand semble naviguer dans ce Day 1B sans trop de problèmes, ayant plus que doublé son tapis durant les deux premiers niveaux (70,000). Je l’ai récemment observé placer tranquillement un value-bet de type thin sur une rivière
K 9 6 T 7, avec un petit A K. Son adversaire, un cinquantenaire ayant l’air de sortir tout droit d’un cabinet dentaire du New Jersey, le paie et ne peut montrer une meilleure main.
Ilan positif
« J’ai jeté un full, et j’ai eu tort ! » Un aveu signé Ilan Boujenah, actuellement installé au fonde la salle Brasilia.
« J’ai envoyé deux barrels avec une paire de 3 sur Q-5-3-4-4 », explique Ilan. « Sur la rivière, il donk-bet, je relance à 6,000 et il me met direct 15,000. Je me dis qu’il a forcément Q-4 ou une paire de 5, et je passe. Il me dit ‘OK, cette fois je montre’, et retourne Roi-Dame ! J’en suis tombé de ma chaise. »
« Mais c’est çà qu’on aime à propos du Main Event : on peut se permettre de perdre ce genre de coups, il reste encore plein de place. »
Joignant le geste à la parole, Ilan ouvre à 450 UTG et se fait payer trois fois.
Flop 4 2 7. Ouvrez un dictionnaire à la définition "Flop anodin", et vous trouverez ces trois cartes.
Ilan c-bet avec un jeton jaune de 1,000, et trouve un seul payeur.
Turn : K
Ilan augmente la pression d’un cran : 2,200. Son adversaire abandonne placidement.
Ilan sourit. "A chaque fois que je gagne un petit pot comme ça, je me dis, ‘ça y est, la machine est relancée !’"
Anecdotes, statistiques et citations à la con
- 5 000 : c'est l'état du tapis de la Français Nesrine Kourdourli après quatre heures de jeu.
Level 3, il est temps de sortir du bois
Level 3 - Blindes 100/200
The Boss in the building
Initialement inscrit pour le Day 1C, Patrick Bruel a finalement décidé de rejoindre les joueurs du Day 1B, arrivant au Rio juste avant la fin du second niveau de la journée. « Une belle partie de cash-game est prévue demain », m’explique P14B tandis que nous rejoignons la table indiquée sur le reçu qu’il tient en main : Brasilia 47. « Ah non, c’est pas là », lui dit le croupier. « Allez en table 80, on vous assignera votre vrai siège. » Nous marchons jusqu’à la table 80 et y trouvons un croupier qui, après avoir vérifié son passeport, tendra à Patrick un sachet de jetons tout neufs (30,000) et une plaque marquée « Table 15 ».
A cette table, un seul joueur immédiatement reconnaissable : le pro old-school Ted Lawson. Durant le Level 3, j’observerai Patrick relancer en début de parole, et se faire payer par le bouton.
Flop 7 T 5 Patrick checke et son adversaire fait de même.
Turn 7. Patrick mise 1,400, et se fait aussitôt relancer à 3,500. C’est payé.
Rivière : un troisième 7. Sur une machine à sous, cela ferait un joli jackpot mais Patrick checke, et son adversaire aussi.
Probablement que P14B aurait bien aimé check/call une mise supplémentaire avec son full A T, mais son adversaire n’a pas voulu tenter un bluff rivière : il jette ses cartes.
Des tables presque parfaites
C’est un fait, les tables du Main Event sont belles. Très belles. Quiconque est gagnant sur les petites limites de Winamax pourrait venir s’asseoir pour disputer ce tournoi et être au-dessus du niveau moyen. Néanmoins, au milieu des Américains déboursant 10 000 dollars par amour du jeu, on retrouve les meilleurs professionnels. Et certains viennent à se croiser, comme Bertrand Grospellier et Philipp Gruissem.
Encore inconnu, l’Allemand avait atteint la 28ème place du tournoi en 2011, empochant 228 000 dollars, désormais une broutille parmi ses 9,4 millions de dollars de gains en tournoi. De son côté, ElkY a déjà réalisé trois deep run au Main Event en terminant 370ème en 2008, 122ème en 2009 et 295ème en 2013.
Les deux joueurs ont disputé une main ensemble, mais on est plutôt déçu, il n’y a pas eu assez de sang à notre goût. Premier de parole, Bertrand relance à 650, Philipp paie et le bouton fait de même. Le flop est T94 : ElkY envoie 850 et seul l’Allemand paie. L’action s’arrête au turn lorsque Bertrand envoie 1625 sur un 5. Hop, un petit pot dans la musette et voilà le Français à 30 000 jetons. Philipp possède lui un tapis de 20 000.
Hé, Manu, tu remontes ?
Ouf, Manu respire ! Ayant rapidement perdu la moitié de son tapis, le pro Winamax vient de passer pour la première fois au-dessus de la cave de départ. Derrière une relance, Manu paie en position et Galen Hall fait de même. Tombe un flop 253 sur lequel Manu et Galen paient une mise de 900. Le turn est un 4 générant un check du relanceur initial. Manu envoie alors 2500, une mise payée par Galen après une minute d’hésitation et également par le troisième larron. La rivière ? Un J. Check du premier joueur, praline de 6600 chez Manu, fold rapide de ses deux adversaires. Allez, circulez, y’a plus rien à voir. À votre avis, que possédait ManuB ?
Tendu comme une crampe
Après un départ compliqué à une table où figurent Jared Hamby et Brian Rast, Ludo a cru enfin prendre son envol lorsqu’il a trouvé As-Huit contre Six-Huit sur un flop 887. Mais le turn fut un 3 et la rivière un autre 3, créant un partage… Allez, on reste calme Ludo, tu as raison de prendre ce petit massage, il te fera le plus grand bien. Le pro Winamax possède un tapis de 15 000.
Martini rosso
Qualifié pour l’événement via notre satellite dominical à 750 euros, Julien Martini n’est pas au mieux dans ce Main Event. ‹ RapeMeImFame › est tombé très bas avant de se refaire la cerise en doublant. Juste après avoir poussé son petit tapis sur un flop 2A3 sans se faire payer, Julien récidive, cette fois pré-flop, en relançant à 700 depuis le bouton, puis en faisant tapis avec A7 pour 4 800 après un 3-bet de la joueuse en petite blinde qui snapcall avec QT. Le tableau JJJA2 lui permet alors de revenir à hauteur d’un tiers de la cave initiale. Il va donc encore falloir cravacher !
Skip hop
Petit bluff bien senti réalisé par le père « Skip » : Alexandre attaque à 600 en milieu de parole avec A5, et, derrière un call et un 3-bet à 1 700 de la petite blinde, place un 4-bet à 3 650. Uniquement payé par le joueur en SB, il profite du check adverse pour glisser un tout petit c-bet à 2 800 sur le flop 228 qui suffit à l’emporter. Le qualifié Winamax repasse à 24 000.
Anecdotes, statistiques et citations à la con
- « Et merde, bust pour un pot de 240k moyenne 31k. Je 12-bet shove paire de 2 préflop et me fracasse contre les 3… #findureve » - Signé : Adrien Allain qui tente sur Twitter de nous faire croire qu’il a participé à ce Main Event 2014 depuis Londres.
« Say my name. »
« You’re Heinsenberg. »
« You’re god damn right. »
Manu avait 6 et 7
Level 3, c’est bientôt l’heure de la pizza
Day 1B - Blindes 100/200
Hugues galère
Croisé loin de sa table, le qualifié KING5 Hugues Mazouaud explique avoir besoin de décompresser : "c'est un enfer... Je touche peu de jeu et quand j'en ai, je fais nuts au flop puis me fais craquer ma main sur la rivière." Quelques exemples ? "Derrière une relance à 800 payée, je fais un squeeze à 2600 avec As-Roi, mon adversaire pousse son tapis pour 10 000, je paie, il a deux Dames et je perds..." Bon, ça part mal. Ensuite ?
"Il y a de nouveau une relance à 800 payée, et je fais le même squeeze à 2600, cette fois avec une paire de dames. Un joueur me paie et j'envoie deux mises : 2300 sur un flop 993, puis 3600 sur un 5 au turn. Il paie les deux fois et je décide donc de checker sur un As à la rivière. Il m'envoie alors tapis ! J'ai réfléchi très, très longtemps avant de décider de passer... Il avait As-Roi." Bilan : 'El Cameleon' possède un tapis de 15 000.
Un gros tapis ou l'avion
Au lendemain des éliminations d'Alexandre Luneau et de Cyril André, un autre high-staker français a pointé le bout de son nez sur le Main Event : Sébastien Sabic. Comment ça va ? "Je suis arrivé le 26 mai à Vegas et commence à fatiguer" reconnaît Sébastien. Et le poker ? "J'ai joué quatorze tournois, je n'ai pas fait une seule fois l'argent ! En cash game, je n'ai ni gagné ni perdu." Et tu te sens motivé pour sept jours de poker sur le Main Event ? "Honnêtement, non. Soit je monte un gros tapis lors du Day 1, soit je fais comme Alex Luneau qui a pris l'avion quelques heures après son élimination !" Pour l'heure, Sébastien possède un tapis proche de la cave de départ.
Tedeschi en patron
Malgré son jeune âge (24 ans), Paul-François Tedeschi a déjà beaucoup d'expérience. Le Bastiais a déjà enregistré près de 600 000 dollars de gains sur le circuit, avec notamment à son palmarès une table finale au Main Event des WSOP Europe. Présent dans ce Day 1B, Paul-François donne du fil à retordre à ses adversaires du jour et pointe déjà à 58 000.
Son dernier pot gagné ? Paul-François se contente de payer en BB avec AK après une relance à 700 du joueur au cutoff et un call de celui en SB. Après un check collégial sur le flop 77K, il dégaine à 1 500 sur le T turn et trouve pour seul payeur le relanceur initial. Sa deuxième salve à 1 800 sur le J rivière est également payée par son adversaire qui jette immédiatement ses cartes.
Lacay canarde
Ca va mieux pour Ludovic Lacay qui remonte petit à petit la pente. On l'a vu relancer à 800 UTG puis payer un 3-bet à 2 000, check-call un c-bet de 2 200 sur le flop T87, et miser 4 800 sur un A rivière sans être payé alors que le 8 turn avait été checké des deux côtés. Le pro du Team Winamax se rapproche de la cave reçue en début de journée.
In-N-Out
Il est arrivé tard et il est parti tôt : ElkY nous informe de son élimination via Twitter. « Je ne suis même pas arrivé jusqu’aux ante », soupire celui qui a atteint les places payées du Main Event en 2008, 2009 et 2013.
Le Top 10 selon PokerNews.com
Jeff Norman (USA) 135,000 Joe DeGeorge (USA) 115,100 Samuel Moore (USA) 110,000 Sung Yi (USA) 105,000 Marvin Rettenmaier (Allemagne) 95,100 Matt Affleck (USA) 84,000 Sebastian Pauli (Allemagne) 83,000 Manig Loeser (Allemagne) 80,000
Un point sur le Team
Kool Shen 50,000 Michel Abécassis 50,000 Ludovic Lacay 36,000 Patrick Bruel 31,000 Ludovic Riehl 27,000 Manuel Bevand 18,000 Davidi Kitai : en fait il joue le Day 1C
On est dans l’avion, on est dans l’avion
Pour eux, les WSOP sont terminés :
Chris Moorman Jamila von Perger Kevin Saul David Sands Vladimir Geshkenbein Raymond Barre Dan Shak Toby Lewis
Anecdotes, statistiques et citations à la con
- 3 : le nombre de joueurs du Team Winamax ayant profité d'un massage durant cette dernière heure.
« 90,000$ posés sur chaque table et ça clique au hasard, ça fold des fulls max à la turn, et ça check les nuts. Si si ! On y est, Main Event WSOP » - Signé : Erwan Pecheux sur Twitter.
« J’ai réussi à voler les blindes en limpant. » - Signé : Erwan Pecheux encore. On suppose que le recordman Français des ITM cet été a profité d’un adversaire distrait jetant ses cartes de grosse blinde au lieu de checker.
« C’est rare un Chinois qui bluffe jamais » - Signé : Arnaud Mattern, dont le voisin ne bluffe donc jamais.
Nombre de blagues sur les Mexicains publiées depuis le début de ce reportage : 0. Il y a du relâchement, les gars.
PAUSE-DINER : reprise de la partie à 20h30 (5h30 en France)
Harper quand on lui demande s'il veut se bouffer un plat de pâtes de chez Roma Deli
Level 4, on se prend un Kit-Kat ?
Day 1B - Blindes 100/200 ante 25
Le score de Manu restera vierge
Manuel Bevand est le premier joueur du Team Winamax quittant le Main Event. Revenu de pause-dîner avec 19,000, Manu a perdu en succession deux coups plutôt tendus.
1/ « Avec Roi-Dame, je paie une relance au cut-off, et le bouton aussi. Flop Dame-3-3 avec deux carreaux. Check du relanceur, je mise 1,400, payé par le bouton, l’autre joueur passe. Turn : un 10. Je mets 3,200, c’est payé. Rivière : un 10 de carreau. Je checke, il mise 6,000, je passe. »
2/ « Avec 109, je 3-bet à 1,500 après une relance et le joueur me reviens dessus avec un 4-bet à 2,750. Je sens de la faiblesse et j’ai de la fold equity : je paie avec le plan d’engager mes jetons sur le flop si je trouve quelque chose.
Flop : K 7 2. Parfait pour moi car mon adversaire va tout le temps c-bet sur ce flop. Il mise 2,250 : je fais tapis pour 9,000, il me snap-call avec Roi-Valet. Turn : 8, je trouve le tirage quinte mais la rivière double le Roi, c’est fini ! »
Les WSOP, c’est fini pour Manub… Jusqu’à l’année prochaine.
Seine Saint-Denis Style
Contrairement à la plupart de ses co-équipiers du Team Winamax, Kool Shen est arrivé sur le tard à Las Vegas, ne cochant qu’une toute petite poignée de tournois sur le programme de l’édition 2014 des WSOP. C’est donc avec une soif de poker intacte que le rappeur entame ce Main Event.
Le voilà à 50,000 après trois niveaux. En partie grâce à un coin flip gagnant. « Je suis parti à tapis avant le flop avec deux Valets contre As-Roi. »
Bruno a aussi réussi à faire passer un full sur la rivière, mais il aurait préféré se faire grassement payer. « J’ai 99 sur un board 8-5-4-4-9. Je mise 3,000, il met 6,000, j’envoie 19,000. Il jette une paire de 8 ! »
Trois crans à la gauche de Bruno est assis Scott Montgomery, finaliste du Main Event en 2008 (5e place). Je les ai vu disputer un coup entamé par une relance de notre Français. Montgomery paie en position.
Le flop est Q J 6. Bruno mise, c’est payé.
Turn 3. Check/check.
RIvière T. Check de Bruno, Montgomery mise 2,000, et Bruno abandonne.
Abdul déboule
Malgré un bon départ, François Tosques s’est vu prématurément éjecté du tournoi. C’est Abdulaziz Abdulaziz (photo) qui a porté le coup fatal. « Il a perdu pas mal de coups, des bluffs, des confrontations, et il ne lui reste plus que 20BB quand il re-shove avec As-Valet… » Abdul, qui avait relancé avec As-Roi et trouvé deux payeurs entre temps, ne se fait pas prier pour payer.
Voilà l’un des plus anciens finalistes EPT Français (Monte Carlo (2005), qui remonte à 29,000 après un début de tournoi laborieux.
Arnaud tique
Sur un flop K 3 2, Arnaud Mattern est premier de parole et checke. Son adversaire mise 1,400. C’est payé.
Turn 4. Pas d’action.
Rivière : 9. Un dernier check d’Arnaud. Mise de 2,800 en face. « I call », répond le Français. On lui montre TT : c’est la main gagnante.
French madness
En ébullition, la table d'Adrien Guyon m'interpelle : "tu vas écrire un article sur lui ? Ce mec est fou ! C'est un crazy french !" Mais qu'a-t-il fait, notre qualifié KING5 ? Attention garçon, tu représentes la France à l'étranger ! "C'est rien" se marre 'IWontFolD', "je les ai juste rendus un peu fou..." Il n'y a qu'à jeter un coup d'oeil à l'état de son tapis : Adrien possède plus de jetons de 25 que l'ensemble de sa table, un gage de son agressivité (la photo ci-dessus a été prise en début de journée). "J'ai payé un joueur sur un 3-barrel avec une hauteur as" poursuit Adrien, "les mecs se sont levé de la table pour bien observer ma main à l'abattage mais oui, c'était bien ça, hauteur as !" Résultat : Adrien possède un tapis de 57 000. Mauvaise nouvelle en revanche pour un autre membre de son équipe KING5 : Hugues 'El Cameleon' Mazouaud a été éliminé.
Et ça, ça fait mal
C'est le genre de main qui peut faire péter un plomb. Derrière une relance à 600 payée, un joueur est au bouton au siège numéro 1, celui directement à gauche du croupier. Il ouvre une paire de sept et décide logiquement de payer en avançant deux jetons devant lui. Sauf que le croupier n'a pas vu, et embarque les cartes de notre payeur à la défausse ! Le superviseur est appelé, mais il n'y a rien à faire : les cartes sont brulées et la mise de 600 du joueur est intégrée au pot. Le croupier peut retourner le flop. Là, c'est le moment où il faut en général s'écarter et ne pas regarder. Mais lui est resté et cela n'a pas raté : flop J77. Fin bon.
Fabrice saoulé
Pas toujours facile de s'adapter aux amateurs locaux. N'est-ce-pas Fabrice Soulier ? Le Français en a fait la douce expérience. Relance à 600 d'un joueur et call d'un autre, Fabrice porte les enchères à 2 200. Le premier larron passe mais pas le second qui paye sans rechigner. Fabrice voit alors son adversaire donk-bet 1 300 sur le flop KTT, il paye. Rebelote sur le 4 turn avec une nouvelle mise de 1 300. Fabrice interprete ça comme de la faiblesse et relance à 4 000. Mais son adversaire lance immédiatemment une poignée de jetons devant lui pour un total de 10 300. Pas convaincu, Fabrice n'est cependant sans doute pas assez armé pour vérifier, puisqu'il passe dans les secondes qui suivent.
Le fameux du coup du limp-reraise
Le vainqueur du KING5 Adrien Lacourcelle vient se faire piéger par la désormais classique technique du « limp-reraise ». Un boucher texan limp en début de parole et entraine trois autres limps derrière lui, et en petite blinde, Adrien place un squeeze à 2 200. Le premier limpeur 3-bet alors à 5 600 et met un terme à cette main anecdotique après un fold général. Et ouais, faut toujours se méfier des limpeurs !
Chip-count Français
Liste non exhaustive... Sachant que tout le monde a démarré avec 30,000 et que les blindes vont bientôt passer à 200/400 avec une ante de 50.
Antonio Guerrero 82 000
Adrien Guyon 56 000
Quentin Lecomte 55 000
Anthony Picault 54 000
Arnaud Mattern 50,000
Kool Shen 50,000
Paul-François Tedeschi 50,000
Michel Abécassis 48 000
Antoine Saout 48 000
Fabrice Soulier 48 000
Yorane Kerignard 38 000
Renaud Desferet 35 000
Loic Sa 28 000
Pierre Milan 28 000
Adrien Lacourcelle 24 000
Nesrine Kourdourli 23 000
Erwann Pecheux 21 000
Alexandre Crouan 20 000
Patrick Bruel 20 000
Nicolas Levi 12 000
Pierre Calamusa 8 000
Ludovic Lacay : OUT
Manuel Bevand OUT
Anecdotes, statistiques et citations à la con
- Nombre de billets de 100$ dépassant de la poche de Pierre Calamusa (dont un tombé par terre) : 3
Level 4, qui peut te battre ?
Level 4 - Blindes 100/200 ante 25
On va dépasser les 6 000 inscrits
Les inscriptions pour le Day 1B sont closes depuis la pause-dîner : les organisateurs ont fait les décomptes, et ont annoncé une participation de 2,144 en ce dimanche. Additionné à celle du Day 1A (771 joueurs), on arrive à un total de 2,915 inscrits. Les hommes en noir ajoutent que le Day 1C dépasse déjà ce chiffre. En comptant tous ceux les joueurs qui vont s’inscrire ce soir, puis demain juste avant le coup d’envoi, on devrait arriver à une participation totale similaire à celle de l’édition 2013 (6,352 joueurs)
Cutsy Flapi
Fin de parcours pour Ludovic Lacay, qui à l'image de Manuel Bevand aura connu un été bien morne. Son dernier coup s'est joué avec une paire de 5 qui trouve un flop plutôt prometteur : 3-4-6. Les tapis s'envolent (Ludo est bien en dessous de sa cave initiale à ce stade) et le joueur du Team Winamax ne s'améliore pas contre les As.
Les premières, c'est toujours bon
"Quand je fais une paire, je gagne et quand je n'en fais pas, je gagne aussi !" Pour son premier Main Event, Quentin Lecomte se régale ! "C'est simple, j'ai gagné trois coups sur dix lors de la dernière heure. Il n'y avait que deux joueurs réguliers à ma table et ils ont été tous les deux éliminés. Résultat, la table est excellente et je peux m'engager dans de nombreux pots." À la clé, un tapis de 70 000 pour le jeune Français.
Le casse-tête de Patrick
Patrick Bruel vient d'avoir un sacré mal de crâne. Derrière un limp à 300 et une relance à 1 100, Patrick décide de payer. Le cut-off place alors un squeeze à 4 400 payé par le relanceur initial et par le Boss.
565
Surprise, le premier relanceur place un donk bet à 5 000. C'est alors que Patrick va entrer dans une longue, très longue hésitation. Près de quatre minutes passent avant qu'il ne décide de passer. "Paire de dix..." nous confie le Boss. Le second joueur paie et le croupier retourne un K. Une nouvelle salve part pour 10 000, suffisante pour faire passer le squeezer. Le relanceur initial montre alors un J... Il reste 10 000 jetons à Patrick.
Le rail est hardi
On s'amuse bien dans le rail ! Thomas 'Samow' Denis, qui disputera le Day 1C de l'épreuve ce lundi sous les couleurs de Winamax, a sympathisé avec une charmante américaine avec qui il parie sur la couleur des flops. Après avoir remporté 5, 10, puis 20 dollars en misant sur la couleur noire, le Français en a perdu 100, un flop avec trois cartes rouges ayant été révélé par le croupier. Chérie, ce soir, c'est toi qui régale !
Le viet mou
Ca rit jaune chez « Le Viet Fou » qui n'a plus la niaque du début de journée. Pierre n'a plus que 7 000 en guise de tapis, soit une petite vingtaine de blindes. Autant dire que ça sent le roussi pour le récent runner-up du WPT National Cannes pour qui la situation devrait vite se débrider.
Anecdotes, statistiques et citations à la con
- 3 : le nombre de blagues politiquement incorrectes insérées dans le paragraphe précédent.`
- Aperçue dans la file d'attente des inscriptions pour le Main Event : Alice Taglioni. Welcome back !
« Maria hiiiiiiii-Maria Hoooooooo » - Signé : un confrère qui a trop écouté Dragostea Din Tei durant son adolescence.
« T'as les boules, t'as les glandes, t'as les crottes de nez qui pendent » - Signé : un reporter heureux d'avoir volé une main à un autre reporter.
Kevin Mathers, alias Kevmath est une véritable encyclopédie vivante du poker passé et présent, répondant à des centaines de questions à toute heure du jour et de la nuit sur son fil Twitter. Lundi, Kevmath passera de l’autre côté de la barrière en disputant le Main Event pour la seconde fois. Les 66% de parts qu’il a mises en jeu se sont vendues comme des petits pains.
Du coup, les reporters ont craqué aussi… Et se sont inscrits… Au freeroll réservé aux journalistes. C’est mieux que rien !
La nuit est tombée sur Las Vegas : il reste un niveau à jouer dans ce Day 1B !
Level 5, vivement le coude sur le zinc
Day 1B - Blindes 200/400, ante 50
Un brelan, c'est pas suffisant
"C'est une dure journée !" confie Ludovic Riehl dans un rire teinté d'agacement. Avec un tapis de 29 000, il est pourtant loin d'être en danger mais aucune main ne semble avoir été facile pour lui aujourd'hui. "J'étais monté à 39 000 puis j'ai perdu un pot important" poursuit le pro Winamax.
Derrière une relance d'un joueur âgé à 700, mikedou a placé un 3-bet à 2000 avec Q9 depuis les blindes. Il est payé et, alors que sort un flop QT5, Ludovic décide de contrôler la taille du pot en check-callant une mise de 3 200. Le turn est une autre dame donnant un brelan à mikedou. De nouveau, il check-call 3 400. Arrive un valet à la rivière. Ludovic check une troisième fois et son adversaire envoie 10 000 ! Le pro Winamax hésite très longuement puis finit par passer son brelan. Son rival lui révèlera avoir eu une paire de valets en main sur ce coup-là.
Paire de Winamax
Comment va notre duo Michel Abécassis/Adrien Lacourcelle ? Les deux joueurs Winamax, respectivement Team Pro et vainqueur du KING5, ont passé la journée côte à côte et ont connu des fortunes diverses. Michel a monté un tapis supérieur à 60 000 jetons en grattant une multitude de petits pots tandis qu'Adrien s'est heurté à de la résistance et doit se contenter de 27 000. "J'aimerais au moins revenir à la cave de départ avant la fin de la journée", espère-t-il.
Le mec en forme
Vous n'avez sans doute jamais entendu parler de ce joueur. Et c'est bien normal. Zachary Gruneberg est pourtant l'un des hommes en forme de ces WSOP 2014. Cet Américain pure souche, dont le seul gros fait d'armes jusque maintenant était une finale au Main Event du festival australien Aussie Millions en 2009, a réalisé un énorme Vegas avec trois tables finales cet été : Zachary a terminé 3e d'une épreuve de NHE à 1 500 dollars, 4e d'une épreuve de NLHE à 1 000 dollars et 8e du Monster Stack à 1 500 dollars. Au total, le bougre a engrangé plus d'un demi-million de dollars. Et le compteur pourrait encore monter, le bougre ayant démarré en trombe ce Main Event avec un tapis de plus de 120 000 jetons à une heure de la fin du Day 1B.
Un réglement en trois fois sans frais
Pierre Calamusa est remonté de 6 000 à 35 000 en empochant trois pots face au même adversaire. « Le Viet Fou » a tout d'abord doublé en partant à tapis avant le flop avec KK contre AQ, puis en jouant un nouveau coup à tapis, mais cette fois sur le turn d'un tableau Q832, avec Q3 face à A9, et enfin lors d'une troisième main, dont mon stylo Bic, manquant cruellement d'encre, a oublié les détails.
La gazette hipster
Yorane Kérignard a le sourire, et une beu-bar de fort belle facture, avec son tapis de 70,000.
On aime beaucoup le Steven Van Zadelof modèle barbe et brushing qui a remplacé le Steven Van Zadelof style crâne rasé et moustache Village People. Il ne lui manque plus que la chemise à carreaux.
Top 3 des trucs qu’on ne comprendra jamais
Il y a des coutumes immuables au Main Event chez de nombreux joueurs, et que pourtant nous n’arrivons jamais vraiment à comprendre, même après neuf été passés aux World Series of Poker… Voici les trois plus énigmatiques :
1/ Ces gens qui veulent déjà s’assoir à table alors que le coup d’envoi du Day 1 ne sera pas donné avant soixante minutes. Depuis l’invention des tournois il y a quarante ans, on n’a jamais, au grand jamais vu un tournoi de poker débuter en avance.
2/ Ces gens qui vont aux toilettes uniquement pendant les pauses, s’assurant ainsi de passer la moitié de la dite pause dans une file d’attente d’une centaine de personnes, alors que l’opération aurait duré deux minutes s’il avait été entreprise au milieu du niveau en cours.
3/ Ces gens qui viennent au tournoi accompagnés de leur épouse/fiancée/compagne au tournoi, laissant celle-ci seule et debout derrière la barrière douze heures consécutives, sans rien d’autre à faire que de rester plantée là. Il y en a une qui n’a pas bougé de son banc dans le couloir depuis onze heures ce matin, elle en est probablement à son troisième roman depuis le shuffle up and deal.
Anecdotes, statistiques et citations à la con
« J’ai busté sur une horreur, pas envie d’en parler ». Pas de problème Guillaume Jenner, ça sera ça de moins à écrire !
« C’est génial, je suis assis à côté de Lex Veldhuis et la table entière est en train de regarder la vidéo Youtube de Lex en train de mettre KO ElkY. » - Signé : un joueur du Main Event.
« Y’a pas beaucoup de gens enceintes à Vegas, en fait. » - Signé : un reporter d’un site concurrent, à qui on a répondu qu’effectivement, la proportion en devait pas dépasser 50%.
« Pas besoin de savoir à quoi il ressemble, t’as juste à suivre l’odeur de sa bouche » - Signé : un reporter demandant à un autre reporter de lui décrire un joueur Français qu’il ne connaît pas.
« Putain, donnez-moi une bière. » - Signé : un reporter Français pas très loin du bout du rouleau.
L'ambiance sur le banc de presse Français
Gl au team!! go go go
et aux couvreurs!!