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PokerStars European Poker Tour Prague 2022 - Main Event - 2

Six pieds sur terre

6 joueurs du Team Winamax continuent l'aventure, tout comme un minimum de 51 Français Objectif : atteindre les places payées Main Event - 5 300 € (Day 2)

Salle 2
Les rescapés des Day 1 A et B se retrouvent : c'est la réunification dans ce Main Event, signe que les choses sérieuses commencent. Au départ de la journée, on retrouve donc les 422 rescapés des deux Flights, plus les joueurs qui ont décidé de s'inscrire ou de re-entry ce samedi (les inscriptions sont closes depuis midi), comme Alexandre Amiel. On le sait, les Days 2 sont le moment de voguer tranquillement vers les places payées (la répartition du prizepool sera dévoilée sous peu), et c'est le plan de la journée : jouer six niveaux de 90 min, en tablant sur l'entrée dans l'argent après le dinner-break de 75 minutes, prévu à la fin du level 14.

Et ces places payées, six joueurs du Team Winamax comptent bien les atteindre, tout ce beau monde débutant au level 11 (blindes 800/1 600 BB Ante 1 600).

François Pirault (127 400) sera avec Gianluca Speranza
Davidi Kitai (105 500) doit composer avec Paul-François Tedeschi et Robin Ylitalo
Pierre Calamusa (105 000) jouera avec Alexandru Papazian et Mesbah Guerfi
Bruno Lopes (83 900) commence avec Axel Hallay
Adrian Mateos (28 100) devra se jouer d’Andreas Klatt
Gaëlle Baumann (23 000) bataillera avec Dimitar Danchev et Stefan Jedlicka

Le seat draw complet du Day 2

Un belle cohorte de Français est encore en course… Allez, c'est le moment de passer la seconde !

Le record n’a tenu qu’à un fil

Avec 1 190 inscriptions, le record de participation du Main Event a failli tomber Gaëlle Baumann double d'entrée, François Pirault est en difficulté Main Event - 5 300 € (Day 2)

Trois petites inscriptions à 5 300 € : c’est ce qu’il manquait pour battre le record d’affluence sur le Main Event de l’EPT Prague, qui datait de 2016 avec 1 192 entrées. Après 31 nouveaux entrants (à une vache près) enregistrés entre la fin du Day 1 B et le début du Day 2 à midi, le compteur de cette édition 2022 restera donc bloqué à 1 190 inscriptions. Cela confirme qu’après les records d’affluence enregistrés sur l’Eureka et l’Eureka High Roller, cet EPT Prague restera l’un des plus fréquentés de l’histoire du festival, faisait fi des récents événements se déroulant plus à l’est de l’Europe.

Baumann Day 2
Alors autant dire que les joueurs du Team Winamax n’ont pas du tout l’intention de beurrer des sandwiches au Hilton. En témoigne Gaëlle Baumann : il lui a fallu moins d’une heure pour doubler ses 16 BB. En bataille de blindes, la small blind a mise O_RLY à tapis avec 57, et notre pro a engagé son tournoi avec Roi-Dame. Cinq cartes favorables plus tard, la voilà remontée à un peu plus de 50 000, soit une bonne trentaine de blindes.

Kitai Day 2
Davidi Kitai, lui, est toujours aux dessus de la centaine de milliers. Mais son stack vient de perdre quelques plumes face à l’autre francophone de sa table, Paul-Francois Tedeschi. Nous arrivons au turn d’une main ou Davidi, placé en big blind, mise deux jetons bleus de 5 000 au tournant d’un tableau 68J Q. Au bouton, PFT s’acquitte de la somme pour voir une river A, qui fait donc rentrer une flush backdoor. Le Génie décide rapidement de checker, et Paul met un peu plus de temps à placer une mise de 30 000, ce qui représente un léger overbet. Dav’ baisse le masque, et semble bien embêté… Après avoir scruté son adversaire (on ne se refait pas), il retourne ses cartes et fold face up… 66 pour brelan, faisant mentir sa réputation de calling station. On lui fait confiance pour se remettre bien vite de ce mauvais coup.

Chipleader du clan Winamax au début du Day 2, François Pirault, n’est pas à la fête. Pour commencer, on l’a vu lâcher 20k en faisant doubler un shortstack. Puis notre collègue Greg nous apprend que le Top Shark 2021 a perdu un gros coup avec deux Rois contre AK qui termine en flush, et se retrouve à présent shortstack.

Adrian Mateos
Oui, tout peut aller très vite dans un tournoi de poker, comme l'affirmait il y a deux jours Adrián Mateos. Pour l'Espagnol, ça se passe plutôt pas mal, puisqu'on l'a vu éliminer un joueur avec une paire de 10 contre 9-4, alors que tout était parti au milieu sur un flop 9-7-7.
Kassouf Derwiche
Pour son premier tournoi depuis des lustres, la journée d'Imad Derwiche, qui vient d'arriver à Prague, risque de ne pas être de tout repos, vu qu'il est assis à la gauche du fantasque Will Kassouf. Le Français résidant au Sénégal compte d'ailleurs retrouver ses bonnes habitudes de joueur live, avec à son programme les WSOPC Cannes, l'EPT Monaco ou encore les premiers WSOPC chez lui, à Dakar, en mai prochain. (EDIT : l'Anglais a ensuite été éliminé)

Primer Itm en vivo, repartiendo la burbuja y cobrando el buyin. Un poco rara la situación pero mejor que ayer está

— alexromerole (@and1ero) March 12, 2022

Après être sorti rapidement du Main Event, Álex Romero a réussi son premier vrai ITM en live sur le 550 € Hyper Turbo d'hier soir, à l'issue d'un scénario pas banal : l'Espagnol s'est retrouvé à partager les gains de la première place payée avec un autre joueur. De quoi le motiver à se lever tôt ce matin pour tenter sa chance sur le dernier sat à 300 € de 10h30, pour essayer d'obtenir une seconde chance sur le Main Event. Malheureusement, il a été éliminé après deux heures de jeu, et on ne reverra donc pas And1ero sur le tournoi principal de cet EPT Prague.

Parmi les premiers sortants du jour, on recense le champion du monde en titre Koray Aldemir, Orpen Kisacikoglu et les Français Nicolas Dumont, Ugo Faggioli, Jean-Michel Ploch et Benjamin Chalot. À la première pause de la journée, il reste 347 joueurs en lice sur les 451 ayant débuté le Day 2.

Le vainqueur sera millionnaire

Le prizepool est tombé : il y aura 1 033 520 € à la gagne 175 joueurs seront payés Main Event - 5 300 € (Day 2)

1 Million

On l'attendait, il vient d'arriver, et il fait plaisir. Lui, c'est le prizepool de ce Main Event praguois édition 2022, que les petites mains de l'organisation ont compté à précisément 5 771 500 €. Une somme astronomique qui sera partagée en 175 parts, en partant d'un min-cash à 8 830 € pour aller jusqu'au chèque réservé au vainqueur, qui pèsera 1 033 520 €, soit 400 000 € de plus que celui de son runner-up. Le Top 100 sera récompensé à hauteur d'au moins 11 140 €, tandis que les neuf finalistes encaisseront a minima 76 650 €. Le premier gain à six chiffres sera lui distribué deux crans plus loin.

S'il va falloir patienter encore quelques heures avant de savoir qui seront les heureux élus, on en connait une poignée qui vont désormais devoir aller chercher leur bonheur ailleurs, comme Imad Derwiche, Samy Dubonnet, Rémi Castaignon, Quentin Roussey, Ibrahim Senoussi, Jimmy Guerrero et Alexandre Réard côté français, ainsi que Ole Schemion, Chris Brewer, Vojtech Ruzicka, Felipe Ramos, Nick Petrangelo, Ismael Bojang ou encore Alexandru Papazian à l'international.

L'échelle des gains complète

Place Gains
Vainqueur 1 033 520 €
Runner-up 608 890 €
3 428 250 €
4 320 900 €
5 245 870 €
6 181 800 €
7 138 570 €
8 98 750 €
9 76 650 €
10-11 63 540 €
12-13 57 080 €
14-15 51 310 €
16-17 45 540 €
18-20 39 770 €
21-23 33 990 €
24-27 28 510 €
28-31 24 070 €
32-39 20 890 €
40-55 17 780 €
56-71 14 720 €
72-95 12 350 €
96-119 11 140 €
120-143 9 930 €
144-175 8 830 €

Les gens avant l’argent

Moins de 80 éliminations restantes avant les places payées Kool Shen fait les montagnes russes, François Pirault et Gaëlle Baumann sont en forme Main Event - 5 300 € (Day 2)

Kool Shen
Alors que les places payées approchent invariablement, Kool Shen, qui a changé de table, se maintenait aux alentours de la moyenne avant la fin du niveau 12, soit 113 000. "J'ai pas mal swingué, nous confiait le rappeur. J'ai un peu dégrind, puis j'ai fait flush... Depuis, je vivote." Mais juste avant la pause, Bruno a subi un gros coup d'arrêt. Sur un tableau 36A3, le rappeur paye deux barells avant de tanker près de trois minutes sur la river J, suite à un overbet adverse à 45 000. Il finit par payer et ne peut que rendre ses cartes au croupier devant le brelan de son opposant, qui détient J-J. Après avoir atteint l'argent lors de la dernière édition du tournoi (144e pour 8 960 €), Bruno espère néanmoins réaliser la passe de deux. Il sera alors temps de songer à faire mieux qu'en 2015, où l'acteur avait atteint la 18e place pour 35 800 €, sa seconde meilleure perf sur les Main Events EPT, après sa finale à Barcelone en 2012
Mansouri
Plus en difficulté, on retrouve ce bon vieux Ouassini Mansouri. "Je souffre, confirme le sympathique joueur de live. J'ai fait flush floppée contre un mec qui a fait full, j'ai perdu 9-9 contre J-J..." On l'a aussi vu partager le pot avec K-Q sur un tableau 8-2-K-9-4, puis lâcher la moitié de son tapis restant. Après avoir relancé en début de parole à 4 000, il se fait 3-bet à 12 500 par le hi-jack, et paye. Ouass check-call 8 500 sur le flop 337, le turn Q est checké, et Mansouri se voit demander ses 20 000 derniers jetons sur la river 10. Après une longue réflexion, il passe et demande à son adversaire : "Une carte !" Ce dernier s'exécute et montre une Q. Avec moins de dix blindes en sa possesion, Ouassini Mansouri va devoir se remettre sur les bon rails s'il veut espérer atteindre l'argent et faire mieux que sa 17e place à l'EPT Monte Carlo en 2018.
Gayer
Il y a un Français qui en met partout depuis le début de cette journée, et il s'appelle Damien Gayer : après avoir commencé le Day 2 avec 137 900, il est compté à 375 000 deux niveaux plus tard, faisant évidemment partie des chipleaders. 8e de la Grande Finale du Winamax Poker Tour en 2013 ou encore finaliste d'un UDSO en 2017, ce membre de la Team NutsR est de toute évidence un joueur expérimenté. Attention à lui !

Voici quelques nouvelles des autres Bleus à l'approche de la seconde pause de la journée et avant le passage aux blindes 1 500/3 000 BB Ante 3 000 (level 14) :

ElkY a doublé pour remonter à 60 000, Julien Martini possède un peu plus du double, Ivan Deyra est entre les deux tout comme Alexandre Amiel, et Jérôme Zerbib joue maintenant avec Davidi Kitai et Paul-François Tedeschi.

2nd break pic.twitter.com/tTtcC4yXwW

— François On_The_Road Pirault (@On_The_Road44) March 12, 2022

François Pirault, lui, avait bien remonté la pente pour pointer à 72 000 peu avant le second break, déterminé à bien figurer pour son premier EPT : "On a beaucoup de chance de jouer ces tournois". Et visiblement, On_The_Road a continué sur sa lancée ! Un ITM, ce serait déjà un bon début pour un baptême du feu...

168k après le 2e break. 1000/2500 let's go! #EPTPrague pic.twitter.com/E0EhOOSAet

— Gaëlle Baumann (@_O_RLY) March 12, 2022
Gaëlle Baumann est comptée à 56 blindes, continuant son ascension vers les places payées

Quentin Roussey, YoH ViraL, Alexandre Reard et Rémi Castaignon (qui nous a confié qu'il allait s'aligner sur le Mystery Bounty à 2 700 €) ont en revanche été éliminés.

On gagne ensemble, on perd ensemble

Main Event - 5 300 € (Day 2)

250 joueurs. Voilà peu ou prou le nombre de joueurs qui continuaient de se battre sur ce Main Event une fois notre ronde terminée. Cela signifie donc que les 175 places payées approchent à grands pas. Avant que la frénésie pré-bulle ne s'empare de la salle de tournois, partons à la rencontre de certains de nos compatriotes qui nous avaient échappé lors des deux Day 1 et qui, hasard du tirage au sort, se retrouvent côte à côte.

Montalto - Chechin

"Il ne perd pas un coup !" C'est en ces termes que Serge Chechin (à droite) nous a présenté Kevin Montalto (à gauche). Leader du clan français au départ de ce Day 2, ce dernier explique qu'il doit tout de même "se battre sur chaque main", ce qu'il semble plutôt bien faire jusqu'à présent. Arrivé avec 162 900 jetons ce midi, il a déjà presque doublé ce capital, fonçant tout droit vers l'ITM pour son tout premier Main Event EPT. Son voisin et compatriote est à peine plus expérimenté : "C'est mon deuxième," avoue-t-il. Mais il a semble-t-il une saveur particulière. "Je me suis qualifié online pour 50 €, je suis sans pression." Et heureusement puisque son début de journée est pour le moins agité : "J'avais 63 000 en arrivant, je suis tombé à 30 000 et maintenant j'ai 110 000." Soit un peu moins de la moyenne à l'heure actuelle.

Burtin - Forge - Lacaze

Joli regroupement de tricolores aussi en Table 7 avec, de gauche à droite, Nicolas 'Cap Haddock' Burtin, Tristan Forge et Mickaël Lacaze. Sont également voisins Damien Gayer, Alexandre Amiel et Emmanuel Malfait (table 5), Cédric Schwaederle et Bruno Fitoussi (table 12) ou encore Mathieu Di Meglio et Arthur Conan (table 18).

Pierre Calamusa

Il n'y a en revanche plus aucun Français en Table 3. Dans la foulée de l'élimination de Mesbah Guerfi, ce fut au tour de Pierre Calamusa de rendre les armes. Nous avons d'abord à peine eu le temps de voir LeVietF0u perdre un gros pot sur un bluff manqué, puis de taper ces quelques lignes, que le Grenoblois a annoncé son élimination dans le chan WhatsApp du Team Winamax. Le coup fatal est un classique lancer de pièce perdu avec une paire de Dames contre As-Roi... mais avec un petit supplément sauce piquante. "C'était une main assez marrante, attaque Pierre. Ça commence par un open UTG, 3-bet d'un Américain un peu plus loin. Je shove 30 blindes en small blind, reshove du relanceur initial pour 50 BB avec As-Roi et call de l'Américain avec paire de 8." Une offrande que ne pourra malheureusement pas saisir Pierrot suite à l'apparition d'un As au flop.

Parmi les autres récentes pertes tricolores, on dénombre aussi Ouassini Mansouri, qui n'a donc pas réussi à remonter la pente, Thierry Gogniat, Benjamin Souriau, ainsi que Axel Hallay.

L’argent n’est pas un problème

Main Event - 5 300 € (Day 2)

Alors qu'il ne reste plus que 44 éliminations à observer avant les places payées, intéressons-nous à ceux qui, sauf énorme jinx de notre part, devraient non seulement les atteindre sans trop de souci, mais en plus pourraient bien profiter du ralentissement de l'action avant la bulle pour faire grossir leur capital déjà conséquent. Bref, vous l'avez compris : on va parler des gros tapis.

Baumann - Kuliberda

Commençons en toute logique par celui qui trônait tout en haut du chipcount lors du deuxième break de ce Day 2, Dawid Kuliberda. Avec plus d'un demi-million de jetons devant lui, le Polonais a fait grossir son pécule de 400 000 pions en seulement trois niveaux. On espère maintenant qu'il saura se montrer partageur avec sa voisine de droite, une certaine Gaëlle Baumann.

Ezequiel Waigel
Pas très loin avec autour de 450 000, Ezequiel Waigel est, comme son nom ne l'indique pas, Argentin. Surtout, il fait partie des rares joueurs au sein du field à avoir déjà gagné plus que le million d'euros à la gagne de ce tournoi. C'était online, sur un autre Main Event frappé du pique rouge, celui des WCOOP, remporté en 2018 pour 1 529 000 $.

Jack Sinclair
Les gains à sept chiffres, Jack Sinclair aussi connait ça par cœur. Huitième du Main Event des WSOP en 2017 pour 1,2 million de dollars, il triomphait l'année suivante à Rozdavov sur celui des WSOP-Europe, pour 1,1 million d'euros. Avec 455 000 devant lui, il a aujourd'hui activé le mode croisière.

Leonardo Romeo
Comme à chaque étape EPT, les Italiens sont venus en nombre en ce mois de mars à Prague. Pour l'heure, leur chef de file porte un nom mi-shakespearien, mi-Tortues Ninja : Leonardo Romeo.

Juan Pardo
Pendant qu'Adrián Mateos est en pleine opération remontada, son grand copain Juan Pardo continue de caracoler en tête du classement. Aux dernières nouvelles, l'Espagnol a été flashé à 270 000.

Daniel Dvoress
Lui aussi régulier des tournois high stakes, Daniel Dvoress se fait pour l'instant plaisir sur ce Main Event, avec environ 330 000 jetons.

L’argent, ça ne pousse pas sur les arbres

Main Event - 5 300 € (Day 2)

Piotr
À un moment où un autre, pour devenir champion EPT, il faut envoyer de grosses sacoches : Piotr Nurzynski et Sebastian Malec en savent quelque chose. Le Polonais a remporté le Main Event barcelonais en 2018, deux ans après que son compatriote ait été sacré en 2016, lors du plus gros Main Event EPT de l'histoire. Alors quand on voit Malec relancer au cut-off et Nurzynski compléter sa big blind, on reste voir ce qu'il se passe, d'autant que les gros coups se font rares à l'aube de la bulle. Sur le flop J29, Piotr place un check-raise de 12 500 à 30 000, que l'Allemand paye après une petite réflexion. Il se triture les neurones un poil plus longtemps pour suivre une mise de 21 500 sur le turn 2, avant de carrément se prendre la tête à deux mains lorsque Piotr le met à tapis sur la river 8. Si Sebastian Malec nous gratifie de toutes les expressions du mec en plein marasme intérieur, le Polonais ne bouge pas une oreille, et finit par obtenir un fold. Cela lui permet de rêver encore davantage au doublé EPT avec un stack de 260 000, tandis que Malec se garde 80 000, soit un peu moins de 30 blindes.

Martini
Alors oui, les gros coups, c'est bien, mais le poker de tournoi est aussi un jeu de survie, ce que sait parfaitement Julien Martini : très shortstack, le nouveau Team Pro PMU n'a pas hésité à partir à tapis avec 86, tombant contre A10. Un 6 au flop et un 8 river lui pemettent de remonter à environ 50 000, soit 16 blindes une demi-heure avant le dinner-break. Malheureusement, la mini-embellie n'a pas duré longtemps : le Français a été éliminé quelques orbites plus tard sur un coinflip, avec 8-8 contre A-K, pour ses derniers 58 000. Pour l'instant, Prague lui réussit moins que Rozvadov, où il a gagné deux bracelets il y a trois mois.

Autre Français shortstack : Mathieu Di Meglio, qui en temps normal ne boxe pas dans la même catégorie que le triple vainqueur WSOP : sa fiche Hendon Mob ne mentionne que deux résultats live, tout les deux à Prague, en 2019 et sur l'Eureka il y a quelques jours. Alors autant dire que faire l'argent sur ce Main Event serait assurément pour Mathieu une belle perf ! Et il s'en approche toujours plus près, puisqu'il vient de toucher une quinte pour remonter à 70 000, après être parti à tapis au flop avec un monster draw. On tâchera de faire plus ample connaissance avec lui, mais plus tard : il semble tellement kiffer son tournoi qu'on ne voudrait pas lui enlever son momentum. En tout cas, il n'aura pas la partie facile : Matthieu joue à la table d'Arthur Conan, assis juste à la droite du Tunisien Maher Nouira, 86 000 $ de gains en live.

Quatre W rouges en quête d’ITM

Main Event - 5 300 € (Day 2)

Un dinner break avec le Team Winamax, c'est toujours sympa. Cela permet de faire un point sur l'état des troupes, en chiffres, mais aussi et surtout au niveau émotionnel. Il y a ceux qui sont d'humeur badine, comme Adrián Mateos, en pleine résurrection avec 310 000 ou Kool Shen, remonté à 128 000 "alors [qu'il] était tombé à 26 000 !" Il y a celle qui rigole un peu moins, à savoir une Gaëlle Baumann pointée à 120 000, mais qui avait "80 000 de plus avant la dernière main". Et celui qui est un peu plus mitigé, un Davidi Kitai bien embêté avec 145 000 pions mais "une image vraiment pas terrible avant la bulle". Le Belge ne s'est visiblement pas privé pour ouvrir et relancer à tout va lors des dernières minutes avant la pause, se faisant attraper plus d'une fois, notamment par ses deux dangereux voisins de gauche, Antoine Saout et Hossein Ensan.

François Pirault

C'est alors, lecteur attentif, que je t'entends demander : "Mais où donc est François Pirault ?" C'est bien là tout le problème : On_The_Road s'est fait sortir peu avant le dinner break aux alentours de la 200e place, avant de s'inviter dans le tournoi Mystery Bounty à 2 700 € démarré un peu plus tôt. "J'ai mal joué deux coups, résumé le Nantais. J'ai même appelé Stéph' lors d'un break parce que je ne me sentais pas très bien mentalement : je continuais à ruminer la première main. En fait, j'ai tendance à jouer trop vite les gros pots. Et là, je me suis retrouvé à snap fold river alors que j'avais un call assez évident. Mais voilà, je n'ai pas suffisamment pris le temps de réfléchir." Pas évidente la vie de joueur de poker professionnel lorsque l'on est aussi exigeant avec soi-même que le Top Shark 2021. On lui fait confiance pour oublier ce mauvais moment et repartir de plus belle.

Cédric Schwaederle

Pendant que nous étions en train de profiter de notre repas à l'excellent restaurant italien Amano, situé à cinq minutes à pied du Hilton (et que l'on vous recommande chaudement lors de votre prochain voyage à Prague), l'organisation du tournoi a été suffisamment aimable pour nous fournir un chipcount complet des 189 derniers joueurs en lice. Nous en avons extrait les Français et les membres du Team Winamax pour vous fournir la liste de 24 noms que voici :

Damien Gayer 380 000 Adrián Mateos (Espagne, Team Winamax) 317 000 Cédric Schwaederle 300 000 Manuel Labous 298 000 Paul-François Tedeschi 274 000 Bruno Fitoussi 240 000 Laurent Cessy 216 000 Yunus Ekinci 215 000 Arnaud Enselme 185 000 Davidi Kitai (Belgique, Team Winamax) 145 000

Kool Shen (Team Winamax) 128 000 Alexandre Amiel 124 000 Serge Chechin 123 000 Gaëlle Baumann (Team Winamax) 120 000 Baptiste Carteau 100 000 Christophe Malaurie 100 000 Antoine Saout 94 000 Nicolas Burtin 88 000 Tristan Forge 68 000 Kevin Montalto 65 000

Arthur Conan 55 000 Ivan Deyra 46 000 Mathieu Di Meglio 45 000 Nicolas Vayssières 38 000

Tableau de bord 189 joueurs restants (sur 1 190 entrées) Blindes : 1 500 / 3 000 / 3 000 Tapis moyen : 188 888 175 places payées

Un mal pour des biens

Gaëlle Baumann chute à trois marches des places payées Plusieurs Français doublent au bon moment Main Event - 5 300 € (Day 2)

Il reste 177 joueurs en lice pour 175 places payées : c’est la pré-bulle, et nous avons des bonnes et des mauvaises nouvelles à vous annoncer… On commence par quoi ? On va dire la mauvaise, car elle concerne malheureusement l’un des membres du Team W : Gaëlle Baumann. Avec une trentaine de blindes en sa possession, elle se contente de limper sa small blind contre la big blind du gros stack de la table, Dawid Kuliberda, en mode ultra-aggro (tout comme Martin Kahbrel sur une autre table). Celui-ci décide de mettre notre joueuse à tapis, et O_RLY choisit de jouer son tournoi avec une paire de Neufs. Elle tombe contre K-10 offsuit, et le Polonais frappe le turn pour mettre fin aux espoirs de la Strasbourgeoise dans ce Main Event. « Le coinflip illégitime », a-t-elle commenté dans le tchat du Team W. Un bon coup sur la tête pour le clan Winamax, car on la voyait passer la bulle sans coup férir…

Car s’il y avait une pièce à mettre sur des éliminations tricolores avant l’argent, plusieurs joueurs auraient eu les faveurs des pronostics. En fâcheuse posture, Nicolas Vayssières a ainsi trouvé un double-up avec A-8 contre 5-5, avant d’open-shove 11 blindes au low-jack sans être payé. Il avoue ensuite qu’il n’était pas certain de son play… Nicolas Burtin alias Cap Haddock était également tombé bien bas, après avoir perdu contre carré. "Je limp UTG avec Roi-Dame off, la small blind complète, et nous sommes trois sur un flop 10-10-2, explique t-il. Tout le monde check, comme sur le turn K, et la river est un 10 sur laquelle un joueur mise 30 000, en léger overbet. J’hésite avant de call, mais il a le Dix… " Peu après, le streamer 3-bet shove 70 000 avec KJ et se fait payer par J8. Malgré un tableau un peu flippant, le grinder s’en sort.

Alexandre Amiel, lui, était mieux loti avec un stack de 100 000. Un tapis que l’ami du Team W a engagé au milieu avec deux Rois, payé par un joueur avec As-Roi. Aucun As ne vient ternir le tableau, et le producteur est encore plus tranquille pour passer la bulle.

C’est l’histoire d’une bulle…

Vingt Français et trois membres du Team Winamax atteignent les places payées Main Event - 5 300 € (Day 2)

Bulle

Ralentissement à l'approche du moment fatidique, dernier cassage de table, double recomptage de l'organisation pour s'assurer que les places payées n'ont pas été atteintes par mégarde, déclenchement du main par main, short stacks qui doublent avec la meilleure main dans un attroupement généralisé de joueurs, officiels, reporters et autres cameramen : cette bulle praguoise, la première sur un Main Event EPT depuis plus de 26 mois, a coché absolument toutes les cases.

Elle fut même banale au point que le sortant ne fut autre que celui qui traînait en fond de classement au retour de la dernière pause de la journée : Henrique Gois (à gauche, au premier plan). Aucun setup de l'espace, aucun craquage venu de nulle part, simplement un joueur qui, une fois l'ante et la grosse blinde posée, a décidé de mettre au milieu ses derniers 4 000 jetons (soit moins d'une blinde) avec une paire de 5, suite à une ouverture en début de position d'un certain Valentino Konakchiev. Même avec une poubelle comme T5, le Bulgare n'a évidemment d'autre choix que de payer et trouve un 10 dès le flop pour libérer les 174 autres joueurs de ce Main Event.

À un peu plus d'une heure de la fin de ce Day 2, ils sont tous assurés d'encaisser au moins 8 830 €. Parmi ces petits chanceux, on dénombre pas moins de vingt Français, ainsi que trois membres du Team Winamax : Adrián Mateos, Kool Shen et Davidi Kitai, ce dernier faisant actuellement des siennes en table télévisée. En espérant maintenant retrouver le plus possible d'entre eux au Day 3.

Tableau de bord 175 restants (sur 1 190 entrées) Blindes : 2 000 / 5 000 / 5 000 Tapis moyen : 204 000 Prochain sortant : 8 830 €

Sortis, mais grandis

Main Event - 5 300 € (Day 2)

Une bonne trentaine de sortants en 30 minutes, c'est ce à quoi on pouvait s'attendre une fois passée la bulle de ce tournoi. Parmi ceux qui n'ont pas résisté bien longtemps, Nicolas Vayssières, qui a cédé avec As-9 contre K-J à tapis préflop pour ses derniers 20 000. Mais le 17e du dernier Main Event WSOP semble défier la variance. "Pour mon premier 6-Max 5k aux WSOP, j'étais chipleader à 100 left. Pour mon premier Main Event WSOP, je l'étais aussi à 50 left. Alors si j'avais fait la bulle pour mon premier EPT, ça aurait fait tâche..." Sans compter qu'avec sa 166e place bonne pour un min-cash à 8 830 €, Chevre.miel signe sa troisième place payée en trois tournois sur cet EPT Prague. Il y en a certains qui ont le chic pour réussir leurs grandes premières...

Quelques minutes auparavant, c’est Mathieu Di Meglio qui avait rendu les armes en 172e place. Et le Marseillais s’en contente : « J’ai vraiment souffert depuis hier. C’est mon deuxième ITM sur cet EPT » (il a aussi min-cash sur l’Eureka). Sinon, Mathieu est un joueur plutôt multicartes : "Je joue sur le Net depuis des années, j’y ai fait des petites perfs. Mais je suis plutôt un joueur de cash-game, notamment au casino d’Aix-en-Provence, et durant les festivals. Depuis 2-3 ans, j’essaie de me mettre doucement aux tournois, c’est la deuxième fois que je viens faire l’EPT Prague, où j’avais déjà fait un ITM en 2019. Là, il y encore des 1k ou des 2k à jouer… Je n’ai pas dit mon dernier mot pour cette édition !"

Parmi les derniers sortants, on recense également Gianluca Speranza (161e), Kevin Montalto (163e) et Christophe Malaurie (158e), tous récompensés d’un chèque de 8 850 € également.

Astedt
Autre éliminé de marque : un certain Nickas Astedt (152e) victime avec Guiseppe Rosa (151e) d’un strike signé Daniel Dvoress (qui grimpe à 320 000 jetons). Car le Suédois est en forme olympique : aux 8 850 € gagnés ce soir, il faut en effet ajouter 58 830 € pour sa seconde place sur le 10 200 € d’ouverture, et 112 540 € pour une nouvelle seconde place deux jours plus tard, là encore sur un 10k ! Légende du poker online, où il totalise, selon diverses estimations, plus de 35 millions de gains en tournois (notre Team Pro João Vieira fait d’ailleurs partie des seuls joueurs pouvant le concurrencer dans ce domaine), Lena900 est assurément l’un des génies du poker moderne, et son élimination du Main Event est forcément une bonne nouvelle pour le field restant, surtout vu son run actuel. En attendant, nul dout qu’on le reverra sur les plus gros tournois restant à jouer d’ici jeudi, à commencer par le 25k prévu dimanche. Attention à lui !

Fitoussi
Parmi les joueurs toujours en lice, et outre Juan Pardo qui semble bien s'amuser en jouant avec son tout petit tapis depuis le passage de la bulle ("Il ne saute jamais", nous confirme notre collègue espagnol Alex, qui rail le spécialiste des high-rollers avec le sourire aux lèvres), on dit coucou à Bruno Fitoussi. Pointé à 165 000 à notre passage, soit 32 blindes, l'ancien runner-up du Poker Players Championship des WSOP nous confie qu'il est content d'avoir passé la bulle, car il est "card dead depuis 4 ou 5 heures. Je survis, j'attends le bon moment." Même si le Texas Hold'em n'est probablement pas le meilleur jeu de ce spécialiste des variantes, on lui fait confiance pour ne pas s'envoyer en l'air prématurément...

La France qui gagne

Avec 15 représentants au Day 3, les Bleus sont chauds bouillants Parmi eux, Kool Shen, qui défendra les chances du Team W avec Adrián Mateos Main Event - 5 300 € (Fin du Day 2)

Cessy
Les joueurs français composaient 11% du field total du Main Event de l'EPT Prague. À la fin des six niveaux de 90 minutes joués durant ce Day 2, le pourcentage est en légère augmentation, puisque 15 d'entre eux se sont hissés au Day 3 sur les 119 survivants, portant ce chiffre à 12,6%. Si on en doutait encore, le poker français se porte bien, et ce tournoi nous montre que l'école bleue fait éclore sans discontinuer des joueurs de qualité. Et derrière le gros chipleader du clan tricolore Manuel Labous, 610 000 et 9e au chipcount provisoire - promis, on vous le présente demain -, quel meilleur exemple pour le prouver que Laurent Cessy (photo), l'un des autres tapis conséquents des Tricolores ?

Inconnu jusqu’ici de nos services, nous avons pourtant affaire à un joueur très sérieux. « À la base, je suis un joueur de cash-game live, en Suisse et maintenant à Marbella, car je suis installé en Espagne, commence Laurent. Mais je suis aussi un joueur online, notamment sur Winamax, où j’avais même gagné un package pour le Main Event WSOP il y a quelques années, en partant de 150 €… J’avais sauté avec deux As contre deux Rois chez Scotty N’Guyen ! Sinon, avant le Black Friday, je jouais sur sur Full Tilt Poker. Je joue depuis longtemps, mais depuis le début de l’année, j’ai décidé de m’y remettre sérieusement. Je suis coaché par YoH ViraL, et je travaille énormément mon jeu, près de 40 heures par semaine. Pour l’anecdote, c’est moi qui l’ait éliminé aujourd’hui ! » Laurent récolte donc les fruits de son investissement : « Il y a une grosse différence, mon ressenti est bien meilleur, je comprends mieux les codes du live, comme les sizings par exemple. » Fort de sa bankroll montée en cash-game, Laurent a donc décidé de se lancer sur les tournois live : il s’agit ici de son deuxième EPT, après celui de Malte il y a plusieurs années. Et sur ce tournoi, on peut dire qu’il a pour l’instant pris la bonne décision, puisqu’après avoir démarré avec 80 500, il pointe à 445 000, notamment après avoir valorisé deux couleurs et en perdant un minimum de coups au showdown, malgré "des tables difficiles depuis le début."

Enselme
Derrière Laurent, on retrouve donc 13 autres Français, dont les valeurs sûres Alexandre Amiel (400 000), Paul-François Tedeschi (365 000), Antoine Saout (169 000), le tout récent runner-up de l’APO 2500 Arnaud Enselme (75 000, photo), Bruno Fitoussi (165 000) et donc le shortstack Kool Shen (voir ci-après). Ils sont secondés par le solide Serge Chechin, Damien Gayer, Tristan Forge, Baptiste Carteaux, ou encore d’autres têtes que nous découvrirons davantage ce dimanche comme Cédric Schwaederle, Yunus Ekinci et Maher Nouira.

Le rappeur et la machine

Kool Shen - Adrián Mateos

Au moment de se réunir entre membres du Team Winamax pour la traditionnelle photo de fin de journée, c’est la confusion : mais où est donc Davidi Kitai ? En table télévisée depuis le retour de la pause dîner, le Belge reste introuvable. C’est finalement son ancien voisin de table Antoine Saout qui lève le mystère sur ce que l’on soupçonnait déjà. « Oui, il est sorti, confirme le Breton. Il a d’abord perdu avec As-Dame contre As-Roi chez moi. Il tombe alors à 1 000, remonte à 30 000 puis perd avec As-8 contre As-Dame. » Bien que payé, Kitbul rejoint ainsi au rang des sortants du jour Pierre Calamusa, François Pirault et Gaëlle Baumann, éliminée à deux places de la bulle sur « un flip illégitime ».

Il faudra donc se contenter de deux W rouges au Day 3 de ce Main Event praguois : Kool Shen et Adrián Mateos. Deux survivants qui n’ont pas exactement connu la même journée. Trois fois mieux loti que son compère ce midi, Bruno a vu son stack partir dans toutes les directions, avant de se stabiliser au moment de partir manger. Et puis, ce fut le désert de cartes. « J’ai vu tous les départements… Le Var, l’Isère aussi dans l’autre sens, le 45 - je ne sais même pas ce que c’est. Franchement même les Yvelines je prenais. » Patiemment, KS a attendu son spot… qui s’est avéré plus compliqué que prévu : sur la rivière d’un board avec deux Valets et deux 8, il a dû abandonner une paire de Rois. C’est finalement grâce à un double up avec Roi-5 contre As-7 qu’il est parvenu à se donner un peu d’air. Il aura 91 000 à faire fructifier demain, soit une quinzaine de blindes.

15 BB, c’est un tout petit peu moins que ce qu’avait Adrián Mateos pour démarrer le Day 2, ce qui n’a pas empêché l’Espagnol d’empaqueter 434 000 jetons, ce qui représentera 72 belles blindes demain. C’est bien simple : tout au long des six niveaux de 90 minutes disputés aujourd’hui, le tapis de la máquina n’a fait que grossir. Et on sait que le Madrilène n’est jamais plus dangereux que lorsqu’il est en confiance.

Se méfier de l’eau qui dort

Waigel
Si les Français ont été performants lors de ce Day 2, ils sont cependant assez loin du chipleader argentin Ezequiel Waigel (955 000, photo), suivi par le tombeur de Gaëlle Baumann, Dawid Kuliberda (909 000), alors que le vainqueur du Main Event des WSOP Europe 2019 Alexandros Kolonias (812 000) et le champion de l’EPT Barcelone 2018 Piotr Nurzynski sont aussi recensés dans le Top 10. Un peu plus loin, on retrouve Tom Vogelsang (570 000), Dinesh Alt (546 000), Dominik Panka (370 000), Martin Kahbrel (345 000), Daniel Dvoress (330 000), Julian Herold (230 000), Juan Pardo (202 000), Rafael Moraes (190 000), Michal Mrakes (152 000), Jorryt Van Hoof (101 000) ou encore Jason Wheeler (130 000). Pas énormément de noms ronflants donc, mais on sait que les fields des EPT regorgent de joueurs online tout aussi peu connus du grand public que très compétents.

De la casse, forcément

ElkY

Avec plus de cinquante Français sur la ligne de départ de ce Day 2 et un taux d’élimination qui frôle les 75%, nombreux furent les joueurs tricolores à rendre les armes aujourd’hui. Et la liste (non exhaustive) des sortants du jour a de la gueule. Benjamin Chalot, Imad Derwiche, le vainqueur du 4 Million Event de janvier Samy Dubonnet, Ugo Faggioli, Nicolas Dumont, Rémi Castaignon, Quentin Roussey, Jimmy Guerrero, Alexandre Réard, Johan Guilbert, Ouassini Mansouri, Benjamin Souriau, Mesbah Guerfi, ElkY, ou encore Ivan Deyra : ils sont tous repartis bredouilles de ce Main Event.

Nicolas Burtin

Mais du beau monde a également atteint les places payées, comme les deux potos Nicolas ‹ Chevre.Miel › Vayssières (166e) et Nicolas ‹ Cap Haddock › Burtin (1XXe). On a un moment cru à un début d’embellie pour le second, qui a remporté le flip de la survie avec As-9 contre une paire de 8, mais ses deux 8 à lui se sont ensuite empalés contre les deux Rois du même joueur. « Il a fait carré floppé, je n’ai pas trop vibré, » a plaisanté le membre du Stream Gang, visiblement pas plus touché que cela. Entre les deux, ont également disparu le chipleader tricolore de ce Day 2 Kevin Montalto (163e) ou encore le Champion du Monde Online Arthur Conan (143e).

La partie reprendra à 12 heures précises ce dimanche, au level 17 (blindes 3 000/6 000 BB Ante 6 000), pour un average à 300 000 jetons. Les 119 survivants sont déjà assurés d’empocher le gain correspondant au troisième palier du payout, soit 11 140 €. Bonne nuit à tous, et rendez-vous dans une dizaine d’heures pour la suite du coverage en direct du Hilton !

Day 2 : le bilan chiffré

View

Day 1A : 418 inscriptions (re-entries inclus) / 134 restants (dont 14 Français) - Chipleader : Jack Sinclair (Royaume-Uni) 317 900 Day 1B : 740 inscriptions / 288 restants (dont 37 Français) - Chipleader : Mihai Hanu (Roumanie) 304 700 Day 2 : 455 joueurs / 119 restants (dont 13 Français) - Chipleader : Ezequiel Waigel (Argentine) 955 000

Top 10

Kuliberda
Ezequiel Waigel (Argentine) 955 000 Dawid Kuliberda (Pologne) 909 000 David Huspeka (Rép. tchèque) 871 000 Andreas Boelling (Allemagne) 836 000 Alexandros Kolonias (Grèce) 812 000 Leonardo Romeo (Italie) 804 000 Andrea Cortellazzi (Italie) 655 000 Piotr Nurzynski (Pologne) 617 000 Manuel Labous (France) 617 000 Robert Heidorn (Allemagne) 585 000

13 Français

Schwaederle
Manuel Labous 617 000 Laurent Cessy 445 000 Alexandre Amiel 400 000 Paul-François Tedeschi 365 000 Serge Chechin 316 000 Cédric Schwaederle 261 000
Ekinci
Yunus Ekinci 222 000 Damien Gayer 182 000 Antoine Saout 169 000 Bruno Fitoussi 165 000 Bruno Lopes (Team Winamax) 91 000 Tristan Forge 85 000 Arnaud Enselme 74 000

Reste du field (sélection)

Ensan
Tom Vogelsang (Allemagne) 570 000 Jack Sinclair (Royaune-Uni) 551 000 Duco ten Haven (Pays-Bas) 514 000 Hossein Ensan (Allemagne) 510 000 Dinesh Alt (Suisse) 466 000 Adrian Mateos (Espagne, Team Winamax) 434 000 Martin Kabrhel (Rép. tchèque) 401 000 Dimitar Danchev (Bulgarie) 332 000 Simeon Naydenov (Bulgarie) 315 000 Mohamad El-Rais (Suisse) 298 000

Dvoress
Dominik Panka (Pologne) 245 000 Daniel Dvoress (Canada) 244 000 Rafael Moraes (Brésil) 224 000 Jorryt van Hoof (Pays-Bas) 206 000 Juan Pardo (Espagne) 202 000 Armin Rezaei (Autriche) 147 000 Ana Marquez (Espagne) 99 000 Conor Beresford (Royaume-Uni) 90 000

Tableau de bord 119 joueurs restants (sur 1 190 entrées) Tapis moyen : 300 000 Blindes au départ du Day 3 : 3 000 / 6 000, BB ante 6 000 Prix assuré : 11 140 €