redirection

PokerStars Championship Monte Carlo - Main Event - 1

Nos qualifiés ont du talent

Anthony Apicella

Parmi les rares joueurs à avoir décroché leur place sur ce Main Event via notre site, se cache un qualifié pas tout à fait comme les autres. Car Anthony Apicella n'est ni plus ni moins que le vainqueur du plus gros France Poker Series de l'histoire. En février 2015 du côté de Deauville le Bastiais triomphait devant 1 354 autres joueurs, transformant ses 1 100€ de droit d'entrée en une récompense de 197 000€. Depuis Anthony s'est fait plutôt discret aux tables de poker, mais revient en forme en 2017.

"Je viens aussi de me qualifier sur Winamax pour le Main Event des WSOP, me confie celui que l'on aura donc la chance de recroiser cet été du côté de Vegas. D'ailleurs, je ne joue que les satellites sur Internet, même si j'aime aime le online que le live. J'apprécie le côté technique du premier, et l'aspect physique du second." Preuve que le Corse conserve de bons restes en live, il s'est tout récemment hissé en 34e place du Main Event des WSOP Circuit, pour un gain de 4 250€.

Antoine Saout

La casquette du champion !

Tenancier d'un bar à Bastia pendant 10 ans, qu'il a cédé juste avant de remporter le FPS, Anthony rêve désormais de s'offrir son propre restaurant. Nul doute qu'une grosse perf' ici l'aiderait grandement. Léger souci pour lui, notre qualifié n'a pas vraiment été gâté par le seatdraw, qui lui a amené juste à sa gauche un certain Antoine Saout. De quoi espérer quelques belles passes d'armes.

Il ne pouvait pas mieux démarrer

Alexandre Luneau

Départ canon sur ce Day 1B pour Alexandre Luneau, qui a réussit à doubler son tapis de départ après seulement 45 minutes de jeu. "Le cut-off - un joueur assez vieux qui avait l'air un peu fishou - ouvre à 300 au cut-off, rembobine-t-il, et voit la petit blinde 3-bet à 1 000. Je flat une paire de 9 en BB et le relanceur initial 4-bet à 2 500, payé deux fois."

Tout s'emballe ensuite rapidement sur le flop 9-8-2. "Le cut-off fait son continuation bet, la SB fold et je décide de relancer. Il envoie son tapis avec une paire d'As." Et voilà, après deux cartes anodines, comment Alexonmoon se retrouve à plus de 60 000 jetons dès le premier niveau de ce Main Event PSC. Conclusion : pour monter des jetons, faites des brelans !

Bruno le synergologue

Bruno Lopes

Entré dans le tournoi en cours de deuxième niveau, c'est un Kool Shen décontracté que je retrouve dans la Salles des Étoiles. La raison à cela ? Juste avant de rallier la Principauté, Bruno et ses huit collègues du Team étaient du côté de Sophia-Antipolis pour le séminaire annuel de nos W rouges. "Franchement, c'était top, avoue KS. Sport le matin avec yoga, padel et crossfit. Je peux te dire que c'était physique ! Et on a eu un intervenant sur la synergologie : génial !"

Pour ceux qui ne connaîtraient pas cette discipline - et on les imagine nombreux - elle consiste, selon son site officiel, à "appréhender l'esprit humain à partir de la structure de son langage corporel." Autrement dit, à reconnaître et décoder notre gestuelle, pour en déduire des logiques de réflexion internes. Un domaine qui peut donc ouvrir de toutes nouvelles pistes à tout joueur de poker qui prête un minimum attention aux éventuels tells physiques de ses adversaires.

Prodiguées par Stephen Bunard, spécialiste de la communication non verbale, que vous avez notamment pu voir dans le documentaire Dans la Tête d'un Joueur de Poker, diffusé sur RMC Découverte en début d'année, les quatre heures de cours théoriques ont semble-t-il déjà portées leurs fruits.

"Je me suis retrouvé à prendre des décisions que je n'aurais pas prises avant," explique Bruno, qui a déjà pu mettre en pratique les enseignements reçus, sur un Side Event ici-même il y a deux jours. "Un type relance préflop, et avant même de jeter un oeil à mes cartes je le regarde droit dans les yeux. Je le vois faire un tour petit rictus avec sa bouche, qui m'incite à me dire qu'il n'est pas franchement serein et je décide de 3-bet. Il passe. Michel aussi a passé un énorme call avec quatrième paire au turn sur un joueur qu'il avait vu se frotter les doigts avant de miser. Le coup est allé au showdown, et l'autre était en pampa."

Si bien sûr, des lectures de ce genre restent sujettes à interprétation, la synergologie a au moins le mérite de lancer quelques lignes nouvelles dans l'étude comportementale aux tables de poker. "Je pense vraiment qu'avec vingt, trente, quarante heures de cours sur le sujet, on peut énormément progresser," conclut un Kool Shen on ne peut plus convaincu. Et vous, prêts à tenter ?

Monaco, terre de Français

Avec près de 430 joueurs au compteur au dernier recensement - on est encore loin des 782 inscrits de l'an dernier - le field de ce Day 1B commence à bien se garnir de joueurs tricolores. Du côté du Team Winamax, seul Guillaume Diaz manque à l'appel, trop occupé à encourager son pote Romain Lewis, actuellement en heads-up du PokerStars National Championship. Mes dernières pérégrinations entre les tables m'ont amené à croiser bon nombre de têtes tricolores, sans compter toutes celles qui m'ont échappé ou que je connais pas encore. En voici une sélection :

Adrien Allain
Le runner-up de l'an passé est dans la place ! Deuxième il y a douze mois pour 577 800€, Adrien Allain est de retour sur la terre de son plus bel exploit - mais aussi de celle qui était à l'époque sa plus grosse déception.

Michel Abécassis
Lui aussi s'était faufilé dans les places payées l'année dernière, jusqu'à une 57e place bonne pour 14 110€ : Michel Abécassis est venu dans la Salle des Étoiles vêtu de sa plus belle chemise blanche.

Victor Choupeaux
À sa table, un Victor Choupeaux qui ne désemplit pas en ce moment. Après les WSOP-Circuit Cannes, où il a notamment terminé 7e du Highroller et avant un Winamax SISMIX où il sera à la fois autour des tables de poker et derrière les platines, avec son collectif Bonne Nouvelle, 'Choup' s'est offert une petite escape princière.

Camel Meriem
Une principauté que connaît bien l'ex-footballeur Camel Meriem, lui qui a joué quatre saisons à Monaco entre 2005 et 2009, avant de devenir un habitué des casinos du sud-est de la France, ainsi que de ceux du nord-est de l'Italie.

JP Besançon
Le football, c'est justement l'une des spécialités de mon ancien collègue chez Winamax, Jean-Pierre 'Mike Betteur' Besançon, qui vous livre, sur sa chaîne Youtube, ses pronostics sur chaque gros match français et européen.

Adrien Delmas
Il est notre deuxième qualifié online du jour à faire son entrée. Adrien 'Ragnarok235' Delmas va tenter de rouler sur ce tournoi comme il roule sur nos tables de MTT, à grands coups de titres sur nos épreuves les plus prestigieuses. Il aura, pour ce faire, la position sur Alexandre Luneau.

Antonin Teisseire
Niçois d'origine et de coeur, Antonin Teisseire joue presque à domicile dans la Salle des Étoiles. On lui souhaite un tournoi aussi beau que la saison actuelle de l'OGCN. Il devra en découdre avec son compatriote Jean-Jacques Zeitoun.

Arthur Conan
Beaucoup moins expérimenté mais tout aussi talentueux, Arthur Conan fait aussi partie des engagés du jour.

Quentin Lecomte
Également dans le camp des jeunots, j'ai nommé Quentin Lecomte.

Erwann Pécheux
Mécontent de l'organisation en début de journée, où l'on trouvait bon nombre de tables en 3 ou 4-handed, Erwann Pécheux s'est depuis un peu calmé. Il est accompagné de ses deux collègues du Team PMU, Johan Guilbert et Sarah Herzali.

Carole Segoura
Et justement, les femmes dans tout cela ? En dehors du Ladies Event qui a débuté il y a peu de temps, elles ne sont pas nombreuses, il faut bien le dire. Voilà pourquoi il serait malvenu de ne pas citer Carole Segoura.

Jimmy Guerrero
Le saviez-vous ? Sur un field très calme, les chances qu'une table où la conversation se lance soit celle de Jimmy Guerrero sont de 91,25%.

Mise en route compliquée

Guillaume Diaz

Les trois derniers joueurs du Team Winamax a avoir fait leur apparition sur ce Main Event connaissent malheureusement des fortunes bien trop similaires, conduisant leurs jetons à partir pour l'instant souvent dans le mauvais sens. "J'ai perdu les quatre petits coups dans lesquels je me suis engagé," lâche ainsi Guillaume Diaz au moment de quitter la Salle des Étoiles pour le deuxième break de la journée, avec 19 000 jetons sur les 30 000 qui lui ont été confiés pour débuter le tournoi.

Davidi Kitai

Le constat est encore moins bon chez Davidi Kitai et Michel Abécassis, qui reviendront à table avec respectivement 13 000 pions et 14 000 pions devant eux. Fort heureusement, la forme est meilleure du côté de Kool Shen qui, avec un tapis de 61 000, double même Alexandre Luneau en tête des bilans. Avec toujours 57 000 unités, ce dernier reste néanmoins bien au-dessus de la mêlée.

[Edit : Le temps d'écrire ses quelques lignes, le parcours de Michel Abécassis a pris fin. À la reprise, le Doc a poussé ses trentes dernières blindes avec une paire de 7 et s'est heurté à deux Rois.]

Ils connaissent le chemin

Attention, cet article ne contient que des joueurs ayant inscrit au moins une fois leur nom au palmarès d'un tournoi majeur. Si vous avez toujours préféré Raymond Poulidor à Bernard Hinault ou que vous vouez un culte sans faille aux perdants magnifiques, je ne peux que vous conseiller de passer votre chemin.

Jérôme Sgorrano

Et parce qu'un peu de favoritisme n'a jamais fait de mal à personne - ou si ? - attaquons par ceux qui ce sont illustrés sur des épreuves live estampillées Winamax. Car tout en haut de la grosse vingtaine de victoires en tournoi de Jérôme Sgorrano, sur des buy-ins allant de 15€ (!) à 25 000 Dirhams, trône encore son titre sur l'édition 2015 du Winamax SISMIX, après un heads-up final remporté face à Sylvain Loosli. Avant de passer par Monaco, le Belge s'est offert une virée très lucrative à Rozvadov pour les WSOP-Circuit, décrochant au passage une deuxième bague sur le Monster Stack pour un peu plus de 51 000€. Pour l'instant, avec un tapis légèrement inférieur au starting stack, la gagne doit lui paraître encore bien loin.

Rabah Ait-Abdelmalek

Tout près de là, j'aperçois celui qui avait longtemps rêvé d'un doublé sur la dernière Finale du Winamax Poker Tour, Rabah Ait-Abdelmalek. Car après sa triomphale victoire sur le Highroller à 1 500€, ce grand habitué des cercles de jeu parisiens s'était hissé en finale du Main Event, pour ne chuter qu'en cinquième place. Aujourd'hui, il peine encore à se faire une place au soleil. "Je suis monté jusqu'à 50 000, me confie-t-il, mais là je suis redescendu veres 25 000. Le niveau est très relevé sur ce tournoi. Les mecs à table sont très sérieux."

Jan Bendik

Et pour cause, car parmi ces fameux mecs très sérieux, se trouve juste en face de lui un certain Jan Bendik, l'homme qui a fait faire des cauchemars à Adrien Allain durant plusieurs mois. Car c'est bien lui qui avait privé l'an dernier le Breton du titre, sur ce tournoi que l'on appelait encore EPT Grand Final de Monte-Carlo. À mon passage à table, le Slovaque était richement doté en jetons de 25 et de 100, laissant penser à une grosse activité préflop, pour un tapis total d'environ 40 000.

Sebastian Malec

Et parce qu'un vainqueur EPT peut en cacher un autre, le gagnant du plus gros Main Event de l'histoire du circuit européen est également dans la place, le tout jeune Sebastian Malec. En août dernier, le Polonais s'était imposé devant 1 784 autres joueurs, repartant avec la somme astronomique de 1 122 800€. Si une chose est certaine pour lui sur ce PSC Monte-Carlo, c'est qu'il n'aura pas à en défaire autant pour aller chercher le titre.

Ils sont en pause

Patrick Antonius

La pause dîner de ce Day 1B vient tout juste de débuter pour les 333 joueurs encore en piste sur les 461 enregistrés. Avant d'aller savourer mon poulet sauce tandoori - avouez-le, vous êtes jaloux - je vous envoie une fournée de chipcounts prélevés au gré des tables, selon la fameuse formule brevetée du Professeur Alalouche. Sachez pour votre gouverne que le chipleader provisoire est Finlandais, qu'il a des gros bras, pas beaucoup de cheveux et qu'il est en photo ci-dessus : vous l'avez reconnu, il s'agit de la légende Patrick Antonius, seul joueur repéré à plus de 200 000 jetons. Pour le reste, voici :

Kool Shen 103 000 (Team Winamax) Rémi Castaignon 80 000 Johan Guilbert 80 000 ElkY 75 000 Antoine Saout 65 000 Adrien Allain 60 000 Jérôme Sgorrano 60 000 Alexandre Luneau 48 000 (Team Winamax) Davidi Kitai 45 000 (Team Winamax) Benjamin Pollak 37 000

Guillaume Diaz 35 000 (Team Winamax) Romain Lewis 35 000 Jimmy Guerrero 35 000 Erwann Pécheux 31 000 Sonny Franco 21 000 Quentin Lecomte 18 000 Antonin Teisseire 16 000 Gilbert Diaz 15 000 Rabah Ait-Abdelmalek 15 000 Pierre Merlin 10 000

Tableau de bord 333 joueurs restants sur 461 entrants Tapis moyen : 41 532 Blindes à la reprise : 300/600, ante 100

Lunettes moches #1

Lunettes moches #2

Et si on jouait à un jeu durant ce dinner break ? Votez pour la paire de lunettes que vous jugez la plus moche, et tentez de gagner une loutre empaillée. Le tirage au sort aura lieu demain matin.

Alors Michel c’est pas pour cette fois le gros pourboire .

<span style="font-size: 18px; color: brown; font-weight: bold">Suivez le PokerStars Championship Monte Carlo</span>
<p><div class="align-center post-image" style=""><a target="_blank" href="https://static.winamax.fr/img/editorial/2017/04/27/20170413_monaco_home_page_slider.jpg"><img alt="PSC Monte Carlo" style="max-width:100%;" src="https://static.winamax.fr/img/editorial/2017/04/27/20170413_monaco_home_page_slider.jpg" class="align-center post-image"/></a></div>C'est rien de moins que le plus gros festival de tournois de la saison Européenne qui a débuté à Monte Carlo, et nous vous proposons d'être aux premières loges pour suivre l'action en direct du Rocher Monégasque, grâce à notre envoyé spécial Flegmatic.

Au programme : de très beaux tournois à des prix d'entrée vertigineux (jusqu'à 100 000€ !) où vont se retrouver les plus grandes stars du poker mondial, dont un Team Winamax quasiment au complet. Notre reportage démarrera en même temps que le Main Event à 5300€ : nous vous donnons rendez-vous samedi à midi pour les premières infos et photos en provenance de la Principauté...</p>

Volatile et les vainqueurs EPT

Guillaume Diaz

Sur la partie légèrement surélevée de la Salle des Étoiles trône une table où sont regroupées pas moins de trois titres European Poker Tour et Guillaume Diaz. Faisons les présentations :

Le premier de ces champions est Belge, a été sacré à Berlin en 2012 et connaît plutôt bien notre Volatile38 national, je veux bien entendu parler de Davidi Kitai.

John Juanda

Le second est une légende vivante de notre jeu, figure en 11e place de la All-Time Money List et s'est offert en août 2015 celui qui était alors le plus gros Main Event EPT de l'histoire, mesdames et messieurs John Juanda.

Aliaksei Boika

Le troisième est Biélorusse, compte plus d'1,3 million de dollars de gains en tournoi depuis ses débuts sur le circuit en 2010 et a remporté l'avant-dernier Main Event EPT en octobre dernier à Malte, il s'agit d'Aliaksei Boika.

"Honnêtement, j'ai connu pire table," lâche pourtant un Guillaume qui n'est pas pas du genre à se laisser impressionner, surtout après s'être complètement refait la cerise au retour de la pause dîner. "J'ouvre UTG+1 à 1 500 avec une paire de Rois, détaille-t-il. À ma gauche le short stack fait tapis pour 12 000, et la grosse blinde resteal pour 35 000. Deux 9 et deux Dames en face, flop rien, turn blank et rivière doublette de la brique, je n'ai pas trop souffert." Malgré un petit coup perdu durant mon passage à sa table, voici le Grenoblois désormais dans sa zone de confort avec autour de 65 000 jetons.

Ukrainien Sympa

Et au milieu de tout cela, ce sympathique monsieur qui s'est présenté comme un journaliste politique ukrainien semble quelque peu inquiet.

Issa Nissa !

Aurélien Guiglini

Nul besoin de bien connaître Aurélien Guiglini pour le savoir : Guignol est un fervent supporter de l'OGC Nice, depuis environ toujours. Une ferveur sans faille qu'il traîne aussi bien au bureau que dans son fief du Truskel à Paris, qui résume chaque week-end des cris des fans niçois.

Autant dire que ce soir, notre chef de produit chez Winamax est un homme heureux. Très heureux même. Car à quelques kilomètres de là à l'Allianz Riviera, pour le compte de la 35e journée du Championnat de France de Ligue 1, Nice a fait exploser le Paris Saint-Germain par 3 buts à 1, permettant du même coup à Aurélien de s'en mettre plein les poches.

"J'avais misé la victoire de Nice, la victoire de Nice par deux buts d'écarts, Nice mène à la mi-temps et la fin du match, le score exact, détaille-t-il tout sourire, sans compter tous ceux qui ont voulu prendre la victoire du PSG chez moi, et que j'ai accueilli avec grand plaisir. J'étais comme un fou à ma table, à crier sur chaque but. J'ai même failli prendre un avertissement ! Il va vraiment falloir que je revois ce match."

De quoi bien se chauffer avant de foncer au Stade Louis-II mercredi soir applaudir les ennemis intimes de l'AS Monaco, en demi-finales de la Champions League contre les presque voisins de la Juventus de Turin.

Ces considérations footballistiques mises à part, la fin de journée approche à grands pas sur ce Day 1B. On se retrouve donc dans une poignée de minutes pour un bilan complet.

Fin de l’embellie à Monaco

240 joueurs franchissent un petit Day 1B Davidi Kitai, Kool Shen et Alex Luneau terminent fort

Salle des Étoiles

Il y a deux manières de voir le Day 1B du premier PokerStars Championship Monte-Carlo de l'histoire. D'un côté, il y a une comparaison, inévitable et peu flatteuse, avec l'édition 2016, quand le tournoi répondant encore au nom d'EPT Grand Final. Et de ce point de vue, les chiffres sont impitoyables. Là où 782 joueurs avaient franchi les portes de la Salle des Étoiles l'an passé, ils n'ont été que 481 aujourd'hui, soit une baisse de fréquentation de plus de 38%.

Un chiffre qu'il convient toutefois de relativiser, l'année dernière ayant été marquée par une déferlante de qualifiés Spin & Go - la déclinaison version pique rouge de nos Expresso - qui avait elle-même attiré tout un banc de requins aux dents longues avides de poissons frais. Avec une baisse des quotas de qualifiés sur ce PSC, les joueurs moins chevronnés qui s'étaient offert leur one time en 2016, ont alors sans doute préféré passer leur chemin. Toujours est-il que les 240 joueurs (chiffre encore provisoire) à s'être qualifiés pour la suite des opérations nous promettent un Day 2 à 347 participants, en attendant les quelques retardataires qui composteront leur billet au tout dernier moment. Si cela reste au dessus des trois PSC précédents aux Bahamas, au Panama et à Macao, il n'y a pas franchement de quoi s'extasier, eu égard à la fréquentation des années antérieures, et ce alors que le buy-in était deux fois plus élevé.

Luneau - Kool Shen - Davidi

À l'inverse, les partisans de la coupe à moitié pleine se satisferont de chiffres plutôt flatteurs du côté francophone, à commencer, soyons chauvins, par ceux du Team Winamax. Nos trois W rouges rescapés sur cinq (on vous parle des deux éliminés plus bas) ont tous amélioré leur capital lors des deux derniers niveaux de la journée, Davidi Kitai en tête, qui reviendra demain avec un tapis à six chiffres de 109 800.

À quelques encablures de notre Belge préféré avec 69 400, Alexandre Luneau semble vivre une véritable révélation sur ce festival princier. "C'était vraiment une excellente journée, récapitule Alexonmoon. J'ai appliqué les enseignements tirés du séminaire du Team, et ça paie." Piochant dans les préceptes de la synergologie - dont on vous parlait plus tôt dans la journée dans ces colonnes - Alex connaît "un déclic, comme si toutes mes pensées sur les tells physiques se mettaient parfaitement en ordre. On était pourtant tous sceptiques durant le séminaire, mais en m'amusant à me regarder, lors de tournois ou même en revisionnant Nosebleed, j'ai compris énormément de choses !" Un sentiment entièrement partagé par son collègue Kool Shen, qui boucle sa journée dans les mêmes eaux, à 73 200. Un tapis qui aurait pu être un peu plus élevé, sans un dernier coup bien casse-tête qui lui coûta quelques jetons.

Michael Kolkowicz

Mais le meilleur Français de ce Day 1B était à chercher au fond de la salle, à côté d'un certain Daniel Negreanu. Avec 197 300 pions empaquêtés aux alentours de minuit, Michael Kolkowicz avait même une bonne tête de chipleader en puissance, mais se fait, selon nos collègues souvent très bien informés de PokerNews, voler la vedette par un Italien du nom de Gianluca Speranza. "Je n'avais pourtant pas beaucoup plus de 40 000 au moment de la pause dîner," nous a précisé un Michael qui a donc lui aussi terminé en trombe.

Xavier Ronayroux

Parmi les autres gros stacks tricolores du jour, Xavier Rouayroux (photo) se trouve également en très bonne place, avec 192 000 unités. Le Grenoblois a notamment précipité la chute de son ami Guillaume Diaz, en trouvant une couleur contre les deux paires de notre Volatile. Le benjamin du Team fut ensuite achevé par un Romain Lewis en grande forme après sa deuxième place sur le "nouveau FPS", et qui a terminé son dimanche avec 82 100 jetons.

Seront également au rendez-vous du Day 2 avec un stack confortable Rémi Castaignon (160 000), Paul Testud (103 000), Jean Koja (90 000), Jérôme L'Hostis (80 000), Adrien Allain (73 000), Rabah Ait Abdelmalek (70 000) ou encore Jean-Jacques Zeitoun (60 000). Aoutez à cela une poignée de joueurs un peu moins bien lotis comme Michel Pomaret (55 000), Benjamin Pollak (53 000), Jimmy Guerrero (48 000), notre qualifié online Adrien Delmas (35 300), Aurélien Guiglini (28 900) et quelques autres passés entre les mailles de notre filet, et vous obtenez une trentaine de tricolores qualifiés aujourd'hui.

L'aventure monégasque n'a en revanche duré que quelques heures pour certains de nos émérites compatriotes comme Michel Abécassis, dont la paire de 7 envoyée juste après le deuxième break de la journée ne put rien faire face à deux Rois, Arthur Conan, Sonny Franco, Antonin Teisseire, Guillaume Darcourt, Sarah Herzali, Antoine Saout (deux Rois perdants face à deux As), Erwann Pécheux, Victor Choupeaux et Camel Meriem.

À l'international, nous retrouverons, entre autres têtes de série, Christopher Frank, le vainqueur du dernier EPT Barcelone Sebastian Malec, Liv Boeree, Faraz Jaka, Morten Mortensen, John Juanda, Daniel Negreanu ou encore le tenant du titre Jean Bendik.

Pour toujours plus de noms et de chiffres, rendez-vous vraisemblablement demain matin pour un bilan comptable plus complet. À ma gauche sur le banc de presse, mon confrère Steven a déjà commencé sa nuit, signe qu'il est plus que jamais temps de fuir ce casino de malheur. À demain !

Day 1B : le bilan chiffré

Day 1A : 235 joueurs / 107 survivants (dont 12 FR) - Chipleader : Jeffrey Hakim (Liban) 305 300 Day 1B : 481 joueurs / 222 survivants (dont 48 FR) - Chipleader : Gianluca Speranza (Italie) 201 500

Top 10

Rémi Castaignon

Gianluca Speranza (Italie) 201 500 Michael Kolkowicz (France) 197 300 Makram Saber (Liban) 192 000 Xavier Rouayroux (France) 192 000 David Urban (Slovaquie) 188 700 Raffaele Sorrentino (Italie) 175 200 Rémi Castaignon (France) 160 000 Christopher Frank (Allemagne) 152 000 Vasyl Zabrodskyy (Ukraine) 146 400 Aleksei Istomin (Russie) 144 600

48 Français

Romain Lewis

Michael Kolkowicz 197 300 Xavier Rouayroux 192 000 Rémi Castaignon 160 000 Karim Souaid 131 000 Renaud Lejal 115 500 Paul Testud 103 000 Jullian Feriolo 98 900 Jean Koja 90 000 Romain Lewis 82 100 Jawad Bengourane 82 000

Jean-Jacques Zeitoun

Jerome L'Hostis 80 500 Roger Tondeur 77 000 Carole Segoura 73 400 Bruno Lopes 73 200 (Team Winamax) Adrien Allain 73 000 Alexandre Luneau 69 400 (Team Winamax) Rabah Ait-Abdelmalek 69 400 Jean-Jacques Zeitoun 60 000 Karim Nabi 59 500 Franck Makaci 56 200

Jerome Brion 55 400 Michel Pomaret 55 000 Edouard Mignot 55 000 Benjamin Pollak 53 800 Simonet Stephane 53 400 Mickael Mamou 50 800 Bertrand "ElkY" Grospellier 50 800 Rony Halimi 49 800 Jean Auberval 49 600 Jimmy Guerrero 48 000

Isabel Baltazar

Johan Guilbert 47 400 Paul Guichard 45 400 Geoffroy Combette 44 800 Jean-Paul Zaffran 41 400 Jean Montury 35 000 Sonny Franco 33 700 Adrien Delmas 33 300 Isabel Baltazar 30 200 Aurelien Guiglini 28 900 Jerome Arnould 26 200

Sebastien Compte 26 000 Patrick Sacrispeyre 25 900 Jeremy Mamou 23 300 Benjamin Saada 22 000 Sébastien Lebaron 21 500 Harry Touil 18 700 Carlos Lopes 9 200 Davy Chamorro 3 600

Reste du field (sélection)

Davidi Kitai

Sebastian Malec (Pologne) 140 100 Liv Boeree (UK) 127 400 Davidi Kitai (Belgique, Team Winamax) 109 800 Rocco Palumbo 105 900 Patrik Antonius (Finlande) 102 200 Faraz Jaka (USA) 98 100 Morten Mortensen (Danemark) 96 800 Aliaksei Boika (Belarus) 77 000 Igor Kurganov (Russie) 76 000 Jack Salter (UK) 75 800

Jan Bendik (Slovaquie) 67 800 John Juanda (Indonésie) 45 900 Gerald Karlic (Autriche) 45 000 Jason Wheeler (USA) 30 900 Andrew Chen (Canada) 28 600 Jérôme Sgorrano (Belgique) 28 300 Lucas Greenwood (Canada) 28 100 Daniel Negreanu (Canada) 27 600 Maria Ho (USA) 16 500 Dan Colman (USA) 13 600

Tapis moyen : 65 000 Blindes au départ du Day 2 : 500/1 000, ante 100

C’est une vieille photo ou il a vraiment mis un autocollant partouche ? :mrgreen: