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Main Event - Day 1

En marge du Main Event

Trois tournois préliminaires restent en cours. On vous en donne tout de suite de fraiches nouvelles…

Event 61 : Pot-Limit Omaha 10,000$

L’attraction dans cette épreuve de Pot-Limit Omaha, c’est la présence de Paul Pierce, l’ailier mythique des Celtics de Boston récemment transféré chez les Nets de Brooklyn. Paul, c’est 2,01 mètres, 107 kilos, plus de 20,000 points inscrits en carrière, et un salaire annuel supérieur à 15 millions de dollars. On pourrait croire que The Truth (son surnom) est venu tuer le temps en gaspillant 10,000$ sur une épreuve dont il connait à peine les règles, mais il n’en est rien. Assis à ses côtés, Ludovic Lacay est catégorique : « c’est le meilleur joueur de la table (avec moi) ! » Et l’Américain monte des jetons : il possède 180,000 pour une moyenne à 72,000.

Le pro Winamax est plus en difficulté avec un tapis de 25,000 (soit 25 blindes). Parmi les 150 survivants du tournoi (45 d’entre eux seront payés), on retrouve également Ben Pollak, très shortstack, Ilan Boujenah avec la moyenne, Jonathan Guez avec 90,000, et Nicolas Faure avec près de 170,000. Les grosses pointures sont évidemment de sortie : Jason Mercier, Yevgeniy Timoshenko, Dermut Blain et Jonathan Duhamel ont tous monté de gros tapis.

Event 58 – Little One for One Drop NLHE 1,111$

Soutenu par son colocataire - Alban Juen - et ses amis, Arnaud Durif poursuit son petit bonhomme de chemin dans le Little One for One Drop. Il est le dernier représentant tricolore dans ce tournoi suite à l’élimination de Pierre Nousse en 48e position. A 40 joueurs restants, ‹ Arno_84 › possède une quinzaine de blindes devant lui et la garantie d’encaisser 13,526 dollars quoi qu’il arrive.

Event 60 – NLHE 1,500$

La bulle a éclaté dans la dernière boucherie de l’été. Mauvaise nouvelle : notre confrère Matthieu Sustrac, qui n’avait que 4 blindes à l’entame de la journée, n’a pas réussi à rallier les places payées. Bonne nouvelle : notre collègue Aurélien Guiglini, est lui toujours en bonne posture, confortablement assis derrière plus de 50 blindes. Moins de 200 joueurs sont encore en course dans le tournoi.

Harper & Kinshu

RT @David_MIR: @Cutsybaby Looser ! Looser ! I told you so!!!!

Mdr les citations , le grand black avait l’air énerver , Quand a kinshu j’espere que de 2h a 5h du mat t’était en charmante compagnie et pas en train de ce cagouler sur winamax :laughing:

6000 kids with a dream
Un tournoi unique au monde

Chaque année à la veille du grand jour, c’est la même chose. Le sommeil qui tarde à arriver. Les yeux grands ouverts à fixer le plafond de notre chambre d’hôtel de Las Vegas, la cervelle qui tourne à plein régime. Les pensées s’entrechoquent, rebondissent dans la boîte crânienne comme des balles de ping-pong. Comment ça va être, cette fois ? Est-ce que je vais tenir la distance ? Dix jours, c’est long. Vais-je rendre une copie solide ? Serai-je bon ? Aurai-je assez d’énergie pour aller jusqu’au bout ? C’est la semaine la plus importante de l’année pour moi.

Mais il n’y a pas que l’anxiété qui retarde notre sommeil. Elle est accompagnée d’une immense excitation, d’une impatience ressentie uniquement à cette date, et à cet endroit. Une envie folle d’en découdre : il n’y a aucun autre endroit où nous aimerions être en ce moment. Nous sommes à l’épicentre, au point zéro. Nous avons attendu ce moment toute l’année. Le voici. Le show peut débuter.

Je n’ai jamais disputé le tournoi principal des World Series of Poker. Je ne le disputerai sans doute jamais. Cette semaine, je ne toucherai aucune carte, aucun jeton. Les caméras d’ESPN ne se précipiteront pas pour me filmer en train d’éliminer Daniel Negreanu avec un brelan floppé. Je ne me lèverai pas pour m’applaudir, moi et mes adversaires, au moment d’entrer dans les places payées. Je ne remporterai pas un coin-flip crucial pour me catapulter au sommet du classement. Je ne serai pas soutenu par des dizaines d’amis et connaissances chantant sur le podium télévisé durant la longue marche vers la table finale. Cette semaine, je ne deviendrai ni riche, ni célèbre.

Je n’ai jamais disputé le tournoi principal des World Series of Poker et pourtant, je sais parfaitement ce que ressentent tous, absolument tous ceux qui vont y prendre part cette semaine. Je le sais, car leur anxiété et leur excitation, elle est aussi mienne. Après neuf ans à parcourir le circuit de poker en long et en large, après huit ans à faire le pèlerinage des WSOP chaque été, il n’y encore et toujours aucun autre endroit au monde où j’aimerais être aujourd’hui.

On peut se moquer du circuit du poker, des illusions de grandeur de nombre de ses habitués, de la vulgarité intrinsèque de cet univers où l’argent ne quitte jamais le premier plan des discussions, une vulgarité magnifiée par le théâtre des opérations de chaque été, la ville de Las Vegas, parc d’attraction pour adultes dénué de substance, où le fond n’aura jamais une chance contre la forme, strass, paillettes, néons, les divertissements d’une pauvreté affligeante mais pourtant hors de prix, l’obsession du maintenant, je veux tout, et tout de suite, après moi le déluge, pas de place pour le passé, encore moins pour le futur.

On peut ironiser, on peut prendre une saine distance par rapport à ce cirque souvent navrant de bêtise, c’est plus qu’un droit, c’est un devoir. Mais cela ne nous empêchera pas de conserver une vraie part d’émerveillement pour le plus grand tournoi de poker du monde. Lorsque Ludovic Lacay, jeune joueur professionnel roulant sa bosse sur le circuit depuis assez longtemps pour, déjà, être considéré comme un vétéran, nous dit qu’il est à la veille du Main Event just a kid with a dream, il n’est pas en train d’ironiser, bien au contraire.

Ludovic Lacay partage le même rêve de gosse que 6000 autres joueurs venus de plus de 50 pays, des amateurs, des professionnels, des hommes, des femmes, des riches, des moins riches. Le rêve d’y arriver. D’accomplir quelque chose. De réaliser un exploit dont on se souviendra. De tenir la distance. De ressentir cette fabuleuse montée d’adrénaline que peu de choses peuvent procurer en aussi grande quantité qu’un gigantesque coup de pile ou face remporté sur la dernière carte du paquet. C’est la compétition dont toute la planète du poker parle, celle où tout le monde est présent, ou voudrait être présent. C’est la compétition à laquelle des dizaines de milliers rêvent de participer un jour, et lorsque ce rêve se réalise enfin, après parfois de longues années à s’entraîner, à travailler son poker, c’est déjà aussi beau que si l’on avait gagné. C’est le moment où même les professionnels les plus aguerris redeviennent les amateurs qu’ils ont tous été un jour. Des fans de poker, tout simplement.

Les tournois de poker défilent, les vainqueurs aussi, success stories que l’on débite à longueur d’année, presque mécaniquement, tant il est difficile de les différencier les unes des autres. Mais cette semaine, je n’aurai aucun effort à faire pour mettre de côté mon cynisme blasé, cette couche de protection qui est presque devenue une seconde peau au fil des années.

Non, cette semaine, je serai naïf et premier degré. Debout autour des tables, nerveux, impatient et excité, je serai en train de rêver, en compagnie de 6000 autres kids with a dream.

Benjo

GL a la team Winamax, j’espère que ça va perfer :slight_smile:

En route sur les traces de Gaelle :wink:

tu vends toujours autant de rêve Benjo, gg!

bon courage à tous et mon seul one time de l’année (ou presque) pour toute la team! GL

Excellent article benjo !

Event 60 – NLHE 1,500$

La bulle a éclaté dans la dernière boucherie de l’été. Mauvaise nouvelle : notre confrère Matthieu Sustrac, qui n’avait que 4 blindes à l’entame de la journée, n’a pas réussi à rallier les places payées. Bonne nouvelle : notre collègue Aurélien Guiglini, est lui toujours en bonne posture, confortablement assis derrière plus de 50 blindes. Moins de 200 joueurs sont encore en course dans le tournoi.

Harper & Kinshu

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Go Go Go Guignol !!!

Retrouvez l'actualité du Day 1 du Main Event des WSOP 2013
Main Event, Level 2 : on parle d'Elisabeth Hille, de mexicains et d'un chinois qui pédale > https://t.co/J0WsA3w2DQ
UFC 162!!!!!
Je joue demain le 1b @RemySolna #maineventbaby
Préparation du Main Event au Voodoo Lounge, sur le toit du Rio, avec les vainqueurs du King5. GL à eux! @TeamWinamax https://t.co/QI8Xuw4bOW

Level 3, ça envoie du bois

Dans les yeux, j’ai dit, dans les yeux

Quand il joue une main, Johan Guilbert aime fixer ses adversaires. Intensément. Limite avec passion (ceci est une opinion personnelle). Ceux-ci n’ont pas hésité à lui faire remarquer : « Tu me stresses à me regarder comme ça, tourne la tête la prochaine fois ! » lui dit un de ses opposants. Puis un autre s’immisce dans la conversation : « Moi, je veux que tu me fixes. Mais pas pendant les coups. Si tu veux, après le tournoi, on va dehors, puis on se fixe. » Johan ne se dégonfle pas et lui répond alors : « Je veux bien faire ça, mais seulement intégralement nu ! » Silence de trois secondes, puis explosion de rire générale à la table. Le tapis de ‹ YoH_ViraL › donne un peu moins le sourire au Français : il a déjà perdu la moitié de sa cave initiale.

Il a dit non

« C’est pas là le cash-game ? » s’exclame Guillaume Cescut après avoir poppé dans l’Amazon Room, avant de vite se rendre compte que la salle est entièrement dédiée au Main Event. Le joueur parisien a bien tenté de décrocher son ticket pour l’événement via le gros satellite à 1,060 dollars, mais il n’a pas réussi. Las, il a donc décidé de faire l’impasse sur le plus beau tournoi de l’année. « Dommage, les tables ont l’air sympa » lâche-t-il en repartant vite s’adonner à son activité favorite.

Orphelin

C’est littéralement le premier joueur que j’ai vu assis à la table en entrant dans l’Amazon Room au moment du coup d’envoi du tournoi : Robert Iler, que beaucoup d’entre vous auront immédiatement reconnu comme le fils de Tony Soprano dans la séminale série d’HBO.

L’acteur se rend chaque année aux WSOP depuis la fin de la série, disputant une poignée de tournois sans attirer l’attention sur lui – nous avons affaire à un personnage discret. Observant quelques instants sa table, j’ai vu Iler mini-relancer à 600 en début de parole. C’est payé par un joueur au hi-jack. Le bouton 3-bet à 1,950. La parole revient à Iler qui réfléchit avant de 4-bet à 3,900.
Ses deux adversaires passent rapidement : Papa Tony aurait été fier. Décédé il y a trois semaines au grand chagrin de millions de fans, Tony Soprano alias James Gandolfini entretenait une relation spéciale avec Iler. Notamment lorsque ce dernier fut accusé d’un larcin minable à l’encontre de deux touristes dans New York et pincé en possession d’herbe qui fait rire : Gandolfini avait personnellement écrit au tribunal pour témoigner en faveur de son rejeton fictif. « Je n’avais pas pleuré depuis des années, et maintenant je n’arrive pas à m’arrêter », a t-il écrit en apprenant la nouvelle de sa mort à 51 ans. « Dites moi que c’est un mauvais rêve. »

James Gandolfini, Edie Falco et Robert Iler dans le dernier épisode des Sopranos

Statistiques, anecdotes et citations à la con

  • Temps passé par Benjo à chercher les tables du Main Event dans les salles Brasilia et Pavilion : 12 minutes

  • Nombre de tables du Main Event dans les salles Brasilia et Pavilion : 0

  • Nombre de Français en lice dans le Little One for One Drop : 0, après l’élimination de Arnaud Durif en 37e position, pour un gain de 13,526 dollars.

« C’est qui la grande sauterelle ? » - Signé : un reporter voyant débarquer une journaliste inconnue mais pas dénuée de charme.

Exclusif : des images de la soirée Winamax hier

La photo du jour : Michel Abécassis avec les vainqueurs du KING5 2013

Level 2 des @WSOP : Tony Soprano Jr, jouer intégralement nu, des images de la soirée Wina d'hier > https://t.co/EJ7ZEgLpK5

Level 3, l’estomac est aux abois

Pourquoi font-ils ça ?

Les gars, on vous a dit que le Main Event, c’est la plus belle structure du monde. Pourquoi vous tenez absolument à vous envoyer en l’air comme ça ? Ce type là, par exemple, que vous voyez partir avec sa veste sur l’épaule, derrière une mise de 10,000 (dans un pot de 10,000) sur un turn [Td][Js][7h][3c], il n’a rien trouvé de mieux que pousser son tapis pour 23,000 avec [9s][9d] en main. Il est payé par un brelan de dix et doit prendre la sortie. 23,000, c’est 76 blindes à ce stade-là du tournoi !

Scène de vie : l’acteur Kevin Pollak (à droite) raconte son dernier orgasme à Andy Black

Qu’a fait Lategano ?

Nicolas raconte sa sortie à son copain Paul, apparemment captivé par son histoire

Nicolas Lategano a été l’un des derniers à quitter la soirée Winamax, mais a quand même décidé de jouer le Day 1A. Il n’aurait peut-être pas du : son tournoi a pris fin après cinq petites heures. Qualifié sur Winamax sous le pseudo FMyLife, le jeune Italien a été éliminé sans qu’on ne voit ses cartes, suite à un call-muck-bust sur un tableau [4s][5c][9s][Ah][Qs] face à un adversaire qui a révélé [7s][5s]. Ciao !

On va se Jenner

On ne l’avait pas reconnu, et pour cause, ses cheveux ont disparu suite à un pari perdu dans le courant de l’été : Guillaume Jenner joue également ce Day 1A Main Event. Le chouchou du Cercle Clichy-Montmartre a pris un bon départ (42,000) à une table où les relances « poignée » sont légion.

Statistiques, anecdotes et citations à la con

  • Chiffre officiel de la participation au Day 1A (les inscriptions sont closes pour la journée) : 943. L’an passé, ils étaient 1,066 à avoir choisi cette journée de départ.

  • Taux de précipitations dans l’Amazon Room durant le Level 2 : 0

  • Utilité d’avoir un parapluie sur la tête : 0

  • Nombre de spectateurs assis dans les gradins pour regarder la table télévisée à 10 mètres de distance : 28

  • Nombre de spectateurs faisant attention à ce qu’il se passe en table télévisée : 4 (J’en ai même vu un qui dormait)

  • Poker News nous rapporte l’élimination de TJ Cloutier durant le troisième niveau. A croire que son passage au micro du Multiplex Poker jeudi lui a porté la poisse.

  • « Non mais le panini ça va en fait » - Signé : un reporter commentant sur les nouveautés positives apportées à la désastreuse Poker Kitchen depuis l’an passé.

Harper apprenant qu’on va manger au In-N-Out Burger

Harper apprenant qu’en fait on ira finalement au Roma Deli, un resto Italien pourtant tout à fait sympathique

Benjo, Harper & Kinsu

PAUSE-DINER : RDV à 6H DU MAT LES GONZES

Level 3 des @WSOP : un qualifié Winamax OUT, un pari perdu, des mecs qui dorment, un panini qui va bien > https://t.co/EJ7ZEgLpK5
RT @Veunstyle: "Ça, c'est balla !" @Cutsybaby et @paulpierce34 aux @wsop #sympacettebague https://t.co/izTLPMGcH1

Level 4, y’en a qui sont déjà patraques

La chip est une femme

Parmi les hommes de tête, une femme. Liya Gerasimova, une Russe qu’on a vu sourire pour la dernière fois en 1983 (c’était devant un film sur la production de salami dans les pays de l’est), a multiplié sa cave de départ par quatre, et possède ainsi un impressionnant tapis de 120,000 jetons. Liya est la femme d’Ivan Demidov, et on l’a découverte à l’occasion de la PokerStars Caribbean Adventure 2009, où elle avait terminé quatrième d’un tournoi à 25,000$ l’entrée ! Elle compte également une table finale aux WSOP 2009 (5e d’une épreuve de No-Limit Hold’em pour 142,688$), mais n’a pas brillé depuis : un 0 pointé en 2010, 22,761$ de gains en 2011, 26,109$ en 2012 et 8,523$ en 2013. Liya tient une bonne occasion de renverser la vapeur.

Un mec connu pas connu

« Euh, c’est qui le mec à ma droite ? » me demande Guillaume Jenner. Pas un fan de bonnes séries TV, l’ami Slipman : il n’a pas reconnu Robert Iler, le fils de Tony Soprano. (Et moi je n’avais pas calculé Jenner lors de mon premier tour de tables, sans doute ébloui par l’aura de l’acteur).

Plutôt que de donner la réponse tout cru dans le bec à Slipman, je lui des indices successifs :

C’est un acteur…
… Qui a participé à l’une des séries les plus importantes du 21ème siècle…
… Il jouait le fils du personnage principal…
… L’acteur qui incarnait le personnage principal est mort il y a trois semaines…

Non, toujours pas ? Tant pis Guillaume, la réponse est dans ces colonnes !

Pendant ce temps, Iler grinde tranquillement, avec un tapis de 32,000 environ. Une dame plus âgée que lui ne loupe aucun de ses gestes depuis le rail. « Sa copine ? » demande une productrice ESPN. « Une prostituée », réponds-je sans hésiter, espérant que cela soit mentionné dans le montage final des WSOP diffusé par la chaîne sportive.

Des nouvelles de la boucherie à 1,500 balles

Tout comme son sosie John Lennon, Vincent Bosc nous a quittés trop tôt. Coïncidence ? Je ne crois pas. ‹ ZozoLeClown › avait jusque-là bien résisté dans la dernière boucherie de l’été, mais une nouvelle augmentation des blindes a finalement entrainé sa perte en 64e position. Une belle place pour un tournoi ayant enregistré 2541 inscriptions, pourtant chichement récompensé de 6,792 dollars.

Toujours en lice dans cette épreuve, Aurélien Guiglini a lui bénéficié de meilleurs timings, poussant à deux reprises son petit tapis (une dizaine de blindes) sans pour autant trouver payeur. L’élimination de son compatriote a permis à notre collègue adoré de franchir un palier dans l’échelle des gains, lui assurant désormais une somme à cinq chiffres.

Le Main est un long grind tranquille

Nicolas Cardyn, c’est la force tranquille, et un tapis qui monte progressivement, sans que personne ne semble lui opposer la moindre résistance, comme l’indique son fil Twitter :

« Up to 38k at the end of level 1 »
« 48k after 2 levels »
« 53k after 3 levels »

Alors, comment Nico monte ses jetons ? En rentabilisant ses belles mains mais également en plaçant de beaux bluffs, comme cette main où un joueur relance à 450 sur des blindes 100/200 premier de parole. Un autre paie et Nicolas complète sa petite blinde avec [Kd][Td]. Le flop [Jd][8h][6h] est checké par les deux joueurs et Nico prend l’initiative de miser 750 sur un [4d] au turn. Le joueur UTG place une mini-relance à 1,500, l’autre s’efface et Nicolas envoie une praline à 7,200 qui lui permet de prendre le pot.

Statistiques et citations à la con

  • 122,000 : C’est, selon Poker News, le tapis qu’a réussi à monter un joueur du nom de Gal Erlichman en six heures de jeu. Cela représente plus de quatre fois la cave de départ au Main Event.

Pause-dîner des couvreurs : citations non-attribuées et sorties de leur contexte

« Hmmm, j’aime bien quand c’est chaud, ouais. »
« Il espérait une mobylette, il a eu un petit frère. »
« Je transpire pas les dollars, vois-tu. »
« On se fout tout le temps de sa gueule mais on l’aime bien quand même. »
« Regarde, il va être bien mon jambon, là. »

La chanson entendue dans la voiture qui colle parfaitement à l’actualité

« Les engrenages dans le ciel n’en finissent pas de tourner » : c’est vrai pour tous les joueurs de poker, aucun d’entre eux n’étant entièrement maître de son destin lors d’un tournoi.

[evideo]- YouTube

A peine trois jours à Vegas et l’on a déjà bien du mal à réveiller notre animateur radio Jay Pee pour aller bosser le matin

Benjo, Harper & Kinshu

Level 4 @WSOP : le chip-leader est une femme, John Lennon, Cardyn UP, mobylette et jambon > https://t.co/EJ7ZEgLpK5