Joel Benzinou : La vie après le sponsoring

Le plus important est de ne pas faire des choix que l’on risque fort de regretter. Laisser tomber de bonnes études tombe souvent dans cette catégorie, car même si elles vous ennuient à mourir sur le moment, le diplôme a toujours une valeur élevée dans le monde du travail, même dans d’autres secteurs — ne serait-ce qu’en montrant que vous avez eu la volonté et les capacités d’obtenir ledit diplôme (Cf. théorie du signal), ou encore avec le corporatisme de l’école (les anciens diplômés qui vous faciliteront l’embauche).

Vous aurez toujours d’autres occasions de gagner des $$$ au poker — sauf si vous jugez que c’est maintenant ou jamais, auquel cas votre orientation semble bien précaire !

ceci dit, ici, il n’est pas dit qu’il arrete ces etudes d’ingé civil pour jouer aux cartes mais pour travailler à la bourse du diamant et donc pour changer de voie…

ceci dit, c’est bien beau de faire des etudes d’ingénieur, mais il faut pas faire des etudes pour faire des etudes. déjà, c’est pas forcement simple de trouver du taf apres. on a quand meme de moins en moins besoin d’ingénieur dans nos pays vu qu’il y a de moins en moins d’industrie.

et quand bien meme, la situation est-elle vraiment meilleure que dans des métiers qui demandent moins d’études?

je comprends tout à fait qu’on puisse vouloir changer d’orientation si on se rend compte que le milieu vers lequel on se tourne n’est pas fait pour nous ou qu’on ne s’y plaira pas.

moi je dit Bravo , Harper a fait une terrible intterview de Joel.
j ai eu la chance de deja jouer contre lui auWaSOP a Namur .
il est claire que c est une personne qui est tres sympathique et d une gentillesse extreme (sauf a une table de poker :cry: ). il ne devrais pas avoir de difficulté a integré la team Winamax . avec deux belges dans l equipe , il y a deux fois plus de chance de gagner un bracelet :wink: .
je souhaite bon vent a Joel et j espere le revoir bientot a une table

Olivier

Jamais entendu parler de Joel :confused:

Gl a lui

Jamais entendu parler de Joel :confused:

Gl a lui

Comme quoi, le monde du poker professionnel n’est pas toujours rose …

francki1246:
on pousse trop les jeunes a faire de grandes et belle études ,alors que parfois le bonheur est bcp plus simple qu'une question de situation ou d'argent .

L'éducation nationale poussent souvent trop les jeunes d'aujourd'hui à faire de longues et belles études pour au finale pas grand chose , ce discours qu'on entant tous à l'école quand ont travaille mal ou pas assez qui dit tu à intéret a travaillé bien à l'école ,si tu veut pas finir comme ta mère " caissière chez auchan " ou comme ton père " ouvrier chez renault " . le résultat , c'est qu'on se retrouve avec une tripoté de jeunes avec des diplômes bac +3 et bcp + ,des ingénieurs en tous genre qui reste sur le carreau à cause la réalité économique ......

y'a 15 - 20 ans on pensait que la france aurait besoin de tous ses diplômés souvent sur-qualifiés ,le résultats est qu'il ne trouvent pas si vite et qu'ils prennent souvent un métier alimentaire faute de mieux et s'en contente .

des ingénieurs ,y'en a trop ,on a voulu en former bcp trop ,j'ai pas peur de le dire ,il faut pas s'étonner si les jeunes cherche autre chose pour s'épanouir en cour de route .Savez vous qu'il y'a pas plus tard qu' hier ,je suis tombé sur un reportage sur quoi on découvrait que nos amis les chiens allaient bientot pouvoir choisir leur repas préféré rien qu'en entendant des sons à la télévision , y'a des ingénieur en ce moment même qui sont payer pour faire ce genre d'études , c'est pour vous dire à quel point on en est rendu et dans quel monde on vie .... :roll:

tout ça pour dire , faites ce qui vous fait plaisir les jeunes et suivez vos intuitions ,mêmes si elles ne sont pas toujours bonnes ,ça ne peut pas être pires que celle du voisin qui ne connait rien de vous :wink:


si tu étais alléplus longtp à l'école tu ferais déjà moins de fautes
ensuite ne pas confondre études à la fac et écoles d'ingé car il n'y a pas trop d'ingé ni trop d'étudiants sortant d'école de commerce

hors sujet complet
2balla2lose:
ALLO les gens

Les études c'est de la merde


j'espère que c'est pour provoquer ou pour plaisanter
Joel Benzinou : La vie après le sponsoring



En mai dernier, Joel Benzinou voyait son contrat de sponsoring avec Titan Poker ne pas être renouvelé. S’en est alors suivi un mois sans résultat aux World Series of Poker, marquant la période la plus difficile de la jeune carrière du belge. Nous prenions alors contact avec lui, espérant recueillir ses impressions sur cette mauvaise passe. Une semaine après le début de notre entretien, le belge mettait fin à la disette, remportant le side-event à 1,000€ du Partouche Poker Tour pour 32,000€. C’est libéré que Joël, indéniablement apprécié par l’ensemble de la communauté du poker francophone, a répondu à nos questions, revenant sur son parcours et abordant sans détour les raisons qui ont poussé au non-renouvellement de son contrat.

C’est en 2007, durant ses études d’ingénieur civil à l’université libre de Bruxelles, que Joel découvre le poker. Jusqu’alors, il n’a jamais été très joueur, mais « Joben » se laisse néanmoins convaincre de participer à des petites parties entre amis. « Je n’ai pas directement été attiré par le jeu » confie le belge, « mais j’ai rapidement compris que ce n’était pas qu’une histoire de hasard. » Alors Joel cherche à comprendre, à affuter son jeu. Sa première démarche est de lire de nombreux livres sur le sujet et, très rapidement, il devient un gagnant régulier des parties entre amis qu’il dispute.

Joel franchit alors le cap en créant un compte en ligne. Le belge débute par des freerolls puis fait un premier dépôt de 20 dollars grâce à la carte de crédit d’un ami. Sous son pseudonyme « Joben19 », il joue quasi-exclusivement en tournois, « car finir premier ’obsédait ». Rapidement, Joel remporte quelques centaines d’euros et découvre alors « une sensation étrange et agréable : celle de gagner de l’argent facilement. »

A un tournant de sa vie professionnelle, il décide d’arrêter ses études d’ingénieur civil pour travailler à la Bourse du diamant à Anvers. « Néanmoins, je suis arrivé en même temps que la crise, précise Joel, et les propositions intéressantes ne pleuvaient donc pas. » Il va alors travailler un an durant sans la moindre rémunération. Passer le cap est évident : Joel se met à sérieusement jouer en ligne, tout en ayant en tête un autre objectif : intégrer le circuit live.



Moins de deux mois plus tard et alors âgé de 23 ans, le jeune belge touche du doigt son rêve en se rendant à Las Vegas. « Ma bankroll était fragile » avoue-t-il désormais, « mais je ne pouvais plus attendre ! » Nous sommes en juin 2009. Joel part seul dans la Cité du Vice, tout en ayant établi un programme prévisionnel de tournois à disputer, aucun n’excédant un prix d’entrée de 1,000$.

Arrive alors une rencontre qui va changer le futur pokéristique de Joel : il fait la connaissance du belge le plus titré, Davidi Kitai. « Il m’a rapidement pris sous son aile » confie Joel. « Moins d’une semaine plus tard, je me retrouvais dans la villa du Team Winamax à passer de grosses soirées avec des pros que je suivais régulièrement sur les coverages. » La suite est un doux rêve : Joel s’inscrit à un tournoi Deepstack du Venetian au prix d’entrée de 500$. Devant 500 joueurs, « Joben » fait parler de lui en se hissant jusqu’au podium : sa troisième place lui rapporte 25,000$, son plus important gain jusqu’alors.

Les relations nouées à Vegas lui permettent d’envisager le futur avec sérénité. « De nombreux joueurs étaient prêts à me stacker » confie Joel. A cette époque, le stacking, pratique visant à financer un joueur dans l’optique de recevoir un pourcentage de ses gains, n’est pas encore très répandu. Joel est un des premiers joueurs francophones à en profiter. « J’ai alors pu attaquer le circuit, se réjouit le belge, et les premières entrées dans l’argent ont suivi ! » Avec une 40ème place au Partouche Poker Tour et une 25ème place au WPT Marrakech, Joel Benzinou se fait de nouveau remarquer et obtient un deal avec Winamax : le port du logo contre des Miles sur le site.

La visibilité obtenue sur les coverages lui permet d’acquérir une image médiatique, et rapidement les sollicitations de sponsors arrivent. En mai 2010, Joel s’engage avec Titan Poker et rejoint une équipe composée de Sorel Mizzi, Sam Trickett, Marvin Rettenmaier et du français Yann Brosolo. « Quand l’équipe a été créée, nous étions tous plus ou moins randoms, avoue sans concession Joel. Mais le courant est bien passé. » Et une belle équipe s’est formée, portée notamment par l’avalanche de résultats du phénomène Sam Trickett.

Comme tout joueur, Joel Benzinou a « ressenti ce sponsoring comme une libération. » Et lui a aussi permis de clairement se définir comme joueur de poker professionnel. Plein de motivation, il a alors un premier objectif : « décrocher un titre majeur. » Le succès, il le frôlera au World Poker Tour Marrakech, où il terminera en 10ème place après une rencontre difficilement évitable contre Guillaume de la Gorce. Il y eut aussi le World Poker Tour Vienne, où il a terminé 30ème, et l’EPT Vilamoura, où il a atteint l’argent. Mais son meilleur souvenir reste avant tout le Main Event des World Series of Poker 2010. « Hé oui, j’ai terminé premier belge ! » se marre Joel.

Cette année-là, 7319 joueurs ont déboursé les 10,000$ de l’inscription. Grâce à son sponsor, Joel en fait partie. « Débarquer dans cette salle, entouré de milliers de joueurs, c’était vraiment impressionnant » se remémore Joel. « Mais c’est le rêve absolu ! Savoir que l’un d’entre nous va repartir avec 8 millions de dollars et le titre le plus recherché de la planète est jouissif. » Pour sa première participation, Joel va se hisser jusqu’au Day 6, atteignant la 151ème place pour 57,102$.



Mais sur le circuit, tout n’est pas si rose. « Quelques mauvais côtés surgissent dans ce milieu une fois qu’on y a mis les pieds, confie Joel. Il y a les mensonges, les personnes à qui on ne peut pas faire confiance, et puis certaines histoires d’argent complètement folles… » Le belge modère néanmoins très vite son propos : « Malgré ces brèves histoires et les frais engendrés, je n’avais aucune envie de laisser le circuit de côté, tant mon but n’est pas de rester devant mon ordinateur à grinder, même si cela peut rapporter gros. »

Pourtant, après une année de contrat ponctuée de bons résultats et d’une image saine au sein de la communauté, Titan Poker décide de ne pas le renouveler. « Nous ne sommes pas tombés d’accord » se contente dans un premier temps de dire Joel, avant de poursuivre, plus amer : « Je suis quelque peu consterné par la manière dont certaines décisions se prennent au sein de l’entreprise Titan, les choix sont peu orientés par une vision professionnelle mais plus par des relations personnelles. »

Mais Joel le sait : les grandes heures du sponsoring sont désormais derrière nous. Les équipes dégraissent à tour de bras, et notamment Titan, donc, qui ne conserve que Marvin Rettenmaier et Sam Trickett dans son équipe professionnelle, et, dans une moindre mesure, Christophe Benzimra, Yann Brosolo et Florian Desgouttes pour assurer le lien dans la sphère francophone.

Malgré la perte de son sponsor, Joel ne compte pas changer sa philosophie : « Je préfère me concentrer sur ce que je suis apte à modifier moi-même » confie le belge. « J’ai toujours été un joueur gagnant, que ce soit en live ou online, et je compte continuer à me donner les moyens de parvenir à mes fins. Ce sera clairement moins facile sans sponsor mais j’ai la chance d’avoir énormément de gens qui croient en moi, que ce soit dans les moments de prospérité comme de déception. »

Joel ne compte donc pas quitter le circuit live aussi facilement. Et bien lui en a pris : à l’occasion du Partouche Poker Tour, le belge a obtenu la première victoire de sa carrière en live, remportant le 1,000€ short-handed pour 32,000€. Désormais sans sponsor, « Joben » alternera donc entre tournois en ligne et tournois live. Redevenu un anonyme parmi la foule, sans patch Team Pro collé au bras, Joel Benzinou semble plus que jamais animé par la soif de victoire.

Harper

Pour en revenir à l’article en général,
De mon coté j’ai trouvé ça très intéressant de voir le coté « lâché par le sponsor ». Ça montre que c’est pas parce qu’on est sponsorisé que tout va rouler et que on est arrivé à un point où tout est désormais facile et acquis… la « crise » c’est à tous les niveaux et le poker n’est pas épargné!!!

gg Harper, très bon reportage!

Joel Benzinou : La vie après le sponsoring



En mai dernier, Joel Benzinou voyait son contrat de sponsoring avec Titan Poker ne pas être renouvelé. S’en est alors suivi un mois sans résultat aux World Series of Poker, marquant la période la plus difficile de la jeune carrière du belge. Nous prenions alors contact avec lui, espérant recueillir ses impressions sur cette mauvaise passe. Une semaine après le début de notre entretien, le belge mettait fin à la disette, remportant le side-event à 1,000€ du Partouche Poker Tour pour 32,000€. C’est libéré que Joël, indéniablement apprécié par l’ensemble de la communauté du poker francophone, a répondu à nos questions, revenant sur son parcours et abordant sans détour les raisons qui ont poussé au non-renouvellement de son contrat.

C’est en 2007, durant ses études d’ingénieur civil à l’université libre de Bruxelles, que Joel découvre le poker. Jusqu’alors, il n’a jamais été très joueur, mais « Joben » se laisse néanmoins convaincre de participer à des petites parties entre amis. « Je n’ai pas directement été attiré par le jeu » confie le belge, « mais j’ai rapidement compris que ce n’était pas qu’une histoire de hasard. » Alors Joel cherche à comprendre, à affuter son jeu. Sa première démarche est de lire de nombreux livres sur le sujet et, très rapidement, il devient un gagnant régulier des parties entre amis qu’il dispute.

Joel franchit alors le cap en créant un compte en ligne. Le belge débute par des freerolls puis fait un premier dépôt de 20 dollars grâce à la carte de crédit d’un ami. Sous son pseudonyme « Joben19 », il joue quasi-exclusivement en tournois, « car finir premier ’obsédait ». Rapidement, Joel remporte quelques centaines d’euros et découvre alors « une sensation étrange et agréable : celle de gagner de l’argent facilement. »

A un tournant de sa vie professionnelle, il décide d’arrêter ses études d’ingénieur civil pour travailler à la Bourse du diamant à Anvers. « Néanmoins, je suis arrivé en même temps que la crise, précise Joel, et les propositions intéressantes ne pleuvaient donc pas. » Il va alors travailler un an durant sans la moindre rémunération. Passer le cap est évident : Joel se met à sérieusement jouer en ligne, tout en ayant en tête un autre objectif : intégrer le circuit live.



Moins de deux mois plus tard et alors âgé de 23 ans, le jeune belge touche du doigt son rêve en se rendant à Las Vegas. « Ma bankroll était fragile » avoue-t-il désormais, « mais je ne pouvais plus attendre ! » Nous sommes en juin 2009. Joel part seul dans la Cité du Vice, tout en ayant établi un programme prévisionnel de tournois à disputer, aucun n’excédant un prix d’entrée de 1,000$.

Arrive alors une rencontre qui va changer le futur pokéristique de Joel : il fait la connaissance du belge le plus titré, Davidi Kitai. « Il m’a rapidement pris sous son aile » confie Joel. « Moins d’une semaine plus tard, je me retrouvais dans la villa du Team Winamax à passer de grosses soirées avec des pros que je suivais régulièrement sur les coverages. » La suite est un doux rêve : Joel s’inscrit à un tournoi Deepstack du Venetian au prix d’entrée de 500$. Devant 500 joueurs, « Joben » fait parler de lui en se hissant jusqu’au podium : sa troisième place lui rapporte 25,000$, son plus important gain jusqu’alors.

Les relations nouées à Vegas lui permettent d’envisager le futur avec sérénité. « De nombreux joueurs étaient prêts à me stacker » confie Joel. A cette époque, le stacking, pratique visant à financer un joueur dans l’optique de recevoir un pourcentage de ses gains, n’est pas encore très répandu. Joel est un des premiers joueurs francophones à en profiter. « J’ai alors pu attaquer le circuit, se réjouit le belge, et les premières entrées dans l’argent ont suivi ! » Avec une 40ème place au Partouche Poker Tour et une 25ème place au WPT Marrakech, Joel Benzinou se fait de nouveau remarquer et obtient un deal avec Winamax : le port du logo contre des Miles sur le site.

La visibilité obtenue sur les coverages lui permet d’acquérir une image médiatique, et rapidement les sollicitations de sponsors arrivent. En mai 2010, Joel s’engage avec Titan Poker et rejoint une équipe composée de Sorel Mizzi, Sam Trickett, Marvin Rettenmaier et du français Yann Brosolo. « Quand l’équipe a été créée, nous étions tous plus ou moins randoms, avoue sans concession Joel. Mais le courant est bien passé. » Et une belle équipe s’est formée, portée notamment par l’avalanche de résultats du phénomène Sam Trickett.

Comme tout joueur, Joel Benzinou a « ressenti ce sponsoring comme une libération. » Et lui a aussi permis de clairement se définir comme joueur de poker professionnel. Plein de motivation, il a alors un premier objectif : « décrocher un titre majeur. » Le succès, il le frôlera au World Poker Tour Marrakech, où il terminera en 10ème place après une rencontre difficilement évitable contre Guillaume de la Gorce. Il y eut aussi le World Poker Tour Vienne, où il a terminé 30ème, et l’EPT Vilamoura, où il a atteint l’argent. Mais son meilleur souvenir reste avant tout le Main Event des World Series of Poker 2010. « Hé oui, j’ai terminé premier belge ! » se marre Joel.

Cette année-là, 7319 joueurs ont déboursé les 10,000$ de l’inscription. Grâce à son sponsor, Joel en fait partie. « Débarquer dans cette salle, entouré de milliers de joueurs, c’était vraiment impressionnant » se remémore Joel. « Mais c’est le rêve absolu ! Savoir que l’un d’entre nous va repartir avec 8 millions de dollars et le titre le plus recherché de la planète est jouissif. » Pour sa première participation, Joel va se hisser jusqu’au Day 6, atteignant la 151ème place pour 57,102$.



Mais sur le circuit, tout n’est pas si rose. « Quelques mauvais côtés surgissent dans ce milieu une fois qu’on y a mis les pieds, confie Joel. Il y a les mensonges, les personnes à qui on ne peut pas faire confiance, et puis certaines histoires d’argent complètement folles… » Le belge modère néanmoins très vite son propos : « Malgré ces brèves histoires et les frais engendrés, je n’avais aucune envie de laisser le circuit de côté, tant mon but n’est pas de rester devant mon ordinateur à grinder, même si cela peut rapporter gros. »

Pourtant, après une année de contrat ponctuée de bons résultats et d’une image saine au sein de la communauté, Titan Poker décide de ne pas le renouveler. « Nous ne sommes pas tombés d’accord » se contente dans un premier temps de dire Joel, avant de poursuivre, plus amer : « Je suis quelque peu consterné par la manière dont certaines décisions se prennent au sein de l’entreprise Titan, les choix sont peu orientés par une vision professionnelle mais plus par des relations personnelles. »

Mais Joel le sait : les grandes heures du sponsoring sont désormais derrière nous. Les équipes dégraissent à tour de bras, et notamment Titan, donc, qui ne conserve que Marvin Rettenmaier et Sam Trickett dans son équipe professionnelle, et, dans une moindre mesure, Christophe Benzimra, Yann Brosolo et Florian Desgouttes pour assurer le lien dans la sphère francophone.

Malgré la perte de son sponsor, Joel ne compte pas changer sa philosophie : « Je préfère me concentrer sur ce que je suis apte à modifier moi-même » confie le belge. « J’ai toujours été un joueur gagnant, que ce soit en live ou online, et je compte continuer à me donner les moyens de parvenir à mes fins. Ce sera clairement moins facile sans sponsor mais j’ai la chance d’avoir énormément de gens qui croient en moi, que ce soit dans les moments de prospérité comme de déception. »

Joel ne compte donc pas quitter le circuit live aussi facilement. Et bien lui en a pris : à l’occasion du Partouche Poker Tour, le belge a obtenu la première victoire de sa carrière en live, remportant le 1,000€ short-handed pour 32,000€. Désormais sans sponsor, « Joben » alternera donc entre tournois en ligne et tournois live. Redevenu un anonyme parmi la foule, sans patch Team Pro collé au bras, Joel Benzinou semble plus que jamais animé par la soif de victoire.

Harper
Harper:
découvre alors « une sensation étrange et agréable : celle de gagner de l’argent facilement. »


Ce qu'il faut prèciser aussi parceque c'est le genre de phrase qu'on retrouve partout sur les sites de poker. C'est que 95% de joueurs perdent de l'argent facilement et que les sites de poker eux gagnent de l'argent facilement sur le dos de ces joueurs.
2balla2lose:
ALLO les gens

Les études c'est de la merde


j'espère que c'est pour provoquer ou pour plaisanter

venant de moi à ton avis?

je ne sais pas je ne te connais pas
lio5484:
ALLO les gens

Les études c'est de la merde


j'espère que c'est pour provoquer ou pour plaisanter

venant de moi à ton avis?

je ne sais pas je ne te connais pas

sache que 2balla n'est pas connu pour son humour ...
lio5484:


j'espère que c'est pour provoquer ou pour plaisanter


venant de moi à ton avis?

je ne sais pas je ne te connais pas

Tu connais pas la banque du poker ? Wow ! Un mec avec de grosses lunette a chaque Live, on voit que lui dans la salle. Il aime jouer bourré aussi, il faut qu'il m'apprenne comment jouer son A-game en CG Bourré. :lol:
vesTy Baby:
on pousse trop les jeunes a faire de grandes et belle études ,alors que parfois le bonheur est bcp plus simple qu'une question de situation ou d'argent .

L'éducation nationale poussent souvent trop les jeunes d'aujourd'hui à faire de longues et belles études pour au finale pas grand chose , ce discours qu'on entant tous à l'école quand ont travaille mal ou pas assez qui dit tu à intéret a travaillé bien à l'école ,si tu veut pas finir comme ta mère " caissière chez auchan " ou comme ton père " ouvrier chez renault " . le résultat , c'est qu'on se retrouve avec une tripoté de jeunes avec des diplômes bac +3 et bcp + ,des ingénieurs en tous genre qui reste sur le carreau à cause la réalité économique ......

y'a 15 - 20 ans on pensait que la france aurait besoin de tous ses diplômés souvent sur-qualifiés ,le résultats est qu'il ne trouvent pas si vite et qu'ils prennent souvent un métier alimentaire faute de mieux et s'en contente .

des ingénieurs ,y'en a trop ,on a voulu en former bcp trop ,j'ai pas peur de le dire ,il faut pas s'étonner si les jeunes cherche autre chose pour s'épanouir en cour de route .Savez vous qu'il y'a pas plus tard qu' hier ,je suis tombé sur un reportage sur quoi on découvrait que nos amis les chiens allaient bientot pouvoir choisir leur repas préféré rien qu'en entendant des sons à la télévision , y'a des ingénieur en ce moment même qui sont payer pour faire ce genre d'études , c'est pour vous dire à quel point on en est rendu et dans quel monde on vie .... :roll:

tout ça pour dire , faites ce qui vous fait plaisir les jeunes et suivez vos intuitions ,mêmes si elles ne sont pas toujours bonnes ,ça ne peut pas être pires que celle du voisin qui ne connait rien de vous :wink:



Faut être complètement déconnecté de la réalité pour dire des trucs comme ça.

1 / Tu dis que le bonheur ne se trouve pas dans l'argent mais dis moi quel smicar n'aimerait pas gagner mieux sa vie ?

Dis moi quelle personne vivant dans un 20 m² d'un HLM pourri n'aimerait pas déménager ?

ETC etc, pourquoi crois tu que temps de gens sur terre jouent à des jeux de loterie (ou au final ils n'ont aucune chance de gagner).

Tout simplement parceque l'argent dirige et domine tout sur notre planète et que si t as pas d'argent et bien tu vas passer toute ton existance à vivre comme une merde (le mot est un peu fort et pourtant ...) et passer à coté de milliers de choses que plus d'argent pourrait t'apporter (même si tu te persuades que non).

2 / Partant de la si tu veux gagner beaucoup d'argent (en restant dans la légalité), c'est quand meme beaucoup plus facile si tu fais des bonnes études et que tu as un bon diplome (je dis bon diplome car si vous avez choisi un secteur de merde à la base faut pas s'étonner que vous ne trouviez pas de taff par la suite) que si tu t'es arrété au brevet des colléges.

Perso je suis ingénieur informatique et j ai jamais eu aucun soucis pour trouver un taf (j'ai changé 4 fois de boite en 10 ans). Et crois moi ou non mais ma boite engage TOUS LES JOURS de nouveaux ingénieurs.

Après tu auras toujours des personnes super intelligentes qui arriveront à gagner de l'argent sans avoir eu de diplome mais c'est rare par rapport au nombre qui vont galérer (et tout le monde ne peut pas le faire !!!!!!!!!)

Donc faites des etudes les jeunes et après amusez vous quand vous serez pétés de tunes (c'est mieux dans ce sens imo)

+1

je veux bienqu'on fasse les balla parceu'on est sur un site de poker mais bon faut rester lucide.
je pense que ce n'est pas serieux de vouloir faire croire au gens que les études ne servent à rien sauf à être chomeur...

après c'est sur que l'argent ne fait pas le bonheur, mais ne pas en avoir du tout c'est sur que ça rend malheureux.
si t'es heureux sans tu le seras encore plus avec
Joel Benzinou : La vie après le sponsoring



En mai dernier, Joel Benzinou voyait son contrat de sponsoring avec Titan Poker ne pas être renouvelé. S’en est alors suivi un mois sans résultat aux World Series of Poker, marquant la période la plus difficile de la jeune carrière du belge. Nous prenions alors contact avec lui, espérant recueillir ses impressions sur cette mauvaise passe. Une semaine après le début de notre entretien, le belge mettait fin à la disette, remportant le side-event à 1,000€ du Partouche Poker Tour pour 32,000€. C’est libéré que Joël, indéniablement apprécié par l’ensemble de la communauté du poker francophone, a répondu à nos questions, revenant sur son parcours et abordant sans détour les raisons qui ont poussé au non-renouvellement de son contrat.

C’est en 2007, durant ses études d’ingénieur civil à l’université libre de Bruxelles, que Joel découvre le poker. Jusqu’alors, il n’a jamais été très joueur, mais « Joben » se laisse néanmoins convaincre de participer à des petites parties entre amis. « Je n’ai pas directement été attiré par le jeu » confie le belge, « mais j’ai rapidement compris que ce n’était pas qu’une histoire de hasard. » Alors Joel cherche à comprendre, à affuter son jeu. Sa première démarche est de lire de nombreux livres sur le sujet et, très rapidement, il devient un gagnant régulier des parties entre amis qu’il dispute.

Joel franchit alors le cap en créant un compte en ligne. Le belge débute par des freerolls puis fait un premier dépôt de 20 dollars grâce à la carte de crédit d’un ami. Sous son pseudonyme « Joben19 », il joue quasi-exclusivement en tournois, « car finir premier ’obsédait ». Rapidement, Joel remporte quelques centaines d’euros et découvre alors « une sensation étrange et agréable : celle de gagner de l’argent facilement. »

A un tournant de sa vie professionnelle, il décide d’arrêter ses études d’ingénieur civil pour travailler à la Bourse du diamant à Anvers. « Néanmoins, je suis arrivé en même temps que la crise, précise Joel, et les propositions intéressantes ne pleuvaient donc pas. » Il va alors travailler un an durant sans la moindre rémunération. Passer le cap est évident : Joel se met à sérieusement jouer en ligne, tout en ayant en tête un autre objectif : intégrer le circuit live.



Moins de deux mois plus tard et alors âgé de 23 ans, le jeune belge touche du doigt son rêve en se rendant à Las Vegas. « Ma bankroll était fragile » avoue-t-il désormais, « mais je ne pouvais plus attendre ! » Nous sommes en juin 2009. Joel part seul dans la Cité du Vice, tout en ayant établi un programme prévisionnel de tournois à disputer, aucun n’excédant un prix d’entrée de 1,000$.

Arrive alors une rencontre qui va changer le futur pokéristique de Joel : il fait la connaissance du belge le plus titré, Davidi Kitai. « Il m’a rapidement pris sous son aile » confie Joel. « Moins d’une semaine plus tard, je me retrouvais dans la villa du Team Winamax à passer de grosses soirées avec des pros que je suivais régulièrement sur les coverages. » La suite est un doux rêve : Joel s’inscrit à un tournoi Deepstack du Venetian au prix d’entrée de 500$. Devant 500 joueurs, « Joben » fait parler de lui en se hissant jusqu’au podium : sa troisième place lui rapporte 25,000$, son plus important gain jusqu’alors.

Les relations nouées à Vegas lui permettent d’envisager le futur avec sérénité. « De nombreux joueurs étaient prêts à me stacker » confie Joel. A cette époque, le stacking, pratique visant à financer un joueur dans l’optique de recevoir un pourcentage de ses gains, n’est pas encore très répandu. Joel est un des premiers joueurs francophones à en profiter. « J’ai alors pu attaquer le circuit, se réjouit le belge, et les premières entrées dans l’argent ont suivi ! » Avec une 40ème place au Partouche Poker Tour et une 25ème place au WPT Marrakech, Joel Benzinou se fait de nouveau remarquer et obtient un deal avec Winamax : le port du logo contre des Miles sur le site.

La visibilité obtenue sur les coverages lui permet d’acquérir une image médiatique, et rapidement les sollicitations de sponsors arrivent. En mai 2010, Joel s’engage avec Titan Poker et rejoint une équipe composée de Sorel Mizzi, Sam Trickett, Marvin Rettenmaier et du français Yann Brosolo. « Quand l’équipe a été créée, nous étions tous plus ou moins randoms, avoue sans concession Joel. Mais le courant est bien passé. » Et une belle équipe s’est formée, portée notamment par l’avalanche de résultats du phénomène Sam Trickett.

Comme tout joueur, Joel Benzinou a « ressenti ce sponsoring comme une libération. » Et lui a aussi permis de clairement se définir comme joueur de poker professionnel. Plein de motivation, il a alors un premier objectif : « décrocher un titre majeur. » Le succès, il le frôlera au World Poker Tour Marrakech, où il terminera en 10ème place après une rencontre difficilement évitable contre Guillaume de la Gorce. Il y eut aussi le World Poker Tour Vienne, où il a terminé 30ème, et l’EPT Vilamoura, où il a atteint l’argent. Mais son meilleur souvenir reste avant tout le Main Event des World Series of Poker 2010. « Hé oui, j’ai terminé premier belge ! » se marre Joel.

Cette année-là, 7319 joueurs ont déboursé les 10,000$ de l’inscription. Grâce à son sponsor, Joel en fait partie. « Débarquer dans cette salle, entouré de milliers de joueurs, c’était vraiment impressionnant » se remémore Joel. « Mais c’est le rêve absolu ! Savoir que l’un d’entre nous va repartir avec 8 millions de dollars et le titre le plus recherché de la planète est jouissif. » Pour sa première participation, Joel va se hisser jusqu’au Day 6, atteignant la 151ème place pour 57,102$.



Mais sur le circuit, tout n’est pas si rose. « Quelques mauvais côtés surgissent dans ce milieu une fois qu’on y a mis les pieds, confie Joel. Il y a les mensonges, les personnes à qui on ne peut pas faire confiance, et puis certaines histoires d’argent complètement folles… » Le belge modère néanmoins très vite son propos : « Malgré ces brèves histoires et les frais engendrés, je n’avais aucune envie de laisser le circuit de côté, tant mon but n’est pas de rester devant mon ordinateur à grinder, même si cela peut rapporter gros. »

Pourtant, après une année de contrat ponctuée de bons résultats et d’une image saine au sein de la communauté, Titan Poker décide de ne pas le renouveler. « Nous ne sommes pas tombés d’accord » se contente dans un premier temps de dire Joel, avant de poursuivre, plus amer : « Je suis quelque peu consterné par la manière dont certaines décisions se prennent au sein de l’entreprise Titan, les choix sont peu orientés par une vision professionnelle mais plus par des relations personnelles. »

Mais Joel le sait : les grandes heures du sponsoring sont désormais derrière nous. Les équipes dégraissent à tour de bras, et notamment Titan, donc, qui ne conserve que Marvin Rettenmaier et Sam Trickett dans son équipe professionnelle, et, dans une moindre mesure, Christophe Benzimra, Yann Brosolo et Florian Desgouttes pour assurer le lien dans la sphère francophone.

Malgré la perte de son sponsor, Joel ne compte pas changer sa philosophie : « Je préfère me concentrer sur ce que je suis apte à modifier moi-même » confie le belge. « J’ai toujours été un joueur gagnant, que ce soit en live ou online, et je compte continuer à me donner les moyens de parvenir à mes fins. Ce sera clairement moins facile sans sponsor mais j’ai la chance d’avoir énormément de gens qui croient en moi, que ce soit dans les moments de prospérité comme de déception. »

Joel ne compte donc pas quitter le circuit live aussi facilement. Et bien lui en a pris : à l’occasion du Partouche Poker Tour, le belge a obtenu la première victoire de sa carrière en live, remportant le 1,000€ short-handed pour 32,000€. Désormais sans sponsor, « Joben » alternera donc entre tournois en ligne et tournois live. Redevenu un anonyme parmi la foule, sans patch Team Pro collé au bras, Joel Benzinou semble plus que jamais animé par la soif de victoire.

Harper

indice : ce mec n’est pas quelqu’un qui rigole

« tout ça pour dire , faites ce qui vous fait plaisir les jeunes et suivez vos intuitions ,mêmes si elles ne sont pas toujours bonnes ,ça ne peut pas être pires que celle du voisin qui ne connait rien de vous »

Tout le monde s’en tape, mais ça fait super plaisir de voir quelqu’un exprimer ce qu’on pense de manière claire comme ça :slight_smile:

On peut d’ailleurs remplacer ‹ voisin › par Papa, Maman, potes, cousins et j’en passe …

VestY baby tu dis : "Dis moi quelle personne vivant dans un 20 m² d’un HLM pourri n’aimerait pas déménager ? "

Bein écoute, j’vis dans un 30m² (super calme certes) depuis des années, j’crois pas être malheureux … On n’est pas tous pareil tu sais ! Bien sûr j’espère pas vivre là dedans toute ma vie …

Pour revenir à ce Joel Benzinou car ma vie osef, s’il croit en lui, que ça le rend heureux, et qu’il peut rendre son entourage heureux avec le poker, où est le souci ? Il est jeune, si ça marche pas, il a toute la vie devant lui pour reprendre des études, tu penses pas ?

PLUS 1 vestybaby…OK A 80%

Sinon concernant joel benzinou cela m évoque ces deux citations :

_ « Pour réussir dans le monde,retenez bien ces trois maximes:voir,c est savoir,vouloir,c est pouvoir,oser ,c est avoir… »

ou cette citation de ernest renan:« Quand on a le droit de se tromper impunément,on est toujours sur de réussir… »

en gadgeo… ça donnerait plutot:« baratin de fils a papa …le parcours de joel benzinou »…