Finale du Partouche Poker Tour: à suivre en live ce week-end

Finale du Partouche Poker Tour : à suivre en live ce week-end



A l’image des World Series of Poker, dont le Main Event s’est terminé le week-end dernier trois mois après la tenue des phases préliminaires, le Partouche Poker Tour va atteindre une conclusion samedi et dimanche prochain : on connaissait déjà le casting des finalistes depuis septembre.



Histoire de se rafraichir la mémoire, faisons un détour par notre reportage de l’époque :







Sam Trickett (UK) 2,605 millions

Alexandre Coussy (France) 2,473 m.

Fouad Behbehani (Koweït/USA) 2,446 m.

Mads Wissing (Danemark) 2,144 m.

Mustapha Kanit (Italie) 2,047 m.

Roger Hairabedian (France) 1,89 m.

Aleksii Kovalchuk (Ukraine) 1,626 m.

Ilan Boujenah (France) 1,241 m.

Alexander Dovzhenko (Ukraine) 944,000



Blindes : 12,000/24,000, ante 3,000



Les prix

Vainqueur : Le myon, le myon, le myon

2e / 600 000 €

3e / 379 760 €

4e / 300 000 €

5e / 230 000 €

6e / 190 000 €

7e / 160 000 €

8e / 130 000 €

9e / 100 000 €



Nous ne serons pas présents à Cannes ce week-end (snif), mais vous pourrez suivre la partie en direct sur le site officiel du Partouche Poker Tour. La partie débutera samedi après-midi et s’arrêtera une fois décidé le casting du heads-up. Les deux derniers prétendants au titre reviendront au casino Palm Beach dimanche pour l’ultime bataille du tournoi…



Petite présentation des finalistes :







Sam Trickett : Sans doute l’un des joueurs les plus en forme de ces quinze derniers mois : 4 millions de dollars de gains depuis juin 2010, comprenant une victoire à l’Aussie Millions. L’anglais avait entamé la journée avec l’un des plus petits tapis, ce qui ne l’empêche pas de finir en position de chip-leader, après notamment une énorme confrontation entre les As et les Rois. C’est ça, le talent. J’ironise, mais le mec est très, très fort aux cartes.



Roger Hairabedian : L’un des parrains du poker français. Un palmarès ultra costaud (2,6 millions de dollars de gains de carrière, des victoires et finales en pagaille) et un personnage influent dans le paysage pokéristique français. Entamera la finale avec un tapis dans la moyenne.



Ilan Boujenah : Un joueur qui monte… On l’a découvert il y a un an quand il a manqué de peu une finale au WPT de Paris. Six mois plus tard, il y arrive, c’est à Amnéville pour un autre WPT. Cette boule de nerfs au charisme indéniable pourrait bien réaliser le meilleur résultat de sa carrière en novembre prochain, mais il lui faudra pour cela surmonter son désavantage en jetons.



Alexandre Coussy : Le troisième français de cette finale. Un régulier du casino Partouche de Lyon, où il a décroché sa qualification pour le PPT en juillet. D’après ce qu’on a pu voir, un excellent joueur… Qui détiendra le deuxième tapis au départ de la finale.



Aleksii Kovalchuk : L’un des deux ukrainiens de cette finale… Inconnu de nos services avant cette semaine, avant que l’on se rende compte qu’il avait remporté une épreuve de short-handed aux WSOP cet été. Un jeune joueur qui aime faire parler les jetons à foison. A été chip-leader (ou parmi les leaders) durant l’ensemble du tournoi, avant de subir quelques déconvenues durant la dernière journée. Du coup, son tapis n’est plus aussi gros.



Alexander Dovzhenko : Ukrainien numéro 2. Touche à tout, dispute aussi bien des side-events à 1,000€ que le HORSE à 50,000$ des WSOP. Solide et agressif.



Fouad Behbehani : Viendrait du Koweït, mais vit aux USA. Je ne connais pas du tout ce joueur… Son palmarès indique plusieurs résultats mineurs en Europe et chez lui. Meilleur résultat : 4ème lors du tournoi High-Roller de l’EPT San Remo, pour 57,000 euros de gains.



Mustapha Kanit : Une seule place payée au palmarès de ce joueur italien… Une broutille lors d’un tournoi à San Remo. Kanit a multiplié les belles rencontres lors du PPT pour se constituer un énorme tapis (du genre brelan contre brelan pour un pot de 200 blindes), avant de battre en retraite durant la dernière journée.



Mads Wissing : Un palmarès entamé en 2007 mais qui ne comporte que cinq résultats. Soit ce danois est très nul, soit il évite les tournois pour se concentrer sur le cash-game. Je penche pour la deuxième solution.



Bref, une finale qui promet, avec plein d’excellents joueurs et des tapis relativement équilibrés garantissant du beau jeu.



A lire :



Notre reportage lors des phases préliminaires en septembre

Une interview d’Ilan Boujenah par Made In Poker



Benjo