EPT San Remo présenté par PokerStars.fr - Jour 1B

EPT San Remo présenté par PokerStars.fr

Buy-in : 5,300€
Joueurs du Team Winamax presents : Guignol, Davidi, Manub, et Mister Lellouche

Programme
Toutes les journées commencent à midi (ou pas).
Mercredi 27 avril : Day 1A
Jeudi 28 avril : Day 1B
Vendredi 29 avril : Day 2
Samedi 30 avril : Day 3
Dimanche 1er mai : Day 4 (jusque 24 joueurs)
Lundi 2 mai : Day 5 (jusque 8 joueurs)
Mercredi 3 mai : Finale

EPT San Remo, Day 1A : un bilan chiffré

211 joueurs ont franchi le cap du Day 1A, soit grosso modo 50% des partants de la première journée de départ. Peu de têtes de séries étrangères dans ce classement, mais la satisfaction est de mise côté français, avec trente survivants sur 51 tricolores au départ…

Le Top 10

Leonid Bilokur (Russie) 187 900
Aleksey Zharko (Ukraine) 178 400
Fabrizio Cataldi (Uruguay) 163 900
Ivan Kudriavtcev (Russie) 163 100
Alessio Pianta (Italie) 157 500
Stephen Leonard (Australie) 147 800
Arnaldo Petino (Italie) 147 200
Kimmo Kurko (Finlande) 145 500
Ramzi Jelassi (Suède) 143 400
Andras Nemeth (Hongrie) 142 100

Trente français

Anthony Picault 137 300
Paul Pires Trigo (Local Hero et Qualifié Winamax) 106 300
Paul Ribaud 105 700
Nicolas Cardyn 96 100
Pierre Canali 93 200
Ludovic Lacay (Team Winamax) 85 200
Alessandro Laubinger 83 000
Xavier Arnal 73 800
Philippe Narboni 68 200
Michel Abecassis (Team Winamax) 67 000
Guillaume Cescut 66 100
Kevin Golliot 63 400
Nicolas Levi (Team Winamax) 62 400
Fabrice Soulier 60 500
Nazim Guillaud (Qualifié Winamax) 56 400
Pascal Albertini 55 600
Mikael Rotman 55 100
Benjamin Pollak 51 800
Robert Vincent 48 300
Antoine Saout 48 200
Tristan Clemencon (Team Winamax) 47 600
David Alexandre Lichentin Rubitin 40 600
Jean Claude Germain 37 500
Ronan Collet 34 900
Clement Thumy 30 300
Almira Skripchenko (Team Winamax) 27 000
Adrien Allain 26 000
Patrick Nakache 17 700
Jeremy Frederic Palvini 15 900
Anthony Kozlowski 15 600

Reste du field (sélection)

Jani Sointula (Finlande) 78 600
Sam Chartier (Canada) 64 700
Atanas Gueorguiev (Italie) 60 100
Daniele Mazzia (Italie) 57 700
Kevin Vandersmissen (Belgique) 57 600
Pieter De Korver (Pays-Bas) 56 000
Galen Hall (USA) 55 700
Cristiano Blanco (Italie) 54 600
Vitaly Lunkin (Russie) 45 600
Konstantin Puchkov (Russie) 20 200
Fernando Brito (Portugal) 9 700

Benjo

San Remo, Day 1B : Pronto, per favore

Buongiorno a tutti, et bienvenue à cette seconde journée de départ de l’European Poker Tour. Une nouvelle fournée de joueurs vont prendre place d’ici quelques minutes pour neuf heures de poker à l’italienne. Ils étaient 438 hier… Combien aujourd’hui ? Probablement pas assez pour battre le record établi en 2010 (1240 participants) mais on devrait tout de même dépasser la barre des 1000 joueurs sans trop de problèmes.

Comme hier, l’usine à gaz qu’est le processus d’inscription au tournoi a retardé le coup d’envoi de deux bonnes heures. Ce qui n’est pas plus mal, puisque je suis toujours à la bourre.

Hop, allons faire un tour à l’étage, histoire de collecter les premières news du jour (et se taper un chti sandwich au jambon de Parme)

Benjo

Le clan Winamax

Neuf joueurs Winamax à suivre aujourd’hui. Il y a un peu trop de Nicolas à mon goût, mais on fera avec.

Team Pro
Manuel Bevand
Davidi Kitai
Aurélien Guiglini
Antony Lellouche
Qualifiés
Nicolas « kroktachon » Pignon
Nicolas « chawips » Chappuis (Local Hero)
Tickets achetés via la boutique VIP
Thomas « Tago_101 » Petit
Nicolas « win21 x » Rinquin
Gagnant du Grand Prix Winamax
Arnaud « kanaga » Lombard

Benjo

Un peu plus de 500 joueurs au départ

Le Day 1B a commencé sans surprise pas une panne Internet, ben oui, sinon ça aurait été trop facile, hein. Bref, à l’intérieur de la salle de tournoi, le coup d’envoi a été donné à 13 heures 50 après la projection d’un petit clip promotionnel à la gloire de l’European Poker Tour.

J’ai compté une dizaine de tables supplémentaires par rapport à hier, ce qui nous un total provisoire d’environ 530 joueurs aujourd’hui : on va tourner autour de 1,000 en ce qui concerne la participation totale.

Sans trop de surprise, les français sont moins nombreux au départ aujourd’hui. J’ai croisé les habitués Christophe Benzimra (avec Roberto Romanello), Guillaume Darcourt, Julien « nori » Labuissière à côté de Fabien Perrot, Lucien Cohen, Bruno « Kool Shen » Lopes, Germain Gillard (avec Dario Minieri, ça devrait envoyer du lourd rapidement)…

ElkY partage une table avec le champion du monde 2009 Joe Cada, que l’on ne croise que rarement sur notre continent. La championne en titre Liv Boeree est assise en face de Jonathan Duhamel et Lex Veldhuis, tandis que les compatriotes de ce dernier, Fatima de Morelo et Joep van den Bijgaart, sont installés à une table au fond de la salle. Côté « revenants », j’ai aussi aperçu Barry Greenstein et plus surprenant encore, Andy Black, que l’on avait pas vu sur le circuit pro depuis un an au bas mot. Il y a aussi Mélanie Weisner à côté de Maxim Lykov, Kevin MacPhee, le vainqueur de l’EPT Berlin Ben Wilinofsky, Michael Tureniec, Toby Lewis, José Barbero, Terrence Chan, Evelyn Ng, Vanessa Selbst, Luca Pagano, et un raton laveur.

L’ancien pro online Joe Cada fait son retour sur les tapis verts de type non virtuel (« ancien pro online », c’est comme ça qu’on peut désigner des centaines de joueurs américains depuis le 15 avril)

Benjo

Pas de temps à perdre

Cinq minutes après le coup d’envoi, Antony Lellouche envoyait déjà sa première mise à 3,700 (37 BB, donc), sous la forme d’un check/raise sur le flop [Jd][8d][3d] après une mise à 1,500 du bouton et un call de la petite blinde. Les deux adversaires du français jettent leurs cartes après un temps de réflexion plus ou moins long, et Lellouche remporte son premier pot de la journée, sans que l’on bénéficie du privilège de voir ses cartes. Je parierais bien sur une petite paire de [4s][4c].

Benjo

Aller simple pour Bustoville

Première élimination française, en un temps record, enregistrée par les équipes de « chip-counters » parcourant les allées : Alexandre « opus » Bonnin. On ne sait pas encore ce qui s’est passé… Des suggestions ? Carré contre quinte flush ? Ou peut-être 7-2 qui ne s’améliore pas contre As-3, à tapis avant le flop (il y avait un historique).

Benjo

When We Were Kings

Chaque joueur a sa méthode de relaxation au matin du départ d’un gros tournoi. La majorité optent pour la grasse matinée, après tout la journée sera longue. D’autres ont à coeur de prendre un petit dejeuner complet, pour les mêmes raisons. Et puis certains, de plus en plus nombreux, se dirigent vers la salle de sport.

Ce fut le cas de Manuel Bevand et Bertrand Grospellier, qui ont passé deux heures à s’échanger des coups dans la salle de boxe locale. On l’a mentionné lors d’un reportage précédent : ElkY s’entraîne activement en vue d’un combat à Las Vegas contre le hollandais Lex Veldhuis.

Manuel s’était déjà mesuré à ElkY à Vienne durant le WPT, et me confiait hier qu’il voyait mal son compatriote remporter le match face à Veldhuis. « ElkY tape fort », m’a t-il dit en substance, « mais il panique trop vite et se comporte de manière un peu trop passive. »

Ce matin, son opinion avait pris un virage à 180°. « Il s’est nettement amélioré, j’étais épaté. Son rythme est bien meilleur. Je suis crevé ! »

« Ouais », rigole ElkY, « Cela fait deux semaines que je m’entraîne tous les jours ! J’ai eu Manub à l’usure ! »

On attend impatience de voir ElkY et Veldhuis monter sur le ring, mais la confrontation pourrait ne pas avoir lieu cet été, en raison des récents évènements aux Etats-Unis. « On va peut-être reporter à l’EPT de Londres [octobre] », m’a dit ElkY. Affaire à suivre.

Benjo

La classe mondiale

Début de tournoi mouvementé pour le modérateur du forum Wam-Poker Nicolas Pignon, auteur d’excellentes performances sur Winamax ces derniers mois (Victoire au Main Event, deux satellites gagnés, quelques High Rollers décrochés…) qui l’ont motivé à se lancer à plein temps dans le poker. « kroktachon » a reçu une paire d’As qui lui a rapporté des miettes… Rien d’inhabituel, en revanche, cette quinte flush qui perd contre une autre quinte flush, voilà qui n’est pas banal.

« J’ai [5s][4s] et le flop est [6s][7s][8s]. On est trois joueurs, tout le monde checke. Turn : un autre pique. Je mise la moitié du pot, suis payé une fois… Et la rivière est un [9s]. Mon adversaire checke, je mise, il relance, je paie : il a le [Ts]. »

Nicolas a perdu 4,0000 sur ce coup : il s’en tire bien, toutes choses considérées. Si la main se produit après le niveau 4 ou 5, il passe probablement à la casserole.

À la table de Nicolas, un bande de « Massimo Randomi », et Georgios Kapalas (le grec finaliste à Deauville en 2010). « Il y a eu cinq 3-bet en 90 minutes », me dit Pignon, « dont trois par moi. »

Benjo

Rhaa, chui en tilt

Pas content, le Davidi Kitai… Lui qui est pourtant un modèle de tenue à la table. « La dernière fois que je m’étais énervé lors d’un tournoi, c’était ici à San Remo, il y a un an. Il y a un truc dans l’air. » Source de la colère de Davidi : le comportement peu sportif d’un adversaire italien, et l’absence de punition qui en a résulté.

« Il y a une relance UTG, puis un 3-bet. Je suis au bouton avec [Ac][Jc], et je paie. Le premier relanceur fait de même. Flop 10-10-3. Ils checkent tous les deux. Je tente une mise, pour un tiers du pot. Et là, avant même que le premier joueur ait eu le temps d’agir, l’autre jette ses cartes, et me dit par dessus le marché ‹ Je m’en fiche, si t’es pas content, appelle un superviseur ! › Incroyable comportement… Le premier joueur me relance, chose qu’il n’aurait peut-être pas tentée si l’autre joueur n’avait pas parlé avant son tour. Je jette mes cartes, mais j’appelle effectivement un superviseur pour l’informer de la situation, et les voilà qui conversent en italien… Je ne comprends rien, et aucune pénalité n’est donnée. »

On serait énervé à moins !

Benjo

Viens, on se casse

« J’ai gagné 10,000, c’est où qu’on encaisse ? »

Antony Lellouche a réalisé un petit profit durant les deux premiers niveaux, et feint de vouloir récupérer ses billes tout de suite, chose bien entendu impossible en tournoi. Peut-être une référence voilée aux épreuves qu’il a jouées récemment : la plupart se sont terminées assez rapidement.

« Je relance avec [Ad][Qh] et ils sont quatre ou cinq à me payer. Le flop est [Qd][9c][3d], je check/call et me retrouve en tête à tête. Turn : [4h]. Je checke encore, mon adversaire mise 2,000, je feins d’hésiter et paie. Rivière [5h]. Je checke, il mise 4,500, et cette fois je paie rapidement. Il a [Ah][6h].

Benjo

Affluence : en baisse de 20%

Les inscriptions sont maintenant closes, ce qui nous permet d’étudier les chiffres définitifs de la participation. Voyons voir… 438 joueurs au Day 1A, 549 au Day 1B, voilà qui nous donne un total de 987 inscrits, soit une baisse de 20% par rapport à 2010, où 1,240 joueurs avaient investi 5,300€ pour participer à l’EPT italien.

Comment expliquer cette chute plutôt drastique ? Clairement, la participation américaine a baissé, passant de 100 à environ 50 joueurs, mais je ne risquerais pas pour autant à pointer du doigt le « Black Friday » comme étant responsable. De gros tournois sont actuellement en cours aux USA (un WPT en Floride, notamment), qui ont surement distrait de l’Europe les Yankees.

Aussi, il me semble que la participation française a baissé, mais de manière moins importante. Les français sont de manière générale moins nombreux à fréquenter l’EPT depuis l’ouverture du marché des jeux en ligne en France, mais je ne vais pas m’étaler sur le sujet car cela mérite un article plus approfondi.

Benjo

Ils auraient mieux fait de se casser une jambe

J’aime bien ces infos brut de pomme distillées en temps réel sur les écrans de la salle de presse. J’ai par exemple pu apprendre les éliminations récentes du champion du monde en titre Jonathan Duhamel (brelan contre couleur floppée), Dag Palovic, le vainqueur de Berlin Ben Wilinofsky, et le français Guillaume Darcourt. Par ailleurs, je crois que Lucien Cohen a sauté, car je l’ai aperçu de loin quitter le casino, son gros sac en bandoulière.

Au total, ce seraient pas moins de cinquante joueurs qui auraient subi une élimination prématurée durant les trois premières heures du Day 1B. Fichtre !

Benjo

Cours Forrest

Dans la famille « qu’est-ce qu’il fout là lui », je demande Ted Forrest. Sa présence à un tournoi EPT, c’est un peu comme Claude Allègre se pointant à un meeting écologiste, où Jean-Marie Bigard lisant un livre sans images : cela n’a pas de sens.

Je me demande vraiment ce qui a poussé l’américain a nous rendre visite en Europe cette semaine, lui qui d’ordinaire ne voyage que très peu hors des sphères californiennes et végassiennes du poker. Quoi qu’il en soit, le « Suicide King » a bien démarré cet EPT (son tout premier ?) et pointe à 72,000 après quatre heures de jeu.

Benjo

Gillard égrillard

L’infiniment sympathique Germain Gillard est assis deux crans à la gauche de Dario Minieri, mais s’est longtemps demandé si l’on avait pas installé un mauvais sosie à la place de la boule de nerfs italienne. « Il a joué un grand total de deux coups durant les deux premières heures ! Il était comme lobotomisé. »

Chassez le naturel, il revient au galop : Super Dario a fini par se réveiller, en témoigne le coup suivant joué contre Germain :

« Je paie une relance à 725 avec As-Dame, on se retrouve en heads-up. Flop As-7-7. Il c-bet, je paie. Turn, un 2, il checke très vite et je l’imite. Rivière : un Valet. Il checke, je mise 2,100. Et là, il envoie 10,000 ! Je réfléchis un peu, car il a joué serré, mais la mise ne représente pas grand chose. Je paie, et il me montre un superbe Roi-9. »

Benjo

Chappuis là où ça fait mal

Il est content, l’ami Nicolas Chappuis : c’est une belle livraison qu’il vient de recevoir. Après un début de tournoi plutôt calme (« J’ai pas joué pendant deux heures, en fait avec Guignol on est arrivés avec 40 minutes de retard »), le Local Hero multi-récidiviste des tournois Winamax reçoit une paire de Rois. « Je 3-bet après une relance, et derrière, un mec mini 4-bet. C’est pas fini : un autre joueur 5-bet à tapis, 33,000 au total. Le premier relanceur jette, et j’avance mes 25,000 au milieu, je n’ai pas de problème pour payer car je sais qu’il aime bien surjouer ses mains. Derrière, le 4-betteur passe deux Dames, il ne pouvait pas faire autrement. Je fais face à As-Roi et je gagne. »

Chappuis possède plus de 60,000.

Benjo

Eh Manu rentre chez toi
Un tournoi de perdu
C’est dix coin-flip qui r’viennent

On a perdu Manuel Bevand il y a une petite heure… Et le joueur du Team Winamax n’a pas traîné avant de réserver son billet retour. « San Remo ne me réussit pas ! », lâche t-il d’un ton laconique. La majeure partie de son stack a fondu suite à deux brelans perdants. À chaque fois, Manub a chuté contre une quinte. Sur le premier (paire de 2 sur As-5-2-4-Q), le français avoue qu’il aurait pu jeter ses cartes, mais qu’il était difficile de concevoir que son adversaire ait pu payer un check-raise sur le flop avec une paire de 3. En revanche, pas grand chose à faire avec As-Dame sur un board Q-5-7-Q-9 : les deux « barrels » de Manub ont été payé avec 8-6 : il pouvait difficilement éviter de perdre un gros pot.

Manu est le premier joueur du Team Winamax à sortir aujourd’hui : on le retrouvera très vite, lors de l’étape finale de l’European Poker Tour à Madrid.

Benjo

33 français ont participé au Day 1B

Avec 84 représentants au total, les tricolores représentent 8,5% du field, une proportion similaire à celle observée lors de l’édition 2010.

Voici la liste complète des 33 ayant décidé de disputer la seconde journée de départ, celle qui nous occuppe aujourd’hui (j’ai mis entre parenthèses ceux dont l’élimination nous a été confirmée)

Antony Lellouche (Team Winamax)
Aurelien Guiglini (Team Winamax)
Manuel Bevand (Team Winamax) (OUT)
Nicolas Pignon (Qualifié Winamax)
Nicolas Chappuis (Local Hero et Qualifié Winmax)
Nicolas Rinquin (Boutique VIP Winamax)
Thomas Petit (Boutique Vip Winamax)
Arnaud Lombard (Gagnant Grand Prix Winamax)

Jean-Philippe Rohr
Christophe Sorel

Sebastien Comel
Sylvain Berthelot
Bertrand « ElkY » Grospellier
Christophe Benzimra
Franck Kafon
Guillaume Darcourt (OUT)
Lucien Cohen (OUT)
Julien Labussiere
Fabien Perrot
Freddy Darakjian

Philuppe Ktorza
Pierre Sakr
Stephan Fajg
Marc David Delimal
Julien Muel
Alexandre Bonnin (OUT)
Jean Laurent Comparetto
Stephane Benadiba
Alain Roy
Denis Laugier

Joann Lenne
Germain Gillard
Bruno « Kool Shen » Lopes

Benjo

Pause-dîner, Acte I

Après cinq niveaux d’une heure, les superviseurs ont déclaré une trêve provisoire, le temps de se restaurer… Mais elle ne concerne que la moitié des joueurs, histoire que le buffet ne soit pas trop encombré. Les autres suivront dans une heure. Davidi Kitai, Joël Benzinou, Nicolas Chappuis font partie de la première fournée, entre autres. J’ai une ou deux mains à poster, et je les rejoins.

J’ai relevé quelques chip-counts made in Winamax :

Nicolas Chappuis (Local Hero) 50,000
Davidi Kitai 45,000
Antony Lellouche 32,000
Nicolas « kroktachon » Pignon (Qualifié) 32,000
Aurélien Guiglini 10,000 (et PLEIN de trucs à raconter)

Tableau de bord
448 joueurs restants (sur 549 au départ)
Blindes : 200/400, ante 50
Tapis moyen : 36,700

Benjo

Il s’est cru beau

Muni de [Jh][7h], Davidi Kitai était prêt à aller au bout du monde sur un flop [4h][6h][7d], et c’est plus ou moins ce qu’il a fait, poussant son adversaire à engager l’intégralité de son tapis (valeur : 20,000). Mais ce dernier était lui aussi aux anges avec sa main max : [8h][5h]. Il ne restait plus beaucoup de outs à Davidi, et aucune ne s’est matérialisée sur le turn et la rivière.

Pas de panique, cependant : le meilleur joueur belge du monde entier et de ses environs était bien fourni en jetons. Il lui reste encore 45,000 après avoir perdu ce pot d’une valeur équivalente.

Benjo